Certaines plantes produisent à la fois des fleurs "normales" et des fleurs dites "cléistogames". Celles-ci restent fermées et s'auto-fécondent, ce qui multiplie les chances de reproduction de la plante. Chez certaines espèces, comme certaines violettes, ces fleurs cléistogames poussent sous terre.

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En réalité, chez un partie des plantes, l'autogamie (autofécondation) est une option parallèle à l'allogamie (fécondation croisée).
Ces deux types de reproduction, offrent en réalité plus de chances/probabilités de perpétuation de l'espèce... selon les conditions extérieures du moment.
Dans le cas d'une espèce exclusivement allogame, celle-ci est en réalité totalement tributaire des pollinisateurs (qui sont habituellement des insectes), ou encore du vent. Or, si des conditions (annuelle ou pluriannuelle) raréfie l'espèce ou les espèces d'insectes pollinisateurs, c'est tout le mécanisme reproductif allogame qui est perturbé. En une ou plusieurs générations, l'espèce végétale peut se retrouver "en sursis", par une chute du nombre d'individus.
Par contre, les espèces végétales possédant la capacité autogame, en plus de l'allogame, cette autogamie peut être un avantage transitoire (annuel ou pluriannuel) permettant à l'espèce de survivre en nombre de sujets, jusqu'à retrouver un équilibre de pollinisation allogame efficace.
Alors oui, l'autogamie peut être un cul-de-sac évolutif, mais uniquement dans le cas où l'option "allogamie" devient inexistante.
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N’y-a-t-il pas des risques de consanguinités ? Et par conséquent des risques pour ces espèces de fleurs ?
En réalité, chez un partie des plantes, l'autogamie (autofécondation) est une option parallèle à l'allogamie (fécondation croisée).
Ces deux types de reproduction, offrent en réalité plus de chances/probabilités de perpétuation de l'espèce... selon les conditions extérieures du moment.
Dans le cas d'une espèce exclusivement allogame, celle-ci est en réalité totalement tributaire des pollinisateurs (qui sont habituellement des insectes), ou encore du vent. Or, si des conditions (annuelle ou pluriannuelle) raréfie l'espèce ou les espèces d'insectes pollinisateurs, c'est tout le mécanisme reproductif allogame qui est perturbé. En une ou plusieurs générations, l'espèce végétale peut se retrouver "en sursis", par une chute du nombre d'individus.
Par contre, les espèces végétales possédant la capacité autogame, en plus de l'allogame, cette autogamie peut être un avantage transitoire (annuel ou pluriannuel) permettant à l'espèce de survivre en nombre de sujets, jusqu'à retrouver un équilibre de pollinisation allogame efficace.
Alors oui, l'autogamie peut être un cul-de-sac évolutif, mais uniquement dans le cas où l'option "allogamie" devient inexistante.