L'auteur de Oui-Oui est très controversée

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L'œuvre d'Enid Blyton, prolifique auteur (plus de 600 livres publiés) et créatrice de Oui-Oui ou du Club des Cinq, paraît assez inoffensive. Pourtant, elle fait partie des auteurs qui ont été régulièrement bannis des bibliothèques publiques et programmes d'enseignements. On l'a en effet accusée de xénophobie, sexisme, snobisme, élitisme et même simplisme. Elle fut également accusée, devant son rythme de production faramineux (parfois cinquante livres par an), d'employer des nègres, ce qu'elle a toujours contesté.


Tous les commentaires (88)

a écrit : Critiquée comme on a critiqué Cameron pour son scénario d'Avatar des choses faites et refaites En même temps, faut avouer que Avatar est exactement l'histoire de Pocahontas et John Smith (histoire vraie reprise par Disney).....

a écrit : Outre que le mot "auteure" est d'une rare laideur, l'Académie française désapprouve la féminisation des noms de métiers. Ils appartiennent en quelque sorte à un genre neutre désignant ici une fonction, un statut, qui n'est ni d'un genre ni de l'autre. Ce genre neutre, en français, se fond dans le genre masculin.
"Auteure", "professeure", "rapporteure" sont donc des mots dont on peut fort bien se passer !
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Le lien pour donner une source à vos propos ;)

www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-et-titres

L'argument de l' académie je pense que ça vaut que pour ceux qui la reconnaissent. Moi j'invite les gens à ne pas la reconnaître, l'important c'est que le récepteur d'un texte n'ait pas plus d'efforts à faire pour comprendre le message que n'en a eu à faire l' émetteur, en gros. Donc oui ça suppose de respecter des règles.

En espagnol les anti-machisme utilisent pas mal le "x". Au lieu d'écrire "las chicas" (feminin), ou "los chicos" (masculin ou neutre), on met "lxs chicxs". De toute façon que chacun fasse comme il veut, et par sa façon de s'exprimer exprime ainsi sa façon d'être. On peut parler et écrire différement tout en communiquant entre gens différents.

Pour ce qui est de Oui-Oui, effectivement pédagogiquement c'est affreux je trouve, c est plus du dressage ou de la lobotomie, rien que le nom déjà.. On aurait pu l appeler "Avozordre" aussi! Ça date de l'époque des châtiments corporels à l'école de la république, ce truc-là!

a écrit : Tout à fait d'accord : ces mots ne sont pas genrés. Pourquoi vouloir leur attribuer un genre ? Et tant qu'à faire autant le faire correctement. Un féminin à "auteur" serait plutôt "auteuse", un féminin à "maire" serait... "maire".

Non, arrêtons d'êtr
e si sexiste et ségrégationnistes à vouloir absolument séparer les unes des autres. Et laissons la langue vivre tel qu'elle est et évoluer naturellement sans forcer ce genre de transformations stupidement politisées. Afficher tout
Si, dans les faits, ils sont genrés au masculin qui équivaut au "neutre". En Français le neutre a disparu depuis longtemps pour le masculin, qui l'emporte sur le féminin.
Maintenant, quand on est une femme, on est en droit de vouloir féminiser le nom de notre profession. Je ne vois pas le mal à ça. Une langue évolue avec son temps... Et heureusement ;)

a écrit : "AUTEURE" Tu vois je trouve que le fait de faire la différence renforce le sexisme, ce que beaucoup ne le comprenne pas...

a écrit : À savoir que dans le contexte de la littérature, le mot "nègre" désigne quelqu'un qui écrit un livre à votre place. Ils ne sont généralement pas mentionnés comme ayant écrit le livre en question. Cette appellation proviendrait des journalistes qui décrivaient ainsi les plumitifs d'Alexandre Dumas père qui se faisait "aider"

Celui ci étant métis et la condescendance de L époque vis à vis des colonies ne font pas du mot " Negre" un compliment

C est bizarre comme des grands hommes des siècles passés hérissent nos grilles de valeurs

a écrit : Outre que le mot "auteure" est d'une rare laideur, l'Académie française désapprouve la féminisation des noms de métiers. Ils appartiennent en quelque sorte à un genre neutre désignant ici une fonction, un statut, qui n'est ni d'un genre ni de l'autre. Ce genre neutre, en français, se fond dans le genre masculin.
"Auteure", "professeure", "rapporteure" sont donc des mots dont on peut fort bien se passer !
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C'est comme astronaute, pilote, clarinettiste où météorologue, je serai curieux de voir comment ils vont s'y prendre pour féminiser ces mots, ça risque de pas être beau à lire ^^

a écrit : L'argument de l' académie je pense que ça vaut que pour ceux qui la reconnaissent. Moi j'invite les gens à ne pas la reconnaître, l'important c'est que le récepteur d'un texte n'ait pas plus d'efforts à faire pour comprendre le message que n'en a eu à faire l' émetteur, en gros. Donc oui ça suppose de respecter des règles.

En espagnol les anti-machisme utilisent pas mal le "x". Au lieu d'écrire "las chicas" (feminin), ou "los chicos" (masculin ou neutre), on met "lxs chicxs". De toute façon que chacun fasse comme il veut, et par sa façon de s'exprimer exprime ainsi sa façon d'être. On peut parler et écrire différement tout en communiquant entre gens différents.

Pour ce qui est de Oui-Oui, effectivement pédagogiquement c'est affreux je trouve, c est plus du dressage ou de la lobotomie, rien que le nom déjà.. On aurait pu l appeler "Avozordre" aussi! Ça date de l'époque des châtiments corporels à l'école de la république, ce truc-là!
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Bah, après tout, Tintin était raciste et on en fait pas tout un fromage, les temps changent.

J'veux dire, les noirs passent quand même bien pour des andouilles bêtes comme leurs pieds dans Tintin au Congo, mais c'est plus vieux que Oui-Oui.

Ouais, ouais, on a pigé! ^^

a écrit : Il y a quelques temps j'avais acheté un vieux livre de oui oui trouvé dans une brocante, pour mon fils.
Et ben j'ai été super étonné quand, à un certain moment, oui-oui fout un coup de poing dans la gueule d'un des lutins!
Je n'ai pas d'autres livres de oui oui mais je suis certain
qu'on ne le verra jamais faire ça dans un livre récent. Afficher tout
Les livres sont ré-écrits pour ne pas choquer. Ou parce que le vocabulaire n'est plus connu. C'est assez déroutant.

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windowsphone

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a écrit : Non, "le". Maire n'est pas genré.

Il faut bien comprendre qu'un nom non genré s'accorde comme un masculin. Il est inclusif et peut désigner des "objets" de genre différents. Un nom féminin est lui exclusif, et ne peut désigner que des objets féminins.

Par exe
mple, "Un groupe d'étudiants" peut comprendre des hommes et des femmes, alors que "Un groupe d'étudiantes" ne peut pas comprendre d'hommes.

De même, "Le Maire" désigne le premier magistrat de la commune, indifféremment de son sexe. L'individu s'efface derrière la fonction, qui prime alors.
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Mais je suis tout à fait d'accord avec toi. C'était surtout pour souligner que comme on voit beaucoup auteure en ce moment, on voit pareil avec Madame la Maire, qui s'impose de plus en plus. Un lien pour étayer mes propos :

www.leparisien.fr/municipales-2014/comment-fait-on-pour-appeler-une-femme-maire-09-03-2014-3656809.php

a écrit : Est-ce que le lutin avait dit "bonjour" ? Il avait attaché sa voiture à celle de oui oui pour ne pas payer d'essence LOL et oui oui il a pas aimé

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android

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a écrit : Eh bien il s'avère qu'on dit auteur, d'après l'académie française. De même que l'on dit madame le ministre et madame le député, on se réfère à la fonction et celle-ci est masculine. et bien, le vrai terme devrait être "autrice", car auteur a la même racine linguistique qu'acteur.( acteru/actrice, auteur/autrice)
en effet, les noms de métiers qu'on qualifie de "masculin" ne le sont que sur la décision de Richelieu, qui a créé l'académie française uniquement dans le but de supprimer toutes possibilité aux femmes d'accéder à des métiers intellectuels ( ce qui leur était possible avant ).
donc, auteur ou autrice, peut importe, mais je renie l'argument de l'académie française car il est teinté de la pire mysoginie qui soit.

www.page-seauton.com/auteur-auteure-ou-autrice/

a écrit : Non justement la mairesse est la femme du Maire. Si tu veux. .... Mais c'est pas ce que dit le larousse dont j'ai mis le lien. Il y a bien écrit :
Mairesse : Femme qui exerce les fonctions de Maire.
Si tu ne comprends pas cette définition, je ne peux plus t'aider.
Je n'invente rien, il suffit d'aller voir le lien.

a écrit : Si tu veux. .... Mais c'est pas ce que dit le larousse dont j'ai mis le lien. Il y a bien écrit :
Mairesse : Femme qui exerce les fonctions de Maire.
Si tu ne comprends pas cette définition, je ne peux plus t'aider.
Je n'invente rien, il suffit d'aller voir le lien.
Justement c'est ce qui a écrit le lien que tu as donné.

a écrit : Justement c'est ce qui a écrit le lien que tu as donné. Il y a écrit:
Femme du maire.

Femme qui exerce les fonctions de Maire.

a écrit : Outre que le mot "auteure" est d'une rare laideur, l'Académie française désapprouve la féminisation des noms de métiers. Ils appartiennent en quelque sorte à un genre neutre désignant ici une fonction, un statut, qui n'est ni d'un genre ni de l'autre. Ce genre neutre, en français, se fond dans le genre masculin.
"Auteure", "professeure", "rapporteure" sont donc des mots dont on peut fort bien se passer !
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Dans l'autre sens il y a "sage-femme" qui vaut aussi pour un homme mais je n'ai par contre jamais vu d'homme "Pom Pom girl" ; )

a écrit : Outre que le mot "auteure" est d'une rare laideur, l'Académie française désapprouve la féminisation des noms de métiers. Ils appartiennent en quelque sorte à un genre neutre désignant ici une fonction, un statut, qui n'est ni d'un genre ni de l'autre. Ce genre neutre, en français, se fond dans le genre masculin.
"Auteure", "professeure", "rapporteure" sont donc des mots dont on peut fort bien se passer !
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C'est un point de vue français. Les Suisses, plus laxistes sur la langue française ont moins de scrupules à féminiser les métiers et fonctions, bien que le résultat ne soit pas forcément très esthétique. Et ce bien qu'ils soient fiers de parler français.

La raison de cette prolixité est simple : Enid Blyton prenait sa plume, trouvait une idée de base, puis se laissait emporter par l'histoire qu'elle écrivait jusqu'à la fin. Et elle ne se corrigeait pas ensuite, ce qui explique qu'elle puisse écrire un livre en une journée ou presque.
Je dois dire aussi personnellement que je suis surpris des accusations de misogynie, de sexisme, c'est au contraire le contraire qui ressort, Enid dépeignant souvent des filles indépendantes et courageuses, loin de rester tranquillement à la maison, mais vivant des aventures trepidantes. Bien des livres de l'époque posent un cadre beaucoup plus traditionnel pour les filles. Et de même, Enid a souvent mis en scène des gitans de manière positive, ce qui est rare pour la société de l'époque, et qui l'est toujours aujourd'hui...