La traversée de l'Atlantique du bateau pirate Playmobil

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Le 8 novembre 2017, deux enfants écossais décidèrent de laisser leur bateau pirate Playmobil parcourir l'océan Atlantique. Le bateau, équipé seulement d'un GPS, d'un contrepoids et de polystyrène pour rester à flot, fut laissé à 100 miles des côtes de Mauritanie et arriva moins de 5 mois plus tard près des côtes de Guyane.

Le bateau des deux enfants n'en était pas à son coup d'essai. Avant ce voyage, il avait déjà vogué sur la mer du nord d'Écosse, en passant par le Danemark, la Suède et la Norvège.


Commentaires préférés (3)

Une sacrément bonne pub pour Playmobil !
Ces deux garçons ont fait ce que beaucoup d'entre nous, enfants, rêvions.
Félicitations !

a écrit : Il est maintenant à côté de Guyana, au nord de l'Amerique du Sud. Ce pays à une densité incroyable de 3,5 hab/km2 !! Là on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait eu autant de naufrage entre le XV et le XVIIIeme siècle si un bateau Playmobil a réussi la traversé ?!

a écrit : Là on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait eu autant de naufrage entre le XV et le XVIIIeme siècle si un bateau Playmobil a réussi la traversé ?! Je pense (à confirmer s'il y a des experts dans le coin) qu'en cas de tempête, le petit bateau Playmobil se contentera de suivre la vague et sera seulement ballotté dans tous les sens avant de pouvoir continuer sa route. Un vrai navire, en revanche, aura une extrémité en haut de la vague et l'autre en bas, ne pourra pas suivre en temps réel la pente sur laquelle il se trouve à cause de son inertie, subira un fort stress mécanique...et puis on ne peut pas combler ses ouvertures avec du polystyrène.


Tous les commentaires (19)

Une sacrément bonne pub pour Playmobil !
Ces deux garçons ont fait ce que beaucoup d'entre nous, enfants, rêvions.
Félicitations !

Il est maintenant à côté de Guyana, au nord de l'Amerique du Sud. Ce pays à une densité incroyable de 3,5 hab/km2 !!

a écrit : Il est maintenant à côté de Guyana, au nord de l'Amerique du Sud. Ce pays à une densité incroyable de 3,5 hab/km2 !! Là on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait eu autant de naufrage entre le XV et le XVIIIeme siècle si un bateau Playmobil a réussi la traversé ?!

a écrit : Là on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait eu autant de naufrage entre le XV et le XVIIIeme siècle si un bateau Playmobil a réussi la traversé ?! Je pense (à confirmer s'il y a des experts dans le coin) qu'en cas de tempête, le petit bateau Playmobil se contentera de suivre la vague et sera seulement ballotté dans tous les sens avant de pouvoir continuer sa route. Un vrai navire, en revanche, aura une extrémité en haut de la vague et l'autre en bas, ne pourra pas suivre en temps réel la pente sur laquelle il se trouve à cause de son inertie, subira un fort stress mécanique...et puis on ne peut pas combler ses ouvertures avec du polystyrène.

a écrit : Là on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait eu autant de naufrage entre le XV et le XVIIIeme siècle si un bateau Playmobil a réussi la traversé ?! Pas de risque de perdre la voilure (et d'être immobilisé et soumis aux éléments), trop petit pour chavirer ou couler (et certainement lesté/aménagé en conséquence), aucun risque de briser la coque sur un récif ou une vague mal prise. Et surtout, pas de risques de maladies ou de famines :D
J'espère qu'ils avaient au moins mis un Playmobil à la barre, histoire de voir si il y sera toujours une fois récupéré !

EDIT : de plus les courants marins dont le petit bateau a profité sont davantage connus, voir par exemple l'histoire de Rémy Bricka - L'homme orchestre qui a marché sur l'eau.

a écrit : Là on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait eu autant de naufrage entre le XV et le XVIIIeme siècle si un bateau Playmobil a réussi la traversé ?! un petit objet flottant est plus difficile a couler qu'un énorme bateau pouvant se percer, ne pouvant pas se relever une fois qu'il est couché, étant immobilisé sans voilure (un petit bateau est surtout dépendent du courant marin alors qu'une caravelle est dépendante du vent)... Et le danger ne vient pas que de la tempête en elle-même mais de la perte d’équipage : un petit coup de maladie, qui se repend facilement car milieu isolé et réduit, et est foudroyant par manque d'alimentation saine et on se retrouve avec un équipage réduit : difficile de manœuvrer le bateau, et donc voyage plus long, avec plus de risque de maladie/tempête... Les traverses sont devenu moins dangereuse pas par accalmie de l'océan, mais par raccourcissement du trajet (meilleure compréhension des courants marins, bateau a vapeur...) mais aussi grâce aux progrès de la santé (médecine mais aussi beaucoup de progrès en conservation alimentaire)

a écrit : un petit objet flottant est plus difficile a couler qu'un énorme bateau pouvant se percer, ne pouvant pas se relever une fois qu'il est couché, étant immobilisé sans voilure (un petit bateau est surtout dépendent du courant marin alors qu'une caravelle est dépendante du vent)... Et le danger ne vient pas que de la tempête en elle-même mais de la perte d’équipage : un petit coup de maladie, qui se repend facilement car milieu isolé et réduit, et est foudroyant par manque d'alimentation saine et on se retrouve avec un équipage réduit : difficile de manœuvrer le bateau, et donc voyage plus long, avec plus de risque de maladie/tempête... Les traverses sont devenu moins dangereuse pas par accalmie de l'océan, mais par raccourcissement du trajet (meilleure compréhension des courants marins, bateau a vapeur...) mais aussi grâce aux progrès de la santé (médecine mais aussi beaucoup de progrès en conservation alimentaire) Afficher tout Tout à fait, d'ailleurs pour étayer nos propos, un petit exemple concret :
Le HMS Centurion (1742), du Commodore Anson, avait été soufflé par un coup de vent alors qu'il mouillait au large de l'île de Tinian (Pacifique).
Il laissait sur la plage 107 hommes (dont Anson) et emportait à son bord "seulement" 109 hommes qui mirent.... 19 jours à revenir à son mouillage.
Quelques semaines plus tard, un nouveau coup de vent emporta le navire avec la quasi totalité de l'équipage, qui mis seulement 5 jours (!) à revenir chercher les 70 hommes manquants (qui s'étaient résolus à finir de construire un radeau pour partir par leur propres moyens)

Oui la navigation à l'époque c'était pas évident ! ;)

En passant, c'est le bateau Playmobil 5135 qui avait défrayé la chronique il y a quelques années, car jugé raciste et pro-esclavagiste.
La faute à un personnage représentant un esclave mutin qui portait un collier de chaines.
Personnage que l'on retrouve pourtant dans la salle du capitaine à compulser la carte aux trésors mais bon...

Ça laisse imaginer ce que peut donner tout autre objet en plastique jeté

a écrit : Je pense (à confirmer s'il y a des experts dans le coin) qu'en cas de tempête, le petit bateau Playmobil se contentera de suivre la vague et sera seulement ballotté dans tous les sens avant de pouvoir continuer sa route. Un vrai navire, en revanche, aura une extrémité en haut de la vague et l'autre en bas, ne pourra pas suivre en temps réel la pente sur laquelle il se trouve à cause de son inertie, subira un fort stress mécanique...et puis on ne peut pas combler ses ouvertures avec du polystyrène. Afficher tout C’est surtout que proportionnellement a un vrai navire, le bateau Playmobil est bien plus solide, as un couple de redressement supérieur (il se redresse même une fois a l’envers), et que personne ne peut tomber a l’eau ;)

a écrit : Ça laisse imaginer ce que peut donner tout autre objet en plastique jeté Tain, mais c'est le bâteau que le Père Noël a jamais voulu m'apporter!

Combien de cocaine pourrait-on mettre là-dedans..?

Belle histoire, mais j'imagine que maman et ou papa sont les vrais instigateurs...

Et si on parlait du GPS ?...
Qui a des batteries pour 5 mois visiblement et qui transmet des données de localisation ou qu'on étudie après avoir retrouvé le bateau.
C'est fort pour des gamins ou fort douteux

c'est sympa, quand on nous dit que la mer est ultra polluée! Bah on trouve rien de mieux a faire que balancer un bateau en plastique! Mais que font les ecolo?

a écrit : Et si on parlait du GPS ?...
Qui a des batteries pour 5 mois visiblement et qui transmet des données de localisation ou qu'on étudie après avoir retrouvé le bateau.
C'est fort pour des gamins ou fort douteux
De ce que j'ai compris en lisant les sources, le GPS a été offert par OPEX Group, en partenariat avec YB Tracking et DDK Positionning pour le suivi du bateau.

Nul doute que c'est pour se faire de la pub, mais on salue quand même la gentillesse de ces sociétés.
Pour des enfants, le plus important est certainement le résultat (faire le tour du monde), et j'aime à constater que je suis un peu jaloux d'eux, c'est une jolie aventure !

On entend parler de ce bateau aux infos : aux dernières nouvelles il est reparti de Guyane et sa trajectoire le mènerait aux Antilles...

a écrit : Je pense (à confirmer s'il y a des experts dans le coin) qu'en cas de tempête, le petit bateau Playmobil se contentera de suivre la vague et sera seulement ballotté dans tous les sens avant de pouvoir continuer sa route. Un vrai navire, en revanche, aura une extrémité en haut de la vague et l'autre en bas, ne pourra pas suivre en temps réel la pente sur laquelle il se trouve à cause de son inertie, subira un fort stress mécanique...et puis on ne peut pas combler ses ouvertures avec du polystyrène. Afficher tout beaucoup plus simple: tient ton petit bateau par une extremite, ca tient. imagine un geant qui fait la meme chose avec un vrais bateau, rien que pour le soulever il devra le serer jusqu'a briser la coque.