61 années de prison en France

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Tommy Recco est la personne ayant passé le plus de temps en prison en France. Il cumule 61 ans en prison, en deux détentions distinctes, et a 88 ans. Détenu à Borgo en Corse, sa détention actuelle a commencé en 1980 pour un triple meurtre, dont une petite fille de 11 ans. Fin 2021, une 21ème demande de libération a été rejetée

La plus longe période de détention ininterrompue en France est de 51 ans. C'est celle de Maurice Gateaux, qui s'est achevée en 2016.


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a écrit : Bien sûr...
Mais il faut quand même éviter l'écueil tellement tentant du "perpète pour tout les criminels au moins ils ne seront plus dangereux".
Une société qui oublie la possibilité de rédemption et de réhabilitation est quand même très questionnable.
Tout dépend des types de crimes. Quand dans le code pénal on indique qu'un viol c'est plusieurs années de prison, et qu'au final le reconnu coupable fait juste de la prison avec sursis , c'est normal que cela choque et que l'on trouve cela scandaleux. Or les magistrats sont une des rares professions qui n'a aucun ou pratiquement aucun compte à rendre surnom leur travail.

a écrit : Non , la prison n'est pas là pour réinserer en priorité , mais pour protéger d'abord la société. Ben c'est très exactement ce que dit le texte que j'ai sourcé et cité entre guillemets et dont je précise que je le trouve très pertinent.
Le reste est un rajout de ma part pour préciser qu'ensuite, elle est supposée permettre la réinsertion.
Par contre je pensais avoir écrit que son rôle n'est pas : "Comme on le lit souvent *seulement* de punir...".
J'ai oublié le seulement et c'est une erreur.

a écrit : Tout dépend des types de crimes. Quand dans le code pénal on indique qu'un viol c'est plusieurs années de prison, et qu'au final le reconnu coupable fait juste de la prison avec sursis , c'est normal que cela choque et que l'on trouve cela scandaleux. Or les magistrats sont une des rares professions qui n'a aucun ou pratiquement aucun compte à rendre surnom leur travail. Afficher tout Le traitement des viols en France est un problème de A à Z...
Déjà une part infime des viols commis sont suivi de plainte. Une part infime de ces plaintes conduit à une réelle enquête, sortie des non lieu et classements sans suite, une plus petite part encore aboutit à un procès.
Très souvent, pour éviter des procès aux assises, plus longs et plus lourds, ou pcq les coupables n'ont reconnu qu'une partie des faits ou pour d'autres raisons encore, les viols sont requalifiés en agressions sexuelles (on devrait même dire déqualifier, à mon sens commun, mais je ne suis pas juriste).
Donc oui les peines, quand les viols sont requalifiés sont particulièrement légères, les peines aux assises le sont aussi beaucoup trop et les victimes sont régulièrement humiliées pcq un classique reste de tenter de démontrer qu'il y avait consentement (et donc pas de viol). De plus les procès se déroulent, même en cas de plainte rapide, des années après les faits et les coupables, pour beaucoup ont à ce moment là une petite vie rangée avec femme, enfants, boulot stable, ce qui ne peut qu'influencer un jury populaire, sur le mode : oui il a violé cette femme, mais depuis il s'est racheté, il n'a pas récidivé, le punir, c'est punir sa famille, ses enfants....
C'est choquant et scandaleux, mais ça ne contredit pas l'idée de la réinsertion, de la possibilité de rédemption.
Il faut à la fois une justice rapide et juste (peines en accord avec celles prévues par les textes) et un travail de fond sur la réinsertion et la reconnaissance de la gravité de leurs actes par leurs auteurs.

a écrit : Tout dépend des types de crimes. Quand dans le code pénal on indique qu'un viol c'est plusieurs années de prison, et qu'au final le reconnu coupable fait juste de la prison avec sursis , c'est normal que cela choque et que l'on trouve cela scandaleux. Or les magistrats sont une des rares professions qui n'a aucun ou pratiquement aucun compte à rendre surnom leur travail. Afficher tout J'ai oublié un point pourtant essentiel... L'importance de la prévention. Ça commence tout petit, avec une éducation au respect de son corps par les autres et par son pendant : le respect du corps des autres.
On commence tout juste à admettre que forcer un tout petit à faire la bise à tatie qui colle ou tonton qui pique, alors qu'il n'en a pas envie, c'est lui apprendre tout petit qu'on à le droit de ne pas respecter son corps et qu'il a le droit de ne pas respecter celui des autres.
Et puis ça se poursuit toute la vie pcq c'est sociétal. J'ai dû voler dans les plumes de quelqu'un par ailleurs très gentil (c'est souvent comme ça) qui a tenté de coller sa main sur la poitrine naissante d'une toute jeune ado, assorti du célèbre "Ho mais ça pousse dis-donc...". Ben non Gaston, même si tu as 70 ans et que "ce n'est pas bien grave", tu gardes tes réflexions et tu respectes le corps de cette enfant. Et ça ne m'a pas amusée de jouer la rabat-joie de service, mais cette jeune fille, c'est primordial qu'elle entende que ce vieux, là, il était au bord de commettre une agression sexuelle et que personne n'a le droit de poser la main sur elle, encore moins sa poitrine, sans son accord.
D'autant plus primordial que ses parents se bidonaienr avec tout le monde.
Pré ven tion...

a écrit : J'ai oublié un point pourtant essentiel... L'importance de la prévention. Ça commence tout petit, avec une éducation au respect de son corps par les autres et par son pendant : le respect du corps des autres.
On commence tout juste à admettre que forcer un tout petit à faire la bise à tatie qui colle ou
tonton qui pique, alors qu'il n'en a pas envie, c'est lui apprendre tout petit qu'on à le droit de ne pas respecter son corps et qu'il a le droit de ne pas respecter celui des autres.
Et puis ça se poursuit toute la vie pcq c'est sociétal. J'ai dû voler dans les plumes de quelqu'un par ailleurs très gentil (c'est souvent comme ça) qui a tenté de coller sa main sur la poitrine naissante d'une toute jeune ado, assorti du célèbre "Ho mais ça pousse dis-donc...". Ben non Gaston, même si tu as 70 ans et que "ce n'est pas bien grave", tu gardes tes réflexions et tu respectes le corps de cette enfant. Et ça ne m'a pas amusée de jouer la rabat-joie de service, mais cette jeune fille, c'est primordial qu'elle entende que ce vieux, là, il était au bord de commettre une agression sexuelle et que personne n'a le droit de poser la main sur elle, encore moins sa poitrine, sans son accord.
D'autant plus primordial que ses parents se bidonaienr avec tout le monde.
Pré ven tion...
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c'est cadeau:)

www.youtube.com/watch?v=XSHBLfR0jQo&ab_channel=Ludfy

a écrit : Le traitement des viols en France est un problème de A à Z...
Déjà une part infime des viols commis sont suivi de plainte. Une part infime de ces plaintes conduit à une réelle enquête, sortie des non lieu et classements sans suite, une plus petite part encore aboutit à un procès.
Très souvent, pour éviter d
es procès aux assises, plus longs et plus lourds, ou pcq les coupables n'ont reconnu qu'une partie des faits ou pour d'autres raisons encore, les viols sont requalifiés en agressions sexuelles (on devrait même dire déqualifier, à mon sens commun, mais je ne suis pas juriste).
Donc oui les peines, quand les viols sont requalifiés sont particulièrement légères, les peines aux assises le sont aussi beaucoup trop et les victimes sont régulièrement humiliées pcq un classique reste de tenter de démontrer qu'il y avait consentement (et donc pas de viol). De plus les procès se déroulent, même en cas de plainte rapide, des années après les faits et les coupables, pour beaucoup ont à ce moment là une petite vie rangée avec femme, enfants, boulot stable, ce qui ne peut qu'influencer un jury populaire, sur le mode : oui il a violé cette femme, mais depuis il s'est racheté, il n'a pas récidivé, le punir, c'est punir sa famille, ses enfants....
C'est choquant et scandaleux, mais ça ne contredit pas l'idée de la réinsertion, de la possibilité de rédemption.
Il faut à la fois une justice rapide et juste (peines en accord avec celles prévues par les textes) et un travail de fond sur la réinsertion et la reconnaissance de la gravité de leurs actes par leurs auteurs.
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Là je parle de viol caractérisé et reconnu comme tel. Voir cet exemple-ci. www.marieclaire.fr/nord-un-homme-reconnu-coupable-du-viol-d-une-fillette-de-3-ans-n-ira-pas-en-prison,1452082.asp . Je me fiche de sa réinsertion pour être honnête. Quand tu fais des conneries dans la vie tu assumes et tu payes . Avec des peines proportionnelles oui. Là on a même pas de la prison réelle pour un viol . D'une fillette...du sursis ...Que ce soit un jury populaire qui décide ou des magistrats professionnels, c'est assez effrayant de voir des " condamnations" plus que légères. Je ne sais comment certains peuvent se regarder dans la glace en décidant cela.

Nous pouvons que lui souhaiter une mort douloureuse :).

a écrit : Là je parle de viol caractérisé et reconnu comme tel. Voir cet exemple-ci. www.marieclaire.fr/nord-un-homme-reconnu-coupable-du-viol-d-une-fillette-de-3-ans-n-ira-pas-en-prison,1452082.asp . Je me fiche de sa réinsertion pour être honnête. Quand tu fais des conneries dans la vie tu assumes et tu payes . Avec des peines proportionnelles oui. Là on a même pas de la prison réelle pour un viol . D'une fillette...du sursis ...Que ce soit un jury populaire qui décide ou des magistrats professionnels, c'est assez effrayant de voir des " condamnations" plus que légères. Je ne sais comment certains peuvent se regarder dans la glace en décidant cela. Afficher tout Six ans après les faits et la plainte...
Moi je ne me fous pas de la réinsertion, et je déplore la lenteur de la justice. Je connais des personnes qui ont été jurés dans des affaires de viol (pas sur enfant, mais c'est aussi un crime). C'est toujours des années après. On juge, certes un crime, mais aussi une personne. Et un parcours de vie sans vague, comme je le disais plus haut, ça influence un jury, on cherche des excuses à un acte au vu du parcours après cet acte.
Si on veut une justice juste, il fait se donner les moyens d'une justice rapide.

a écrit : Six ans après les faits et la plainte...
Moi je ne me fous pas de la réinsertion, et je déplore la lenteur de la justice. Je connais des personnes qui ont été jurés dans des affaires de viol (pas sur enfant, mais c'est aussi un crime). C'est toujours des années après. On juge, certes un crime, mais aus
si une personne. Et un parcours de vie sans vague, comme je le disais plus haut, ça influence un jury, on cherche des excuses à un acte au vu du parcours après cet acte.
Si on veut une justice juste, il fait se donner les moyens d'une justice rapide.
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C'est fou comme en France on pense avant tout à l'avenir du pauvre coupable victime de la société, davantage qu'à la victime. Je ne pense pas comme ça. Là concrètement le jugement cela veut dire littéralement : " bon ok vous avez violé une fillette de 3 ans mais c'était il y a déjà 6 ans hein, et puis bon vous l'avez pas refait (encore heureux..), donc bon on va pas trop vous embêter on va vous mettre du sursis ( donc aucun emprisonnement effectif théoriquement à part peut être de la préventive)". C'est fou comme la Justice peut-être plus ou moins indulgente selon les cas . Quand il s'agit de crimes de guerre là on va aller chercher un secrétaire grabataire de 95 balais pour des crimes faits il y a plus de 70 ans. Par contre pour un viol de gamine d'il y a 6 ans , on va dire " non mais c'est bon ça date et le violeur est sage maintenant ". Illogisme total au niveau de la raison ( je ne parle pas de notions juridiques ici).

a écrit : Là je parle de viol caractérisé et reconnu comme tel. Voir cet exemple-ci. www.marieclaire.fr/nord-un-homme-reconnu-coupable-du-viol-d-une-fillette-de-3-ans-n-ira-pas-en-prison,1452082.asp . Je me fiche de sa réinsertion pour être honnête. Quand tu fais des conneries dans la vie tu assumes et tu payes . Avec des peines proportionnelles oui. Là on a même pas de la prison réelle pour un viol . D'une fillette...du sursis ...Que ce soit un jury populaire qui décide ou des magistrats professionnels, c'est assez effrayant de voir des " condamnations" plus que légères. Je ne sais comment certains peuvent se regarder dans la glace en décidant cela. Afficher tout Comment prouver qu'on a été violé/e où victime d'une agression à caractère sexuel; même minime? (oh ca pousse vite ces trucs! "paf paf")? (y'a pas de quoi rire désolé mais y'a une ref des années 80 à trouver)

Vous avez quatre heures.

Une caméra cachée embarquée sur la tête (dashcam) j'ai que ça en stock. Pas évident... si quelqu'un a mieux... Je pense qu'on va en arriver la et je ne plaisante pas.
On en reparle dans 20 ans?

Sinon y'a toujours la justice personnelle, mais c'est interdit (y'en a qui se gênent pas, je les comprends, mais je suis dans le devoir de dire que c'est rigoureusement interdit et pénalement répréhensible, la vengeance.)

a écrit : Là je parle de viol caractérisé et reconnu comme tel. Voir cet exemple-ci. www.marieclaire.fr/nord-un-homme-reconnu-coupable-du-viol-d-une-fillette-de-3-ans-n-ira-pas-en-prison,1452082.asp . Je me fiche de sa réinsertion pour être honnête. Quand tu fais des conneries dans la vie tu assumes et tu payes . Avec des peines proportionnelles oui. Là on a même pas de la prison réelle pour un viol . D'une fillette...du sursis ...Que ce soit un jury populaire qui décide ou des magistrats professionnels, c'est assez effrayant de voir des " condamnations" plus que légères. Je ne sais comment certains peuvent se regarder dans la glace en décidant cela. Afficher tout Il a été rappelé plus haut que la justice est la seule instituons française sans aucun organe de contrôle.
quand on sait qu’un juge de Dijon a mis sa fille (12 ans max) sur un site pedopornographique en proposant de la faire violer.
Comme, heureusement, elle n’a pas été violee, il a juste été muté. Et ce fait divers date de moins de trois ans.

quand on se souvient de l affaire outreau et de la sanction du magistrat (promu sur un autre poste)
Du mur des cons…

Certaines décisions ne m’étonnent pas et ne sont que le reflet d’un système pourri depuis plusieurs années.
2013, une affaire de vente d armes dans un réseau mafieux a été cassée par le tribunal de Bobigny au motif que la notification des gardes à vue n’avaient pas été faites… sauf que le fax du TGI (TJ aujourd’hui) n’avait pas de feuille et que la police ou gendarmerie avait l’accusé d’envoi.

a écrit : Comment prouver qu'on a été violé/e où victime d'une agression à caractère sexuel; même minime? (oh ca pousse vite ces trucs! "paf paf")? (y'a pas de quoi rire désolé mais y'a une ref des années 80 à trouver)

Vous avez quatre heures.

Une caméra cachée embarquée su
r la tête (dashcam) j'ai que ça en stock. Pas évident... si quelqu'un a mieux... Je pense qu'on va en arriver la et je ne plaisante pas.
On en reparle dans 20 ans?

Sinon y'a toujours la justice personnelle, mais c'est interdit (y'en a qui se gênent pas, je les comprends, mais je suis dans le devoir de dire que c'est rigoureusement interdit et pénalement répréhensible, la vengeance.)
Afficher tout
La justice l'a reconnue coupable peut-être ? C'est marqué clairement dans l'article ...