Trois semaines avant Hiroshima, une bombe a explosé aux Etats-Unis

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La première bombe atomique de l'Histoire explosa aux États-Unis, le 16 juillet 1945, sur la base aérienne d'Alamogordo. La bombe, surnommée Gadget, explosa lors d'un test baptisé Trinity. Trois semaines plus tard, la bombe fut larguée sur des civils à Hiroshima le 6 août.

Il fut décidé de réaliser cet essai dans une région isolée et inhabitée et le choix se porta à la fin de l'année 1944 sur la zone désertique de Jornada del Muerto au Nouveau-Mexique. Un camp de base abritant les infrastructures de soutien fut construit et il accueillait 425 personnes au moment du test.


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R.Oppenheimer: Je suis devenu la mort, le destructeur des mondes.
K.Bainbrige: Maintenant, nous sommes tous des fils de putes!

Anecdote dans l'anecdote, avant ce test, les scientifiques avaient averti les militaires qu'il y avait une faible possibilité pour que la réaction "enflamme" la totalité de l'atmosphère de la planète, faible n'étant pas nul, ils ont quand même essayé! Brrrr!!!

a écrit : Que ces 425 personnes reposent en paix... Personne n'est mort. C'était simplement des observateurs.

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L'Histoire populaire affirme que ce sont les deux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, qui ont permis de mettre fin à la Seconde Guerre Mondiale, dans la zone Asie-Pacifique, par capitulation du Japon Impérial.
Or, il n'en est rien, et il faut plutôt regarder du côté Soviétique, quand l'URSS lança son offensive contre le Territoire de Mandchourie, -alors occupé par l'Empire Japonais - pour comprendre cette subite décision de capitulation inconditionnelle.
En 1941, le Japon et l'URSS signent un Traité de non-agression, valide jusqu'à 1946. Or, au 09 août 1945, - le même jour que le bombardement atomique sur Nagasaki -, l'URSS lance son offensive sur la Mandchourie. Ceci change globalement toute la stratégie militaire Japonaise, car le Gouvernement de Tokyo sait qu'il ne peut par combattre sur deux fronts à la fois, et encore moins défendre l'Archipel Japonais dans un futur proche, par une offensive Soviétique au Nord, et une autre Américaine par le Sud. De plus, Tokyo comptait sur l'Union Soviétique pour servir d'intermédiaire avec les États-Unis, pour négocier une fin convenable.
Or, cette Offensive de Mandchourie, ordonnée par Staline, faisait voler en éclats, les deux scénarios élaborés par l'exécutif Nippon.

Quant aux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en soi.
En termes purement d'objectifs militaires, ils ne sont que les bombardements 67 et 68 des 78 villes grandes villes Japonaises désignées comme cibles. Cependant, en termes de pourcentage de destruction et de nombre de morts, ni Hiroshima ni Nagazaki sont des "records" en soi, bien qu'ils ont passé dans l'esprit collectif, pour l'aspect principalement émotionnel des conséquences.

Il est également à signaler que les deux bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagazaki, ont tout autant servis les intérêts politiques interieurs et internationaux Japonais et Américains, durant les années suivantes: Au Japon, ceci lui a permis d'adopter une position de victime, et de devoir rendre moins de compte sur toutes les atrocités commises dans les territoires occupés.
Quant aux Américains, il permettait d'ancrer dans l'opinion de sa population, un sentiment de vengeance, suite à l'affront de Pearl Harbour, fusse au coup financier astronomique que consista l'ensemble du Projet Manattan.

NB: je ne suis pas d'accord sur l'énoncé de l'anecdote, ne citant que les civils comme victimes d'Hiroshima. Les faits Historiques sont distincts.

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Que ces 425 personnes reposent en paix...

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R.Oppenheimer: Je suis devenu la mort, le destructeur des mondes.
K.Bainbrige: Maintenant, nous sommes tous des fils de putes!

Anecdote dans l'anecdote, avant ce test, les scientifiques avaient averti les militaires qu'il y avait une faible possibilité pour que la réaction "enflamme" la totalité de l'atmosphère de la planète, faible n'étant pas nul, ils ont quand même essayé! Brrrr!!!

a écrit : Que ces 425 personnes reposent en paix... Personne n'est mort. C'était simplement des observateurs.

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L'Histoire populaire affirme que ce sont les deux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, qui ont permis de mettre fin à la Seconde Guerre Mondiale, dans la zone Asie-Pacifique, par capitulation du Japon Impérial.
Or, il n'en est rien, et il faut plutôt regarder du côté Soviétique, quand l'URSS lança son offensive contre le Territoire de Mandchourie, -alors occupé par l'Empire Japonais - pour comprendre cette subite décision de capitulation inconditionnelle.
En 1941, le Japon et l'URSS signent un Traité de non-agression, valide jusqu'à 1946. Or, au 09 août 1945, - le même jour que le bombardement atomique sur Nagasaki -, l'URSS lance son offensive sur la Mandchourie. Ceci change globalement toute la stratégie militaire Japonaise, car le Gouvernement de Tokyo sait qu'il ne peut par combattre sur deux fronts à la fois, et encore moins défendre l'Archipel Japonais dans un futur proche, par une offensive Soviétique au Nord, et une autre Américaine par le Sud. De plus, Tokyo comptait sur l'Union Soviétique pour servir d'intermédiaire avec les États-Unis, pour négocier une fin convenable.
Or, cette Offensive de Mandchourie, ordonnée par Staline, faisait voler en éclats, les deux scénarios élaborés par l'exécutif Nippon.

Quant aux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en soi.
En termes purement d'objectifs militaires, ils ne sont que les bombardements 67 et 68 des 78 villes grandes villes Japonaises désignées comme cibles. Cependant, en termes de pourcentage de destruction et de nombre de morts, ni Hiroshima ni Nagazaki sont des "records" en soi, bien qu'ils ont passé dans l'esprit collectif, pour l'aspect principalement émotionnel des conséquences.

Il est également à signaler que les deux bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagazaki, ont tout autant servis les intérêts politiques interieurs et internationaux Japonais et Américains, durant les années suivantes: Au Japon, ceci lui a permis d'adopter une position de victime, et de devoir rendre moins de compte sur toutes les atrocités commises dans les territoires occupés.
Quant aux Américains, il permettait d'ancrer dans l'opinion de sa population, un sentiment de vengeance, suite à l'affront de Pearl Harbour, fusse au coup financier astronomique que consista l'ensemble du Projet Manattan.

NB: je ne suis pas d'accord sur l'énoncé de l'anecdote, ne citant que les civils comme victimes d'Hiroshima. Les faits Historiques sont distincts.

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a écrit : Que ces 425 personnes reposent en paix... Non mais ils n'ont pas fait des essais de bombe sur des américains hein... :D

a écrit : Non mais ils n'ont pas fait des essais de bombe sur des américains hein... :D Pas sur des villes, juste un peu plus à l'Ouest... ^^

J’ai déjà vu ça dans la reconstitution d’un film historique. HULK

Une autre anecdote à propos de cet essai :

Richard Feynman, un des physiciens ayant participé au projet Manhattan est probablement la seule personne a avoir vu cette explosion de ses propres yeux.

Des lunettes noires avaient été distribuées à tous les observateurs, du type des lunettes de protection que l'on peut utiliser pour observer des éclipses solaires. Mais Feynman, éternel audacieux quelque peu rebelle, trouvait ces lunettes beaucoup trop sombres et tenait à observer la réaction dans toute sa puissance.

M. Feynman savait que seuls les rayons UV étaient dangereux, et que la lumière visible, quelle que soit son intensité, ne menaçait pas d'endommager ses yeux. Il a donc astucieusement pris position derrière l'épais pare-brise d'un camion militaire, dont il savait que le verre bloquerait les UV mais évidemment pas la lumière visible. De ce poste d'observation improvisé, il fut probablement le seul à voir directement l'effet de l'explosion.

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On ne maitrisait pas bien les conséquences des bombes atomiques, que les militaires et les politiciens US considéraient comme de super bombes sans effets secondaires.
Une hypothèse de travail des Américains pour le Pacifique était d'atomiser les troupes japonaises les attendant sur les plages sud de l'archipel, de patienter en attendant que les lieux refroidissent avant de faire débarquer leur soldats en masse au milieu des ruines, soit, selon ce que je me rappelle, sept heures après les explosions. On n'ose pas imaginer ce qui se serait passé aussi bien pour les Japonais que pour les Américains débarquant

a écrit : L'Histoire populaire affirme que ce sont les deux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, qui ont permis de mettre fin à la Seconde Guerre Mondiale, dans la zone Asie-Pacifique, par capitulation du Japon Impérial.
Or, il n'en est rien, et il faut plutôt regarder du côté Soviétique, quand l&
#039;URSS lança son offensive contre le Territoire de Mandchourie, -alors occupé par l'Empire Japonais - pour comprendre cette subite décision de capitulation inconditionnelle.
En 1941, le Japon et l'URSS signent un Traité de non-agression, valide jusqu'à 1946. Or, au 09 août 1945, - le même jour que le bombardement atomique sur Nagasaki -, l'URSS lance son offensive sur la Mandchourie. Ceci change globalement toute la stratégie militaire Japonaise, car le Gouvernement de Tokyo sait qu'il ne peut par combattre sur deux fronts à la fois, et encore moins défendre l'Archipel Japonais dans un futur proche, par une offensive Soviétique au Nord, et une autre Américaine par le Sud. De plus, Tokyo comptait sur l'Union Soviétique pour servir d'intermédiaire avec les États-Unis, pour négocier une fin convenable.
Or, cette Offensive de Mandchourie, ordonnée par Staline, faisait voler en éclats, les deux scénarios élaborés par l'exécutif Nippon.

Quant aux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en soi.
En termes purement d'objectifs militaires, ils ne sont que les bombardements 67 et 68 des 78 villes grandes villes Japonaises désignées comme cibles. Cependant, en termes de pourcentage de destruction et de nombre de morts, ni Hiroshima ni Nagazaki sont des "records" en soi, bien qu'ils ont passé dans l'esprit collectif, pour l'aspect principalement émotionnel des conséquences.

Il est également à signaler que les deux bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagazaki, ont tout autant servis les intérêts politiques interieurs et internationaux Japonais et Américains, durant les années suivantes: Au Japon, ceci lui a permis d'adopter une position de victime, et de devoir rendre moins de compte sur toutes les atrocités commises dans les territoires occupés.
Quant aux Américains, il permettait d'ancrer dans l'opinion de sa population, un sentiment de vengeance, suite à l'affront de Pearl Harbour, fusse au coup financier astronomique que consista l'ensemble du Projet Manattan.

NB: je ne suis pas d'accord sur l'énoncé de l'anecdote, ne citant que les civils comme victimes d'Hiroshima. Les faits Historiques sont distincts.
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Oui enfin mine de rien les japonais ont échappés au pire. Si on regarde la Corée du Nord aujourd'hui, il y a des chances que le Japon du Nord aurait connu le même sort si il avait été "libéré" par les soviétiques. Les bombardements nucléaires ont aussi évités une invasion militaire du pays par les américains. Une invasion coûteuse en terme de moyen mais surtout en terme de vie humaine.
Et ces bombardements ont permis d'éviter que la guerre froide se réchauffe apres, grâce à la politique de destruction mutuelle assurée.

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a écrit : Une autre anecdote à propos de cet essai :

Richard Feynman, un des physiciens ayant participé au projet Manhattan est probablement la seule personne a avoir vu cette explosion de ses propres yeux.

Des lunettes noires avaient été distribuées à tous les observateurs, du type des lunettes de pro
tection que l'on peut utiliser pour observer des éclipses solaires. Mais Feynman, éternel audacieux quelque peu rebelle, trouvait ces lunettes beaucoup trop sombres et tenait à observer la réaction dans toute sa puissance.

M. Feynman savait que seuls les rayons UV étaient dangereux, et que la lumière visible, quelle que soit son intensité, ne menaçait pas d'endommager ses yeux. Il a donc astucieusement pris position derrière l'épais pare-brise d'un camion militaire, dont il savait que le verre bloquerait les UV mais évidemment pas la lumière visible. De ce poste d'observation improvisé, il fut probablement le seul à voir directement l'effet de l'explosion.
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Les rayons Gamma et Bêta n'endommagent pas la rétine? Enfin, pas directement? JMCMB!

a écrit : On ne maitrisait pas bien les conséquences des bombes atomiques, que les militaires et les politiciens US considéraient comme de super bombes sans effets secondaires.
Une hypothèse de travail des Américains pour le Pacifique était d'atomiser les troupes japonaises les attendant sur les plages sud de l'
archipel, de patienter en attendant que les lieux refroidissent avant de faire débarquer leur soldats en masse au milieu des ruines, soit, selon ce que je me rappelle, sept heures après les explosions. On n'ose pas imaginer ce qui se serait passé aussi bien pour les Japonais que pour les Américains débarquant Afficher tout
Projet Nightbreaker.

a écrit : Les rayons Gamma et Bêta n'endommagent pas la rétine? Enfin, pas directement? JMCMB! Les rayons Beta ça n'existe pas. Il existe par contre une radioactivité beta qui consiste en l'émission d'un électron ou positron, et d'un rayon gamma.

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Les soviétiques avaient-ils les moyens d'envahir Honshu ? Pouvaient-ils degarnir l'Europe, la guerre à peine finie? Leur objectif n'était-il pas simplement de récupérer à bas coût les Kouriles (accès à Vladivostok), Sakhaline, et de s'arrêter là? Les Japonais pensaient-ils qu'ils pourraient aller plus loin? Je pense que le facteur diplomatique a finalement plus joué que l'invasion soviétique en tant que telle.

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a écrit : Les rayons Beta ça n'existe pas. Il existe par contre une radioactivité beta qui consiste en l'émission d'un électron ou positron, et d'un rayon gamma. Je croyais qu'il existait un rayonnement entre les U.V et les GAMMA, j'ai du lire ça dans une B.D... JMCMB

a écrit : L'Histoire populaire affirme que ce sont les deux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, qui ont permis de mettre fin à la Seconde Guerre Mondiale, dans la zone Asie-Pacifique, par capitulation du Japon Impérial.
Or, il n'en est rien, et il faut plutôt regarder du côté Soviétique, quand l&
#039;URSS lança son offensive contre le Territoire de Mandchourie, -alors occupé par l'Empire Japonais - pour comprendre cette subite décision de capitulation inconditionnelle.
En 1941, le Japon et l'URSS signent un Traité de non-agression, valide jusqu'à 1946. Or, au 09 août 1945, - le même jour que le bombardement atomique sur Nagasaki -, l'URSS lance son offensive sur la Mandchourie. Ceci change globalement toute la stratégie militaire Japonaise, car le Gouvernement de Tokyo sait qu'il ne peut par combattre sur deux fronts à la fois, et encore moins défendre l'Archipel Japonais dans un futur proche, par une offensive Soviétique au Nord, et une autre Américaine par le Sud. De plus, Tokyo comptait sur l'Union Soviétique pour servir d'intermédiaire avec les États-Unis, pour négocier une fin convenable.
Or, cette Offensive de Mandchourie, ordonnée par Staline, faisait voler en éclats, les deux scénarios élaborés par l'exécutif Nippon.

Quant aux bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en soi.
En termes purement d'objectifs militaires, ils ne sont que les bombardements 67 et 68 des 78 villes grandes villes Japonaises désignées comme cibles. Cependant, en termes de pourcentage de destruction et de nombre de morts, ni Hiroshima ni Nagazaki sont des "records" en soi, bien qu'ils ont passé dans l'esprit collectif, pour l'aspect principalement émotionnel des conséquences.

Il est également à signaler que les deux bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagazaki, ont tout autant servis les intérêts politiques interieurs et internationaux Japonais et Américains, durant les années suivantes: Au Japon, ceci lui a permis d'adopter une position de victime, et de devoir rendre moins de compte sur toutes les atrocités commises dans les territoires occupés.
Quant aux Américains, il permettait d'ancrer dans l'opinion de sa population, un sentiment de vengeance, suite à l'affront de Pearl Harbour, fusse au coup financier astronomique que consista l'ensemble du Projet Manattan.

NB: je ne suis pas d'accord sur l'énoncé de l'anecdote, ne citant que les civils comme victimes d'Hiroshima. Les faits Historiques sont distincts.
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En quoi ca ne sont pas des records en soi ? Quels sont tes chiffres ?

"L'aspect émotionnel", c'est très réducteur et un brin donneur de leçons : il est normal que l'utilisation de l'arme la plus puissante de l'époque, avec une capacité de destruction phénoménale, ait marqué les esprits. D'ailleurs si on parle "d'équilibre de la terreur" et pas "d'équilibre des émotions", il doit y avoir une raison....

Quant à dire que ces deux bombardements ont "servi" le Japon en lui permettant de se victimiser, c'est totalement subjectif et donc en contradiction avec ton argumentaire qui se veut factuel et historique. Qu'il ait pu y avoir des bénéfices secondaires, c'est une chose, et ca n'a rien d'exceptionnel. Mais comparer ces bénéfices avec ceux de la victoire américaine c'est un peu comme comparer le gagnant d'une pêche aux canards et un gagnant du loto.

a écrit : Les soviétiques avaient-ils les moyens d'envahir Honshu ? Pouvaient-ils degarnir l'Europe, la guerre à peine finie? Leur objectif n'était-il pas simplement de récupérer à bas coût les Kouriles (accès à Vladivostok), Sakhaline, et de s'arrêter là? Les Japonais pensaient-ils qu'ils pourraient aller plus loin? Je pense que le facteur diplomatique a finalement plus joué que l'invasion soviétique en tant que telle. Afficher tout L'armée rouge a réussi à transférer 1.5 million de soldat plus 5500 char et le même nombre d'avion du front européen sur la frontière avec la Mandchouri en 4 mois et plus étaient en chemin. Ils ont été tellement rapide que ça a été une surprise même pour leur allié américain et les USA ont dû accélérer leur plan de bombardement atomique.
Stalin voulait conquérir le plus de territoire possible. L'URSS avait les moyens.
Le Japon pensait comme les USA qu'il faudrait plus de temps à L'URSS pour transférer autant de soldat et matériel, ils voulaient profiter de ce temps pour faire avancer des pourparlers.
La vitesse de l'armée rouge a fait qu'ils se sont rendus plus vite.

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a écrit : Oui enfin mine de rien les japonais ont échappés au pire. Si on regarde la Corée du Nord aujourd'hui, il y a des chances que le Japon du Nord aurait connu le même sort si il avait été "libéré" par les soviétiques. Les bombardements nucléaires ont aussi évités une invasion militaire du pays par les américains. Une invasion coûteuse en terme de moyen mais surtout en terme de vie humaine.
Et ces bombardements ont permis d'éviter que la guerre froide se réchauffe apres, grâce à la politique de destruction mutuelle assurée.
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Comme pour l'Allemagne il y avait bien un plan de partage du Japon prévu par les alliés.
La France et la GB ont refusé, trop loin trop coûteux, alors les USA ont annulé le plan et ont décidé de tout occuper seul (ils ont quand même donné une région à la GB). L'URSS a bien rouspété mais rien n'a changé.

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a écrit : Oui enfin mine de rien les japonais ont échappés au pire. Si on regarde la Corée du Nord aujourd'hui, il y a des chances que le Japon du Nord aurait connu le même sort si il avait été "libéré" par les soviétiques. Les bombardements nucléaires ont aussi évités une invasion militaire du pays par les américains. Une invasion coûteuse en terme de moyen mais surtout en terme de vie humaine.
Et ces bombardements ont permis d'éviter que la guerre froide se réchauffe apres, grâce à la politique de destruction mutuelle assurée.
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En réalité, le sort du Japon Impérial avait déjà été esquissé... dès la Conférence Alliée de Téhéran (1943), où Staline avait déclaré que l'URSS entrerait en guerre contre le Japon, une fois le III Reich vaincu.
Lors de la Conférence de Yalta ( fév.1945), Roosevelt garantit à Staline, les territoires d'extrême Orient, si ce dernier se compromet à entrer dans le "théâtre du Pacifique", dans un délai maximum de trois mois suite à la capitulation nazie.
Staline tirera sur l'élastique au maximum, car c'est pour une question d'heures, qu'il dilatera ce tempo, tout en le respectant... Et s'assurant donc de récupérer le territoire méridional de l'île Sakkaline, cédé au Japon en 1905, lors du Traité de Portmouth.
La préparation ( Soviétique) à cette offensive sur la Mandchourie, la péninsule Coréenne et Sakkaline, ne pouvait pas être plus rapide: il fallait transporter 1,5 millions d'hommes et tout le matériel belliqueux nécessaire, depuis la partie du Reich sous contrôle Soviétique, jusqu'aux confins orientaux de l'URSS. Moscou dut même faire preuve d'ingéniosité, pour organiser les plans d'attaques sur des objectifs qui n'étaient pas considérés comme stratégiques par Tokyo.
En résumé, cette offensive - qui fut un succès de l'URSS -, fut un "mélange de Débarquement de Normandie et de Blietzkrieg" à la fois.

Cette offensive Soviétique sur les possessions Japonaises, prend fin postérieurement à la date officielle de la fin de la Seconde Guerre Mondiale (15 août 1945), vu qu'elle se termine ( principalement) le 02 septembre.

Les Soviétiques auraient-ils réellement pu ou eu un intérêt à poursuivre les offensives jusque l'ile de Hokkaido et le Nord de Honshu ?
En réalité, il semble que Staline avait étendu la garantie de Roosevelt, jusque sur l'île de Hokkaido, bien qu'il dut finalement se contenter des îles Kouriles, sujet qui est encore aujourd'hui une épine dans le pied des relations nippo-sovietiques.

Néanmoins, ta comparaison avec la Péninsule Coréenne me paraît tout à fait pertinente.
En effet, les forces américaines ont débarqué a Incheon ( sud-est de la Péninsule), pour dissuader une occupation soviétique intégrale des lieux.
Le scénario aurait donc tout à fait pu être plausible dans l'archipel nippon.

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a écrit : En quoi ca ne sont pas des records en soi ? Quels sont tes chiffres ?

"L'aspect émotionnel", c'est très réducteur et un brin donneur de leçons : il est normal que l'utilisation de l'arme la plus puissante de l'époque, avec une capacité de destruction phénoménale, ait marq
ué les esprits. D'ailleurs si on parle "d'équilibre de la terreur" et pas "d'équilibre des émotions", il doit y avoir une raison....

Quant à dire que ces deux bombardements ont "servi" le Japon en lui permettant de se victimiser, c'est totalement subjectif et donc en contradiction avec ton argumentaire qui se veut factuel et historique. Qu'il ait pu y avoir des bénéfices secondaires, c'est une chose, et ca n'a rien d'exceptionnel. Mais comparer ces bénéfices avec ceux de la victoire américaine c'est un peu comme comparer le gagnant d'une pêche aux canards et un gagnant du loto.
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Il se fait tard, mais demain ( bien que je serai professionnelement très occupé) j'essaierai de trouver un moment pour te répondre.

Bonne nuit.

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