La population chinoise est très inéquitablement répartie

Proposé par
Invité
le

Tous les commentaires (45)

a écrit : Tu as deja vu des frontières naturelles aussi droite? Ce qui est droit c'est uniquement le trait "symbolique" qui a été tracé entre ces deux villes.

Le point positif c'est qu'ils n'ont pas besoin d'un mur pour se regrouper à l'est.

a écrit : Mon épouse est mongole et ne serait pas très d'accord avec cette interprétation très simpliste.

L'empire chinois était basé sur un pouvoir central faible et de nombreux royaumes admettaient faire partie de la civilisation chinoise et envoyaient des ambassades et des taxes. Mais de fait ils res
taient très autonomes et avaient la paix comme ça.

La Chine moderne utilise ces vieilleries pour justifier des annexions modernes mais qui n'ont pas de réelles bases d'un pays unifié à l'époque. Il y a d'ailleurs eu une multitudes de peuples qui se sont succédés comme "rois" de la Chine sans que cela constitue une réelle unité politique au sens actuel.

Pour être un peu taquin, je rappelerai que la Chine était la plus grande lorsqu'elle a été envahie et intégrée à l'empire mongol de Chinggis Khan. Mais à ce moment-là, il s'agissait de la Grande Mongolie, le plus grand empire de l'histoire. Lorsqu'il se sépare en quatre parties, en 1279, les mongols de Chine forment la dynastie Yuan qui règnera sur un territoire qui couvre la Chine actuelle (hors territoires Ouïghours), la Mongolie, les 2 Corées et déborde au nord et au nord-est sur la Russie.
Cet empire s'effondre à son tour en 1368.

Plus d'info sur la dynastie Yuan: fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Yuan?wprov=sfsi1

Bien plus tard, les chinois modernes (probablement les Hans, je ne maîtrise pas très bien cette partie) ont effectivement envahi la Mongolie intérieure en 1920 environ et ont été arrêté par les trous troupes russes communistes.
Afficher tout
Effectivement, la chine a été la plus grand sous la dynastie yuan. Il n'empeche, que c'est un empire qui est considéré comme un empire chinois aujourd'hui et pas mongol. Concernant l'appartenance de la mongolie à la Chine autre que pendant la période Yuan. Il y a eu l'empire Qing qui avait pris le pouvoir depuis le 17eme siècle intégrant toute la mongolie d'aujourd'hui jusqu'au début du 20eme siecle. La mongolie avait peut etre eu une statut autonome pendant une dizaine d'année suite a la guerre civile chinoise et à la guerre sino-japonaise.
Concernant le fonctionnement de l'empire chinois, je suis d'accord pour dire qu'il y avait effectivement beaucoup d''autonomie dans l'empire comme dans beaucoup d'autre empire de cet époque. Pour un pays de cette taille sans moyen de communication moderne, il faut bien donner une autonomie au région pour le fonctionnement. Meme de nos jours, les etats unis fonctionnent avec des etats indépendants sur les lois.

a écrit : Le moment décisif dans l’histoire du Tibet eut lieu en 1949, lorsque l’Armée populaire de libération de la RPC pénétra pour la première fois au Tibet. Après avoir défait la petite armée tibétaine et avoir occupé la moitié du pays, le gouvernement chinois, en mai 1951, imposa au gouvernement tibétain le prétendu "Accord en 17 points pour la libération pacifique du Tibet". Cet accord, signé sous contrainte, n’était pas valable sur la base du droit international. La présence de 40 000 soldats chinois au Tibet, ajoutée à la menace d’occupation immédiate de Lhassa et à la perspective du complet effacement de l’Etat tibétain ne laissaient guère de choix aux nationaux.

Afin de contrer la montée d’une active résistance à l’occupation chinoise, notamment au Tibet oriental, la répression chinoise s’accentua, entraînant la destruction de bâtiments religieux et l’arrestation de moines et d’autres leaders de la communauté. En 1959, les soulèvements populaires culminèrent avec des démonstrations de masse à Lhassa. La Chine écrasa le soulèvement. Dans la seule région de Lhassa quelque 87 000 Tibétains furent tués et le Dalaï Lama dut s’enfuir en Inde, où il réside maintenant avec le Gouvernement tibétain en exil.
D’un point de vue juridique, le Tibet n’a jamais perdu son statut. Il s’agit d’un pays indépendant soumis à une occupation illégale. Ni l’invasion militaire chinoise ni l’occupation continue par l’Armée populaire de libération n’ont transféré à la Chine la souveraineté du Tibet. Le gouvernement chinois n’a jamais revendiqué avoir acquis la souveraineté sur le Tibet par la conquête. En fait, la Chine reconnaît que l’emploi ou la menace de la force (au-delà des circonstances exceptionnelles prévues par la Charte des Nations-unies), le fait d’imposer un traité inéquitable ou l’occupation continue d’un pays ne peuvent jamais conférer à l’envahisseur un droit fondé sur le territoire. Ses revendications sont basées sur une prétendue soumission du Tibet à quelques gouvernants étrangers aux treizième et dix-huitième siècles.

Comment la Chine peut-elle, étant un des Etats les plus ardents opposants à l’impérialisme et au colonialisme, défendre sur la scène diplomatique sa présence continue au Tibet contre la volonté du peuple tibétain, en se justifiant avec les politiques coloniales, impérialistes mongoles et mandchoues ? Doit-on y voir un caprice prolongé d’une grande puissance ?
Afficher tout
Tellement de chose qui sont fausse dans ce que vous écrivez.
commençons par le début. Il est faut de dire que le moment décisif a été en 1949 puisque l'histoire du tibet est depuis des siecles intégrés dans l'histoire chinoise.

Concernant l'accord en 17 points, je rappel que le Dalai lama avait en signant le traité, accepté le statut de vice-président du Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire de la République populaire de Chine qui est vraiment le coeur du pouvoir chinois. Il s'agit d'un poste tres haut placé. Surtout, il est resté a ce poste pendant plusieurs année donc je ne pense pas qu'il a eu une contrainte si importante que ca de la part du regime communiste envers lui.

Ensuite concernant les 87 000 tibetains tués.....je vous met au defi de trouver une autre source que celui fourni par le gouvernement en exile tibetain.

D'un point de vu juridique, il y a pas un seul pays au monde qui reconnaissent le tibet comme un etat indépendant donc dire que le tibet n'a pas perdu son statut est également faux.

Pour le reste, je vous recommande de lire cet article sur wikipedia, certe un peu long mais tres instructifs :
fr.wikipedia.org/wiki/Dala%C3%AF-lama

Relations entre le dalaï-lama et l'empereur de Chine mandchou[modifier | modifier le code]

Pagode de marbre dans le Temple Jaune de l'Ouest, construit en 1650 par l'empereur Shunzhi pour la visite du 5e dalaï-lama à Pékin.
Le 5e dalaï-lama, qui rendit visite à l'empereur Qing à Pékin, rétablit la relation de Chö-yon (de chapelain à donateur). Cette relation fut interprétée de façon différente par les empereurs Qing et les Tibétains52.

Pour le géographe Louis Grégoire (1876), le dalaï-lama était dépendant de l'empereur de la Chine et choisi par les ambans :

« Le souverain spirituel du Thibet est le Dalaï ou Talé-Lama ; c'est toujours un enfant, incarnation de Bouddha, choisi entre trois candidats, que présentent les grandes lamaseries, par les ambassadeurs de l'empereur de la Chine. Il délègue son autorité temporelle à un radjah, appelé Nomekhan ou Gyalbô, qui gouverne avec quatre ministres et seize mandarins, tous nommés par un diplôme impérial et révocables au gré de l'empereur. Quatre mille soldats chinois sont distribués dans les stations importantes, et des postillons chinois, espèces de gendarmes, font le service des postes. Quatre grandes principautés et plusieurs petites sont administrées directement par des agents chinois. Dans ces derniers temps, de vastes territoires, entièrement thibétains par la langue, les mœurs, la religion, ont été réunis au Ssé-tchouan et au Yun-nan. »

— Louis Grégoire, page N°806, livre Neuvième de Géographie générale, éditions Garnier Frères, France, 1876, Gallica.bnf.fr : page N°806, livre Neuvième, de Géographie générale [archive], éditions Garnier Frères, France, 1876.
Selon l'exploratrice Alexandra David-Néel pour être intronisé, le dalaï-lama devait obligatoirement avoir été reconnu par le gouvernement chinois. Le jour de son accession, il devait se prosterner devant un portrait de l'empereur, faisant ainsi acte de vassal (il en était de même du panchen-lama siégeant à Shigatsé)53.

Selon Françoise Wang-Toutain, c'est à partir du xviie siècle que les Mandchous qui conquirent l'empire de Chine et fondèrent la dynastie Qing commencèrent s'immiscer dans la reconnaissance de la réincarnation des dalaï-lamas. Après la destitution du 6e dalaï-lama, ils eurent un rôle important lors de l'intronisation du 7e dalaï-lama. L'urne d'or, présentée fréquemment comme symbolisant le pouvoir des Qing au Tibet, fut offerte en 1781 par l'empereur Qianlong au 8e dalaï-lama. Le nom des candidats y était introduit et après des prières, un représentant impérial devait en tirer un au sort. Toutefois, les Tibétains parvinrent à éviter son utilisation, ou à ne pas lui laisser le dernier mot. Pour reconnaître le 9e dalaï-lama, le régent déclara l'identification certaine et le recours à l'urne inutile. Pour les 10e, 11e et 12e dalaï-lamas, l'urne servit plus à entériner le choix que les Tibétains opérèrent suivant leurs traditions54. Pour Anne Chayet, si l'urne fut utilisée, son verdict ne contraria jamais le choix des moines, les Qing n'ayant plus la force d'imposer cette contrainte. Du reste, elle ne fut pas utilisée lors de la désignation du 13e dalaï-lama55.

Il y a Taiwan qui est incorporé à la Chine sur la carte o_O

Posté le

android

(0)

Répondre