Il y a environ 3 millions d'épaves de bateaux dans le monde, et seulement 10% sont connues. Parmi ces épaves répertoriées, moins de 10% ont été explorées, principalement à cause des difficultés d'accès et du coût des opérations, ce qui veut dire que seul 1% des épaves a été exploré. Rien qu'autour des côtes françaises, on estime qu'il y a environ 10 000 épaves.
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Je peux parler d'expérience sur les épaves qui font dépasser un peu les limites de ce qu'on ferait en l'absence d'épave car mon record de profondeur en plongée (65 m en respirant de l'air ce qui n'est pas très raisonnable) était justement sur une épave...
Ceci dit, il y a aussi les plongées en spéléologie qui sont dangereuses pour les mêmes raisons.
Pour ce qui est des plongeurs professionnels et notamment sur les épaves en train de couler, je suppose que les risques supplémentaires sont dus non seulement au fait qu'ils ne peuvent pas choisir les conditions et qu'il peut donc être nécessaire d'intervenir de nuit ou par mauvais temps, et que la précipitation ajoute des risques par rapport à une intervention planifiée.
Anecdote tout à fait interessante. Je me posais justement la question il y a peu apres avoir revu le blockbuster "Titanic". Combien y a t-il d'épaves dans nos oceans ? Merci jai ma réponse (même plus que ça)
Rien à voir mais c'est vraiment embêtant qu'on ne puisse pas aller a la prochaine annectodes en slidant
En plus de ce problème « fascination de l’objectif », une épave comporte aussi des dangers liés au fait que c’est un labyrinthe dont on ne peut pas s’extraire rapidement en cas de problème. De plus, il est facile d’être désorienté quand on doit évoluer en 3D dans le noir, parfois à l’envers (toutes les épaves ne sont pas coque en bas). La visibilité peut être mauvaise après ton passage par manque de courant nettoyant le limon. Les structures sont souvent en mauvais état, en risque de rupture ou d’effondrement. Les accès intérieurs normaux (porte, sas) peuvent être fermés ou bloqués. Les obstacles peuvent comporter des bords pointus ou coupants. Et il peut y avoir des objets, vitrages cassés, cordages, ustensiles présentant des aspérités qui peuvent s’accrocher à ton équipement, ligne de vie, etc.
Bref, c’est un environnement qui présente des challenges pour les plongeurs professionnels, et ceux-ci ne les prennent pas à la légère malgré leur formation et expérience. C’est donc un environnement tout à fait inadapté pour des plongeurs loisirs, mais qui malheureusement présente un gros attrait auprès de ceux-ci.
Dans certains cas, des navires sont donc volontairement coulés pour en faire des épaves « visitables », mais ils sont préparés à l’avance pour minimiser les dangers et les impacts négatifs sur l’écosystème.
Sans compter les milliers de munitions immergés par les anglais, les allemands et les russes dans la Baltique qui rend impropre la consommation de poisson de cette mer.
La plongée sur une épave est dite SNL "Surface non libre". Finalement que ce soit une épave, une grotte, un tunnel, un lac gelé, c'est du SNL à partir du moment où un plafond est matérialisé.
Pas tellement plus de fatigue, de risque de malaise ou autre, mais le moindre pépin est extrêmement problématique, et les conséquences peuvent être terribles.
Pour te représenter à quel point on redoute l'incident, quelques règles :
-Chaque matériel est doublé, c'est le principe de redondance. Masque, lampe, couteau, détendeur... Et si le moindre petit équipement s'abîme ou ne remplit plus sa fonction, fin de mission.
- On a généralement deux bouteilles d'air sur le dos. En cas de casse d'un robinet, de givre... Il nous en reste une et on a donc deux détendeurs.
- La règle des quarts pour gérer son air: Un quart pour aller et travailler, un quart pour revenir, deux quarts de sécurité.
Je ne pense pas que ces plongées génèrent plus de morts, la plongée loisir mal maîtrisée fait beaucoup de dégâts aussi. Seulement, savoir s'approcher et s'abstenir de pénétrer sans connaissances précises. Malheureusement ce sont aussi des activités touristiques vendues, que chacun prenne ses responsabilités.
Si je connaissais ce principe dans l'air, le milieu aquatique me semblait suffisamment différent pour croire que du givre ne pouvait se former sous l'eau. Et toi ?
Concernant le givre des bouteilles, je ne l'ai jamais expérimenté mais j'avais eu vent que c'était possible. Je ne me souviens plus comment. Possible que c'eût été en regardant un reportage ou truc du genre que je regardais quand j'avais la TV.
Évidemment vu que c’est sous zéro, ce n’est pas pour la plongée en eau douce, mais c’est notamment utilisé pour nager sous la banquise.