Pourquoi les dards d'abeille sont-ils difficiles à enlever ?

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C’est intéressant que l’évolution ait conservé cette caractéristique qui pourtant nuit à la survie de l’individu.

Il y a un ouvrage qui s’intitule « le gène égoïste » et qui explique, en gros, que le gène est à la source de tout. Pour résumer, la survie d’un individu n’est pas sacrifiée si ça ne « vaut pas le coup ».

Par exemple, dans certaines colonies d’oiseaux avec couple Alpha, les individus qui participent le plus au nourrissage des jeunes (mettant entre parenthèse leur propre survie) sont ceux qui ont un lien de parenté proche, et donc plus de gènes en commun.

Avec cette histoire de dard, je me demande si cette particularité n’est pas une façon de pousser les abeilles au sacrifice, puisque dans la ruche, elles sont toutes sœur. Ce n’est qu’une réflexion, probablement pas très juste, et qu’il faudrait étudier plus en détail. Par exemple, est-ce que même les abeilles dont l’espèce est solitaire, le dard est ainsi ?

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a écrit : C’est intéressant que l’évolution ait conservé cette caractéristique qui pourtant nuit à la survie de l’individu.

Il y a un ouvrage qui s’intitule « le gène égoïste » et qui explique, en gros, que le gène est à la source de tout. Pour résumer, la survie d’un individu n’est pas sacrifiée si ça ne « vaut p
as le coup ».

Par exemple, dans certaines colonies d’oiseaux avec couple Alpha, les individus qui participent le plus au nourrissage des jeunes (mettant entre parenthèse leur propre survie) sont ceux qui ont un lien de parenté proche, et donc plus de gènes en commun.

Avec cette histoire de dard, je me demande si cette particularité n’est pas une façon de pousser les abeilles au sacrifice, puisque dans la ruche, elles sont toutes sœur. Ce n’est qu’une réflexion, probablement pas très juste, et qu’il faudrait étudier plus en détail. Par exemple, est-ce que même les abeilles dont l’espèce est solitaire, le dard est ainsi ?

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J’ai pas trop compris, chez les humains aussi ce sont les adultes qui ont un lien de parenté proche qui participent aussi au nourrissage des petits ;-)

Pour les abeilles, il faut savoir qu’elles ne perdent pas systématiquement leur dard, en particulier contre les autres insectes qui sont un grand prédateur pour elles. Elles peuvent donc piquer plusieurs fois.
Mais contre les mammifères et les oiseaux, le dard reste planté, ce qui maximise l’effet du venin (il continue à pénétrer dans la peau après la piqûre). Ce n’est pas pour les pousser au sacrifice.
L’objectif est d’être le plus dissuasif possible contre le prédateur, et ainsi favoriser la survie de la ruche, pas l’abeille unique.
Chez les abeilles solitaires le dard est généralement sans barbule (lisse).

a écrit : C’est intéressant que l’évolution ait conservé cette caractéristique qui pourtant nuit à la survie de l’individu.

Il y a un ouvrage qui s’intitule « le gène égoïste » et qui explique, en gros, que le gène est à la source de tout. Pour résumer, la survie d’un individu n’est pas sacrifiée si ça ne « vaut p
as le coup ».

Par exemple, dans certaines colonies d’oiseaux avec couple Alpha, les individus qui participent le plus au nourrissage des jeunes (mettant entre parenthèse leur propre survie) sont ceux qui ont un lien de parenté proche, et donc plus de gènes en commun.

Avec cette histoire de dard, je me demande si cette particularité n’est pas une façon de pousser les abeilles au sacrifice, puisque dans la ruche, elles sont toutes sœur. Ce n’est qu’une réflexion, probablement pas très juste, et qu’il faudrait étudier plus en détail. Par exemple, est-ce que même les abeilles dont l’espèce est solitaire, le dard est ainsi ?

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Le dard se coince surtout à cause de la peau des mammifères. C'est beaucoup moins récurrent quand l'abeille pique d'autres insectes. C'est donc un peu nous le problème.
L'abeille a évolué à partir de la guêpe. Le harpon présente l'avantage évolutif de faire plus de dégâts, quelque soit l'animal :
- un insecte a une plaie avec déchirure, ce qui cause généralement une hémoragie / déchire les organes internes
- un mammifère aura une piqûre avec une glande à venin encore présente, maximisant l'injection de venin. Plus douloureux, donc on évite de s'attaquer à la ruche. On améliore donc la survie du collectif (et donc surtout de la reine, qui transmet ses gènes).

Il ne faut pas vraiment voir comme "toutes soeurs" mais plutôt comme "boucliers vivants" pour protéger à tout prix la reine et les reines en devenir.


Tous les commentaires (18)

Ce qui le différencie du dard de guêpe

C’est intéressant que l’évolution ait conservé cette caractéristique qui pourtant nuit à la survie de l’individu.

Il y a un ouvrage qui s’intitule « le gène égoïste » et qui explique, en gros, que le gène est à la source de tout. Pour résumer, la survie d’un individu n’est pas sacrifiée si ça ne « vaut pas le coup ».

Par exemple, dans certaines colonies d’oiseaux avec couple Alpha, les individus qui participent le plus au nourrissage des jeunes (mettant entre parenthèse leur propre survie) sont ceux qui ont un lien de parenté proche, et donc plus de gènes en commun.

Avec cette histoire de dard, je me demande si cette particularité n’est pas une façon de pousser les abeilles au sacrifice, puisque dans la ruche, elles sont toutes sœur. Ce n’est qu’une réflexion, probablement pas très juste, et qu’il faudrait étudier plus en détail. Par exemple, est-ce que même les abeilles dont l’espèce est solitaire, le dard est ainsi ?

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a écrit : C’est intéressant que l’évolution ait conservé cette caractéristique qui pourtant nuit à la survie de l’individu.

Il y a un ouvrage qui s’intitule « le gène égoïste » et qui explique, en gros, que le gène est à la source de tout. Pour résumer, la survie d’un individu n’est pas sacrifiée si ça ne « vaut p
as le coup ».

Par exemple, dans certaines colonies d’oiseaux avec couple Alpha, les individus qui participent le plus au nourrissage des jeunes (mettant entre parenthèse leur propre survie) sont ceux qui ont un lien de parenté proche, et donc plus de gènes en commun.

Avec cette histoire de dard, je me demande si cette particularité n’est pas une façon de pousser les abeilles au sacrifice, puisque dans la ruche, elles sont toutes sœur. Ce n’est qu’une réflexion, probablement pas très juste, et qu’il faudrait étudier plus en détail. Par exemple, est-ce que même les abeilles dont l’espèce est solitaire, le dard est ainsi ?

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J’ai pas trop compris, chez les humains aussi ce sont les adultes qui ont un lien de parenté proche qui participent aussi au nourrissage des petits ;-)

Pour les abeilles, il faut savoir qu’elles ne perdent pas systématiquement leur dard, en particulier contre les autres insectes qui sont un grand prédateur pour elles. Elles peuvent donc piquer plusieurs fois.
Mais contre les mammifères et les oiseaux, le dard reste planté, ce qui maximise l’effet du venin (il continue à pénétrer dans la peau après la piqûre). Ce n’est pas pour les pousser au sacrifice.
L’objectif est d’être le plus dissuasif possible contre le prédateur, et ainsi favoriser la survie de la ruche, pas l’abeille unique.
Chez les abeilles solitaires le dard est généralement sans barbule (lisse).

a écrit : C’est intéressant que l’évolution ait conservé cette caractéristique qui pourtant nuit à la survie de l’individu.

Il y a un ouvrage qui s’intitule « le gène égoïste » et qui explique, en gros, que le gène est à la source de tout. Pour résumer, la survie d’un individu n’est pas sacrifiée si ça ne « vaut p
as le coup ».

Par exemple, dans certaines colonies d’oiseaux avec couple Alpha, les individus qui participent le plus au nourrissage des jeunes (mettant entre parenthèse leur propre survie) sont ceux qui ont un lien de parenté proche, et donc plus de gènes en commun.

Avec cette histoire de dard, je me demande si cette particularité n’est pas une façon de pousser les abeilles au sacrifice, puisque dans la ruche, elles sont toutes sœur. Ce n’est qu’une réflexion, probablement pas très juste, et qu’il faudrait étudier plus en détail. Par exemple, est-ce que même les abeilles dont l’espèce est solitaire, le dard est ainsi ?

J’ouvre la porte de la discussion. ;)
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Le dard se coince surtout à cause de la peau des mammifères. C'est beaucoup moins récurrent quand l'abeille pique d'autres insectes. C'est donc un peu nous le problème.
L'abeille a évolué à partir de la guêpe. Le harpon présente l'avantage évolutif de faire plus de dégâts, quelque soit l'animal :
- un insecte a une plaie avec déchirure, ce qui cause généralement une hémoragie / déchire les organes internes
- un mammifère aura une piqûre avec une glande à venin encore présente, maximisant l'injection de venin. Plus douloureux, donc on évite de s'attaquer à la ruche. On améliore donc la survie du collectif (et donc surtout de la reine, qui transmet ses gènes).

Il ne faut pas vraiment voir comme "toutes soeurs" mais plutôt comme "boucliers vivants" pour protéger à tout prix la reine et les reines en devenir.

a écrit : Le dard se coince surtout à cause de la peau des mammifères. C'est beaucoup moins récurrent quand l'abeille pique d'autres insectes. C'est donc un peu nous le problème.
L'abeille a évolué à partir de la guêpe. Le harpon présente l'avantage évolutif de faire plus de dégâts, quelque s
oit l'animal :
- un insecte a une plaie avec déchirure, ce qui cause généralement une hémoragie / déchire les organes internes
- un mammifère aura une piqûre avec une glande à venin encore présente, maximisant l'injection de venin. Plus douloureux, donc on évite de s'attaquer à la ruche. On améliore donc la survie du collectif (et donc surtout de la reine, qui transmet ses gènes).

Il ne faut pas vraiment voir comme "toutes soeurs" mais plutôt comme "boucliers vivants" pour protéger à tout prix la reine et les reines en devenir.
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Haaa, merci pour les compléments, vous deux !

Pour l’histoire de la colonie, ce ne sont pas que les parents qui participent, mais toute la colonie. Et le degré de participation dépend du lien de parenté. Le petit fils de l’arrière tante s’impliquera moins que le cousin. En gros.

Mais il y a plein d’autres exemples hyper interessants. Je n’en ai étudié qu’une partie et ce livre reste une lecture prioritaire sur ma liste !

Aux fans de l’évolution je recommande hautement Stephen Jay Gould d’ailleurs. Des essais rapides à lire, de quelques dizaines de pages.

L'anecdote n'est pas très clair sur un point : l'abeille meurt presque toujours. Mais faut-il lire qu'elle meurt à chaque fois qu'une partie de leur abdomen est arraché ou juste de de façon aléatoire. Et dans ce dernier cas, que devient l'abeille sans dare ou une partie de son anatomie en moins ?

a écrit : L'anecdote n'est pas très clair sur un point : l'abeille meurt presque toujours. Mais faut-il lire qu'elle meurt à chaque fois qu'une partie de leur abdomen est arraché ou juste de de façon aléatoire. Et dans ce dernier cas, que devient l'abeille sans dare ou une partie de son anatomie en moins ? Elle meurt si l’abdomen est arraché (plus ou moins vite comme j’ai écris plus haut), mais l’abdomen n’est pas toujours arraché, surtout si l’abeille s’attaque à un insecte.

a écrit : Haaa, merci pour les compléments, vous deux !

Pour l’histoire de la colonie, ce ne sont pas que les parents qui participent, mais toute la colonie. Et le degré de participation dépend du lien de parenté. Le petit fils de l’arrière tante s’impliquera moins que le cousin. En gros.

Mais il y
a plein d’autres exemples hyper interessants. Je n’en ai étudié qu’une partie et ce livre reste une lecture prioritaire sur ma liste !

Aux fans de l’évolution je recommande hautement Stephen Jay Gould d’ailleurs. Des essais rapides à lire, de quelques dizaines de pages.
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Je persiste à comparer tes oiseaux aux humains. Dans ma colonie aussi (enfin je veux dire mon gros village) le degré de participation dépend également du lien de parenté, le petit-fils de mon arrière-grand-tante s’implique moins souvent auprès de mes enfants que mon cousin ;-)

a écrit : C’est intéressant que l’évolution ait conservé cette caractéristique qui pourtant nuit à la survie de l’individu.

Il y a un ouvrage qui s’intitule « le gène égoïste » et qui explique, en gros, que le gène est à la source de tout. Pour résumer, la survie d’un individu n’est pas sacrifiée si ça ne « vaut p
as le coup ».

Par exemple, dans certaines colonies d’oiseaux avec couple Alpha, les individus qui participent le plus au nourrissage des jeunes (mettant entre parenthèse leur propre survie) sont ceux qui ont un lien de parenté proche, et donc plus de gènes en commun.

Avec cette histoire de dard, je me demande si cette particularité n’est pas une façon de pousser les abeilles au sacrifice, puisque dans la ruche, elles sont toutes sœur. Ce n’est qu’une réflexion, probablement pas très juste, et qu’il faudrait étudier plus en détail. Par exemple, est-ce que même les abeilles dont l’espèce est solitaire, le dard est ainsi ?

J’ouvre la porte de la discussion. ;)
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Je pense que l’évolution n’est pas une simple adaptation.

Partons du principe que plus les êtres sont dotés de caractéristiques qui leurs permettent de survivre, moins ils meurent, plus ils se reproduisent et transmettent leurs gênes.

Une souris verte aura plus de chance de survivre en se promenant dans l’herbe, puisque moins visible.

Or pour l’abeille, c’est différent, comme elles sont toutes dotées de cette caractéristique, celles qui n’ont jamais piqué ou qui ont survécu transmettent ce gêne.

Si une famille d’abeille était dotée d’un dard moins "contraignant", il aurait fallu que toutes les abeilles piquent en nombre, que la population d’abeilles avec le "dard qui tue" meurent presque toutes pour faire de la place et finir par disparaître.

Enfin, ce n’est qu’une théorie, puisque j’y connais que dalle ;-)

a écrit : Je persiste à comparer tes oiseaux aux humains. Dans ma colonie aussi (enfin je veux dire mon gros village) le degré de participation dépend également du lien de parenté, le petit-fils de mon arrière-grand-tante s’implique moins souvent auprès de mes enfants que mon cousin ;-) Sur la forme je suis bien d’accord. Mais sur le fond pas trop.

Mis à part l’humain et certains animaux domestiques, toutes les espèces doivent sans arrêt faire des compromis (trade off dans le jargon de biologiste). Allouer plus d’énergie à la reproduction, c’est en allouer moins à sa survie. Donc vie plus courte mais descendance rapide. Et inversement si on se consacre plutôt à sa propre survie. On vit longtemps, mais avec une descendance moins fréquente.

Dans les deux cas on transmet nos gènes. Soit très vite et en nombre. Soit plus lentement sur la durée.

Mais les humains (en société aisée j’entends), nous avons cette capacité à trouver de la bouffe tout le temps et n’importe où, et sommes très peu limités en ressources et en stress (hydrique, thermique).

Du coup la question de la survie de se pose pas. S’investir auprès de son petit-fils n’apporte pas grand chose de plus que de la satisfaction et de l’émotion. S’occuper ou non de quelqu’un ne compromet pas nos chances de vivre (toujours dans le cas d’un individu en société avec des moyens suffisants). C’est plus de l’attachement émotionnel et psychologique, sans que ça aille plus loin.

Mais peut-être que cet attachement familial tire ses origines de notre nature animale, bien avant l’invention de l’agriculture, de la monnaie et de la mondialisation. C’est possible.

a écrit : L'anecdote n'est pas très clair sur un point : l'abeille meurt presque toujours. Mais faut-il lire qu'elle meurt à chaque fois qu'une partie de leur abdomen est arraché ou juste de de façon aléatoire. Et dans ce dernier cas, que devient l'abeille sans dare ou une partie de son anatomie en moins ? En fait, on ne le voit pas bien sur cette photo mais le dard est composé de deux « harpons” qui coulissent l’un contre l’autre et lorsque l’abeille pique un tissu trop dur, les « harpons » se coincent et l’abeille doit s’en séparer pour pouvoir se libérer. Les 2  « sacs » de venin contenus dans son abdomen seront alors arraché car solidaires du dard; cette blessure infligée à l’abeille lui sera quasiment toujours fatale. Si elle ne perd pas son dard elle ne meurt pas.

Mais le plus intéressant arrive…

Après le départ de l’abeille, les deux poches de venin continuent de se contracter alternativement pour injecter du venin. Ces contractions créent un mouvement d’aller-retour entre les deux « harpons », ce qui permet au dard de continuer à s’enfoncer petit à petit en injectant du venin alors que l’abeille n’est plus là!

Voila pourquoi il est préférable de retirer rapidement un dard d’abeille en faisant glisser un objet fin (carte de crédit par exemple) à contre-sens, car nos gros doigts ont tendance à vider les « sacs » de venin et amplifier les dégâts..

J’ai trouvé que ça comme source, une image vaut mille mots, ça sera sûrement plus clair!

m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0ZrDAch58rorbzh8dkjqV8Gx8m79xp6oBNN4AYVLSbVtQ9JYNfkwkpQqEbMF7QULyl&id=100063521772052

a écrit : Sur la forme je suis bien d’accord. Mais sur le fond pas trop.

Mis à part l’humain et certains animaux domestiques, toutes les espèces doivent sans arrêt faire des compromis (trade off dans le jargon de biologiste). Allouer plus d’énergie à la reproduction, c’est en allouer moins à sa survie. Donc vie pl
us courte mais descendance rapide. Et inversement si on se consacre plutôt à sa propre survie. On vit longtemps, mais avec une descendance moins fréquente.

Dans les deux cas on transmet nos gènes. Soit très vite et en nombre. Soit plus lentement sur la durée.

Mais les humains (en société aisée j’entends), nous avons cette capacité à trouver de la bouffe tout le temps et n’importe où, et sommes très peu limités en ressources et en stress (hydrique, thermique).

Du coup la question de la survie de se pose pas. S’investir auprès de son petit-fils n’apporte pas grand chose de plus que de la satisfaction et de l’émotion. S’occuper ou non de quelqu’un ne compromet pas nos chances de vivre (toujours dans le cas d’un individu en société avec des moyens suffisants). C’est plus de l’attachement émotionnel et psychologique, sans que ça aille plus loin.

Mais peut-être que cet attachement familial tire ses origines de notre nature animale, bien avant l’invention de l’agriculture, de la monnaie et de la mondialisation. C’est possible.
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Effectivement, en société aisée, la sélection naturelle est différente. Mais ça ne fait pas si longtemps que les hommes n’ont plus trop peur des prédateurs, famines et maladies, du coup les comportements sociologiques restent bien impactés. Vastes questions.

Sans être directement relié au sujet, l’effet Westermarck que j’ai découvert sur scmb en est un peu un exemple.

a écrit : En fait, on ne le voit pas bien sur cette photo mais le dard est composé de deux « harpons” qui coulissent l’un contre l’autre et lorsque l’abeille pique un tissu trop dur, les « harpons » se coincent et l’abeille doit s’en séparer pour pouvoir se libérer. Les 2  « sacs » de venin contenus dans son abdomen seront alors arraché car solidaires du dard; cette blessure infligée à l’abeille lui sera quasiment toujours fatale. Si elle ne perd pas son dard elle ne meurt pas.

Mais le plus intéressant arrive…

Après le départ de l’abeille, les deux poches de venin continuent de se contracter alternativement pour injecter du venin. Ces contractions créent un mouvement d’aller-retour entre les deux « harpons », ce qui permet au dard de continuer à s’enfoncer petit à petit en injectant du venin alors que l’abeille n’est plus là!

Voila pourquoi il est préférable de retirer rapidement un dard d’abeille en faisant glisser un objet fin (carte de crédit par exemple) à contre-sens, car nos gros doigts ont tendance à vider les « sacs » de venin et amplifier les dégâts..

J’ai trouvé que ça comme source, une image vaut mille mots, ça sera sûrement plus clair!

m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0ZrDAch58rorbzh8dkjqV8Gx8m79xp6oBNN4AYVLSbVtQ9JYNfkwkpQqEbMF7QULyl&id=100063521772052
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"Cette blessure infligée (2 sacs de venin arrachés à l'abdomen) infligée à l'abeille lui sera quasiment toujours fatale". Ce "quasiment" implique que, malgré cette blessure, certaines survivent.

Que deviennent alors ces abeilles ainsi amputée?

a écrit : "Cette blessure infligée (2 sacs de venin arrachés à l'abdomen) infligée à l'abeille lui sera quasiment toujours fatale". Ce "quasiment" implique que, malgré cette blessure, certaines survivent.

Que deviennent alors ces abeilles ainsi amputée?
« La séparation du dard éviscère littéralement l'abeille qui finit meurt quelques heures après » d’après un site qui semble assez bien renseigné. Le « quasiment » n’est peut-être qu’une précaution oratoire…
De plus les abeilles qui quittent la ruche (et donc celles qui piquent) ne sont actives que pendant 5 jours environ elles ont donc peu de chance de devoir encore piquer…

lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-1133-abeille-meurt-fois-pique-vrai-faux.html

a écrit : « La séparation du dard éviscère littéralement l'abeille qui finit meurt quelques heures après » d’après un site qui semble assez bien renseigné. Le « quasiment » n’est peut-être qu’une précaution oratoire…
De plus les abeilles qui quittent la ruche (et donc celles qui piquent) ne sont actives que pendant 5
jours environ elles ont donc peu de chance de devoir encore piquer…

lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-1133-abeille-meurt-fois-pique-vrai-faux.html
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"... n'est peut-être ..." est encore une précaution oratoire ? Attention à ne pas les utiliser n'importe comment sans quoi elles peuvent être mal interprétées ;)

a écrit : "Cette blessure infligée (2 sacs de venin arrachés à l'abdomen) infligée à l'abeille lui sera quasiment toujours fatale". Ce "quasiment" implique que, malgré cette blessure, certaines survivent.

Que deviennent alors ces abeilles ainsi amputée?
J’ai écrit  « quasiment » car il m’est arrivé de voir des abeilles continuer à voler après avoir piqué mais je n’en ai jamais trouvé dans la ruche. Les abeilles bléssées sont de toute façon évaci
Mais le plus souvent elles tombent immédiatement après la piqûre et agonisent.. voilà l’explication du « quasiment »..

Elles meurent de toute façon assez rapidement (les butineuses, les plus agressives et celles qui piquent le plus souvent, sont des abeilles dans leur dernier cycle de vie).

C’est uniquement basé sur mon observation personnelle au rucher donc pas forcément une vérité absolue.

Il m’est aussi arrivé d’observer les abeilles qui retirent leur dard en tournoyant autour (comme pour retirer un tire bouchon) après avoir piqué… et de repartir intacte. peut-être parce qu’elle juge que finalement le danger n’en est plus un…. Mais elles ne m’ont jamais expliqué ;-)

a écrit : Je pense que l’évolution n’est pas une simple adaptation.

Partons du principe que plus les êtres sont dotés de caractéristiques qui leurs permettent de survivre, moins ils meurent, plus ils se reproduisent et transmettent leurs gênes.

Une souris verte aura plus de chance de survivre en se prom
enant dans l’herbe, puisque moins visible.

Or pour l’abeille, c’est différent, comme elles sont toutes dotées de cette caractéristique, celles qui n’ont jamais piqué ou qui ont survécu transmettent ce gêne.

Si une famille d’abeille était dotée d’un dard moins "contraignant", il aurait fallu que toutes les abeilles piquent en nombre, que la population d’abeilles avec le "dard qui tue" meurent presque toutes pour faire de la place et finir par disparaître.

Enfin, ce n’est qu’une théorie, puisque j’y connais que dalle ;-)
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A mon avis, ta souris verte qui court dans l'herbe aura moins de chance de survivre car je l'attraperai par la queue, je la montrerai à ces messieurs, qui me diront de la tremper dans l'huile et dans l'eau, et ca fera un escargot tout chaud. Alors la pauvre souris...

a écrit : Haaa, merci pour les compléments, vous deux !

Pour l’histoire de la colonie, ce ne sont pas que les parents qui participent, mais toute la colonie. Et le degré de participation dépend du lien de parenté. Le petit fils de l’arrière tante s’impliquera moins que le cousin. En gros.

Mais il y
a plein d’autres exemples hyper interessants. Je n’en ai étudié qu’une partie et ce livre reste une lecture prioritaire sur ma liste !

Aux fans de l’évolution je recommande hautement Stephen Jay Gould d’ailleurs. Des essais rapides à lire, de quelques dizaines de pages.
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Dans le cas des abeilles, il n y a pas d histoire de parenté éloignée ou non. Les abeilles sont toutes soeurs, et contrairement à la croyance, il n y a pas d abeilles nourrices, d autres butineuses, d autre soldat, etc.
Chaque abeille en fonction de son âge effectuera les tâches , les premiers jours elle nettoie la ruche, puis nourrit les larves, puis garde l'entrée de la ruche, puis commence à batir, puis ventilent/réchauffent/refroidissent la ruche, puis elle devient eclaireuse, puis butineuse jusqu a sa mort.
En fait c'est logique, elle commence par les taches les moins physiques, puis en grandissant elle devient capable de + en + de prouesses