Harvey Ball, graphiste américain, inventa le smiley en 1963 pour la « State Mutual Life Assurance of Worcester ». Le but était de redonner le moral aux employés de cette compagnie d'assurance. Le graphiste reçut 45 dollars et oublia de protéger sa création. Un journaliste français en profita en déposant le graphisme, et l'exploita commercialement avec succès.
Commentaires préférés (3)
Le journaliste français s'appelle Franklin Loufrani. C'est en 1972 qu'il a déposé le graphisme du smiley à l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).
Et $45 en 1963 équivaut à environ $370 aujourd'hui, ça reste pas grand chose.
Une personne qui a gardé les pieds sur terre malgré le succès.
Et moi qui pensait que c’était Forest Gump ....
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Le journaliste français s'appelle Franklin Loufrani. C'est en 1972 qu'il a déposé le graphisme du smiley à l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).
Et $45 en 1963 équivaut à environ $370 aujourd'hui, ça reste pas grand chose.
C est fou comme l anecdote du 24 juillet 2016 parlé du même sujet et contredit cette anecdote avec certains commentaire... Faut se mettre d accord. Qui a raison ?
Piiiiirate
upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e7/Day-template.svg) et le smiley informatique :-).
La différence est le smiley graphique (Une personne qui a gardé les pieds sur terre malgré le succès.
Et moi qui pensait que c’était Forest Gump ....
Qui a dit que les brevets servaient à défendre les créateurs ? ^^
Vive le droit d’auteur, ça c’est une véritable protection. Inaliénable.
Le droit d'auteur défend une œuvre de l'esprit, instantanément, gratuitement quelque soit la forme d'expression de cette œuvre de l'esprit, durant toute la vie de l'auteur + 70 ans après sa mort dans la plupart des pays du monde, sans préjudice des droits patrimoniaux inaliénables.
Le brevet défend des inventions nouvelles, inventifs et ayant une application technologique clair, il est payant, c'est une démarche à faire soi même et elle ne protège que 20 ans avant que l'invention ne tombe dans le domaine public.
Le smiley peut être considéré comme une marque et devait être donc dépose, puisque j'imagine que le dessin était trop simple pour être protège, tu ne peux pas protéger ton dessin si tu as fait un cercle...
Tu te doutes bien que si tu pouvais choisir, tout le monde choisirai le premier...
D'ailleurs je ne sais pas si je suis le seul à penser que cette protection de 70 ans après la mort de l'auteur est un gros foutage de tronche. Du genre amoindrire la culture populaire pour que les héritiers de Disney et les majors américaines continuent à se faire des sous quasi éternellement avec des œuvres dans lesquelles ils n'ont personnellement rien à voir...
Et puis tu dis qu'on ne peut pas protéger un cercle mais tu sais, ce n'est pas aussi simple que ça... En théorie ça devrait l'être, mais regarde Apple qui a attaqué Samsung pour avoir soit disant copié les "bords arrondis" sur ses smartphones... En gros apple a inventé le rectangle avec une bordure arrondie, merci Apple. Je ne sais pas comment le monde ferait sans rectangles.
- Bonjour monsieur, nous sommes venus vous voir por améliorer le moral de nos employés, que faudrait-il faire? Amenager les horaires, diminuer la pression due à la hiérarchie, relacher les éxigences de resultats?
- Non, je vais dessiner des visages souriants un peu partout, ça devrait le faire.
Ou, comment parler de graphisme sans illustration !
« Gardez l’sourire... »
F. Gump
Le droit d’auteur protège tout autant un gars comme Alexandre Astier que Disney qui a dû payer ses employés en leur versant un salaire (mais pas en leur achetant leurs droits séparément, différence entre copyright et droit français). La culture que tu qualifies de populaire n’existerait pas sans la diffusion de Disney et tu es libre de créer tes propres histoires si tu n’es pas content.
Pour ce qui est du design de l’iPhone, ce n’est pas juste un rectangle aux bords arrondis. C’est un téléphone tellement bien fichu visuellement qu’il s’est imposé comme le modèle pour l’industrie. Normal qu’ils cherchent à le protéger. Par ailleurs, faudrait vérifier le droit : ça doit être du copyright (conditions un peu différentes) et/ou du droit des dessins et modèles, pas forcément du droit d’auteur français. Si c’est du droit des dessins et modèles, le juge doit apprécier le degré de liberté du créateur de sorte que, si l’état de l’art est saturé, des modèles un peu différents puissent être protégés et soient non contrefaisants. Enfin, je crois me souvenir (mais je peux me tromper) que ça avait été jugé au Royaume-Uni contre Apple.
Forrest Gump nous ment :
youtu.be/tOHr85z9k64
Les journalistes sont malins...