Au Japon, le terme d'hikikomori désigne les personnes - souvent jeunes - qui décident de vivre enfermées chez elles, parfois dans une seule chambre, pour des mois, voire des années. Des centaines de milliers de Japonais sont concernés et le phénomène se développe dans les pays occidentaux.
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Commentaires préférés (3)
Le raccourci me paraît un peu rapide, non ?
Moins/pas de paternalisme = pas de rêves ou d'ambitions ?
Ou juste des rêves et ambitions qui sortent (un peu) du carcan maison-enfants-nouveau 3008 tous les 2 ans- dans lequel vivaient nos parents ?
... ou peut-être que le modèle de société auquel nous nous accrochons, croissance infinie, mépris absolu de notre environnement, capitalisme débridé qui bouffe la cohésion sociale de l'intérieur, comme une grand-mère qui bouffe ses petits enfants, serait peut-être également en cause? Cela me semble expliquer plus le phénomène que la remise en question du modèle patriarcal. Dans un monde objectivement sans aucun autre espoir que celui de réussir à marcher sur la tête des autres pour s'en sortir, je comprends que beaucoup aient envie de rester cachés.
Il ne faut pas sous-estimer le rôle des parents ici.
Source wiki :
"D'abord considéré à tort comme une agoraphobie par les psychologues non japonais, alors que c'est un phénomène plus proche de l’ochlophobie, ce comportement asocial semble pouvoir prendre sa source dans divers phénomènes, tels que :
- des traumatismes familiaux ou extérieurs, trouvant parfois leur origine dans l'enfance, qui privent l'individu de confiance en lui, l'empêchant de se sentir suffisamment en sécurité en dehors de la cellule familiale. Ces traumatismes peuvent trouver leur source dans le phénomène d'ijime (苛め?), un certain type de brimades scolaires, bien que cela n'en soit pas nécessairement la cause ;
- la relation fusionnelle prolongée que certains aînés mâles entretiennent parfois avec leur mère, appelée populairement mother complex (マザーコンプレックス, mazā konpurekkusu?), ou simplement mazakon (マザコン?). Elle se traduit par une carence dans la socialisation et un retard de langage, l'intolérance aux frustrations et aux contraintes du monde extérieur, à la dyade ;
- la grande permissivité ou tolérance du milieu familial japonais vis-à-vis de l'enfant (enfant-roi et tyran), qui a été décrite par les psychiatres japonais sous le terme d'amae (甘え?, « fait de chercher à être gâté, choyé ou protégé (surtout par son entourage) »)3.
Elle est renforcée par l'absence patente d'autorité et de rivalité paternelle, de punitions et de châtiments, et par une grande liberté individuelle dans les loisirs et les horaires ;
la forte pression sociale10, exercée sur les jeunes dès leur scolarisation. Cette pression se manifeste de diverses façons :
- une forte pression scolaire relayée par la famille, attitude parentale nommée kyōiku mama (教育まま?, « mère obsédée par l'éducation scolaire ») ou mamagon (ままごん?, « mère dragon ») par les psychosociologues,
une pression de groupe exercée très tôt par le système éducatif japonais lui-même, dite gakureki-shakai (学歴社会?, « société obnubilée par le cursus scolaire »)."
Je continue de penser que pour affronter le monde, il faut s'y préparer et avoir les armes pour. Et seuls les parents sont à même de préparer correctement un enfant à affronter le monde.
Tous les commentaires (45)
Si j'osais, je dirais qu'à force de tirer à boulets rouges sur la figure paternaliste et sur l'autorité des parents dans nos sociétés, on se retrouve avec des enfants sans repères (et sans père) qui ne développe aucun rêve, aucune ambition, aucune construction mentale.
Mais comme je n'ose pas car c'est un terrain miné, je ne dis rien et je m'en vais sans prétention avec ma prétérition.
Le raccourci me paraît un peu rapide, non ?
Moins/pas de paternalisme = pas de rêves ou d'ambitions ?
Ou juste des rêves et ambitions qui sortent (un peu) du carcan maison-enfants-nouveau 3008 tous les 2 ans- dans lequel vivaient nos parents ?
... ou peut-être que le modèle de société auquel nous nous accrochons, croissance infinie, mépris absolu de notre environnement, capitalisme débridé qui bouffe la cohésion sociale de l'intérieur, comme une grand-mère qui bouffe ses petits enfants, serait peut-être également en cause? Cela me semble expliquer plus le phénomène que la remise en question du modèle patriarcal. Dans un monde objectivement sans aucun autre espoir que celui de réussir à marcher sur la tête des autres pour s'en sortir, je comprends que beaucoup aient envie de rester cachés.
Ou tout simplement une telle facilité pour accéder à une vie où il n'y a plus besoin de sortir ? Tout peut se faire en ligne, alors à quoi bon affronter le monde.
Il ne faut pas sous-estimer le rôle des parents ici.
Source wiki :
"D'abord considéré à tort comme une agoraphobie par les psychologues non japonais, alors que c'est un phénomène plus proche de l’ochlophobie, ce comportement asocial semble pouvoir prendre sa source dans divers phénomènes, tels que :
- des traumatismes familiaux ou extérieurs, trouvant parfois leur origine dans l'enfance, qui privent l'individu de confiance en lui, l'empêchant de se sentir suffisamment en sécurité en dehors de la cellule familiale. Ces traumatismes peuvent trouver leur source dans le phénomène d'ijime (苛め?), un certain type de brimades scolaires, bien que cela n'en soit pas nécessairement la cause ;
- la relation fusionnelle prolongée que certains aînés mâles entretiennent parfois avec leur mère, appelée populairement mother complex (マザーコンプレックス, mazā konpurekkusu?), ou simplement mazakon (マザコン?). Elle se traduit par une carence dans la socialisation et un retard de langage, l'intolérance aux frustrations et aux contraintes du monde extérieur, à la dyade ;
- la grande permissivité ou tolérance du milieu familial japonais vis-à-vis de l'enfant (enfant-roi et tyran), qui a été décrite par les psychiatres japonais sous le terme d'amae (甘え?, « fait de chercher à être gâté, choyé ou protégé (surtout par son entourage) »)3.
Elle est renforcée par l'absence patente d'autorité et de rivalité paternelle, de punitions et de châtiments, et par une grande liberté individuelle dans les loisirs et les horaires ;
la forte pression sociale10, exercée sur les jeunes dès leur scolarisation. Cette pression se manifeste de diverses façons :
- une forte pression scolaire relayée par la famille, attitude parentale nommée kyōiku mama (教育まま?, « mère obsédée par l'éducation scolaire ») ou mamagon (ままごん?, « mère dragon ») par les psychosociologues,
une pression de groupe exercée très tôt par le système éducatif japonais lui-même, dite gakureki-shakai (学歴社会?, « société obnubilée par le cursus scolaire »)."
Je continue de penser que pour affronter le monde, il faut s'y préparer et avoir les armes pour. Et seuls les parents sont à même de préparer correctement un enfant à affronter le monde.
LA y a du niveau...
Et moi qui me voyais comme quelqu'un de bordélique.
Ce qui me chiffonne légèrement plus que le bordel, c est pourquoi il dors avec ses lunettes le pauvre bougre ???
Ne pas oublier le pavillon avec un portail en PVC blanc
Ton commentaire aussi est un raccourci.
Entre ne pas vouloir vivre selon le modèle parental caricatural dont tu parles et rester enfermé des mois dans sa chambre, je pense qu'il y a beaucoup de marge.
Parce que si le modèle métro boulot dodo est plutôt triste, rester enfermé et ne pas profiter des merveilles et des surprises qu'offre notre monde et dont on parle très souvent sur ce site est dommage.
Sans parler de tout ce que peut nous apporter la société et les diverses rencontres que l'on peut faire. Parfois enrichissantes parfois sans intérêt mais tout ça fait partie du sel de la vie.
Je parle en connaissance de cause, j'ai un fils qui est pratiquement toujours dans sa chambre et un autre qui est un globe-trotter.
Et je sais qu'entre les deux il y a beaucoup de possibilités, mais je sais aussi que chacun voit les choses à sa façon et qu'il est difficile de lutter contre sa nature profonde.
A cause du ventilateur, pour ne pas choper de rhume des yeux
et surtout .... qui a pris la photo?
Au vu de la photo, syndrome de Diogène ?
Il y a de plus en plus un dénis de la réalité de la vie chez les jeunes. Pour beaucouo les réseaux sociaux, jeux vidéos,... les font vivre dans un monde fictif sans contraintes. C'est un véritable problème car les jeunes choisissent ce à quoi ils veulent être confrontés (certains est de faire leurs études donc étudier, d'autres s'adonner à faire de la mécanique, bricoler des ordis,..., ils sélectionnent ce qu'ils veulent faire) mais vont mettre complètement de côté tout le reste qui ne les intéressent pas / les contraignent. Le problème pour eux est qu'un jour la réalité de la vie les rattrape et ils sont obligés de faire ce qui ne les intéressent pas, certains y arrivent mais d'autres non et par conséquent se replient sur eux même pour ne pas avoir à affronter cette réalité. C'est la mentalité des jeunes actuels (on le voit par le refus aujourd'hui de faire certains travaux trop contraignants et nous n'y sommes pas pour rien (malheureusement j'en suis le premier avec mes enfants)...
Ou fainéantise...
Si je ne me trompe pas ça c est pour le gars qui ne veut rien jeter.
La c est plustot le gars qui ne veut rien ranger. xD
Il y a les coucoudepiedaucul pour guérir les pauvres bébés malades aussi
Au Japon et beaucoup d'autres pays en Asie, et pour différentes cause et depuis plus de 5000 ans en Asie... Le père n'a jamais été présent !
Mais ... de quoi vivent-ils ? Sont-ils rémunérés ? Télétravail ?
Je suis plutôt choqué par la quantité de commentaires méprisants dans ce fil de discussion. Un peu de bienveillance et de compassion bordel de m... !
Avec ce b#rdel, le jour où il les retire, il ne les retrouve plus jamais