La photosculpture fut très en avance

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A la fin des années 1850, le photographe et sculpteur français François Willème mit au point un procédé extraordinaire : la photosculpture. Celle-ci permet de réaliser en un temps record des sculptures extrêmement ressemblantes de personnes ou d'objets photographiés à 360° à l'intérieur d'un dôme.

Les différents clichés obtenus (24 au total, pris simultanément) sont projetés sur la glaise, et le sculpteur peut reporter fidèlement les dimensions du modèle grâce à un pantographe.


Commentaires préférés (3)

Le rendu est particulièrement réussi, rencontrer son sosie en sculpture, ça doit être un vrai semblable ;)

C'est quand même les mains du sculpteur, au final, qui réalisent la sculpture. C'est juste un procédé évitant les heures de pose.
Encore pour enlever un peu de magie, une sculpture trop fidèle, voire un moulage ne sont pas très ressemblants. C'est toujours le sculpteur qui va plus ou moins caricaturer le modèle et lui donner vie. Il existe des machines outils reproduisant fidèlement un modèle numérisé au laser. Le résultat est décevant

On peut dire qu'il a eu du nez en imaginant cette technique (et on peut le dire aussi quand on voit sa sculpture autoportrait dans la source).


Tous les commentaires (11)

Le rendu est particulièrement réussi, rencontrer son sosie en sculpture, ça doit être un vrai semblable ;)

C'est quand même les mains du sculpteur, au final, qui réalisent la sculpture. C'est juste un procédé évitant les heures de pose.
Encore pour enlever un peu de magie, une sculpture trop fidèle, voire un moulage ne sont pas très ressemblants. C'est toujours le sculpteur qui va plus ou moins caricaturer le modèle et lui donner vie. Il existe des machines outils reproduisant fidèlement un modèle numérisé au laser. Le résultat est décevant

quand on regarde les sources il ne semble pas du tout que les photos soient "projeté sur la glaise".
mais mise sur un tourniquet a côté et le sculpteur ensuite reporte effectivement les dimensions avec un pantographe.
On pourrait a la limite dire que les dimensions sont alors projeté avec un pantographe .
mais en aucun cas la chronologie tel que décrite dans l'anecdote :" elles sont projetés et ensuite le sculpteur reporte les dimensions avec un pantographe"

On peut dire qu'il a eu du nez en imaginant cette technique (et on peut le dire aussi quand on voit sa sculpture autoportrait dans la source).

C’est là qu’on se rend compte qu’il existe des personnes très intelligentes

L’ancêtre de la photogrammetry!

a écrit : L’ancêtre de la photogrammetry! Photogrammétrie, en français, qui sert aujourd'hui essentiellement à modéliser un objet ou un terrain en 3D dans un fichier numérique.
Très utile pour faire des relevés topographiques ou imprimer en 3D le visage de tata Françoise.

C'est aussi ce procédé qui est utilisé en dentaire, lors de prise d'empreintes numériques.

J'ai utilisé cette technique pour imprimer une pièce, dont la géométrie était complexe, qui était cassée et que j'ai préalablement corrigé dans un logiciel de CAO.
J'avoue que ça me fascine ;)

a écrit : Photogrammétrie, en français, qui sert aujourd'hui essentiellement à modéliser un objet ou un terrain en 3D dans un fichier numérique.
Très utile pour faire des relevés topographiques ou imprimer en 3D le visage de tata Françoise.

C'est aussi ce procédé qui est utilisé en dentaire, lors de
prise d'empreintes numériques.

J'ai utilisé cette technique pour imprimer une pièce, dont la géométrie était complexe, qui était cassée et que j'ai préalablement corrigé dans un logiciel de CAO.
J'avoue que ça me fascine ;)
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Moi ce qui m'a fasciné quand le dentiste a pris l'"empreinte" de mes dents, à l'aide d'une caméra, pour réaliser ensuire une couronne sur une machine numérique, c'est que ni ma tête ni la caméra n'étaient bloquées ni guidées pour faire le relevé d'empreinte ! J'aurais imaginé que la tête serait bloquée et le capteur dirigé par un moteur comme quand on fait une radio panoramique des dents ou un scanner de la tête. Mais non : le dentiste déplace la caméra dans la bouche en la tenant à la main et en faisant des allers et retours comme si c'était une brosse à dents (mais en survolant les dents, sans les toucher) et le logiciel se débrouille pour assembler les images et en faire une modélisation 3D sur l'écran ! Je ne sais pas si c'est uniquement basé sur la reconnaissance et la juxtaposition des images ou si le logiciel est aidé par des gyroscopes et des accéléromètres (comme dans un smartphones) situés dans la caméra qui lui indiquent le mouvement et l'orientation de la caméra au cours de la prise de vue, mais ça reste, de toute façon, impressionnant.
Ensuite le logiciel propose, sur l'écran, une forme de couronne et indique les points de contact avec les autres dents, et le dentiste peut légèrement retoucher avec la souris en épaississant ou en creusant certaines zones de la couronne pour ajuster la pression aux points de contact, toujours sur l'affichage en 3D sur l'écran. Ensuite le dentiste met une ébauche (un cylindre de céramique) dans la machine-outil et lance la fabrication. 10 minutes plus tard, il n'y a plus qu'à ébarber légèrement la couronne obtenue, l'enduire de colle, la mettre à sa place et mordre bien fort et c'est fini, vous ressortez, avec votre couronne, une demi-heure après être arrivé !

a écrit : Moi ce qui m'a fasciné quand le dentiste a pris l'"empreinte" de mes dents, à l'aide d'une caméra, pour réaliser ensuire une couronne sur une machine numérique, c'est que ni ma tête ni la caméra n'étaient bloquées ni guidées pour faire le relevé d'empreinte ! J'aurais imaginé que la tête serait bloquée et le capteur dirigé par un moteur comme quand on fait une radio panoramique des dents ou un scanner de la tête. Mais non : le dentiste déplace la caméra dans la bouche en la tenant à la main et en faisant des allers et retours comme si c'était une brosse à dents (mais en survolant les dents, sans les toucher) et le logiciel se débrouille pour assembler les images et en faire une modélisation 3D sur l'écran ! Je ne sais pas si c'est uniquement basé sur la reconnaissance et la juxtaposition des images ou si le logiciel est aidé par des gyroscopes et des accéléromètres (comme dans un smartphones) situés dans la caméra qui lui indiquent le mouvement et l'orientation de la caméra au cours de la prise de vue, mais ça reste, de toute façon, impressionnant.
Ensuite le logiciel propose, sur l'écran, une forme de couronne et indique les points de contact avec les autres dents, et le dentiste peut légèrement retoucher avec la souris en épaississant ou en creusant certaines zones de la couronne pour ajuster la pression aux points de contact, toujours sur l'affichage en 3D sur l'écran. Ensuite le dentiste met une ébauche (un cylindre de céramique) dans la machine-outil et lance la fabrication. 10 minutes plus tard, il n'y a plus qu'à ébarber légèrement la couronne obtenue, l'enduire de colle, la mettre à sa place et mordre bien fort et c'est fini, vous ressortez, avec votre couronne, une demi-heure après être arrivé !
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J'ai vécu la même à ceci près que, au centre dentaire du CH où je travailles, l'imprimante 3D ne sert qu'à imprimer l'empreinte pour que les étudiants puissent travailler dessus. Déjà qu'un soin normal prend 2h...

Par contre, j'assistais en direct à la modélisation 3D. J'ai été impressionné par la vitesse de calcul du traitement de l'image. Quand j'en fais chez moi, ça prend des heures. Là, c'est instantané.

Je demanderai au service biomédical comment fonctionne l'appareil photo ;)

a écrit : J'ai vécu la même à ceci près que, au centre dentaire du CH où je travailles, l'imprimante 3D ne sert qu'à imprimer l'empreinte pour que les étudiants puissent travailler dessus. Déjà qu'un soin normal prend 2h...

Par contre, j'assistais en direct à la modélisation 3D. J'
ai été impressionné par la vitesse de calcul du traitement de l'image. Quand j'en fais chez moi, ça prend des heures. Là, c'est instantané.

Je demanderai au service biomédical comment fonctionne l'appareil photo ;)
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Ces scanners dentaires utilisent la lumière structurée, l'interférométrie de lumière blanche, des capteurs de triangulation, des accéléromètres, des confocals, etc. En fonction du travail a effectuer et des marques les spec varient bien-sûr. Je vous laisse regarder sur le net de quoi il s'agit parce que ça serait long et compliqué a expliquer.

Ce qui rend le scan rapide est que la technologie et le software de traitement des données sont optimisés pour l'opération. La densité de points, pixels, voxels, leurs quantités, etc. Les meilleurs logiciels suppriment les doublons, les données inutiles comme les tissus mous ... en cours de scan. Avec le bon outil, un bon soft de capture, un bon soft de post-traitement et un PC contemporain on obtient ce genre de performances.

Mon com ci-dessus ne m'a pas été attribué. Bizarre ce bug !? J'imagine que vous bossez dessus ?