Au-dessus de nos têtes, des bactéries

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La Terre est entourée d'une couche de bactéries. Des chercheurs ont réalisé des prélèvements à 10 000 mètres d'altitude et ont été surpris de constater que ce qu'ils pensaient être de la poussière contenait en réalité une part importante d'organismes vivants. Ces bactéries auraient d'ailleurs un impact fort sur la météo et le climat.


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Cela pourrait aussi être le cas sur d'autres planètes notamment Venus dont la haute l'atmosphère est assez riche en CO2 et froide pour accueillir facilement la vie. La NASA pense envoyer une sorte de "rover aerien" (un satellite quoi) pour vérifier ces previsions

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a écrit : La Station Spatiale Internationale orbite à 400km d'altitude. Tu penses vraiment qu'elle pourrait être en orbite en étant dans l'atmosphère? (Friction tout ça)

Ce que tu dis est simplement faux, l'atmosphère terrestre est détectable jusque 120 km d'altitude (Et très faiblement).
Il y a une convention qui dit que à partir de 100 km d'altitude, on est dans l'espace (Ligne Kármán) Afficher tout
C'est malheureux, car une simple recherche de 2 minutes t'aurai permis de savoir que l'atmosphère s'élève jusqu'à 800 km, et que l'ISS est donc dans l'atmosphère. Mais la pression atmosphérique est cependant trop faible pour y exercer des frottements significatifs.

La ligne de Karman, désigne en gros l’attitude à partir de laquelle un avion n'a plus de portance, et donc où l'on sort du domaine de l'aéronautique pour entrer dans celui de l'astronautique.

Je trouve que l'approche de Braque pour définir un "espace terrestre" est extrêmement intéressante !!

La "ligne" de démarcation de l'espace par la "fin" de l'atmosphère gène tous les scientifique par son côté totalement arbitraire, et sans aucune signification scientifique.

On peut trouver des traces d'atmosphère terrestre jusqu'à la lune... et je suis sur qu'on pourrait en trouver jusqu'à mars ou au delà si on réfléchissait un peu. ( L'espace inter-planétaire reste un gaz très peu dense d'un atome tous les cm2. )

De plus, si on s'attache -vraiment- à cette notion d'atmosphère, passé une certaine limite l'atmosphère est très loin d'être homogène, et ne forme pas du tout une sphère autours de la terre, mais de grands espace moins denses, plus denses, moins chaud, plus chauds... qui varie avec l'intensité des vents solaires... bref ça ferai de la "limite" de l'espace une forme complètement chaotique et changeante.

Bref, ce côté totalement bricolage gênant tout le monde, on a fini par "coller" une limite complètement arbitraire à une distance qui n'a aucun sens. Mais qui permet de contenter les novices, amateurs, et la presse de vulgarisation.
( et qui n'a absolument aucun autre rôle scientifique, ne vous y trompez pas )

Je pense que définir un espace terrestre comme on défini les lignes de démarcations fluviale est une excellente idée !
Elle n'est -pas- arbitraire. Elle a un sens scientifique (un "truc" posé la finirait par retomber sur Terre), elle ne serait pas sphérique car la lune jouerai son influence, mais elle ne serait pas chaotique comme le serait une frontière basée sur une limite de densité du gaz spatial.

Bref, je vais l'adopter ! ^^ Et j'espère qu'un jour les scientifique changeront leur convention pour l'adopter aussi. Ils passerons moins pour des bonquignols sur ce plan ^^

:)

a écrit : Je trouve que l'approche de Braque pour définir un "espace terrestre" est extrêmement intéressante !!

La "ligne" de démarcation de l'espace par la "fin" de l'atmosphère gène tous les scientifique par son côté totalement arbitraire, et sans aucune signification s
cientifique.

On peut trouver des traces d'atmosphère terrestre jusqu'à la lune... et je suis sur qu'on pourrait en trouver jusqu'à mars ou au delà si on réfléchissait un peu. ( L'espace inter-planétaire reste un gaz très peu dense d'un atome tous les cm2. )

De plus, si on s'attache -vraiment- à cette notion d'atmosphère, passé une certaine limite l'atmosphère est très loin d'être homogène, et ne forme pas du tout une sphère autours de la terre, mais de grands espace moins denses, plus denses, moins chaud, plus chauds... qui varie avec l'intensité des vents solaires... bref ça ferai de la "limite" de l'espace une forme complètement chaotique et changeante.

Bref, ce côté totalement bricolage gênant tout le monde, on a fini par "coller" une limite complètement arbitraire à une distance qui n'a aucun sens. Mais qui permet de contenter les novices, amateurs, et la presse de vulgarisation.
( et qui n'a absolument aucun autre rôle scientifique, ne vous y trompez pas )

Je pense que définir un espace terrestre comme on défini les lignes de démarcations fluviale est une excellente idée !
Elle n'est -pas- arbitraire. Elle a un sens scientifique (un "truc" posé la finirait par retomber sur Terre), elle ne serait pas sphérique car la lune jouerai son influence, mais elle ne serait pas chaotique comme le serait une frontière basée sur une limite de densité du gaz spatial.

Bref, je vais l'adopter ! ^^ Et j'espère qu'un jour les scientifique changeront leur convention pour l'adopter aussi. Ils passerons moins pour des bonquignols sur ce plan ^^

:)
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Deux petites précisions.

Le nom de la limite a été donné en l'honneur de Theodore von Kármán, Hongrois ayant passé sa thèse en Allemagne, puis émigré aux USA en 1930 car il était Juif. Il est décédé en 1963.
La limite de 100 km n'a rien à voir avec les sciences, elle résulte d'un accord purement politique de 1967, considérant que l'appropriation de l'espace (à la verticale des frontières) n'avait aucun intérêt stratégique et que son exploration était donc libre.

Le "vide" inter-stellaire contient quelques atomes par m3; c'est donc un plasma, qui a une température, 2.7 K [degré Kelvin, on n'écrit jamais °K car c'est une échelle théorique et absolue - dont par construction on ne peut atteindre le 0]. Surprenant, mais il peut transmettre des sons, très faiblement bien sûr, mais réels, en cas de cataclysme à l'échelle stellaire.

Cela ne joue-t-il pas un rôle dans l'équation de Coleman-Sagan qui est utilisée pour limiter la contamination de l'Espace par des bactéries amenées par les sondes terrestres ?

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a écrit : Cela ne joue-t-il pas un rôle dans l'équation de Coleman-Sagan qui est utilisée pour limiter la contamination de l'Espace par des bactéries amenées par les sondes terrestres ? Non, cette "équation" fantaisiste est le produits de probabilités dont on n'a aucune idée, pour limiter le risque de contamination d'une planète comme Mars par dépôt d'une sonde, et de la Terre par retour d'échantillons, à 1/10000 (chiffre complètement arbitraire).
Si l'on disait: "OK, on va envoyer une sonde effectuer des prélèvements, d'après les chiffres des experts il y a 1 risque sur 10000 de rapporter un microbe inconnu contre lequel nous n'aurons aucune défense, ça nous semble acceptable, et il faut employer nos crédits", que penseraient ceux qui ne veulent pas accumuler du savoir à tout prix?

a écrit : Il y a aussi énormément de bactéries dans le corps humain. 10000 milliards de bactéries pour le système digestif, soit 1.5kg dans les selles

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a écrit : Deux petites précisions.

Le nom de la limite a été donné en l'honneur de Theodore von Kármán, Hongrois ayant passé sa thèse en Allemagne, puis émigré aux USA en 1930 car il était Juif. Il est décédé en 1963.
La limite de 100 km n'a rien à voir avec les sciences, elle résulte d'un accor
d purement politique de 1967, considérant que l'appropriation de l'espace (à la verticale des frontières) n'avait aucun intérêt stratégique et que son exploration était donc libre.

Le "vide" inter-stellaire contient quelques atomes par m3; c'est donc un plasma, qui a une température, 2.7 K [degré Kelvin, on n'écrit jamais °K car c'est une échelle théorique et absolue - dont par construction on ne peut atteindre le 0]. Surprenant, mais il peut transmettre des sons, très faiblement bien sûr, mais réels, en cas de cataclysme à l'échelle stellaire.
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Moi, j'ai lu que le rayonnement thermique résiduel du But Bang était à 3.5°K. Où as tu trouvé ce 2.7°K???

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a écrit : Moi, j'ai lu que le rayonnement thermique résiduel du But Bang était à 3.5°K. Où as tu trouvé ce 2.7°K??? Dans:
Understanding The Cosmic Microwave Background Temperature Power Spectrum
Rita Tojeiro - University of St-Andrews - UK

L'article est difficile. En substance, on connaît la répartition des fréquences d'émission d'un corps noir (parfaitement absorbant) en fonction de sa température. Les mesures coïncident bien pour 2.72 K sur une plage étendue du spectre.

À ma connaissance, cet article relativement récent (2006) n'a pas été remis en cause; je crois que les 3.5 K résultent de suppositions bien antérieures, depuis 1976, recopiés de vulgarisateur à vulgarisateur sans vérification. L'estimation 2.736 K est reprise en 2010 par :fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique (très abordable)Dans le même ordre d'idées, il faut se méfier de beaucoup d'articles parlant du "bing-bang".

L'essentiel, c'est de comprendre qu'il y a donc de la matière dans ce que l'on appelle par image "vide".

a écrit : Dans:
Understanding The Cosmic Microwave Background Temperature Power Spectrum
Rita Tojeiro - University of St-Andrews - UK

L'article est difficile. En substance, on connaît la répartition des fréquences d'émission d'un corps noir (parfaitement absorbant) en fonction de sa tempér
ature. Les mesures coïncident bien pour 2.72 K sur une plage étendue du spectre.

À ma connaissance, cet article relativement récent (2006) n'a pas été remis en cause; je crois que les 3.5 K résultent de suppositions bien antérieures, depuis 1976, recopiés de vulgarisateur à vulgarisateur sans vérification. L'estimation 2.736 K est reprise en 2010 par :fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique (très abordable)Dans le même ordre d'idées, il faut se méfier de beaucoup d'articles parlant du "bing-bang".

L'essentiel, c'est de comprendre qu'il y a donc de la matière dans ce que l'on appelle par image "vide".
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Euh... Tu as l'air d'en connaître un rayon, alors je souhaiterais savoir ce que tu entends par : "[...] il faut se méfier de beaucoup d'articles parlant du Big Bang."?
Les rédigés sont trompeurs, ou celui-ci à été remis en question ?
Merci d'avance :)

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a écrit : Euh... Tu as l'air d'en connaître un rayon, alors je souhaiterais savoir ce que tu entends par : "[...] il faut se méfier de beaucoup d'articles parlant du Big Bang."?
Les rédigés sont trompeurs, ou celui-ci à été remis en question ?
Merci d'avance :)
En effet, pour ces deux motifs.

Il faut savoir qu'il y a énormément de modèles cosmologiques - une plaisanterie classique dans le milieu est d'ajouter "au moins autant que de cosmologues" -, cela parce ce qu'aucun n'est satisfaisant. Le "big-bang" en est un parmi d'autres, il a l'avantage d'être intuitif pour le public (comme une explosion) mais incompatible avec les équations satisfaisantes pour l'univers actuel (j'entends par là: à l'échelle du milliard d'années).
En gros, ou bien on garde un modèle dans un espace simple à concevoir et les représentations mathématiques déraillent, ou bien on a des équations satisfaisantes, mais dans un espace à un très grand nombre de dimensions, concevable mathématiquement mais hors de portée de nos sens.

Les articles de vulgarisation sont trompeurs, parce qu'ils affirment avec assurance des choses comme: "un milliardième de seconde après le big-bang, la température de l'univers était d'un million de degrés - j'invente les chiffres, ils n'ont aucune importance -", alors que temps, masse, et donc température étaient encore impossibles à définir.
Le public ne doit pas être impressionné par certains documentaires où l'on voit des tableaux bourrés d'équations en désordre: un mathématicien n'y comprend rien non plus, à moins d'explications partant du début.

Pour donner une idée de la complexité de la cosmologie, et il faut l'avouer, de notre ignorance quasi-totale, il suffit de lire un article Wikipedia consacré à une tentative quelconque, par exemple la théorie des cordes.

a écrit : En effet, pour ces deux motifs.

Il faut savoir qu'il y a énormément de modèles cosmologiques - une plaisanterie classique dans le milieu est d'ajouter "au moins autant que de cosmologues" -, cela parce ce qu'aucun n'est satisfaisant. Le "big-bang" en est un parmi d&#
039;autres, il a l'avantage d'être intuitif pour le public (comme une explosion) mais incompatible avec les équations satisfaisantes pour l'univers actuel (j'entends par là: à l'échelle du milliard d'années).
En gros, ou bien on garde un modèle dans un espace simple à concevoir et les représentations mathématiques déraillent, ou bien on a des équations satisfaisantes, mais dans un espace à un très grand nombre de dimensions, concevable mathématiquement mais hors de portée de nos sens.

Les articles de vulgarisation sont trompeurs, parce qu'ils affirment avec assurance des choses comme: "un milliardième de seconde après le big-bang, la température de l'univers était d'un million de degrés - j'invente les chiffres, ils n'ont aucune importance -", alors que temps, masse, et donc température étaient encore impossibles à définir.
Le public ne doit pas être impressionné par certains documentaires où l'on voit des tableaux bourrés d'équations en désordre: un mathématicien n'y comprend rien non plus, à moins d'explications partant du début.

Pour donner une idée de la complexité de la cosmologie, et il faut l'avouer, de notre ignorance quasi-totale, il suffit de lire un article Wikipedia consacré à une tentative quelconque, par exemple la théorie des cordes.
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Rectification du dernier paragraphe (j'ai vérifié un peu tard ma suggestion): en français, regarder "théorique quantique des champs", ou en anglais "string theory".

a écrit : Moi, j'ai lu que le rayonnement thermique résiduel du But Bang était à 3.5°K. Où as tu trouvé ce 2.7°K??? En relisant les échanges, je vois que "3.5 °K" n'a pu être écrit par un physicien, comme signalé le 06/08/2017 à 01:36, et qu'il faut se méfier d'un article où la faute est commise.
Cela dit sans aucun reproche, à chacun son métier. Je vais essayer de m'expliquer moins mal.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que l'échelle Kelvin est théorique et absolue; son zéro est déterminé uniquement par calcul, à partir des équations représentant un gaz parfait (l'hydrogène étant le moins mauvais représentant réel) dont l'état serait extrapolé à un niveau quantique d'activation nulle, tout en restant un gaz, ce qui n'est évidemment pas réaliste: tous les corps deviennent solides s'ils sont suffisamment refroidis.
Aussi écrit-on par exemple 100 K (et non 100 °K); comme il fallait bien un repère (et non un point de mesure, une température n'est pas un nombre que l'on pourrait additionner à une autre, comme une longueur), il a été très raisonnablement décrété que le point triple de l'eau (indépendant de la pression) serait à 273.16, pour retomber sur l'échelle Celsius (et non centigrade, le C vient bien d'Anders Celsius) à une addition près.

a écrit : Peut on parler de "vie extraterrestre" à 10 000 mètres d'altitude ?
J'imagine que c'est pas l'espace mais jusqu'à quelle altitude considère-t-on la Terre en tant que telle ?
Merci à celui qui voudra bien me répondre
Est-ce que les gens qui partent dans l'espace deviennent des extra-terrestres ???

a écrit : Dans mon souvenir, le même principe se déroule chez nous : les vents portent les limons provenant du Sahara jusqu'en Europe et fertilise les sols.
C'est grâce à ce mécanisme que la Beauce était l'une des région les plus fertiles d'Europe avant même les engrais moderne, moins "naturels".
Petite correction : le limon est apporté par les fleuves, le vent apporte du loess :)