En Afrique du Sud, les mouches sont élevées de façon industrielle pour leurs larves. Les mouches consomment des déchets, puis pondent des œufs. En 72 heures, il est possible de récolter 380 kg de larves à partir d'un kilogramme d’œufs. Broyées, les larves servent ensuite à produire de l'alimentation pour les animaux.
Commentaires préférés (3)
Ces élevages existent aussi en France, qui est même en pointe sur ces sujets, comme en témoigne le développement fulgurant de start-up comme Ynsect.
Reste que dans l’Union Européenne, la commercialisation des produits issus de ces élagages d’insectes reste toujours interdite pour l’alimentation humaine à ma connaissance.
Tout le monde n’est pas encore prêt à manger un steak de mouche !
Quand j'étais petit dans les années 60 (Oui, je suis vieux) avant d'aller à la pêche, je passais par l'abattoir où j'achetais des asticots. Il étaient produits sur des têtes d'animaux, juste à côté de l'abattoir.
Au prochain 1er janvier prochain (2024), entre en vigueur en France, la Loi relative à la Revalorisation obligatoire des déchets organiques. A votre niveau domestique, ce sera l'installation d'un composteur, par exemple.
L'entomoculture, tout comme la méthanisation, sont des voies alternatives, principalement pour les villes. Bordeaux, par exemple, c'est 88 000 tonnes annuelles de déchets organiques qui pourraient participer à la production de gaz national..et "faire partiellement la nique" au gaz Russe à la fois.
Si la voie de l'entomoculture était optée par Bordeaux, ce seraient près de 20 000 tonnes annuelles de "farine" de larves d'insectes (dont le fameux Soldat noire) qui seraient valorisables dans l'alimentation animale, apportant protéines et graisses de bonne valeur nutritive. ...dont même pour élaborer les croquettes de votre Médor ou Minou préféré. Un autre secteur qui est également intéressé par ce type de production, est la pisciculture: saumons, truites, bars, daurades, maigres, etc en bénéficient déjà. En à l'avenir, ce sera surtout de par cette voie, que vous consommerez des larves d'insectes.
Quant à nos poules, vaches, cochons, etc, tout autant peuvent-ils les consommer, mais également remplacer (du moins en partie) les importations de tourteaux de soja souvent critiqués pour être responsables de la déforestation de la forêt Amazonienne.
L'on peut même imaginer qu'à l'avenir, on pourra trouver de l'huile de larve d'insectes, dans les rayonnages de supermarché... bien que, pour le coup, même si je suis gastronomiquement curieux de nouveaux aliments, je n'en serai pas très attiré.
Je pense qu'il y a, dans la consommation directe d'insectes, des barrières psychologiques que nombreux d'entre-nous, ne sommes pas prêts à franchir.
Tous les commentaires (80)
Ces élevages existent aussi en France, qui est même en pointe sur ces sujets, comme en témoigne le développement fulgurant de start-up comme Ynsect.
Reste que dans l’Union Européenne, la commercialisation des produits issus de ces élagages d’insectes reste toujours interdite pour l’alimentation humaine à ma connaissance.
Tout le monde n’est pas encore prêt à manger un steak de mouche !
Concernant l'alimentation humaine, cela reste un marché de niche.
Aujourd'hui, ces déchets sont déjà utilisés dans l'alimentation animale après séchage et broyage (les fameuses farines animales). Mais cette "nouvelle" technique peut avoir plusieurs intérêts :
- Un ratio volume de déchets/quantité de protéines produites plus important
- Une consommation énergétique moindre (faire sécher des abats riches en eau demande beaucoup d'énergie)
- Voire, comme dit avant, que ça permette de produire des protéines animales utilisables dans l'alimentation humaine.
Pour répondre à Tovmikhail, la commercialisation de produits à base d'insectes est effectivement autorisée mais cela ne concerne :
- que certains insectes dont la mouche/asticot ne fait pas partie
- doit être élevée dans des conditions spécifiques. L'utilisation d'abats frais est interdite. Je pense même que les farines issues de coproduits animaux de catégorie 3 (en gros les déchets d'abattoir non sanitairement dangereux) ne sont pas autorisés non plus.
Quand j'étais petit dans les années 60 (Oui, je suis vieux) avant d'aller à la pêche, je passais par l'abattoir où j'achetais des asticots. Il étaient produits sur des têtes d'animaux, juste à côté de l'abattoir.
Au prochain 1er janvier prochain (2024), entre en vigueur en France, la Loi relative à la Revalorisation obligatoire des déchets organiques. A votre niveau domestique, ce sera l'installation d'un composteur, par exemple.
L'entomoculture, tout comme la méthanisation, sont des voies alternatives, principalement pour les villes. Bordeaux, par exemple, c'est 88 000 tonnes annuelles de déchets organiques qui pourraient participer à la production de gaz national..et "faire partiellement la nique" au gaz Russe à la fois.
Si la voie de l'entomoculture était optée par Bordeaux, ce seraient près de 20 000 tonnes annuelles de "farine" de larves d'insectes (dont le fameux Soldat noire) qui seraient valorisables dans l'alimentation animale, apportant protéines et graisses de bonne valeur nutritive. ...dont même pour élaborer les croquettes de votre Médor ou Minou préféré. Un autre secteur qui est également intéressé par ce type de production, est la pisciculture: saumons, truites, bars, daurades, maigres, etc en bénéficient déjà. En à l'avenir, ce sera surtout de par cette voie, que vous consommerez des larves d'insectes.
Quant à nos poules, vaches, cochons, etc, tout autant peuvent-ils les consommer, mais également remplacer (du moins en partie) les importations de tourteaux de soja souvent critiqués pour être responsables de la déforestation de la forêt Amazonienne.
L'on peut même imaginer qu'à l'avenir, on pourra trouver de l'huile de larve d'insectes, dans les rayonnages de supermarché... bien que, pour le coup, même si je suis gastronomiquement curieux de nouveaux aliments, je n'en serai pas très attiré.
Je pense qu'il y a, dans la consommation directe d'insectes, des barrières psychologiques que nombreux d'entre-nous, ne sommes pas prêts à franchir.
Ça ne dérange personne de lire que 380 kg de larves sont produites à partir de 1kg d'oeufs ?
Lavoisier ne serait pas content de lire cela
Un oeuf de mouche, c'est minuscule, presque invisible, contrairement à un asticot.
@Epoxy, le jour où tu goûtera un insecte, imagine toi manger une crevette, ca a au moins autant une sale gueule qu'un criquet ^^
À rapprocher avec cette anecdote :
mobile.secouchermoinsbete.fr/77675-des-mouches-pour-lutter-contre-les-dechets
Après, il y a plein d'espèces de mouches différentes.
Le processus? La mouche pond un oeuf, l'oeuf éclot, en sort une larve qui se nourrit et grossit, puis à maturité, la larve fait son cocon, tout ce qu'il y a à l'intérieur se transforme en un genre de bouillie puis se réorganise en... mouche.
Où alors j'ai pas compris la question.
Si je me tiens à la documentation relative au "soldat noire" au stade larvaire, en dix jours, une tonne de matière organique (les restes d'une fabrique de bière, par exemple) est transformée en 200 kilos de "farine animale". (Rapport de 5 à 1).
Bien que le lien ne dise pas qu'elle est l'espèce d'insecte utilisée par les Sud-Africains, supposons qu'il y a le même rapport. Donc, déposez un kilo d'oeufs sur près de deux tonnes de matière organique (1900 kilos pour être exact), et en l'espace de trois jours (dans les conditions optimales de chaleur, humidité, etc...) vous obtenez les 380 kilos cités.
La citation de Lavoisier reste donc tout à fait valable.
Mouches.... Catégorie..... Cuisine. Lol
Et avec une végétarienne a la maison, va falloir faire deux fois plus attention
Par contre, n’est il pas possible de les utiliser comme engrais ?
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi une végétarienne serait contre manger des insectes. C'est pas de la viande à proprement parler.
Et puis quand on mange de la salade, une pomme, un légume...on peut croquer un asticot, ou une araignée cachée dedans...ça arrive, sans s'en rendre compte.
Bon, de toute façon j'avoue que je ne comprends rien du tout aux végétariens ou aux vegans.
Végétarien: ne mange pas d'animaux (sauf accident, les vaches bouffent forcément des insectes mais elles ne le font pas exprès)
Vegan: on ne consomme rien issu directement de l'animal, même pas la laine pour les chaussettes et il me semble que le miel non plus?
Ce sont des choix, c'est tout.
Il y a donc un apport extérieur de nourriture pour que Lavoisier soit content.
Les oeufs des insectes donnent des larves qui mangent tellement de nourriture qu'elles mutiplient leur poids par 380 en 3 jours.