Louis XIV et son arrière petit-fils ont régné 130 ans à eux deux

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Au cœur de l’été 1715, Louis XIV approche de ses 77 ans. Le souverain souffre de multiples maux, en particulier de crises de goutte. Le 14 août, il ressent un grand état de fatigue et le marquis de Dangeau (1638-1720) évoque son épuisement : « Il me parut en se déshabillant un homme mort. Jamais le dépérissement d’un corps vigoureux n’est venu avec une précipitation semblable à la maigreur dont il était devenu en peu de temps. Il semblait, à voir son corps nu, qu’on en avait fait fondre les chairs. »

Georges Mareschal (1658-1736), premier chirurgien du Roi depuis 1703, et Guy-Crescent Fagon (1638-1718), premier médecin du Roi à partir de 1693, peinent à établir un diagnostic, estimant qu’il s’agit d’une sciatique ou d’un mauvais érysipèle (infection de la peau) à cause de rougeurs aux jambes. Des massages, des bains d’herbes aromatiques, du quinquina ou encore du lait d’ânesse sont prescrits, mais ils ne calment ni la douleur ni la fièvre. Le 24 août, le duc de Saint-Simon (1675-1755) observe qu’on « visita sa jambe, où il parut des marques noires » : la gangrène est diagnostiquée. Le roi est perdu ! Il reste alité, agonisant. Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à 8 h 15.

a écrit : Au cœur de l’été 1715, Louis XIV approche de ses 77 ans. Le souverain souffre de multiples maux, en particulier de crises de goutte. Le 14 août, il ressent un grand état de fatigue et le marquis de Dangeau (1638-1720) évoque son épuisement : « Il me parut en se déshabillant un homme mort. Jamais le dépérissement d’un corps vigoureux n’est venu avec une précipitation semblable à la maigreur dont il était devenu en peu de temps. Il semblait, à voir son corps nu, qu’on en avait fait fondre les chairs. »

Georges Mareschal (1658-1736), premier chirurgien du Roi depuis 1703, et Guy-Crescent Fagon (1638-1718), premier médecin du Roi à partir de 1693, peinent à établir un diagnostic, estimant qu’il s’agit d’une sciatique ou d’un mauvais érysipèle (infection de la peau) à cause de rougeurs aux jambes. Des massages, des bains d’herbes aromatiques, du quinquina ou encore du lait d’ânesse sont prescrits, mais ils ne calment ni la douleur ni la fièvre. Le 24 août, le duc de Saint-Simon (1675-1755) observe qu’on « visita sa jambe, où il parut des marques noires » : la gangrène est diagnostiquée. Le roi est perdu ! Il reste alité, agonisant. Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à 8 h 15.
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Le premier qui me dit « c’était mieux avant » je lui explique comment est mort un roi. On imagine donc pour les gueux.

L'histoire de "l'hécatombe" familiale de Louis XIV, pour assurer sa descendance, est un roman à elle seule. Il avait pourtant 6 enfants. Un seul a survécu et devient "Grand Dauphin", mais il meurt à 50 ans de la petite vérole. Heureusement il avait 3 fils, dont un survit (Duc de Bourgogne) qui a deux fils, mais il meurt à 29 ans de la rougeole et son ainé (Duc de Bretagne) meurt à 25 ans, puis le cadet (Duc d'Anjou) d'un accident de chasse... Ce dernier a un fils de 4 ans ; c'est le dernier descendant...
Louis XIV qui avait des descendants directs à ne plus savoir qu'en faire à une époque (sur trois générations !), se retrouve à l'article de la mort avec deux seuls prétendants : cet arrière petit fils de 4 ans, et son neveu (fils de son frère) Philippe d'Orléans qui était écarté de la cour et dont il ne veut pas.
Ce petit bonhomme de 4 ans survivra et c'est Louis XV ; Philippe d'Orléans a assuré la régence.


Tous les commentaires (38)

Au cœur de l’été 1715, Louis XIV approche de ses 77 ans. Le souverain souffre de multiples maux, en particulier de crises de goutte. Le 14 août, il ressent un grand état de fatigue et le marquis de Dangeau (1638-1720) évoque son épuisement : « Il me parut en se déshabillant un homme mort. Jamais le dépérissement d’un corps vigoureux n’est venu avec une précipitation semblable à la maigreur dont il était devenu en peu de temps. Il semblait, à voir son corps nu, qu’on en avait fait fondre les chairs. »

Georges Mareschal (1658-1736), premier chirurgien du Roi depuis 1703, et Guy-Crescent Fagon (1638-1718), premier médecin du Roi à partir de 1693, peinent à établir un diagnostic, estimant qu’il s’agit d’une sciatique ou d’un mauvais érysipèle (infection de la peau) à cause de rougeurs aux jambes. Des massages, des bains d’herbes aromatiques, du quinquina ou encore du lait d’ânesse sont prescrits, mais ils ne calment ni la douleur ni la fièvre. Le 24 août, le duc de Saint-Simon (1675-1755) observe qu’on « visita sa jambe, où il parut des marques noires » : la gangrène est diagnostiquée. Le roi est perdu ! Il reste alité, agonisant. Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à 8 h 15.

J'espère qu'Emmanuel 1er n'aura pas un règne aussi long... :-)

Je vote pour un cancer du colon, envahissant, avec un roi thrombosé de toute part ! Il n’a pas du suivre les protocoles de dépistage :/

a écrit : Au cœur de l’été 1715, Louis XIV approche de ses 77 ans. Le souverain souffre de multiples maux, en particulier de crises de goutte. Le 14 août, il ressent un grand état de fatigue et le marquis de Dangeau (1638-1720) évoque son épuisement : « Il me parut en se déshabillant un homme mort. Jamais le dépérissement d’un corps vigoureux n’est venu avec une précipitation semblable à la maigreur dont il était devenu en peu de temps. Il semblait, à voir son corps nu, qu’on en avait fait fondre les chairs. »

Georges Mareschal (1658-1736), premier chirurgien du Roi depuis 1703, et Guy-Crescent Fagon (1638-1718), premier médecin du Roi à partir de 1693, peinent à établir un diagnostic, estimant qu’il s’agit d’une sciatique ou d’un mauvais érysipèle (infection de la peau) à cause de rougeurs aux jambes. Des massages, des bains d’herbes aromatiques, du quinquina ou encore du lait d’ânesse sont prescrits, mais ils ne calment ni la douleur ni la fièvre. Le 24 août, le duc de Saint-Simon (1675-1755) observe qu’on « visita sa jambe, où il parut des marques noires » : la gangrène est diagnostiquée. Le roi est perdu ! Il reste alité, agonisant. Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à 8 h 15.
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Le premier qui me dit « c’était mieux avant » je lui explique comment est mort un roi. On imagine donc pour les gueux.

L'histoire de "l'hécatombe" familiale de Louis XIV, pour assurer sa descendance, est un roman à elle seule. Il avait pourtant 6 enfants. Un seul a survécu et devient "Grand Dauphin", mais il meurt à 50 ans de la petite vérole. Heureusement il avait 3 fils, dont un survit (Duc de Bourgogne) qui a deux fils, mais il meurt à 29 ans de la rougeole et son ainé (Duc de Bretagne) meurt à 25 ans, puis le cadet (Duc d'Anjou) d'un accident de chasse... Ce dernier a un fils de 4 ans ; c'est le dernier descendant...
Louis XIV qui avait des descendants directs à ne plus savoir qu'en faire à une époque (sur trois générations !), se retrouve à l'article de la mort avec deux seuls prétendants : cet arrière petit fils de 4 ans, et son neveu (fils de son frère) Philippe d'Orléans qui était écarté de la cour et dont il ne veut pas.
Ce petit bonhomme de 4 ans survivra et c'est Louis XV ; Philippe d'Orléans a assuré la régence.

a écrit : Je vote pour un cancer du colon, envahissant, avec un roi thrombosé de toute part ! Il n’a pas du suivre les protocoles de dépistage :/ Plus probablement, un sphacèle ou gangrène sénile de type sèche avec ischémie aiguë probablement causée par un caillot venant boucher l'une des artères principales du membre. Par exemple, une maladie vasculaire périphérique caractérisée par une mauvaise circulation vers les jambes peut couper l’apport en sang ou en oxygène vers un pied ou une jambe, provoquant ainsi l’apparition de gangrène. Les personnes atteintes du diabète, par exemple, sont prédisposées à la gangrène du pied. L’ischémie aiguë entraîne une anoxie tissulaire, atteignant les nerfs périphériques (premières heures), les muscles (après 6h), la peau (24-48h).

a écrit : Plus probablement, un sphacèle ou gangrène sénile de type sèche avec ischémie aiguë probablement causée par un caillot venant boucher l'une des artères principales du membre. Par exemple, une maladie vasculaire périphérique caractérisée par une mauvaise circulation vers les jambes peut couper l’apport en sang ou en oxygène vers un pied ou une jambe, provoquant ainsi l’apparition de gangrène. Les personnes atteintes du diabète, par exemple, sont prédisposées à la gangrène du pied. L’ischémie aiguë entraîne une anoxie tissulaire, atteignant les nerfs périphériques (premières heures), les muscles (après 6h), la peau (24-48h). Afficher tout Mmmm... c’est bien ce que je pensais alors !

a écrit : Le premier qui me dit « c’était mieux avant » je lui explique comment est mort un roi. On imagine donc pour les gueux. On meurt toujours très mal de nos jours.

a écrit : On meurt toujours très mal de nos jours. Ça manquait quand même de quelques soins palliatifs à l’époque

a écrit : On meurt toujours très mal de nos jours. De nos jours, on laisse personne pourrir ds son lit, ni agoniser sans soin
Il y a 3 siecles d'avancė medicale entre Louis XIV et mme michu au XXI siecle

a écrit : L'histoire de "l'hécatombe" familiale de Louis XIV, pour assurer sa descendance, est un roman à elle seule. Il avait pourtant 6 enfants. Un seul a survécu et devient "Grand Dauphin", mais il meurt à 50 ans de la petite vérole. Heureusement il avait 3 fils, dont un survit (Duc de Bourgogne) qui a deux fils, mais il meurt à 29 ans de la rougeole et son ainé (Duc de Bretagne) meurt à 25 ans, puis le cadet (Duc d'Anjou) d'un accident de chasse... Ce dernier a un fils de 4 ans ; c'est le dernier descendant...
Louis XIV qui avait des descendants directs à ne plus savoir qu'en faire à une époque (sur trois générations !), se retrouve à l'article de la mort avec deux seuls prétendants : cet arrière petit fils de 4 ans, et son neveu (fils de son frère) Philippe d'Orléans qui était écarté de la cour et dont il ne veut pas.
Ce petit bonhomme de 4 ans survivra et c'est Louis XV ; Philippe d'Orléans a assuré la régence.
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Euh non tu t'es trompé !

Tu as rajouter une ligné entre autre.

Le dauphin meurt, son fils, le petit fils en ligne direct de Louis XIV est bien le duc de Bourgogne, il a bien 2 fils également mais après tu te trompes :
son premier fils, le duc de Bretagne, ne meurt pas à 25 ans mais en bas âge de la même maladie, lors de la même épidémie, que son père et sa mère ;
son deuxième fils est bien le duc d'Anjou, mais il ne meurt pas à 29 ans d'un accident de chasse et ce n'est pas le père de Louis XV, ce duc d'anjou est le futur Louis XV !

a écrit : Le premier qui me dit « c’était mieux avant » je lui explique comment est mort un roi. On imagine donc pour les gueux. Votre vision du passé est biaisée. Je ne viens pas vous affirmer que tout allait bien dans le passé, cependant, si l'on excepte l'évolution des sciences et des techniques (développements qui ne dépendent pas de la forme de régime), peut-on vraiment affirmer que la vie est meilleur que celles de nos ancêtres ?
Pour ma part, je pense qu'on a plutôt régressé sur les plans social et sociétal. Je suis de ceux qui remettent en cause ce qui est considéré comme acquis (république, démocratie, laïcité) ou ce qui est présenté comme « progrès » (féminisme, écologie, véganisme, technologisme, transhumanisme, métissage).

Je vous ajoute un lien qui peut vous faire nuancer quelque peu votre regard sur le passé : www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=33444 (un forum très intéressant au passage).

Soit dit en passant, aujourd'hui encore des gens riches et puissants meurent dans la souffrance de maladies qu'on ne peut guérir !

Bonne journée.

a écrit : Votre vision du passé est biaisée. Je ne viens pas vous affirmer que tout allait bien dans le passé, cependant, si l'on excepte l'évolution des sciences et des techniques (développements qui ne dépendent pas de la forme de régime), peut-on vraiment affirmer que la vie est meilleur que celles de nos ancêtres ?
Pour ma part, je pense qu'on a plutôt régressé sur les plans social et sociétal. Je suis de ceux qui remettent en cause ce qui est considéré comme acquis (république, démocratie, laïcité) ou ce qui est présenté comme « progrès » (féminisme, écologie, véganisme, technologisme, transhumanisme, métissage).

Je vous ajoute un lien qui peut vous faire nuancer quelque peu votre regard sur le passé : www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=33444 (un forum très intéressant au passage).

Soit dit en passant, aujourd'hui encore des gens riches et puissants meurent dans la souffrance de maladies qu'on ne peut guérir !

Bonne journée.
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La vie est en tout cas plus longue et la plupart du temps moins douloureuse.

Pour le reste, il faudra définir "une meilleure vie" et cela peut nous amener à la question de "Est-on plus heureux aujourd'hui qu'autrefois ?". La réponse n'est pas forcément positive, je vous l'accorde.

a écrit : Euh non tu t'es trompé !

Tu as rajouter une ligné entre autre.

Le dauphin meurt, son fils, le petit fils en ligne direct de Louis XIV est bien le duc de Bourgogne, il a bien 2 fils également mais après tu te trompes :
son premier fils, le duc de Bretagne, ne meurt pas à 25 ans mai
s en bas âge de la même maladie, lors de la même épidémie, que son père et sa mère ;
son deuxième fils est bien le duc d'Anjou, mais il ne meurt pas à 29 ans d'un accident de chasse et ce n'est pas le père de Louis XV, ce duc d'anjou est le futur Louis XV !
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Tu me mélanges les pinceaux là :)
Si je suis ta chronologie il manque une génération non ? Le Duc d'Anjou était "petit fils de Louis XIV, pas "arrière petit fils", si ? Tu es sûr ? Et c'est bien son bambin de 4 ans qui devient Louis XV... Je me perds du coup, mais on va y arriver :) J'ai pas le temps d'aller vérifier ; j'ai fait de mémoire et si tu as raison JMCMB !

a écrit : Votre vision du passé est biaisée. Je ne viens pas vous affirmer que tout allait bien dans le passé, cependant, si l'on excepte l'évolution des sciences et des techniques (développements qui ne dépendent pas de la forme de régime), peut-on vraiment affirmer que la vie est meilleur que celles de nos ancêtres ?
Pour ma part, je pense qu'on a plutôt régressé sur les plans social et sociétal. Je suis de ceux qui remettent en cause ce qui est considéré comme acquis (république, démocratie, laïcité) ou ce qui est présenté comme « progrès » (féminisme, écologie, véganisme, technologisme, transhumanisme, métissage).

Je vous ajoute un lien qui peut vous faire nuancer quelque peu votre regard sur le passé : www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=33444 (un forum très intéressant au passage).

Soit dit en passant, aujourd'hui encore des gens riches et puissants meurent dans la souffrance de maladies qu'on ne peut guérir !

Bonne journée.
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Ce que vous dite est une aberration, et pourtant, croyez moi, je ne suis pas féministe, pas vegan, pas totalement convaincu par l'humanisme libéral etc... Et même assez nostalgique.

Nous vivons un époque bénie pour l'être humain, nous avons vaincu depuis peu les 3 maux millénaires qui nous étaient jusqu'alors inhérents : la maladie ; la guerre ; la faim. C'est incroyable, même invraisemblable et pourtant nous avons réussi. Songé quand même qu'aujourd'hui plus de gens meurt de sur alimentation que de sous alimentation ! Plus de gens meurt d'accident "bête" que de guerre et de meurtre !

De plus dans nos sociétés occidentale nous vivons avec des droits et libertés jusqu'alors inégalé (d'un point de vu global, et non droit par droit ou liberté par liberté). L'état, la société, n'a jamais autant pris soin de ses sujets/citoyens.

Nous avons à notre disposition toutes les ressources matériels et humains pour être heureux. Ex : jamais dans notre histoire un homme n'a consacré autant de temps aux loisirs. Jamais nous avons autant été choyé et protégé par notre système social et politique, jamais nous n'avons eu la possibilité de rencontrer et de profiter d'autant d'amis et de partenaires.
Nous n'avons pas la certitude d'être heureux de façon individuelle, mais jamais nous n'avons eu la capacité de l'être comme aujourd'hui. Ce que vous dites est une énormité sans nom qui frôle la bêtise.

Nous ne nous en rendons pas compte car notre exigence augmente autant que notre réussite et la façon de traité l'info et son caractère continue souligne à trait extrêmement gros les défauts qu'ils restent. Vraiment ce que vous dites est une énormité.

a écrit : Tu me mélanges les pinceaux là :)
Si je suis ta chronologie il manque une génération non ? Le Duc d'Anjou était "petit fils de Louis XIV, pas "arrière petit fils", si ? Tu es sûr ? Et c'est bien son bambin de 4 ans qui devient Louis XV... Je me perds du coup, mais on va y arriver :) J
9;ai pas le temps d'aller vérifier ; j'ai fait de mémoire et si tu as raison JMCMB ! Afficher tout
Le duc d'Anjou, futur Louis XV (1710-1774), est bien l'arrière petit-fils de Louis XIV. C'est le troisième et dernier fils du duc de Bourgogne, le Petit Dauphin (1682-1712). C'est aussi le petit-fils du premier fils de Louis XIV, le Grand Dauphin (1661-1711). C'est pourtant simple ;-)

a écrit : Le duc d'Anjou, futur Louis XV (1710-1774), est bien l'arrière petit-fils de Louis XIV. C'est le troisième et dernier fils du duc de Bourgogne, le Petit Dauphin (1682-1712). C'est aussi le petit-fils du premier fils de Louis XIV, le Grand Dauphin (1661-1711). C'est pourtant simple ;-) Tellement simple que tu te trompes aussi ahah, le duc d'Anjou futur Louis XV n'est pas le 3ème fils du duc de Bourgogne, c'est son 2eme et dernier :)

a écrit : Tu me mélanges les pinceaux là :)
Si je suis ta chronologie il manque une génération non ? Le Duc d'Anjou était "petit fils de Louis XIV, pas "arrière petit fils", si ? Tu es sûr ? Et c'est bien son bambin de 4 ans qui devient Louis XV... Je me perds du coup, mais on va y arriver :) J
9;ai pas le temps d'aller vérifier ; j'ai fait de mémoire et si tu as raison JMCMB ! Afficher tout
Je récapitule :

Louis XIV à pour premier fils le grand dauphin, ce dernier à pour premier fils le duc de Bourgogne dit le petit dauphin (donc petit fils de Louis XIV), il meurt avec sa femme en 1712 d'une maladie que contracta aussi ses deux fils (donc les deux arrière petit fils de Louis XIV), un seul survecu : le cadet, duc d'Anjou, qui serait nommé 3 ans plus tard Louis XV plus tard.

A noté que Phillipe V, le 2eme des 3 fils du grand dauphin, donc le petit fils de Louis XIV et l'oncle de Louis XV, détient lui même un record de longévité avec 45 ans sur le trône d'espagne.

Si Louis XV alors le petit duc d'Anjou âgé de 2 ans était mort en même temps que ses parents et son frère. L'héritier aurait été précisément Philippe V qui a renoncer a toute prétention sur le trône de France en conquierant celui d'espagne, un renoncement impossible pour les lois de la couronne française. Ça aurait été une crise majeure en Europe.

a écrit : Ce que vous dite est une aberration, et pourtant, croyez moi, je ne suis pas féministe, pas vegan, pas totalement convaincu par l'humanisme libéral etc... Et même assez nostalgique.

Nous vivons un époque bénie pour l'être humain, nous avons vaincu depuis peu les 3 maux millénaires qui nous étaien
t jusqu'alors inhérents : la maladie ; la guerre ; la faim. C'est incroyable, même invraisemblable et pourtant nous avons réussi. Songé quand même qu'aujourd'hui plus de gens meurt de sur alimentation que de sous alimentation ! Plus de gens meurt d'accident "bête" que de guerre et de meurtre !

De plus dans nos sociétés occidentale nous vivons avec des droits et libertés jusqu'alors inégalé (d'un point de vu global, et non droit par droit ou liberté par liberté). L'état, la société, n'a jamais autant pris soin de ses sujets/citoyens.

Nous avons à notre disposition toutes les ressources matériels et humains pour être heureux. Ex : jamais dans notre histoire un homme n'a consacré autant de temps aux loisirs. Jamais nous avons autant été choyé et protégé par notre système social et politique, jamais nous n'avons eu la possibilité de rencontrer et de profiter d'autant d'amis et de partenaires.
Nous n'avons pas la certitude d'être heureux de façon individuelle, mais jamais nous n'avons eu la capacité de l'être comme aujourd'hui. Ce que vous dites est une énormité sans nom qui frôle la bêtise.

Nous ne nous en rendons pas compte car notre exigence augmente autant que notre réussite et la façon de traité l'info et son caractère continue souligne à trait extrêmement gros les défauts qu'ils restent. Vraiment ce que vous dites est une énormité.
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Je ne sais pas si nous sommes plus ou moins heureux qu'avant, mais votre affirmation demande a être nuancée un peu aussi. Nous mourrons toujours de maladie (on vie par contre plus vieux). Et si on regardent plus loin que le bout de son nez et qu'on sort de France, il y a toujours des guerres et de la famine dans le monde.
Quand a la guerre en Europe, la dernière n'est pas si lointaine, et la prochaine ne devrais pas trop tarder avec la monté du populisme et des extrémistes un peu partout dans les pas dit "civilisé" (USA, Brésil, Italie, Autriche, et la France au prochaine élection présidentielle. ...)
Donc dire que nous avons vaincus la maladie, la guerre et la faim ....