Combien coûte un enfant ?

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Élever un enfant n'a jamais constitué une dépense aussi élevée qu'aujourd'hui. Des études montrent que le coût moyen pour élever en France un enfant jusqu’à ses 18 ans est estimé entre 100 000 et 200 000€ selon les familles. Sachant qu'un enfant reste dépendant financièrement de ses parents en moyenne jusqu'à 25 ans.


Tous les commentaires (56)

a écrit : On vit donc dans un pays d’assistés et de fils à papa j’ai 22ans et j’ai plus demandé d’argent à mes parents depuis que j’en ai 17... "Plus...que" ou "je n'ai plus" ?

a écrit : C'est vrai... mais pour ma part, je n'aime pas cette "sectorisation" qui ne sert qu'à alimenter des débats individualistes et créer une société individualiste. Et combien coûte un chomeur ? Combien coûte un malade du cancer ? Combien coûte un étudiant ? Combien coûte un retraité ? J'en passe... et si on n'est rien de tout cela, on se demande pourquoi on paye.
Alors posons-nous la seule question : combien coûte la "solidarité" ? Et sommes-nous prêts à ce coût ?
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Je te rejoins mais c'est quand même contradictoire : pour savoir si on prêt à assumer ce coût, il faut le chiffrer auparavant.

a écrit : On vit donc dans un pays d’assistés et de fils à papa j’ai 22ans et j’ai plus demandé d’argent à mes parents depuis que j’en ai 17... Personnellement je suis dans ce cas un bon fils à papa, j'ai quand même essayé de limiter les frais grâce à une école publique. Si je n'y serai pas parvenu, j'aurai choisi une école plus chère et je ne doute pas que mes chers parents m'aient aidé de la même façon, même si j'aurai peut-être fait un choix différent. Et je trouve vraiment qu'économiser la-dessus n'est pas une bonne idée, car je pourrai sans doute aider mes parents en retour en cas de besoin (par exemple pour une maison médicalisée), en partie grâce à ce diplôme, même si je comprends que j'ai de la chance car le choix m'a été offert.
Au final, je ne vois pas où le problème d'être un fils à papa, et de même je travaille et économise aujourd'hui pour offrir à ma fille ce choix. Il s'agit donc d'une sorte de solidarité familiale, surtout que chacun participe à la hauteur de ses moyens. Ça me paraît plus normal de bosser pour ses proches que de balancer de l'argent par les fenêtres, de rester inactif ou de soutenir un état ou de structures mal gérées, ou même pour financer des filières d'université bouchées. Ainsi si j'ai un accident de vie, j'espère aussi pouvoir compter sur mes proches. Si tout le monde pouvait en dire autant, il y aurait moins de détresse dans notre belle société, surtout pour ceux qui estiment que l'état doit remplacer la famille et tout offrir gratuitement. Donc désolé mais je n'excuserai pas pour avoir eu des parents responsables.

a écrit : Personnellement je suis dans ce cas un bon fils à papa, j'ai quand même essayé de limiter les frais grâce à une école publique. Si je n'y serai pas parvenu, j'aurai choisi une école plus chère et je ne doute pas que mes chers parents m'aient aidé de la même façon, même si j'aurai peut-être fait un choix différent. Et je trouve vraiment qu'économiser la-dessus n'est pas une bonne idée, car je pourrai sans doute aider mes parents en retour en cas de besoin (par exemple pour une maison médicalisée), en partie grâce à ce diplôme, même si je comprends que j'ai de la chance car le choix m'a été offert.
Au final, je ne vois pas où le problème d'être un fils à papa, et de même je travaille et économise aujourd'hui pour offrir à ma fille ce choix. Il s'agit donc d'une sorte de solidarité familiale, surtout que chacun participe à la hauteur de ses moyens. Ça me paraît plus normal de bosser pour ses proches que de balancer de l'argent par les fenêtres, de rester inactif ou de soutenir un état ou de structures mal gérées, ou même pour financer des filières d'université bouchées. Ainsi si j'ai un accident de vie, j'espère aussi pouvoir compter sur mes proches. Si tout le monde pouvait en dire autant, il y aurait moins de détresse dans notre belle société, surtout pour ceux qui estiment que l'état doit remplacer la famille et tout offrir gratuitement. Donc désolé mais je n'excuserai pas pour avoir eu des parents responsables.
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les si ne vont pas avec les ré...

a écrit : Le "coût d'un vieux" date de l'époque où les cotisations retraite n'existaient pas. Aujourd'hui, on pourrait retourner le sens de cette question, en disant combien un vieux reverse-t-il à ses enfants, même adultes, même responsables de famille?
Les cadeaux à chaque évènement familial
, les vacances gratuites chez grand maman et grand papa (il faut payer l'essence pour aller chez eux), la garde des enfants quand la nounou ne peut pas (plus), le dépannage en ceci cela, la maison et le plan d'assurance-vie qu'ils laissent en mourant, ce n'est pas à prendre en compte dans les revenus de la génération restante?
Bien sûr, ils y a les "petits" vieux, qui n'ont jamais cotisé, qui ont tout picolé et qui maltraitent leurs gamins, mais force est de constater qu'ils sont plutôt rares, le transfert financier se fait majoritairement des économies des anciens vers la consommation de leurs enfants. J'ai vu, de mes yeux, des gens atroces qui réveillaient la mamie de plus de quatre vingt dix ans en réa cardiaque pour lui faire signer des chèques, jamais le contraire
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C'est horrible l'histoire de la famille qui vient faire signer le chèque ! ;) ça doit être dur de rester serein, non ?
Sinon je ne parlais pas de ce que peuvent coûter les vieux aux enfants ; c'est sûr que là ça va plus souvent dans le sens que tu décrits. Non, je parlais du coût pour la société : aides diverses, soins, retraites, etc... et j'en parle là pour te répondre, mais je disais justement que c'était dégueulasse de sectoriser ces coûts, en gros de diviser les populations ; parce que c'est sûr qu'on va toujours trouver quelqu'un qui pense que l'autre lui coûte cher.

a écrit : On vit surtout dans un pays où la plupart des métiers nécessitent un haut niveau de compétences. Ce qui entraine la nécéssité de plus longues études, et donc un allongement de la période de dépendance (sachant que les étudiants travaillant pendant leurs études ont beaucoup moins de chance de réussir à avoir leur diplôme). Mais cela n'est pas que négatif, au contraire : cela permet à la société de gagner des travailleurs très qualifiés et d'une plus grande productivité, le solde est positif pour la société.
La France du XXIe siècle avec ses jeunes "assistés" est immensément plus riche et productive que la France du XIXe, où les enfants étaient au travail avant 10 ans, ou que les pays pauvres, où les enfants vont à l'usine et non à l'Université.
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Oui, on pourrait surtout parler des failles du système scolaire, une voie générale qui perd son niveau et qui est surchargée et sans débouchés à court terme qui implique des études plus longues, d’une voie professionnelle dévalorisée qui sert de voie de garage.

Si vous vous préoccuper tellement du coût d'un enfant (même si je comprends la démarche et que c'est un facteur à prendre en compte), alors il vaudrait mieux que vous n'en ayez pas....
Un enfant ne se résume pas juste une case en plus dans votre plan budgétaire. (Mais bon, si ça permet de contrôler la surpopulation, you do your thing)

a écrit : entre 100 000 et 200 000 €, c'est jusqu’à ses 18 ans.
Ca fait entre 462 et 925€ par mois.
Jusqu’à 25 ans, ça rajoute entre 38 000 et 77 700€.
Ça parait pas, c'est énorme.
Vi c’est le prix d’une voiture en plus.
Vu qu’il faut les changer tous les 5-10 ans maintenant (et pas 20/30 ans), en fait on verse plus aux constructeurs auto qu’aux enfants.
On se fait racketter de tous les côtés en fait :p
C’est peut être pour ça qu’autrefois les familles avaient 4 ou 5 enfants.
Aujourd’hui l’augmentation des coûts des loyer et de la voiture on pris la place.

a écrit : C'est vrai... mais pour ma part, je n'aime pas cette "sectorisation" qui ne sert qu'à alimenter des débats individualistes et créer une société individualiste. Et combien coûte un chomeur ? Combien coûte un malade du cancer ? Combien coûte un étudiant ? Combien coûte un retraité ? J'en passe... et si on n'est rien de tout cela, on se demande pourquoi on paye.
Alors posons-nous la seule question : combien coûte la "solidarité" ? Et sommes-nous prêts à ce coût ?
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Merci pour ce commentaire, c’est de loin le plus pertinent que j’ai pu lire.

a écrit : On vit donc dans un pays d’assistés et de fils à papa j’ai 22ans et j’ai plus demandé d’argent à mes parents depuis que j’en ai 17... À savoir s'il se déclare fils à papa qui a demandé plus à ses parents ou le contraire en omettant une négation avant le verbe avoir. À vous de choisir.

a écrit : On vit surtout dans un pays où la plupart des métiers nécessitent un haut niveau de compétences. Ce qui entraine la nécéssité de plus longues études, et donc un allongement de la période de dépendance (sachant que les étudiants travaillant pendant leurs études ont beaucoup moins de chance de réussir à avoir leur diplôme). Mais cela n'est pas que négatif, au contraire : cela permet à la société de gagner des travailleurs très qualifiés et d'une plus grande productivité, le solde est positif pour la société.
La France du XXIe siècle avec ses jeunes "assistés" est immensément plus riche et productive que la France du XIXe, où les enfants étaient au travail avant 10 ans, ou que les pays pauvres, où les enfants vont à l'usine et non à l'Université.
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Maintenant les ingénieurs sont tellement nombreux qu’ils sont payés au smic et souvent bien moins compétents qu’une personne formée sur le tas...
il faudrait revenir un peu à l’apprentissage du travail plutôt qu’à la théorie parce qu’à longueur de journée j’en croise des grattes-papier, mais des gens qui savent travailler en bonne intelligence ça se perd et c’est bien dommage...

a écrit : HS mais va falloir que tu m'expliques comment tu as fait pour répondre à un message qui est arrivé plus tard!! C'est à cause de lenteur de l'escargot.

a écrit : C'est à cause de lenteur de l'escargot. Les aigles atteignent des sommets....les escargots aussi ! Mais ils en bavent plus...

Selon les chiffres officiels, un étudiant coûte 115k € jusqu’au bac.
C’est après que les coûts grimpent très rapidement. Les études supérieurs ont en effet un coût plus élevé, lié aux qualifications exigées des professeurs.
C’est d’ailleurs là que les pertes économiques sont les plus importantes : les redoublements en faculté sont très nombreux dans certaines voies, et chaque année supplémentaire est une charge pour l’état.

a écrit : Rien d'étonnant vu l'inflation. Beaucoup de choses sont plus cher que jamais...
En ce qui concernent les sources, les deux sources françaises datent de 2015, dont une se base sur des chiffres de 2011, ça commence à dater. Les deux autres sont plus récente mais se concentre sur le monde anglo-saxons : US
A, Canada et royaume uni. Afficher tout
L'inflation n'y est que pour une partie. J'entends souvent les gens dire "on a plus de sous, avant l'euro, on vivait mieux". Mais plus que l'augmentation des prix, ce sont les changements de modes de consommation qui plombent le budget.
Avant, nous n'avions pas tous un abonnement internet, un smartphone, des bouquets TV, abonnements à un services de streaming, etc... Si l'on prends une famille de quatre personnes, ça peut vite coûter très cher toutes ces choses que l'on ne payait pas avant, car deux adultes et deux ados, ça fait déjà quatre abonnements mobiles, disons au minimum 60€. Ajoutons au moins 30€ de box, on est déjà à 100€/mois. Et je ne parle pas des déplacements en voiture, pour les loisirs, plus nombreux et plus éloignés qu'avant, de l'augmentation constante de la consommation de vêtements etc...

a écrit : C'est vrai... mais pour ma part, je n'aime pas cette "sectorisation" qui ne sert qu'à alimenter des débats individualistes et créer une société individualiste. Et combien coûte un chomeur ? Combien coûte un malade du cancer ? Combien coûte un étudiant ? Combien coûte un retraité ? J'en passe... et si on n'est rien de tout cela, on se demande pourquoi on paye.
Alors posons-nous la seule question : combien coûte la "solidarité" ? Et sommes-nous prêts à ce coût ?
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La vrai question est surtout "doit-on donner à ceux qui n'essaient pas de travailler". Il serait vraiment temps de se poser sérieusement cette question. Car du travail, il y en a. Je connais plusieurs entreprises (restauration, transport, charpentiers) qui cherchent du personnel mais n'en trouve pas. Exemple, une boîte de transport qui cherche un chauffeur poids lourd pour du régional, pas de manutention, 2500€/mois net, et ne trouve personne depuis plus de 6 mois, résultat, ils sous-traitent à une boîte polonaise faute de mieux...

a écrit : Maintenant les ingénieurs sont tellement nombreux qu’ils sont payés au smic et souvent bien moins compétents qu’une personne formée sur le tas...
il faudrait revenir un peu à l’apprentissage du travail plutôt qu’à la théorie parce qu’à longueur de journée j’en croise des grattes-papier, mais des gens qui savent
travailler en bonne intelligence ça se perd et c’est bien dommage... Afficher tout
Je sais pas où vous avez vu que les ingénieurs sont payés au smic parce que moi j'en connais un paquet et ils sont à 3000 €/mois en sortie d'école... pas la même chose que le smic.
Et non ils ne sont pas moins compétents qu'une personne formée sur le tas. Qu'est-ce qu'il faut pas lire ! Pour information, l'apprentissage existe aussi dans les écoles d'ingé.
C'est une chose d'être frustré, c'en est une autre d'écrire n'importe quoi !

Je ne comprend pas bien la formulation de l'anecdote : "le cout moyen" "entre 100 000 et 200 000", il s'agit donc d'une fourchette (et d'une fourchette assez large), pas du cout moyen. Qu'est-ce que je loupe ?

a écrit : Bah congrats, bravo à toi malheureuseument on pas tous dans cette situation et heureusement. Perso j'ai 22 ans, en train de finir un master et je suis bien content d'avoir eu mes parents pour m'avoir loger et nourri, particulièrement quand j'ai pu observer les conséquences d'un emploi étudiant sur ses études Et tu finira sûrement plus aisé que cette personne....pas forcément plus heureuse ou plus fière mais plus aisé.
Quand la route des uns croise celle des autres elles prennent deux directions différentes