Il existe une bande sombre entre deux arcs-en-ciel

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Lorsque l'on regarde un arc-en-ciel, on aperçoit parfois un second arc-en-ciel inversé, moins lumineux, séparé par une bande plus sombre que le reste du ciel. Celle-ci s'appelle la "bande sombre d'Alexandre", du nom du philosophe Alexandre d'Aphrodise qui fut le premier à la décrire.


Commentaires préférés (3)

Pour une fois, je vais un peu tirer le sujet vers les oiseaux.

Si on connait tous (ou presque tous) le fonctionnement des arcs-en-ciel (cf wiki fr.wikipedia.org/wiki/Arc-en-ciel#Conditions_d'observation), les couleurs que l'on voit sur plusieurs oiseaux sont aussi des phénomènes optique.

Les couleurs des oiseaux résultent toujours de la décomposition de la lumière solaire et plusieurs mécanismes sont possibles via des pigments présent dans leurs plumes :
- La structure interne de la plume qui va renvoyer une couleur particulière (les Aras, par exemple, utilisent ce mécanisme)
- Les nombreuses divisions de la plume en microlamelles qui modifient l'incidence de la lumière sur les différentes parties de la plume (le paon, par exemple, qui sans soleil est très triste à voir)

Dans ce second cas, un exemple très simple et facilement observable en France : la Pie bavarde.

Si vous êtes bien attentif à cet oiseau durant une journée bien ensoleillée, vous remarquerez des couleurs violettes, vertes, bleu métallique en fonction de son inclinaison au soleil et surtout, si vous êtes un fin observateur, vous verrez un "collier de perle" sur le cou de la Pie.
Déjà ca lui va a ravir et on voit où sont les bijoux de la Castafiore, mais cela illustre à merveille ce principe de pigment, qui sans soleil est juste noir et blanc.

a écrit : Idem pour le pic vert et les colibris. Ainsi que la carapace des scarabées. Ces couleurs dites structurelles promettent , si on les maîtrise , une avancée certaines dans un grand nombre de domaines, avec une forte baisse de consommation de peinture, dont la fabrication nécessite souvent des matières polluantes.

Source : un Sciences et Vie de fin d'année passée, je peux retrouver lequel si ça vous intéresse


Tous les commentaires (10)

Pour une fois, je vais un peu tirer le sujet vers les oiseaux.

Si on connait tous (ou presque tous) le fonctionnement des arcs-en-ciel (cf wiki fr.wikipedia.org/wiki/Arc-en-ciel#Conditions_d'observation), les couleurs que l'on voit sur plusieurs oiseaux sont aussi des phénomènes optique.

Les couleurs des oiseaux résultent toujours de la décomposition de la lumière solaire et plusieurs mécanismes sont possibles via des pigments présent dans leurs plumes :
- La structure interne de la plume qui va renvoyer une couleur particulière (les Aras, par exemple, utilisent ce mécanisme)
- Les nombreuses divisions de la plume en microlamelles qui modifient l'incidence de la lumière sur les différentes parties de la plume (le paon, par exemple, qui sans soleil est très triste à voir)

Dans ce second cas, un exemple très simple et facilement observable en France : la Pie bavarde.

Si vous êtes bien attentif à cet oiseau durant une journée bien ensoleillée, vous remarquerez des couleurs violettes, vertes, bleu métallique en fonction de son inclinaison au soleil et surtout, si vous êtes un fin observateur, vous verrez un "collier de perle" sur le cou de la Pie.
Déjà ca lui va a ravir et on voit où sont les bijoux de la Castafiore, mais cela illustre à merveille ce principe de pigment, qui sans soleil est juste noir et blanc.

a écrit : Pour une fois, je vais un peu tirer le sujet vers les oiseaux.

Si on connait tous (ou presque tous) le fonctionnement des arcs-en-ciel (cf wiki fr.wikipedia.org/wiki/Arc-en-ciel#Conditions_d'observation), les couleurs que l'on voit sur plusieurs oiseaux sont aussi des phénomènes optique.
r /> Les couleurs des oiseaux résultent toujours de la décomposition de la lumière solaire et plusieurs mécanismes sont possibles via des pigments présent dans leurs plumes :
- La structure interne de la plume qui va renvoyer une couleur particulière (les Aras, par exemple, utilisent ce mécanisme)
- Les nombreuses divisions de la plume en microlamelles qui modifient l'incidence de la lumière sur les différentes parties de la plume (le paon, par exemple, qui sans soleil est très triste à voir)

Dans ce second cas, un exemple très simple et facilement observable en France : la Pie bavarde.

Si vous êtes bien attentif à cet oiseau durant une journée bien ensoleillée, vous remarquerez des couleurs violettes, vertes, bleu métallique en fonction de son inclinaison au soleil et surtout, si vous êtes un fin observateur, vous verrez un "collier de perle" sur le cou de la Pie.
Déjà ca lui va a ravir et on voit où sont les bijoux de la Castafiore, mais cela illustre à merveille ce principe de pigment, qui sans soleil est juste noir et blanc.
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J'avais vu ça dans E=M6 où C'est pas sorcier, je ne sais plus. J'avais été impressionné.

a écrit : Pour une fois, je vais un peu tirer le sujet vers les oiseaux.

Si on connait tous (ou presque tous) le fonctionnement des arcs-en-ciel (cf wiki fr.wikipedia.org/wiki/Arc-en-ciel#Conditions_d'observation), les couleurs que l'on voit sur plusieurs oiseaux sont aussi des phénomènes optique.
r /> Les couleurs des oiseaux résultent toujours de la décomposition de la lumière solaire et plusieurs mécanismes sont possibles via des pigments présent dans leurs plumes :
- La structure interne de la plume qui va renvoyer une couleur particulière (les Aras, par exemple, utilisent ce mécanisme)
- Les nombreuses divisions de la plume en microlamelles qui modifient l'incidence de la lumière sur les différentes parties de la plume (le paon, par exemple, qui sans soleil est très triste à voir)

Dans ce second cas, un exemple très simple et facilement observable en France : la Pie bavarde.

Si vous êtes bien attentif à cet oiseau durant une journée bien ensoleillée, vous remarquerez des couleurs violettes, vertes, bleu métallique en fonction de son inclinaison au soleil et surtout, si vous êtes un fin observateur, vous verrez un "collier de perle" sur le cou de la Pie.
Déjà ca lui va a ravir et on voit où sont les bijoux de la Castafiore, mais cela illustre à merveille ce principe de pigment, qui sans soleil est juste noir et blanc.
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Est-ce qu'on peut appeler ça un "pigment" alors même que la couleur émanant de ladite surface provient de la micro-structure de la surface en question et non pas d'une pigmentation "intrinsèque" ?

Vraie question, je m'interroge sur le sens du mot "pigment" ^^

Anecdote dans l'anecdote : Aphrodise ou Aphrodisias était une petite cité antique située dans l'actuelle Turquie doit son nom à la déesse de l'Amour dans la mythologie grecque : Aphrodite.

a écrit : Pour une fois, je vais un peu tirer le sujet vers les oiseaux.

Si on connait tous (ou presque tous) le fonctionnement des arcs-en-ciel (cf wiki fr.wikipedia.org/wiki/Arc-en-ciel#Conditions_d'observation), les couleurs que l'on voit sur plusieurs oiseaux sont aussi des phénomènes optique.
r /> Les couleurs des oiseaux résultent toujours de la décomposition de la lumière solaire et plusieurs mécanismes sont possibles via des pigments présent dans leurs plumes :
- La structure interne de la plume qui va renvoyer une couleur particulière (les Aras, par exemple, utilisent ce mécanisme)
- Les nombreuses divisions de la plume en microlamelles qui modifient l'incidence de la lumière sur les différentes parties de la plume (le paon, par exemple, qui sans soleil est très triste à voir)

Dans ce second cas, un exemple très simple et facilement observable en France : la Pie bavarde.

Si vous êtes bien attentif à cet oiseau durant une journée bien ensoleillée, vous remarquerez des couleurs violettes, vertes, bleu métallique en fonction de son inclinaison au soleil et surtout, si vous êtes un fin observateur, vous verrez un "collier de perle" sur le cou de la Pie.
Déjà ca lui va a ravir et on voit où sont les bijoux de la Castafiore, mais cela illustre à merveille ce principe de pigment, qui sans soleil est juste noir et blanc.
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Idem pour le pic vert et les colibris.

a écrit : Idem pour le pic vert et les colibris. Ainsi que la carapace des scarabées. Ces couleurs dites structurelles promettent , si on les maîtrise , une avancée certaines dans un grand nombre de domaines, avec une forte baisse de consommation de peinture, dont la fabrication nécessite souvent des matières polluantes.

Source : un Sciences et Vie de fin d'année passée, je peux retrouver lequel si ça vous intéresse

a écrit : Est-ce qu'on peut appeler ça un "pigment" alors même que la couleur émanant de ladite surface provient de la micro-structure de la surface en question et non pas d'une pigmentation "intrinsèque" ?

Vraie question, je m'interroge sur le sens du mot "pigment" ^^
On parle bien de pigment. C'est ces pigments présents dans les plumes qui donnent ces couleurs en fonction de la lumière.

Tu retires ces pigments, les oiseaux n'ont plus de couleurs changeantes.

La photo est prise à Grenoble ! :) Non loin de mon ancien appartement d'ailleurs :o