Il vaut mieux viser avec les deux yeux ouverts

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Je confirme. Même pratique dans les forces spéciales de la police ou gendarmerie, genre RAID ou GIGN. Je parle utilisation arme de poing en contexte tir "tactique". Pour le tir infanterie, longue distance (100 à 1000 m selon arme utilisée), tireur embusqué l'oeil fermé reste le standard. Pour du plus lourd et en tir automatique (mitrailleuse 7,62 ou 12,7 ), je sais, y'a de la Minimi en 5,56, la balle traçante fait le job.

L'anecdote mériterait un complément d'information car en l'état, elle induit les gens en erreur.

Sur du tir d'intervention / tactique à l'arme de poing, on interpose l'arme avec l'adversaire et on peut tirer les deux yeux ouverts, et cela est même conseillé pour prendre en compte son environnement. Le tir étant à courte distance, l'écart de précision est relativement faible (mais il peut exister).
sur un tir de précision avec une arme de poing, il est préférable d'utiliser son oeil directeur et les organes de visée de l'arme.

Sur un tir à l'arme d'épaule, avec l'arme épaulée, c'est une énorme perte de précision qui s'effectue. Les 1cm à 05 mètres n'ont pas la même importance à 100 mètres, sans parler des tirs à grande distance.

De plus, les sources parlent de chasse sur des animaux relativement massif mais sur un tir en mouvement ou l'on aura tendance à viser le centre (on repassera pour la précision).

Je le savais déjà, et depuis mon enfance. John Smith l'apprends au jeune matelot dans Pocahontas (on a les références qu'on mérite


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Je confirme. Même pratique dans les forces spéciales de la police ou gendarmerie, genre RAID ou GIGN. Je parle utilisation arme de poing en contexte tir "tactique". Pour le tir infanterie, longue distance (100 à 1000 m selon arme utilisée), tireur embusqué l'oeil fermé reste le standard. Pour du plus lourd et en tir automatique (mitrailleuse 7,62 ou 12,7 ), je sais, y'a de la Minimi en 5,56, la balle traçante fait le job.

Parti trop vite. Donc, si un jeune militaire peut infirmer ou confirmer, mon treillis F2 sent bien l'anti-mite.

Le but étant d'annuler la visée tunelle qui isole le tireur de son environnement, ça s'applique comme dit mon vdd du tir en situation

Et surtout avec des aides à la visée le fameux (point rouge) qui n'a rien à voir avec ce que l'on voit dans les films ou la cible se retrouve avec un point qui se balade sur lui (laser)

Mais je me demande si ce genre d'info aide les lecteurs

Étant militaire, et fais du tir ya pas si longtemps, de ça quelques mois avec le hk416 et le glock 17, j'ai toujours entendu pointer le doigt devant vous et vous pourrez déterminer votre œil directeur, donc avoir les 2 yeux ouvert pendant la visée je pense que ce n'est pas encore installé dans la formation

a écrit : Je confirme. Même pratique dans les forces spéciales de la police ou gendarmerie, genre RAID ou GIGN. Je parle utilisation arme de poing en contexte tir "tactique". Pour le tir infanterie, longue distance (100 à 1000 m selon arme utilisée), tireur embusqué l'oeil fermé reste le standard. Pour du plus lourd et en tir automatique (mitrailleuse 7,62 ou 12,7 ), je sais, y'a de la Minimi en 5,56, la balle traçante fait le job. Afficher tout Et le LBD , il faut fermer les yeux pour tirer ?

a écrit : Et le LBD , il faut fermer les yeux pour tirer ? Lequel ? il y a plusieurs modèles avec différents organes de visée.

L'anecdote mériterait un complément d'information car en l'état, elle induit les gens en erreur.

Sur du tir d'intervention / tactique à l'arme de poing, on interpose l'arme avec l'adversaire et on peut tirer les deux yeux ouverts, et cela est même conseillé pour prendre en compte son environnement. Le tir étant à courte distance, l'écart de précision est relativement faible (mais il peut exister).
sur un tir de précision avec une arme de poing, il est préférable d'utiliser son oeil directeur et les organes de visée de l'arme.

Sur un tir à l'arme d'épaule, avec l'arme épaulée, c'est une énorme perte de précision qui s'effectue. Les 1cm à 05 mètres n'ont pas la même importance à 100 mètres, sans parler des tirs à grande distance.

De plus, les sources parlent de chasse sur des animaux relativement massif mais sur un tir en mouvement ou l'on aura tendance à viser le centre (on repassera pour la précision).

a écrit : Et le LBD , il faut fermer les yeux pour tirer ? Du coup, je le savais déjà ^^

Je le savais déjà, et depuis mon enfance. John Smith l'apprends au jeune matelot dans Pocahontas (on a les références qu'on mérite

a écrit : Étant militaire, et fais du tir ya pas si longtemps, de ça quelques mois avec le hk416 et le glock 17, j'ai toujours entendu pointer le doigt devant vous et vous pourrez déterminer votre œil directeur, donc avoir les 2 yeux ouvert pendant la visée je pense que ce n'est pas encore installé dans la formation on vous a pas fourni de viseur holographique ?

viser les deux yeux ouverts avec les tourelleaux mécanique d'origine, ça reste du tir au jugé donc pas efficace

Au biathlon les deux yeux restent ouverts, avec ou sans cache sur celui qui ne vise pas. Mais ici c’est aussi pour éviter les mouvements parasites qui pourrait perturber la visée.

a écrit : L'anecdote mériterait un complément d'information car en l'état, elle induit les gens en erreur.

Sur du tir d'intervention / tactique à l'arme de poing, on interpose l'arme avec l'adversaire et on peut tirer les deux yeux ouverts, et cela est même conseillé pour prendre e
n compte son environnement. Le tir étant à courte distance, l'écart de précision est relativement faible (mais il peut exister).
sur un tir de précision avec une arme de poing, il est préférable d'utiliser son oeil directeur et les organes de visée de l'arme.

Sur un tir à l'arme d'épaule, avec l'arme épaulée, c'est une énorme perte de précision qui s'effectue. Les 1cm à 05 mètres n'ont pas la même importance à 100 mètres, sans parler des tirs à grande distance.

De plus, les sources parlent de chasse sur des animaux relativement massif mais sur un tir en mouvement ou l'on aura tendance à viser le centre (on repassera pour la précision).
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Effectivement, d'après les études, et si mes souvenirs sont bons, en situation réelle (tir de riposte) les ouvertures de feu ont lieu entre individus distant de 7 mètres environ et généralement la nuit.

Autant dire que si on prend le temps de tirer en alignant l'organe de visée et en fermant un œil, on perd beaucoup (trop) de temps.

Ces études, qui provenaient des différentes polices des États-Unis, rappelaient également que l'écrasante majorité des policiers qui ont essuyé des tirs et qui s'en sont sortis indemnes avaient eu pour premier réflexe... de se mettre à couvert (et pas de riposter).

a écrit : Et le LBD , il faut fermer les yeux pour tirer ? Non, il faut viser les yeux...

Je me souviens quand je suis entré dans la Réserve Gendarmerie, lors de la formation, on apprenait qu'entre le 5 et 15 mètre, c'est "les 2 yeux ouverts, arme flou, cible nette."

a écrit : Je me souviens quand je suis entré dans la Réserve Gendarmerie, lors de la formation, on apprenait qu'entre le 5 et 15 mètre, c'est "les 2 yeux ouverts, arme flou, cible nette." Exactement. Au moins, y'a des trucs immuables à l'Armée, comme "l'arbre en boule". MDR

a écrit : Effectivement, d'après les études, et si mes souvenirs sont bons, en situation réelle (tir de riposte) les ouvertures de feu ont lieu entre individus distant de 7 mètres environ et généralement la nuit.

Autant dire que si on prend le temps de tirer en alignant l'organe de visée et en fermant un
œil, on perd beaucoup (trop) de temps.

Ces études, qui provenaient des différentes polices des États-Unis, rappelaient également que l'écrasante majorité des policiers qui ont essuyé des tirs et qui s'en sont sortis indemnes avaient eu pour premier réflexe... de se mettre à couvert (et pas de riposter).
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Pour ta première partie de réponse, c’est flou. A chaque étude, la distance varie tout comme le nombre de tir et le temps d action. A une époque c’était la règle des 3 : 3 balles, 3 m et 3 secondes...

Par contre ce qui me surprend tout en étant plein de bon sens c’est la remarque de se mettre à couvert. Autant sur un tir à distance c’est envisageable. Autant sur un tir à moins de 7 m (5m en ce moment mais c’est aléatoire), se cacher est difficile.

a écrit : Je me souviens quand je suis entré dans la Réserve Gendarmerie, lors de la formation, on apprenait qu'entre le 5 et 15 mètre, c'est "les 2 yeux ouverts, arme flou, cible nette." J'ai pas voulu aborder le sujet parce que j'ai peu d'expérience, mais cependant quelques souvenirs, mais je vois exactement ce que tu veux dire, à l'arme de poing, à 10 mètres environ, si on veut juste toucher la cible, c'est les deux yeux ouverts, mais si on veut toucher le centre, il faut viser d'un œil, aligner, quoi. C'est l'idée j'ai bon?

Je n'ai jamais tiré au fusil à part avec des pétoires 22 de fêtes foraines donc là dessus je n'ai rien a dire. ^^

a écrit : Étant militaire, et fais du tir ya pas si longtemps, de ça quelques mois avec le hk416 et le glock 17, j'ai toujours entendu pointer le doigt devant vous et vous pourrez déterminer votre œil directeur, donc avoir les 2 yeux ouvert pendant la visée je pense que ce n'est pas encore installé dans la formation Je pense qu'il est toujours utile de connaître son oeil directeur, car celui-ci reste utile à plus longue distance et surtout il détermine avec quelle main on va utiliser l'arme (oeil directeur droit, main droite qui tient la poignée, et l'inverse pour l'oeil gauche). Cette donnée est très importante car le FAMAS (ancien fusil de l'Armée Française, toujours en dotation mais en cours de remplacement) n'était pas ambidextre sans le démonter et si on se trompait de côté, les douilles étaient éjectées sur le visage.

a écrit : Je pense qu'il est toujours utile de connaître son oeil directeur, car celui-ci reste utile à plus longue distance et surtout il détermine avec quelle main on va utiliser l'arme (oeil directeur droit, main droite qui tient la poignée, et l'inverse pour l'oeil gauche). Cette donnée est très importante car le FAMAS (ancien fusil de l'Armée Française, toujours en dotation mais en cours de remplacement) n'était pas ambidextre sans le démonter et si on se trompait de côté, les douilles étaient éjectées sur le visage. Afficher tout Alors, il existe une autre théorie assez intéressante qui est valable de manière empirique à niveau moyen.
Ce qui est important n'est pas de connaître l'oeil directeur mais d'alignée l'oeil et les organes de visée. Une ligne droite qu'elle parte de l'oeil gauche ou droit est toujours droite.

Pour l'avoir testé à l'arme d'épaule, à 100m il n'y a aucune différence entre gauche et droite. l'intérêt de l'oeil directeur c'est pour le confort d'utilisation de l'arme, souvent droitier = oeil droit, et gaucher = oeil gauche.

Ensuite à haut niveau, est ce une question d'aisance ou de précision, même si les deux seront liés à un moment.

a écrit : Pour ta première partie de réponse, c’est flou. A chaque étude, la distance varie tout comme le nombre de tir et le temps d action. A une époque c’était la règle des 3 : 3 balles, 3 m et 3 secondes...

Par contre ce qui me surprend tout en étant plein de bon sens c’est la remarque de se mettre à couvert.
Autant sur un tir à distance c’est envisageable. Autant sur un tir à moins de 7 m (5m en ce moment mais c’est aléatoire), se cacher est difficile. Afficher tout
Je suis d'accord. À chaque étude son résultat mais ce qui est certain, et c'est ce qu'il faut retenir, l'ouverture de feu a très souvent lieu à faible distance.

Ta seconde remarque est juste également, je n'y avais jamais pensé. Je crois surtout que si tu fais tirer dessus à moins de 7 mètres, et que tu n'es pas le premier à faire feu ben... il existe de très grandes chances que ce soit ton dernier service.
Et c'est ce qu'on du mal à entendre les magistrats parfois en matière de légitime défense. Parfois la meilleure façon de s'en sortir c'est de neutraliser la menace avant d'être effectivement agresser.