Le musée d’art de Harvard conserve les couleurs

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Il existe au musée d’art de Harvard une collection de près de 2500 teintes afin de préserver les origines des couleurs les plus rares du monde. Les pigments sont souvent issus de sources anciennes (carapaces d’insectes disparus, métaux empoisonnés ou encore bandelettes de momies égyptiennes).


Tous les commentaires (25)

Est ce que toute ses couleurs ne varient pas avec le temps ? Comme une peinture ?

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Question, pourquoi ce musée n'est il pas informatique ? On se cale sur un espace colorimétrique on calibre les ecrans et on scan la couleur. Elle est référencée, accessible facilement, sans risque de détérioration avec le temps et la lumière.

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a écrit : Ça reste un cauchemar pour les daltoniens ! Et pour ceux,comme moi ,qui souffrent de dyschromatopsie.

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a écrit : Question, pourquoi ce musée n'est il pas informatique ? On se cale sur un espace colorimétrique on calibre les ecrans et on scan la couleur. Elle est référencée, accessible facilement, sans risque de détérioration avec le temps et la lumière. La réponse est dans la question. C'est un musée. Il a vocation à réunir, conserver, classer et exposer les œuvres d’art, les objets et les documents intéressant les sciences et leurs applications.
Bien entendu qu'il est possible d'informatiser les teintes et je pense d'ailleurs que c'est déjà fait depuis longtemps. Il s'agit ici d'une collection rare permettant de connaitre l'origine de ces teintes.

On pourrait également numériser les toiles du Louvre et les proposer uniquement en tant qu’œuvres numériques. Toutefois, je ne sais pas pour toi, mais l'émotion devant la toile d'origine et la reproduction sur mon ordinateur n'est pas du tout la même.

A l'origine du musée se trouve Edward Forbes, historien et directeur du Fogg Art Museum de l’Université de Harvard de 1909 à 1944. Il n'y avait pas à l'époque la technologie informatique que l'on connait aujourd'hui. Et sa collection était très utile pour authentifier des peintures italiennes classiques. Aujourd'hui ce musée n'a plus tellement de vocation scientifique mais surtout une vocation historique.

a écrit : Parmi les nombreuses couleurs que l'on peut retrouver au musée d'Harvard, on trouve également : le bleu ultramarin (lapis-lazulis broyé, plus cher que l'or selon les périodes historiques), du bois brésilien (traduction littérale, je me suis demandé si ce n'était pas le pernambouc, bois très coloré et prisé du Brésil servant également à la confection des violons, devenu illégal il y a quelques années), le quercitron (pigment brun tiré du chêne noir), le sang de dragon (rouge bien sûr, tiré du palmier rattan), le jaune cadmium (poudre jaune venant du métal broyé et utilisé pendant des années dans la confection de certains jouets !!), le vert émeraude (dont Van Gogh était friand, provenant de vers-de-gris broyé).

Concernant le brun momie... il était fabriqué en retirant les résidus collants et brunâtres sur et entre les bandelettes des momies, ou en la broyant directement avec certaines résines. En sachant que le terme "momie" à l'époque, pouvait désigner également toute forme de bitume. On se demande aujourd'hui si les momies étaient authentiques, ou de simples contrefaçons contenant de l'asphalte et du bitume.
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Merci pour ce commentaire extrêmement instructif !