L'unité aérienne la plus décorée de l'Union soviétique était composée uniquement de femmes

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Les membres d'équipage (pilotes et copilotes) volaient sur des avions obsolètes de 1928 (le PO-2) mais sans parachutes par souci de poids (l'avion ayant un emport de munitions de seulement 120kg).
Elles préféraient donc mourir que d'être capturées...

La copilote portait les bombes sur ses genoux (comme beaucoup de bombardier biplan de l'époque) et devait manipuler les munitions incendiaires avec précautions car l'avion était hautement inflammable (bois et toile).

Lors des bombardements, elles coupaient le moteur pour ; planer sur l'objectif puis piquer dessus et jeter les bombes. Parfois le moteur ne redémarrait pas, les faisant s'écraser sur la cible...

Heureusement, l'avion ayant une vitesse de décrochage très inférieur à celui des chasseurs allemands, cela leur permettait de se soustraire aux tirs. De plus, couper les moteurs à l'approche de l'objectif rendait l'avion quasi-indétectable par la défense au sol.

Petit complément sur l'aéronautique : les victoires aériennes avaient un comptage spécifique à chaque pays.

Pour la France, par exemple, l'avion ennemi devait s'écraser en territoire allié et l'abattage (ou la carcasse de l'avion) devait avoir été vu par un ou plusieurs témoins.

Dès lors, le chasseur victorieux recevait un point. Je crois qu'à partir de 5 victoires (comptabilisées), le chasseur aérien recevait le titre d' "as de l'aviation".

En plus du manque de fiabilité de ce système, on observait aussi des abus de ce système avec des chasseurs, ayant déjà ce titre, qui achevait un ennemi alors que tout le travail avait été mâché par des collègues alliés, dans le but d'augmenter le nombre de victoires du chasseur vedette. À l'inverse, des vedettes pouvaient faire tout le travail et dire que c'était leur allié (généralement un nouveau) qui l'avait achevé.

Ces titres d'as avaient un réel but propagandiste, notamment pendant la première guerre mondiale, où l'aviation militaire naissante avait besoin d'être classé comme un corps d'élite (au même titre que les soldats à pied, voire plus prestigieux - car oui les soldats à pieds étaient vus comme un corps prestigieux/honorifique). Pour ce faire, l'État mentionnait les noms des as dans un journal à grand tirage et les vedettes étaient idolâtrées, comme des champions sportifs.

Sources :

- fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27as_de_l%27aviation (d'autres faits très intéressants donc n'hésitez pas à lire cette page)

- www.franceculture.fr/emissions/metronomique/latecoere-mermoz-lindbergh-la-conquete-du-ciel (je vous conseille la partie sur Lindbergh, meilleur as de l'aviation français (et du monde je crois))

Désolé du pavé


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Les membres d'équipage (pilotes et copilotes) volaient sur des avions obsolètes de 1928 (le PO-2) mais sans parachutes par souci de poids (l'avion ayant un emport de munitions de seulement 120kg).
Elles préféraient donc mourir que d'être capturées...

La copilote portait les bombes sur ses genoux (comme beaucoup de bombardier biplan de l'époque) et devait manipuler les munitions incendiaires avec précautions car l'avion était hautement inflammable (bois et toile).

Lors des bombardements, elles coupaient le moteur pour ; planer sur l'objectif puis piquer dessus et jeter les bombes. Parfois le moteur ne redémarrait pas, les faisant s'écraser sur la cible...

Heureusement, l'avion ayant une vitesse de décrochage très inférieur à celui des chasseurs allemands, cela leur permettait de se soustraire aux tirs. De plus, couper les moteurs à l'approche de l'objectif rendait l'avion quasi-indétectable par la défense au sol.

Moi aussi je fais actuellement un bombardement de nuit, en effet l'ampoule des toilettes à grillée

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android

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Nom de code de l'opération : le projet Blair witch.

a écrit : Les membres d'équipage (pilotes et copilotes) volaient sur des avions obsolètes de 1928 (le PO-2) mais sans parachutes par souci de poids (l'avion ayant un emport de munitions de seulement 120kg).
Elles préféraient donc mourir que d'être capturées...

La copilote portait les bombes sur
ses genoux (comme beaucoup de bombardier biplan de l'époque) et devait manipuler les munitions incendiaires avec précautions car l'avion était hautement inflammable (bois et toile).

Lors des bombardements, elles coupaient le moteur pour ; planer sur l'objectif puis piquer dessus et jeter les bombes. Parfois le moteur ne redémarrait pas, les faisant s'écraser sur la cible...

Heureusement, l'avion ayant une vitesse de décrochage très inférieur à celui des chasseurs allemands, cela leur permettait de se soustraire aux tirs. De plus, couper les moteurs à l'approche de l'objectif rendait l'avion quasi-indétectable par la défense au sol.
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Pour compléter ce commentaire, le redémarrage du Po-2 faisait penser à une machine à coudre d'après les allemands, qui le surnommèrent ainsi.

Petit complément sur l'aéronautique : les victoires aériennes avaient un comptage spécifique à chaque pays.

Pour la France, par exemple, l'avion ennemi devait s'écraser en territoire allié et l'abattage (ou la carcasse de l'avion) devait avoir été vu par un ou plusieurs témoins.

Dès lors, le chasseur victorieux recevait un point. Je crois qu'à partir de 5 victoires (comptabilisées), le chasseur aérien recevait le titre d' "as de l'aviation".

En plus du manque de fiabilité de ce système, on observait aussi des abus de ce système avec des chasseurs, ayant déjà ce titre, qui achevait un ennemi alors que tout le travail avait été mâché par des collègues alliés, dans le but d'augmenter le nombre de victoires du chasseur vedette. À l'inverse, des vedettes pouvaient faire tout le travail et dire que c'était leur allié (généralement un nouveau) qui l'avait achevé.

Ces titres d'as avaient un réel but propagandiste, notamment pendant la première guerre mondiale, où l'aviation militaire naissante avait besoin d'être classé comme un corps d'élite (au même titre que les soldats à pied, voire plus prestigieux - car oui les soldats à pieds étaient vus comme un corps prestigieux/honorifique). Pour ce faire, l'État mentionnait les noms des as dans un journal à grand tirage et les vedettes étaient idolâtrées, comme des champions sportifs.

Sources :

- fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27as_de_l%27aviation (d'autres faits très intéressants donc n'hésitez pas à lire cette page)

- www.franceculture.fr/emissions/metronomique/latecoere-mermoz-lindbergh-la-conquete-du-ciel (je vous conseille la partie sur Lindbergh, meilleur as de l'aviation français (et du monde je crois))

Désolé du pavé

a écrit : Petit complément sur l'aéronautique : les victoires aériennes avaient un comptage spécifique à chaque pays.

Pour la France, par exemple, l'avion ennemi devait s'écraser en territoire allié et l'abattage (ou la carcasse de l'avion) devait avoir été vu par un ou plusieurs témoins.r />
Dès lors, le chasseur victorieux recevait un point. Je crois qu'à partir de 5 victoires (comptabilisées), le chasseur aérien recevait le titre d' "as de l'aviation".

En plus du manque de fiabilité de ce système, on observait aussi des abus de ce système avec des chasseurs, ayant déjà ce titre, qui achevait un ennemi alors que tout le travail avait été mâché par des collègues alliés, dans le but d'augmenter le nombre de victoires du chasseur vedette. À l'inverse, des vedettes pouvaient faire tout le travail et dire que c'était leur allié (généralement un nouveau) qui l'avait achevé.

Ces titres d'as avaient un réel but propagandiste, notamment pendant la première guerre mondiale, où l'aviation militaire naissante avait besoin d'être classé comme un corps d'élite (au même titre que les soldats à pied, voire plus prestigieux - car oui les soldats à pieds étaient vus comme un corps prestigieux/honorifique). Pour ce faire, l'État mentionnait les noms des as dans un journal à grand tirage et les vedettes étaient idolâtrées, comme des champions sportifs.

Sources :

- fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27as_de_l%27aviation (d'autres faits très intéressants donc n'hésitez pas à lire cette page)

- www.franceculture.fr/emissions/metronomique/latecoere-mermoz-lindbergh-la-conquete-du-ciel (je vous conseille la partie sur Lindbergh, meilleur as de l'aviation français (et du monde je crois))

Désolé du pavé
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Merci pour ton commentaire, peux-tu développer les différents types de comptages par pays.

a écrit : Merci pour ton commentaire, peux-tu développer les différents types de comptages par pays. Ouhla il y a autant de systèmes que de pays.... Vous avez un système français, anglais, italien, roumain etc.

Chaque système est plus ou moins identique. Seuls quelques détails changent :

- système français : victoire en cas de chute de l'avion en territoire allié + témoins
- système du commonwealth : victoire même sans témoins ni sans carcasse (au début. Après l'homologation nécessitait la carcasse ou des témoins)
- système américain : pareil que celui anglais.

Etc. Les systèmes austro-hongrois, polonais, italiens et roumains et autres étaient presque équivalents que celui français ou anglais avec parfois une victoire accordée chez certains pays lorsque l'avion ennemi chutait en territoire ennemi mais suffisamment près des lignes alliées pour envoyer deux témoins (au moins) pour vérifier.

Le système français etant le plus dur donc les victoires françaises sont biaisées comparativement au système anglais par exemple.

Tout est vraiment bien expliqué sur la source franceculture que j'ai cité précédemment.

Source :

- fr.m.wikipedia.org/wiki/Victoire_aérienne

Un lien avec la fête allemande la "hexenacht" ? (Littéralement: la nuit dès sorcières)
Le 1er mai lors, la nuit dès sorcière consiste à déplacer le plus d'objet la nuit tomber. Fête qui d'ailleurs ce perd chez nous de plus en plus.

Il y avait aussi un (voire deux je suis plus sur) groupe de chasse composé uniquement de femmes

a écrit : Il y avait aussi un (voire deux je suis plus sur) groupe de chasse composé uniquement de femmes Exact !!!! Le 588 NBAP... faudrait limite une anecdote dessus... :P

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android

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a écrit : Les membres d'équipage (pilotes et copilotes) volaient sur des avions obsolètes de 1928 (le PO-2) mais sans parachutes par souci de poids (l'avion ayant un emport de munitions de seulement 120kg).
Elles préféraient donc mourir que d'être capturées...

La copilote portait les bombes sur
ses genoux (comme beaucoup de bombardier biplan de l'époque) et devait manipuler les munitions incendiaires avec précautions car l'avion était hautement inflammable (bois et toile).

Lors des bombardements, elles coupaient le moteur pour ; planer sur l'objectif puis piquer dessus et jeter les bombes. Parfois le moteur ne redémarrait pas, les faisant s'écraser sur la cible...

Heureusement, l'avion ayant une vitesse de décrochage très inférieur à celui des chasseurs allemands, cela leur permettait de se soustraire aux tirs. De plus, couper les moteurs à l'approche de l'objectif rendait l'avion quasi-indétectable par la défense au sol.
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"Elles préféraient donc mourir que d'être capturées..."

Je pense que quand on est une femme, c'est très légitime...

a écrit : Ouhla il y a autant de systèmes que de pays.... Vous avez un système français, anglais, italien, roumain etc.

Chaque système est plus ou moins identique. Seuls quelques détails changent :

- système français : victoire en cas de chute de l'avion en territoire allié + témoins
- syst
ème du commonwealth : victoire même sans témoins ni sans carcasse (au début. Après l'homologation nécessitait la carcasse ou des témoins)
- système américain : pareil que celui anglais.

Etc. Les systèmes austro-hongrois, polonais, italiens et roumains et autres étaient presque équivalents que celui français ou anglais avec parfois une victoire accordée chez certains pays lorsque l'avion ennemi chutait en territoire ennemi mais suffisamment près des lignes alliées pour envoyer deux témoins (au moins) pour vérifier.

Le système français etant le plus dur donc les victoires françaises sont biaisées comparativement au système anglais par exemple.

Tout est vraiment bien expliqué sur la source franceculture que j'ai cité précédemment.

Source :

- fr.m.wikipedia.org/wiki/Victoire_aérienne
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Vu comme cela on pourrait croire aux règles d'un sport.

a écrit : Petit complément sur l'aéronautique : les victoires aériennes avaient un comptage spécifique à chaque pays.

Pour la France, par exemple, l'avion ennemi devait s'écraser en territoire allié et l'abattage (ou la carcasse de l'avion) devait avoir été vu par un ou plusieurs témoins.r />
Dès lors, le chasseur victorieux recevait un point. Je crois qu'à partir de 5 victoires (comptabilisées), le chasseur aérien recevait le titre d' "as de l'aviation".

En plus du manque de fiabilité de ce système, on observait aussi des abus de ce système avec des chasseurs, ayant déjà ce titre, qui achevait un ennemi alors que tout le travail avait été mâché par des collègues alliés, dans le but d'augmenter le nombre de victoires du chasseur vedette. À l'inverse, des vedettes pouvaient faire tout le travail et dire que c'était leur allié (généralement un nouveau) qui l'avait achevé.

Ces titres d'as avaient un réel but propagandiste, notamment pendant la première guerre mondiale, où l'aviation militaire naissante avait besoin d'être classé comme un corps d'élite (au même titre que les soldats à pied, voire plus prestigieux - car oui les soldats à pieds étaient vus comme un corps prestigieux/honorifique). Pour ce faire, l'État mentionnait les noms des as dans un journal à grand tirage et les vedettes étaient idolâtrées, comme des champions sportifs.

Sources :

- fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27as_de_l%27aviation (d'autres faits très intéressants donc n'hésitez pas à lire cette page)

- www.franceculture.fr/emissions/metronomique/latecoere-mermoz-lindbergh-la-conquete-du-ciel (je vous conseille la partie sur Lindbergh, meilleur as de l'aviation français (et du monde je crois))

Désolé du pavé
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Franchement, faut arrêter de s'excuser quand on sort un pavé aussi bien rédigé et qui explique clairement les choses ! Je n'e t'excuse pas, je te remercie.

a écrit : "Elles préféraient donc mourir que d'être capturées..."

Je pense que quand on est une femme, c'est très légitime...
Tu peux développer? I don't get what you're trying to tell us...

a écrit : Petit complément sur l'aéronautique : les victoires aériennes avaient un comptage spécifique à chaque pays.

Pour la France, par exemple, l'avion ennemi devait s'écraser en territoire allié et l'abattage (ou la carcasse de l'avion) devait avoir été vu par un ou plusieurs témoins.r />
Dès lors, le chasseur victorieux recevait un point. Je crois qu'à partir de 5 victoires (comptabilisées), le chasseur aérien recevait le titre d' "as de l'aviation".

En plus du manque de fiabilité de ce système, on observait aussi des abus de ce système avec des chasseurs, ayant déjà ce titre, qui achevait un ennemi alors que tout le travail avait été mâché par des collègues alliés, dans le but d'augmenter le nombre de victoires du chasseur vedette. À l'inverse, des vedettes pouvaient faire tout le travail et dire que c'était leur allié (généralement un nouveau) qui l'avait achevé.

Ces titres d'as avaient un réel but propagandiste, notamment pendant la première guerre mondiale, où l'aviation militaire naissante avait besoin d'être classé comme un corps d'élite (au même titre que les soldats à pied, voire plus prestigieux - car oui les soldats à pieds étaient vus comme un corps prestigieux/honorifique). Pour ce faire, l'État mentionnait les noms des as dans un journal à grand tirage et les vedettes étaient idolâtrées, comme des champions sportifs.

Sources :

- fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27as_de_l%27aviation (d'autres faits très intéressants donc n'hésitez pas à lire cette page)

- www.franceculture.fr/emissions/metronomique/latecoere-mermoz-lindbergh-la-conquete-du-ciel (je vous conseille la partie sur Lindbergh, meilleur as de l'aviation français (et du monde je crois))

Désolé du pavé
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Meilleur as mondial? J'en doute : Reich Hartmann a "scoré" 352 fois au cours de plus de milles missions aériennes! 0.o
Et n'oublions pas le baron rouge...

"From the depths of hell in silence
They cast their spells, explosive violence
Russian Night Time, flight perfected
Flawless vison, undetected"

a écrit : Tu peux développer? I don't get what you're trying to tell us... Une femme (ennemie qui plus est), des soldats hommes qui n'ont surement pas vu une femme depuis longtemps.... tu veux un dessin ? () <===8 () ==8 () =8

a écrit : Tu peux développer? I don't get what you're trying to tell us... C’est une coutume de guerre assez répandue, de violer les femmes du camp adverse. Alors si en plus elles sont soldats...

a écrit : C’est une coutume de guerre assez répandue, de violer les femmes du camp adverse. Alors si en plus elles sont soldats... C'est exactement ma pensée.