Une fleur qui devient transparente une fois mouillée

Proposé par
le
dans

Tous les commentaires (40)

a écrit : Je préfère nuancer et dire que la nature fait des choses plus ou moins au hasard en fonction de son environnement et de son terrain génétique actuel. Mais, ce qui est retenu, n'est pas gardé par hasard et a donc une utilité/un avantage évolutif (métabolisme, reproduction, etc) Pas vraiment non plus, de mémoire de mes cours de bio, il serait plus juste de dire qu'aucun caractère restant n'est handicapant mais peut très bien être inutil d'un point de vue évolutif.
Par exemple, les restes de pattes arrières des baleines. (Ce n'est pas un excellent exemple puisqu'il s'agit d'une structure vestigiale mais c'est le seul qui me vient et je sais qu'il y en a d'autres)

a écrit : Pour les plantes je veux bien (et encore les couleurs/formes des fleurs sont faites pour attirer les pollinisateurs, les trouvent ils belles ? ^^)
Mais c'est plutôt un critère animal qu'humain d'autres animaux jouent sur le critère beauté, les oiseaux surtout par exemple le paon
Les insectes les trouvent plus attirantes car plus colorées, visibles, odorantes...

a écrit : Et quelle est l'utilité de cette aptitude? Améliorer la photosynthèse? (J'aime bien, mais je me demande toujours pourquoi ce genre de particularité/évolution se produit.) La fleur ne fait pas de photosynthèse... Son rôle se cantonne à attirer les pollinisateurs

a écrit : On peut s'inspirer de cette "technologie" pour fabriquer un nouveau type de tissu pour créer les maillots de bain !!! Wtf tu veux un maillot de bain transparent toi ??

Marrant, tout l’inverse de mon Berger blanc ;-)

Imaginons au sein de la population ancestrale ayant aboutie à cet espèce de telle fleurs transparentes par temps humide (des mutantes), qui côtoient leur congénères qui restent blanches (sauvages). Par temps secs, toutes sont blanches, attirent leur pollinisateurs et transmettent leur gènes aussi efficacement. Par temps humide, les blanches attirent toujours les pollinisateurs, qui accroche le pollen, lui fournissant au passage du nectar. Le pollen collé par l'humidité aux poils du pollinisateur ne pourra pas être posé sur le pistil d'une autre fleur lors des autres visites de fleurs : pas de reproduction mais de grosses dépenses énergétiques (pollen + nectar). Au contraire la fleur mutante par sa transparence n'attire plus les pollinisateurs, augmentant le bénéfice coût du mutualisme. Elle transmet donc plus efficacement notamment son allèle muté donnant cette caractéristique. Ce n'est qu'une hypothèse.

a écrit : Imaginons au sein de la population ancestrale ayant aboutie à cet espèce de telle fleurs transparentes par temps humide (des mutantes), qui côtoient leur congénères qui restent blanches (sauvages). Par temps secs, toutes sont blanches, attirent leur pollinisateurs et transmettent leur gènes aussi efficacement. Par temps humide, les blanches attirent toujours les pollinisateurs, qui accroche le pollen, lui fournissant au passage du nectar. Le pollen collé par l'humidité aux poils du pollinisateur ne pourra pas être posé sur le pistil d'une autre fleur lors des autres visites de fleurs : pas de reproduction mais de grosses dépenses énergétiques (pollen + nectar). Au contraire la fleur mutante par sa transparence n'attire plus les pollinisateurs, augmentant le bénéfice coût du mutualisme. Elle transmet donc plus efficacement notamment son allèle muté donnant cette caractéristique. Ce n'est qu'une hypothèse. Afficher tout t'es sûr?

a écrit : Pas vraiment non plus, de mémoire de mes cours de bio, il serait plus juste de dire qu'aucun caractère restant n'est handicapant mais peut très bien être inutil d'un point de vue évolutif.
Par exemple, les restes de pattes arrières des baleines. (Ce n'est pas un excellent exemple puisqu'i
l s'agit d'une structure vestigiale mais c'est le seul qui me vient et je sais qu'il y en a d'autres) Afficher tout
Oui mais à terme ces pattes, si inutiles, vont disparaître. De même pour nos dents de sagesse. Mais cela prend du temps, difficilement calculable à échelle humaine.

a écrit : Pour les plantes je veux bien (et encore les couleurs/formes des fleurs sont faites pour attirer les pollinisateurs, les trouvent ils belles ? ^^)
Mais c'est plutôt un critère animal qu'humain d'autres animaux jouent sur le critère beauté, les oiseaux surtout par exemple le paon
Pas vraiment la beauté est un critère humain. La sélection naturelle favorise juste ce qui est le plus utile. Si les paons mâles, par exemple, auraient plus attirant en vert caca d'oie et rose saumon auprès des femelles, nous aurions trouvés ça moche mais ils seraient ainsi. Que cela nous plaisent ou non.

a écrit : La fleur ne fait pas de photosynthèse... Son rôle se cantonne à attirer les pollinisateurs Oui effectivement, j'ai confondu! Pardoooon....

a écrit : Imaginons au sein de la population ancestrale ayant aboutie à cet espèce de telle fleurs transparentes par temps humide (des mutantes), qui côtoient leur congénères qui restent blanches (sauvages). Par temps secs, toutes sont blanches, attirent leur pollinisateurs et transmettent leur gènes aussi efficacement. Par temps humide, les blanches attirent toujours les pollinisateurs, qui accroche le pollen, lui fournissant au passage du nectar. Le pollen collé par l'humidité aux poils du pollinisateur ne pourra pas être posé sur le pistil d'une autre fleur lors des autres visites de fleurs : pas de reproduction mais de grosses dépenses énergétiques (pollen + nectar). Au contraire la fleur mutante par sa transparence n'attire plus les pollinisateurs, augmentant le bénéfice coût du mutualisme. Elle transmet donc plus efficacement notamment son allèle muté donnant cette caractéristique. Ce n'est qu'une hypothèse. Afficher tout Ce serait donc de la sélection sexuelle.

a écrit : Pas vraiment la beauté est un critère humain. La sélection naturelle favorise juste ce qui est le plus utile. Si les paons mâles, par exemple, auraient plus attirant en vert caca d'oie et rose saumon auprès des femelles, nous aurions trouvés ça moche mais ils seraient ainsi. Que cela nous plaisent ou non. C'est justement ce que je dit les animaux peuvent donc être plus ou moins beaux/attirant pour leurs partenaires...
Donc le critère beauté n'est pas qu'humain

a écrit : Pas vraiment non plus, de mémoire de mes cours de bio, il serait plus juste de dire qu'aucun caractère restant n'est handicapant mais peut très bien être inutil d'un point de vue évolutif.
Par exemple, les restes de pattes arrières des baleines. (Ce n'est pas un excellent exemple puisqu'i
l s'agit d'une structure vestigiale mais c'est le seul qui me vient et je sais qu'il y en a d'autres) Afficher tout
Faire disparaitre entièrement une structure comme les pattes demande de faire disparaitre plusieurs gènes ainsi que leur mécanisme de régulation, c'est pas aussi simple que de faire ON/OFF.
Mais pour l'exemple, les baleines n'ayant pas eu de mutations pour être plus adaptées au milieu aquatique ont disparu

a écrit : Faire disparaitre entièrement une structure comme les pattes demande de faire disparaitre plusieurs gènes ainsi que leur mécanisme de régulation, c'est pas aussi simple que de faire ON/OFF.
Mais pour l'exemple, les baleines n'ayant pas eu de mutations pour être plus adaptées au milieu aquatique ont disparu
Oui, elles ont toutes coulé, c'est balot ...

a écrit : Je préfère nuancer et dire que la nature fait des choses plus ou moins au hasard en fonction de son environnement et de son terrain génétique actuel. Mais, ce qui est retenu, n'est pas gardé par hasard et a donc une utilité/un avantage évolutif (métabolisme, reproduction, etc) Je ne suis pas d'accord avec la seconde partie de votre argument. Certain traits n'ont AUCUNE utilité, mais peuvent toutefois être gardés si leur coût (énergétique, par exemple) n'est pas trop élevé.

La liste est longue, mais les premiers exemples qui me viennent à l'esprit sont les tétons chez les hommes, ou le tracé du nerf phrénique, qui est irrationnel, particulièrement chez la girafe.

a écrit : C'est justement ce que je dit les animaux peuvent donc être plus ou moins beaux/attirant pour leurs partenaires...
Donc le critère beauté n'est pas qu'humain
Est-ce que le critère que tu nommes « beauté » ne cache pas autre chose pour les espèces en question ?
Par exemple, un chercheur israélien (Zahavi) explique que la roue du paon attire les femelles parce que malgré ses handicaps (difficultés à voler, visible face aux prédateurs, coût en énergie pour produire cette roue, etc), le mâle parvient à survivre (peut-être grâce à de meilleurs gènes ?).

a écrit : Je ne suis pas d'accord avec la seconde partie de votre argument. Certain traits n'ont AUCUNE utilité, mais peuvent toutefois être gardés si leur coût (énergétique, par exemple) n'est pas trop élevé.

La liste est longue, mais les premiers exemples qui me viennent à l'esprit sont les
tétons chez les hommes, ou le tracé du nerf phrénique, qui est irrationnel, particulièrement chez la girafe. Afficher tout
La présence des tétons chez les hommes est due au fait que, les femmes préférant les hommes avec des tétons parce que c'est plus mignon, tous les hommes sans tétons n'ont trouvé aucune femme avec laquelle propager leurs gènes, donc ils se sont tous éteints.

a écrit : Et quelle est l'utilité de cette aptitude? Améliorer la photosynthèse? (J'aime bien, mais je me demande toujours pourquoi ce genre de particularité/évolution se produit.) Bien vu! Surtout dans une région soumise a de longues périodes de pluies, cela doit être certainement un avantage au niveau surface exposée des feuilles, plutôt que les feuilles ou tiges dépensent l'énergie de la plante pour se développer. A l'année le rendement il y a moyen que le rendement soit bien bien augmenté, j'imagine.