La Chine est un grand pays qui est également le plus peuplé au monde, mais ces caractéristiques cachent une réalité démographique particulière : 94% de la population vit à l'est d'une ligne entre les villes de Heihe et Tengchong qui coupe le pays en deux.
Tous les commentaires (45)
Le point positif c'est qu'ils n'ont pas besoin d'un mur pour se regrouper à l'est.
Concernant le fonctionnement de l'empire chinois, je suis d'accord pour dire qu'il y avait effectivement beaucoup d''autonomie dans l'empire comme dans beaucoup d'autre empire de cet époque. Pour un pays de cette taille sans moyen de communication moderne, il faut bien donner une autonomie au région pour le fonctionnement. Meme de nos jours, les etats unis fonctionnent avec des etats indépendants sur les lois.
commençons par le début. Il est faut de dire que le moment décisif a été en 1949 puisque l'histoire du tibet est depuis des siecles intégrés dans l'histoire chinoise.
Concernant l'accord en 17 points, je rappel que le Dalai lama avait en signant le traité, accepté le statut de vice-président du Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire de la République populaire de Chine qui est vraiment le coeur du pouvoir chinois. Il s'agit d'un poste tres haut placé. Surtout, il est resté a ce poste pendant plusieurs année donc je ne pense pas qu'il a eu une contrainte si importante que ca de la part du regime communiste envers lui.
Ensuite concernant les 87 000 tibetains tués.....je vous met au defi de trouver une autre source que celui fourni par le gouvernement en exile tibetain.
D'un point de vu juridique, il y a pas un seul pays au monde qui reconnaissent le tibet comme un etat indépendant donc dire que le tibet n'a pas perdu son statut est également faux.
Pour le reste, je vous recommande de lire cet article sur wikipedia, certe un peu long mais tres instructifs :
fr.wikipedia.org/wiki/Dala%C3%AF-lama
Relations entre le dalaï-lama et l'empereur de Chine mandchou[modifier | modifier le code]
Pagode de marbre dans le Temple Jaune de l'Ouest, construit en 1650 par l'empereur Shunzhi pour la visite du 5e dalaï-lama à Pékin.
Le 5e dalaï-lama, qui rendit visite à l'empereur Qing à Pékin, rétablit la relation de Chö-yon (de chapelain à donateur). Cette relation fut interprétée de façon différente par les empereurs Qing et les Tibétains52.
Pour le géographe Louis Grégoire (1876), le dalaï-lama était dépendant de l'empereur de la Chine et choisi par les ambans :
« Le souverain spirituel du Thibet est le Dalaï ou Talé-Lama ; c'est toujours un enfant, incarnation de Bouddha, choisi entre trois candidats, que présentent les grandes lamaseries, par les ambassadeurs de l'empereur de la Chine. Il délègue son autorité temporelle à un radjah, appelé Nomekhan ou Gyalbô, qui gouverne avec quatre ministres et seize mandarins, tous nommés par un diplôme impérial et révocables au gré de l'empereur. Quatre mille soldats chinois sont distribués dans les stations importantes, et des postillons chinois, espèces de gendarmes, font le service des postes. Quatre grandes principautés et plusieurs petites sont administrées directement par des agents chinois. Dans ces derniers temps, de vastes territoires, entièrement thibétains par la langue, les mœurs, la religion, ont été réunis au Ssé-tchouan et au Yun-nan. »
— Louis Grégoire, page N°806, livre Neuvième de Géographie générale, éditions Garnier Frères, France, 1876, Gallica.bnf.fr : page N°806, livre Neuvième, de Géographie générale [archive], éditions Garnier Frères, France, 1876.
Selon l'exploratrice Alexandra David-Néel pour être intronisé, le dalaï-lama devait obligatoirement avoir été reconnu par le gouvernement chinois. Le jour de son accession, il devait se prosterner devant un portrait de l'empereur, faisant ainsi acte de vassal (il en était de même du panchen-lama siégeant à Shigatsé)53.
Selon Françoise Wang-Toutain, c'est à partir du xviie siècle que les Mandchous qui conquirent l'empire de Chine et fondèrent la dynastie Qing commencèrent s'immiscer dans la reconnaissance de la réincarnation des dalaï-lamas. Après la destitution du 6e dalaï-lama, ils eurent un rôle important lors de l'intronisation du 7e dalaï-lama. L'urne d'or, présentée fréquemment comme symbolisant le pouvoir des Qing au Tibet, fut offerte en 1781 par l'empereur Qianlong au 8e dalaï-lama. Le nom des candidats y était introduit et après des prières, un représentant impérial devait en tirer un au sort. Toutefois, les Tibétains parvinrent à éviter son utilisation, ou à ne pas lui laisser le dernier mot. Pour reconnaître le 9e dalaï-lama, le régent déclara l'identification certaine et le recours à l'urne inutile. Pour les 10e, 11e et 12e dalaï-lamas, l'urne servit plus à entériner le choix que les Tibétains opérèrent suivant leurs traditions54. Pour Anne Chayet, si l'urne fut utilisée, son verdict ne contraria jamais le choix des moines, les Qing n'ayant plus la force d'imposer cette contrainte. Du reste, elle ne fut pas utilisée lors de la désignation du 13e dalaï-lama55.
Il y a Taiwan qui est incorporé à la Chine sur la carte o_O