La Belgique n'est pas un état laïque

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En Belgique, six religions sont reconnues à côté de la la laïcité "organisée", reconnue comme communauté philosophique non confessionnelle. La Belgique n’est donc pas laïque, mais n'est pas un pays religieux pour autant puisque la laïcité est reconnue et que l'Etat se revendique neutre.

Le bouddhisme deviendra bientôt la huitième conception philosophique reconnue.


Tous les commentaires (48)

Je trouve l'anecdote très intéressante, philosophiquement parlant, et les différents commentaires tout autant ; merci aux intervenants...
Mais pour le coup j'aimerais en savoir plus sur l'application de ces différences (entre la Belgique et la France par exemple) dans la vie de tous les jours. En france, laïque, on voit tous les jours ou presque les problèmes que peut représenter la laïcité, dans les écoles, les établissement publics, les piscines, etc... toujours les mêmes débats sur ce qui est un "signe distinctif" ou pas ; peut-on aller se baigner habillée de la tête aux pieds, le port du voile partout, etc, etc, tout le monde voit ce que je veux dire...
Qu'en est-il en Belgique ? Comment se traduit dans la vie courante le fait de considérer la laïcité comme finalement une "croyance" aussi ?
Il y a des belges sur le forum ?

a écrit : Bien sûr que laïque c'est très différent que de rien avoir à en foutre des religions. Être laïque c'est simplement être ouvert d'esprit et reconnaître qu'il existe autant de croyances qu'il y a d'humain. Je suis désolé de te décevoir mais il existe pas de mot pour signifier qu'on en a rien a faire des religions et de l'existence d'un prétendu Dieu ou entité supérieur.
Il y a bien un mot pour désigner que l'on ne croit pas à l'existence divine ou par extension aux entités surnaturelle c'est le mot Athé qui découle de l'athéisme qui est une doctrine. Et non pas une vérité absolue ! Et c'est pourquoi la laïcité est une magnifique conception qui dans son fondement permet de rassembler les gens malgré leur différence et non pas de les diviser

C'est justement ça le problème. Dans une société basé sur l'acceptation et la liberté d'opinion. Chacun devrait pouvoir exercer sa conviction et son culte sans recevoir le jugement d'autrui.

Pourquoi absolument vouloir rabaisser, critiquer
et tourner à l'absurde la foi de l'autre sous prétexte que l'on y croit pas soit même ? Pourquoi pouvoir dire je ne crois pas ne te suffit pas et que tu as nécessairement besoin de montrer à l'autre que tu t'en fou royal ? Et surtout quand ta propre liberté de pensé n'est pas remise en cause ? Pourquoi absolument vouloir s'afficher contre les conceptions des autres ?
C'est bien le problème de notre société d'égocentrique individualiste. Il fait se rendre compte qu'il n'existe pas deux humains sur terre ayant le même système de pensée. Et on est plus de 7milliard ! La laïcité comme bien d'autres systèmes sont des conceptions qui auraient dû permettre que chacun se sente respecter et aimé.

Depuis la nuit des temps, l'existence du divin n'a cessé de diviser les humains. Même entre croyant, parce que certain voulais représenter Jésus sur la croix, d'autres non. Parce que certain prient Allah d'autres non. Parce que certain invoquent la déesse de l'eau, d'autres du feu. A chaque fois parce que l'un a voulu imposer à l'autre qu'il a raison. Et nombre de pays tout aussi développer que la France continue d'avoir une majorité de la population qui est croyante.
En outre, créer un mot pour s'afficher contre la religion ne serait qu'une source de radicalisation de l'athéisme. Et on sais qu'à chaque fois qu'un appareil d'Etat s'est positionné contre une religions, ça a amené à des massacres et le dernier exemple en date c'est les Ouïghours.

Oui oui, dans tout les régimes basé sur l'athéisme le culte de Dieu a été remplacé par une autre forme de culte. Soit le culte de la personnalité, soit le culte du Parti unique.

La laïcité est ce concept qui à la base était sensé garantir a chaque individu la liberté de croyance et la sécurité au sein d'un même peuple et de ses individus dans le but de les unir et en France par exemple de créer une fraternité citoyenne (comme dit dans la devise) entre les gens. Pour que personne ne se sente jamais discriminé ou persécuté en fonction de sa croyance et de sa conviction et pouvoir évoluer ensemble !

Et ton exemple des naturopathe est très intéressante. Car elle montre que tu as une méconnaissance de l'histoire de l'homme et de ses compétences en médecine avant la médecine moderne et l'industrie pharmacologiques. C'est pas parce qu'aujourd'hui il y a un commerce de charlatan autour de la naturopathie que la médecine par les plantes ne fonctionne pas. Il y a encore un tas de coin sur terre ou les gens n'ont pas accès aux antibiotiques ou doliprane génériques et ces gens continue d'utiliser des moyens traditionnels. Tu peux ne pas y croire, mais eux y croit et ce n'est pas pour rien que les scientifiques s'inspire de la nature pour créer les médicaments. Et si tu veux un exemple j'en ai un : l'ail comme vermifuge naturel.

Par contre ton exemple sur les NFT est complètement hors de propos. Dire que ça nous intéresse pas c'est précisément dire que l'on n'y voit pas d'intérêt personnel. Et c'est bien là le principal. Pour d'autre, il y a un réel intérêt. Intérêt démontrable par le fait que le business de NFT génère des centaines de millions voires des milliards et que dans un monde qui change et qui se numérise a une allure folle certain y voit l'avenir, d'autres non.

Selon moi il y a bien plus de fierté a dire "je suis laïque" que "je suis Athé" ou "musulman" ou "chrétiens" ou "vaudouisant" car cela ne m'empêche pas de croire en se que je veux et c'est toujours une main tendue vers l'autre.

Enfin de compte avoir la liberté de ne pas croire et de pouvoir dire que l'on ne croit pas, c'est une chose (la laïcité). Par contre, vouloir absolument afficher que l'on trouve ça absurde sous prétexte que l'on détiens la vérité ça s'appelle de l'égocentrisme. Et c'est rechercher la division, pas l'unicité.
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A vrai dire il existe bien un mot pour désigner quelqu'un qui n'en a rien a faire, déjà ecrit juste au dessus : apathéiste.
Cela désigne quelqu'un qui ne sait pas si dieu existe et qui n'en à rien à faire car même si dieu existait et qu'on le prouvait, dieu ne devrait en avoir rien à faire de nous et n'aurions inversement pas de compte à rendre à dieu.

a écrit : Est-ce qu'il y a un mot pour désigner ceux qui croient qu'il n'y a pas de raison de se positionner par rapport à l'invention de personnages eux-mêmes imaginaires ou dont les pouvoirs sont imaginaires ? Parce que sinon être appelé laïque c'est déjà reconnaître les religions et leur importance, c'est très différent de rien avoir à en f...re.

C'est comme l'allopathie, qu'on voit même écrit en devanture de certaines pharmacie : un illuminé a imaginé un jour soigner les gens avec des extraits de plantes tellement dilués qu'il ne reste de la plante que le nom sur l'étiquette, il a appelé ça homéopathie, et maintenant ceux qui croient que ce sont des faribolles sont quand même obligés de se définir comme allopathes, ce qui est le contraire d'homéopathe et lui donne une importance qu'elle ne mérite pas. Pour peu que la naturopathie aussi réussisse à convaincre suffisamment d'adeptes, les médecins qui pensent que ce sont des délires et ne veulent pas être mêlés à tout ça seront quand même obligés de s'appeller allo-artificialo-pathes et reconnaître au passage tous les délires dont ils ne veulent pas entendre parler.

Et s'il fallait choisir entre la philatélie et la numismatique et qu'il fallait préciser systématiquement si on n'est ni l'un ni l'autre et qu'on ne comprend pas comment des gens qui ont l'air raisonnables peuvent consacrer des sommes folles et tout leur temps libre pour des petites choses qui semblent dénuées d'intérêt. Attention les philatélistes et numismates : la nouvelle tendance est le NFT ! Bientôt vous serez obligés vous-même de préciser si vous intéressez ou non aux NFT, même si vous n'y voyez absolument aucun intérêt et ça vous paraît ridicule de s'y intéresser, on vous demandera quand même de reconnaître leur intérêt en les citant pour dire que vous ne vous intéressez qu'aux vrais petits bouts de papier ou rondelles de métal.
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Oui, l'apatheisme.
Sinon, je pense que ta vision de la laïcité est erronée. Elle ne reconnaît pas les différentes religions, mais la liberté de culte, qu'elle que soit la religion.

a écrit : C'est plutôt de laisser "les autres" croire en ce qu'ils veulent, sans s'en préoccuper si ils ne remettent pas en cause tes propres convictions. Genre ,les cathos au XVIIIème siècle, ou à ceux qui brulaient ou noyaient les sorcières et des animaux et surtout les opposants au chef, ou qui coupent des morceaux avant de passer à la gorge ou à la tête
Perso, je suis un athée viscéral, je suis triste et inquiet de voir tous ces gens qui se gaspillent dans des superstitions désespérantes ... dans un autre sens, ça leur permet de croire qu'ils n'ont pas de libre-arbitre, et de faire passer leurs faiblesses personnelles pour des épreuves de dieu(x) donc de ne rien assumer, puisque c'est un être supérieur qui les dirige
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Le libre arbitre est inscrit plus ou moins fort dans les religions, mais l'homme n'est pas un pantin des dieux, comme ça a été brillamment expliqué. Il a même dans plusieurs religions "modernes" des comptes à rendre sur sa conduite.
Il est responsable de ses propres faiblesses et fautes doit les assumer tôt ou tard.
Certains considèrent les épreuves de la vie comme des punitions divines, ou des mises à l'épreuve divines.
En tant que croyante, mais avec une vision très personnelle de la religion, je ne crois ni a la punition divine, ni àaose a l'épreuve et ce que m'apporte la foi n'est pas dans dans soumission.
Je vais m'appuyer sur ma vie pour essayer d'expliquer mon point de vue. J'ai eu une leucémie une rechute et une greffe de la moelle osseuse, je suis passée par des complications qui font que je suis insuffisante respiratoire sévère.
Je n'ai pas été punie, ni pour cette vie, ni pour d'autres,.je n'expie rien. Je ne suis pas non plus mise à l'épreuve. J'ai subi une mutation mortelle des les cellules sanguines. Je ne l'ai pas mérité, je n'ai rien fait pour ça. Ça arrive, c'est tout. Les mutations génétiques sont aussi ce qui nous permet de survivre et de nous adapter en tant qu'espèce, j'ai juste pioché la mauvaise.
Je ne suis pas programmée par Dieu à mourrir à tel ou tel moment et du coup la médecine est pour moi un progrès formidable qui me permet de survivre à cette mutation.
Cette position est celle de beaucoup de chrétiens, en tous cas de chrétiens modernes.
La suite est beaucoup plus personnelle. Je ne sais pas me positionner par rapport à prière. Je ne sais pas si elle guérit, je pense qu'elle peut donner beaucoup de force pour traverser la maladie, un peu comme un optimisme qu'on cultiverait volontairement, mais je ne fonctionnent pas comme ça. Ma force, elle est en moi peut être déposée par Dieu, mais ce n'est pas en priant pour aller mieux que j'avance. Par contre c'est ce qui m'aide à me ramasser quand je suis vraiment au fond du fond et que je n'arrive plus à avancer. uabd j'ai fait tout ce que je pouvais faire, et Une ce n'est plus supportable, là, la prière m'apporte le lâcher prise et une forme d'acceptation.
Bon et pour ne pas plomber l'ambiance, avant d'être malade, la foi m'apportait une forme d'explemplarité. Le fameux "Aimer vous les uns les autres" si mal incarné par la forme qu'on pris ces religions modernes.
Ça me donne une colonne vertébrale personnelle, pas que je vaille mieux que les autres, loin de là, mais pcq chaque fois que des gens me soulent par leurs comportement, j'essaye de me demander ce que je peux encore faire avec la tolérance et l'amour du barbu, avant de péter métaphoriquement des crânes comme il l'a fait avec les marchants du temple.

Ce que j'aime dans la laïcité, c'est la liberté de culte, quel qu'il soit, dans la limite supérieure de la loi.
La France c'est dotée d'un organe de surveillance des dérives sectaires, et je trouve ça sans doute perfectible mais nécessaire.
Bien que mariée a un semi Belge (il a passé la majorité de sa vie en France), je préfère, philosophiquement l'approche française (liberté des cultes au sens large) à "l'élection" de religions "reconnues" par l'état. Après, dans les faits ma famille belge est athée, donc on parle assez peu de religion et dans les faits, je ne sais pas si c'est très différent de la France, il achoppent aux mêmes caillous (voile, burkini...) font face aux mêmes fanatismes de tous poils et se prennent les pieds dans les même dogmatismes et fondamentalisme.

a écrit : Le libre arbitre est inscrit plus ou moins fort dans les religions, mais l'homme n'est pas un pantin des dieux, comme ça a été brillamment expliqué. Il a même dans plusieurs religions "modernes" des comptes à rendre sur sa conduite.
Il est responsable de ses propres faiblesses et fautes doit l
es assumer tôt ou tard.
Certains considèrent les épreuves de la vie comme des punitions divines, ou des mises à l'épreuve divines.
En tant que croyante, mais avec une vision très personnelle de la religion, je ne crois ni a la punition divine, ni àaose a l'épreuve et ce que m'apporte la foi n'est pas dans dans soumission.
Je vais m'appuyer sur ma vie pour essayer d'expliquer mon point de vue. J'ai eu une leucémie une rechute et une greffe de la moelle osseuse, je suis passée par des complications qui font que je suis insuffisante respiratoire sévère.
Je n'ai pas été punie, ni pour cette vie, ni pour d'autres,.je n'expie rien. Je ne suis pas non plus mise à l'épreuve. J'ai subi une mutation mortelle des les cellules sanguines. Je ne l'ai pas mérité, je n'ai rien fait pour ça. Ça arrive, c'est tout. Les mutations génétiques sont aussi ce qui nous permet de survivre et de nous adapter en tant qu'espèce, j'ai juste pioché la mauvaise.
Je ne suis pas programmée par Dieu à mourrir à tel ou tel moment et du coup la médecine est pour moi un progrès formidable qui me permet de survivre à cette mutation.
Cette position est celle de beaucoup de chrétiens, en tous cas de chrétiens modernes.
La suite est beaucoup plus personnelle. Je ne sais pas me positionner par rapport à prière. Je ne sais pas si elle guérit, je pense qu'elle peut donner beaucoup de force pour traverser la maladie, un peu comme un optimisme qu'on cultiverait volontairement, mais je ne fonctionnent pas comme ça. Ma force, elle est en moi peut être déposée par Dieu, mais ce n'est pas en priant pour aller mieux que j'avance. Par contre c'est ce qui m'aide à me ramasser quand je suis vraiment au fond du fond et que je n'arrive plus à avancer. uabd j'ai fait tout ce que je pouvais faire, et Une ce n'est plus supportable, là, la prière m'apporte le lâcher prise et une forme d'acceptation.
Bon et pour ne pas plomber l'ambiance, avant d'être malade, la foi m'apportait une forme d'explemplarité. Le fameux "Aimer vous les uns les autres" si mal incarné par la forme qu'on pris ces religions modernes.
Ça me donne une colonne vertébrale personnelle, pas que je vaille mieux que les autres, loin de là, mais pcq chaque fois que des gens me soulent par leurs comportement, j'essaye de me demander ce que je peux encore faire avec la tolérance et l'amour du barbu, avant de péter métaphoriquement des crânes comme il l'a fait avec les marchants du temple.
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J'ai fait un nombre impressionnant d'erreurs orthographiques. Mais c'était trop compliqué de relire. Princesspea pas pour rien, ça fait mal tous ces pois là.

a écrit : Oui, l'apatheisme.
Sinon, je pense que ta vision de la laïcité est erronée. Elle ne reconnaît pas les différentes religions, mais la liberté de culte, qu'elle que soit la religion.
Pas mal ce mot en effet. Il a un.petit inconvénient c'est qu'il contient -theisme et donc il contient la notion de dieu ou de divinité ce qui n'est pas forcément l'idéal pour dire qu'on n'y trouve aucun intérêt, comme je le soulignais, mais c'est sûrement le plus approprié. L'idéal serait un mot qui veuille dire qu'on s'intéresse à des choses réelles et positives et pas à des élucubrations qui n'ont occasionné que des guerres et du malheur au cours de l'histoire pour un bénéfice qui n'a toujours pas été démontré.

Une petite recherche m'a donné un exemple d'apatheisme : la réponse du mathématicien Pierre-Simon de Laplace interrogé par Napoléon sur l'absence de dieu dans son système du monde : « Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse ».

J'ai aussi trouvé l'agnosticisme qui a l'avantage de ne pas être construit sur une racine évoquant une quelconque divinité et le scepticisme philosophique qui me plaisent assez aussi.

a écrit : Je t'invite à consulter la définition de laïcité car c'est justement ce qu'elle implique au regard de l'administration. Pas d'interférences peu importe la confession.

Et le meilleur moyen de ne pas se prononcer c'est justement de ne pas se prononcer. Surtout que le simple fa
it de dire "personnage imaginaire" fait que tu te positionne

Si je veux dire que je préfère une couleur je le dit, si je veux dire que j'en a pas je le dit, si je veux dire que j'en ai plusieurs je le dit, si je veux pas dire ma couleur préférée je le dit pas. Ça s'arrête là.
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Ce n'est pas une position de dire "personnage imaginaire", c'est factuel : c'est un personnage et il est imaginaire. Tu peux toujours croire qu'il y a vraiment un dieu et que c'est lui-même qui a révélé son existence dans l'imagination des gens, mais ça reste du domaine de l'imagination.

a écrit : Le libre arbitre est inscrit plus ou moins fort dans les religions, mais l'homme n'est pas un pantin des dieux, comme ça a été brillamment expliqué. Il a même dans plusieurs religions "modernes" des comptes à rendre sur sa conduite.
Il est responsable de ses propres faiblesses et fautes doit l
es assumer tôt ou tard.
Certains considèrent les épreuves de la vie comme des punitions divines, ou des mises à l'épreuve divines.
En tant que croyante, mais avec une vision très personnelle de la religion, je ne crois ni a la punition divine, ni àaose a l'épreuve et ce que m'apporte la foi n'est pas dans dans soumission.
Je vais m'appuyer sur ma vie pour essayer d'expliquer mon point de vue. J'ai eu une leucémie une rechute et une greffe de la moelle osseuse, je suis passée par des complications qui font que je suis insuffisante respiratoire sévère.
Je n'ai pas été punie, ni pour cette vie, ni pour d'autres,.je n'expie rien. Je ne suis pas non plus mise à l'épreuve. J'ai subi une mutation mortelle des les cellules sanguines. Je ne l'ai pas mérité, je n'ai rien fait pour ça. Ça arrive, c'est tout. Les mutations génétiques sont aussi ce qui nous permet de survivre et de nous adapter en tant qu'espèce, j'ai juste pioché la mauvaise.
Je ne suis pas programmée par Dieu à mourrir à tel ou tel moment et du coup la médecine est pour moi un progrès formidable qui me permet de survivre à cette mutation.
Cette position est celle de beaucoup de chrétiens, en tous cas de chrétiens modernes.
La suite est beaucoup plus personnelle. Je ne sais pas me positionner par rapport à prière. Je ne sais pas si elle guérit, je pense qu'elle peut donner beaucoup de force pour traverser la maladie, un peu comme un optimisme qu'on cultiverait volontairement, mais je ne fonctionnent pas comme ça. Ma force, elle est en moi peut être déposée par Dieu, mais ce n'est pas en priant pour aller mieux que j'avance. Par contre c'est ce qui m'aide à me ramasser quand je suis vraiment au fond du fond et que je n'arrive plus à avancer. uabd j'ai fait tout ce que je pouvais faire, et Une ce n'est plus supportable, là, la prière m'apporte le lâcher prise et une forme d'acceptation.
Bon et pour ne pas plomber l'ambiance, avant d'être malade, la foi m'apportait une forme d'explemplarité. Le fameux "Aimer vous les uns les autres" si mal incarné par la forme qu'on pris ces religions modernes.
Ça me donne une colonne vertébrale personnelle, pas que je vaille mieux que les autres, loin de là, mais pcq chaque fois que des gens me soulent par leurs comportement, j'essaye de me demander ce que je peux encore faire avec la tolérance et l'amour du barbu, avant de péter métaphoriquement des crânes comme il l'a fait avec les marchants du temple.
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J'ai fait un nombre impressionnant d'erreurs orthographiques. Mais c'était trop compliqué de relire. Princesspea pas pour rien, ça fait mal tous ces pois là.

a écrit : Pas mal ce mot en effet. Il a un.petit inconvénient c'est qu'il contient -theisme et donc il contient la notion de dieu ou de divinité ce qui n'est pas forcément l'idéal pour dire qu'on n'y trouve aucun intérêt, comme je le soulignais, mais c'est sûrement le plus approprié. L'idéal serait un mot qui veuille dire qu'on s'intéresse à des choses réelles et positives et pas à des élucubrations qui n'ont occasionné que des guerres et du malheur au cours de l'histoire pour un bénéfice qui n'a toujours pas été démontré.

Une petite recherche m'a donné un exemple d'apatheisme : la réponse du mathématicien Pierre-Simon de Laplace interrogé par Napoléon sur l'absence de dieu dans son système du monde : « Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse ».

J'ai aussi trouvé l'agnosticisme qui a l'avantage de ne pas être construit sur une racine évoquant une quelconque divinité et le scepticisme philosophique qui me plaisent assez aussi.
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Exprimer le désintérêt de quelque chose doit bien faire référence à ce quelque chose, alors pourquoi vouloir l'exclure du mot qui le désigne.
En revanche dire "Dieu n'existe pas et le débat n'a pas d'intérêt" relève tout simplement d'un athéisme marqué plutôt que de l'apathéisme (je ne sais pas et la question n'a pas d'intérêt) ou de l'agnosticisme (je ne sais pas mais je reste ouvert).
Également, c'est faux de dire que tes positions sont "factuelles" ou que ce n'est "pas une position". Tu peux très bien dire que tu n'a aucune raison d'y croire ou de très bonnes raisons de ne pas y croire. Mais dire que c'est factuelles relève aussi de l'idéologie.

a écrit : Exprimer le désintérêt de quelque chose doit bien faire référence à ce quelque chose, alors pourquoi vouloir l'exclure du mot qui le désigne.
En revanche dire "Dieu n'existe pas et le débat n'a pas d'intérêt" relève tout simplement d'un athéisme marqué plutôt que de l'apat
héisme (je ne sais pas et la question n'a pas d'intérêt) ou de l'agnosticisme (je ne sais pas mais je reste ouvert).
Également, c'est faux de dire que tes positions sont "factuelles" ou que ce n'est "pas une position". Tu peux très bien dire que tu n'a aucune raison d'y croire ou de très bonnes raisons de ne pas y croire. Mais dire que c'est factuelles relève aussi de l'idéologie.
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Tu dis qu'on peut y croire ou ne pas y croire, ça montre bien que c'est un personnage imaginaire. On peut dire aussi un personnage hypothétique si tu préfères. Mais tu ne peux pas dire que c'est un personnage réel en tout cas, même si tu crois qu'il existe.

Quand on voit l'histoire des guerres de religion et toutes les exactions commises au nom d'un dieu ou d'un autre et qui continuent encore aujourd'hui, je pense que la question qu'il faut se poser n'est pas si un dieu existe ou non, mais surtout si ceux qui s'en servent pour exercer leur pouvoir et mener leurs guerres y croient eux-mêmes ou l'utilisent simplement en toute hypocrisie comme un des meilleurs outil à leur service sans même croire à l'existence du dieu dont ils se servent pour exercer leur pouvoir.

On peut aussi se demander s'il y a vraiment un ou plusieurs dieu, s'il est vraiment méchant et satisfait de voir les exactions commises en son nom ou s'il a honte d'être adoré par des gens aussi stupides mais il n'a pas le pouvoir d'obtenir ce qu'il veut des gens qui prétendent lui obéir.

a écrit : A vrai dire il existe bien un mot pour désigner quelqu'un qui n'en a rien a faire, déjà ecrit juste au dessus : apathéiste.
Cela désigne quelqu'un qui ne sait pas si dieu existe et qui n'en à rien à faire car même si dieu existait et qu'on le prouvait, dieu ne devrait en avoir rien à fair
e de nous et n'aurions inversement pas de compte à rendre à dieu. Afficher tout
Tu viens de décrire mon chat, il en a rien a foutre de tout ça, je l'envie, vraiment!.
Tout ce qu'il veut c'est a boire, a bouffer, et squatter mon plumard! Et en plus il m'a jamais griffé... ^^ l'a tout compris ce sérial squatteur, où rien, je sais pas. ;)

a écrit : Je trouve l'anecdote très intéressante, philosophiquement parlant, et les différents commentaires tout autant ; merci aux intervenants...
Mais pour le coup j'aimerais en savoir plus sur l'application de ces différences (entre la Belgique et la France par exemple) dans la vie de tous les jours. En f
rance, laïque, on voit tous les jours ou presque les problèmes que peut représenter la laïcité, dans les écoles, les établissement publics, les piscines, etc... toujours les mêmes débats sur ce qui est un "signe distinctif" ou pas ; peut-on aller se baigner habillée de la tête aux pieds, le port du voile partout, etc, etc, tout le monde voit ce que je veux dire...
Qu'en est-il en Belgique ? Comment se traduit dans la vie courante le fait de considérer la laïcité comme finalement une "croyance" aussi ?
Il y a des belges sur le forum ?
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Merci rem 170. En Belgique on se prend un peu moins le chou qu’en France … mais c’est pas gagné. L’état étant neutre, ces représentants se doivent de l’être. Pour un policier ou un officier d’état civil c’est évident. Pour un chauffeur de tram, il y a débat.

C’est l’état qui est neutre, les citoyens sont libres. Ceci n’empêche pas d’imposer des règles de bien séance et de « vivre ensemble ».

De manière générale l’état subventionne l’exercice des convictions philosophiques et religieuses comme il subventionne les stade de foot et les musées. Après tout peut importe le genre de pirouette que les citoyens veulent faire le vendredi soir ou le dimanche matin.

Le dernier débat notable est la reconnaissance par la cour constitutionnelle du droit de ne pas avoir de cours de philosophie/religions à l’école. Et oui, la constitution oblige les écoles publique et libres subventionnées à dispenser ces cours (donc 6 choix a l’école publique !). Mais certain voulaient que leur enfants n’entende parler de « rien ». Un cours de « rien » a été organisé. En pratique c’est « citoyenneté et philosophieS ».

Ce qui en bien en Belgique c’est que personne ne s’égosille dès qu’on parle de religions, de laïcité ou d’athéisme. L’état est neutre et promeut les convictions de chacun ( ou presque ;-) )

a écrit : Merci rem 170. En Belgique on se prend un peu moins le chou qu’en France … mais c’est pas gagné. L’état étant neutre, ces représentants se doivent de l’être. Pour un policier ou un officier d’état civil c’est évident. Pour un chauffeur de tram, il y a débat.

C’est l’état qui est neutre, les citoyens sont
libres. Ceci n’empêche pas d’imposer des règles de bien séance et de « vivre ensemble ».

De manière générale l’état subventionne l’exercice des convictions philosophiques et religieuses comme il subventionne les stade de foot et les musées. Après tout peut importe le genre de pirouette que les citoyens veulent faire le vendredi soir ou le dimanche matin.

Le dernier débat notable est la reconnaissance par la cour constitutionnelle du droit de ne pas avoir de cours de philosophie/religions à l’école. Et oui, la constitution oblige les écoles publique et libres subventionnées à dispenser ces cours (donc 6 choix a l’école publique !). Mais certain voulaient que leur enfants n’entende parler de « rien ». Un cours de « rien » a été organisé. En pratique c’est « citoyenneté et philosophieS ».

Ce qui en bien en Belgique c’est que personne ne s’égosille dès qu’on parle de religions, de laïcité ou d’athéisme. L’état est neutre et promeut les convictions de chacun ( ou presque ;-) )
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Y'a peut être une différence entre le plat pays qui est le tien et le pays des escargots qui est le mien:

En 1992 un élève de ma classe de 6eme 2 a eu le choix et j'en suis témoin vivant:
-Soit tu met ta croix sous ton Tshirt, soit tu sors de ma salle de classe! (y'a eu un petit débat très intéressant après)

C'est un peu brutal mais je valide l'action du prof. Il nous a patiemment expliqué ce que c'est, la laïcité :On avais 11 ans sauf pour les redoublants ^^)

…. « Ceci n’empêche pas les règles de bien séance et de vivre ensemble » :-)

a écrit : …. « Ceci n’empêche pas les règles de bien séance et de vivre ensemble » :-) Bienséance, en un seul mot, sinon c'est une scène de spectacle de théâtre!

Ok je ressort, deux fois dans la même journée que je me fais virer... désolé ^^

a écrit : Bienséance, en un seul mot, sinon c'est une scène de spectacle de théâtre!

Ok je ressort, deux fois dans la même journée que je me fais virer... désolé ^^
Puisque tu est dehors, tu m’écrira 200 fois « je n’embêterais plus les dyslexiques, ce sont mes amis »

a écrit : Puisque tu est dehors, tu m’écrira 200 fois « je n’embêterais plus les dyslexiques, ce sont mes amis » Mais je suis dyslexique... il me faut 3 minutes pour écrire un commentaire sérieux!!!!!! et je suis sérieux ;)

vraiment sérieux, sale bête

Chuis autiste aussi mais ça tout le monde s'en fout! ^^

a écrit : Ce n'est pas une position de dire "personnage imaginaire", c'est factuel : c'est un personnage et il est imaginaire. Tu peux toujours croire qu'il y a vraiment un dieu et que c'est lui-même qui a révélé son existence dans l'imagination des gens, mais ça reste du domaine de l'imagination. Oui, si tu connaissait les religions tu serait que le Dieu chrétien ou musulman ne s'est pas juste manifesté dans l'imagination des gens mais par des faits factuels.

Étant donné que l'imaginaire ne peut pas avoir d'impact sur le réel puisque tout ce qui a un impact sur le réel est réel par nature. Pour le croyant Dieu est réel puisqu'il a un impact sur leur vie.

Le Coran est carrément un livre qui pour le musulman consigne la parole direct de Dieu au prophète Mohamed. Jésus a marché sur l'eau pour le chrétien convaincu. Ce sont des matérialisation physique de Dieu pour le croyant. Donc pour le croyant Dieu est absolument réel.

Par contre dire personnage imaginaire c'est affirmé que ce personnage est complètement le fruit de l'imagination de l'homme. Comme tout personnage de fiction.

a écrit : Oui, si tu connaissait les religions tu serait que le Dieu chrétien ou musulman ne s'est pas juste manifesté dans l'imagination des gens mais par des faits factuels.

Étant donné que l'imaginaire ne peut pas avoir d'impact sur le réel puisque tout ce qui a un impact sur le réel est rée
l par nature. Pour le croyant Dieu est réel puisqu'il a un impact sur leur vie.

Le Coran est carrément un livre qui pour le musulman consigne la parole direct de Dieu au prophète Mohamed. Jésus a marché sur l'eau pour le chrétien convaincu. Ce sont des matérialisation physique de Dieu pour le croyant. Donc pour le croyant Dieu est absolument réel.

Par contre dire personnage imaginaire c'est affirmé que ce personnage est complètement le fruit de l'imagination de l'homme. Comme tout personnage de fiction.
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Je connais suffisamment les religions pour savoir que Jésus n'est pas Dieu, pas plus que les prophètes, et donc si on voit des manifestations, ça veut dire que l'existence de Dieu est une hypothèse qui explique ces manifestations, c'est donc le fruit de l'imagination.

Comme le Big Bang d'ailleurs qui est également une hypothèse qui a été imaginée pour expliquer l'origine du Monde et que personne n'a jamais vu même si on voit des manifestations qui s'expliquent avec cette hypothèse.

On pourra quand même remarquer que dans le temps, on supposait qu'il fallait forcément un dieu ou des dieux pour avoir créé le Monde, et qu'il ou ils étaient bien visibles mais inaccessibles : au sommet de l'Olympe, ou très haut dans le ciel, et. al. Quand on a exploré tous ces endroits et qu'on a pu constater qu'il n'y avait aucun dieu qui s'y cachait, et que par ailleurs on expliquait de plus en plus de choses sur la nature grâce à la science, plutôt qu'infirmer cette hypothèse de l'existence d'un dieu qui aurait créé le Monde, comme on devrait le faire dans une démarche scientifique quand les constatations ne sont plus conformes aux hypothèses, on a commencé à imaginer des explications de plus en plus abracadabrantes pour continuer à croire à l'existence d'un dieu, alors qu'il avait été imaginé à l'origine seulement pour expliquer ce qu'on ne savait pas expliquer à l'époque !

A mon avis, si des gens sont maintenus dans cette croyance contre toute logique, c'est parce que ça arrange bien les puissants d'avoir un système de récompense et de châtiment divin qui leur permet de contrôler les populations et qu'ils n'étaient pas prêt à abandonner un système aussi pratique, mais c'est un autre débat.

Tu peux remarquer que je ne dis pas non plus que l'existence du Big Bang est une certitude qui explique l'origine du Monde et tout ce qui nous entoure. Ce n'est peut-être pas non plus la bonne hypothèse, même si elel parait plus logique que l'existence d'un dieu. Quoi qu'il en soit, je n'organise ma vie ni en fonction d'un supposé Big Bang, ni d'un supposé dieu, ni de toute autre explication de l'origine du Monde et de tout ce qui nous entoure, et je pense qu'il ne faut pas être bien malin pour se battre et s'entretuer pour ça.