Le coq est français à cause de moqueries anglaises

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C’est suite à une moquerie des Anglais que le coq est devenu l’emblème de la France. L’association du coq et de la France est née d’un jeu de mots : le mot latin gallus signifie à la fois « gaulois » et « coq ». C’est pourquoi sa silhouette apparait dès l'Antiquité sur les monnaies gauloises.


Commentaires préférés (3)

L’Empereur refuse en ces termes : « Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France. »
Napoléon aurait peut-être dû sortir un peu plus de son palais car un coq peut être très féroce.

Il sera surtout adopté comme animal totem après la révolution française pour plusieurs raisons :
- sa crête rouge rappelle le bonnet phrygien des sans-culottes.
- il est fier, hargneux, courageux, viril (avec plusieurs poules) d'où le terme anglais cock qui désigne le coq et le pénis.

C'est semble t'il un rare point commun entre les révolutionnaires et l'Eglise qui utilisait la représentation du coq un peu partout (girouette). C'est l'animal à l'image de Jésus qui amène la lumière le matin et qui chasse les ténèbres.

Sa grande vanité et son orgueil font de cet animal un parfait représentant français que ce soit dans les défauts ou les qualités.

Les anglais en tant que tel n'existaient pas à l'époque des Gaulois. À moins qu'on parle des pictes?

L’anecdote est intéressante mais mérite d’être complétée car plusieurs époques se mélangent (la limitation de caractère a dû jouer).

1- Les romains, en l’occurrence Suetone (auteur), sont les premiers à remarquer le jeu de mot entre Gaule et Coq (Gallus en latin). Ce jeu de mot est ensuite oublié avec la chute de l’empire Romain.

2- Les Anglais et Allemands (ennemis de la France) se moquaient des français, au Moyen-Age, les comparant au coq (braillard, arrogant, etc…).
Par bravade les rois Philippe Auguste et Louis VII et les Français en général vont adopter ce symbole, arguant que l’animal est cité dans la Bible plusieurs fois, notamment lorsque Jesus s’adresse à Pierre: « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois».

Ces querelles franco-britanniques me rappellent la discussion attribuée au corsaire Robert Surcouf avec un officier Anglais:
L’officier anglais: « Vous, Français, vous vous battez pour l’argent, tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! »
Robert Surcouf: « C’est exact, Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas ».


Tous les commentaires (22)

L’Empereur refuse en ces termes : « Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France. »
Napoléon aurait peut-être dû sortir un peu plus de son palais car un coq peut être très féroce.

Il sera surtout adopté comme animal totem après la révolution française pour plusieurs raisons :
- sa crête rouge rappelle le bonnet phrygien des sans-culottes.
- il est fier, hargneux, courageux, viril (avec plusieurs poules) d'où le terme anglais cock qui désigne le coq et le pénis.

C'est semble t'il un rare point commun entre les révolutionnaires et l'Eglise qui utilisait la représentation du coq un peu partout (girouette). C'est l'animal à l'image de Jésus qui amène la lumière le matin et qui chasse les ténèbres.

Sa grande vanité et son orgueil font de cet animal un parfait représentant français que ce soit dans les défauts ou les qualités.

Les anglais en tant que tel n'existaient pas à l'époque des Gaulois. À moins qu'on parle des pictes?

L’anecdote est intéressante mais mérite d’être complétée car plusieurs époques se mélangent (la limitation de caractère a dû jouer).

1- Les romains, en l’occurrence Suetone (auteur), sont les premiers à remarquer le jeu de mot entre Gaule et Coq (Gallus en latin). Ce jeu de mot est ensuite oublié avec la chute de l’empire Romain.

2- Les Anglais et Allemands (ennemis de la France) se moquaient des français, au Moyen-Age, les comparant au coq (braillard, arrogant, etc…).
Par bravade les rois Philippe Auguste et Louis VII et les Français en général vont adopter ce symbole, arguant que l’animal est cité dans la Bible plusieurs fois, notamment lorsque Jesus s’adresse à Pierre: « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois».

Ces querelles franco-britanniques me rappellent la discussion attribuée au corsaire Robert Surcouf avec un officier Anglais:
L’officier anglais: « Vous, Français, vous vous battez pour l’argent, tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! »
Robert Surcouf: « C’est exact, Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas ».

a écrit : L’Empereur refuse en ces termes : « Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France. »
Napoléon aurait peut-être dû sortir un peu plus de son palais car un coq peut être très féroce.

Il sera surtout adopté comme animal totem après la révolution françai
se pour plusieurs raisons :
- sa crête rouge rappelle le bonnet phrygien des sans-culottes.
- il est fier, hargneux, courageux, viril (avec plusieurs poules) d'où le terme anglais cock qui désigne le coq et le pénis.

C'est semble t'il un rare point commun entre les révolutionnaires et l'Eglise qui utilisait la représentation du coq un peu partout (girouette). C'est l'animal à l'image de Jésus qui amène la lumière le matin et qui chasse les ténèbres.

Sa grande vanité et son orgueil font de cet animal un parfait représentant français que ce soit dans les défauts ou les qualités.
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Je n'arrive pas à trouver dans les sources à quand remonte la moquerie anglaise et quelle forme elle prenait.

Si on se fit à ce qu'on trouve sur internet, comme dit par BenBou, cela remonte à Philippe Auguste qui ironise sur Gallus voulant aussi bien désigner les Gaulois que le coq. Il transpose les défauts du coq en qualité, que tu cites : " fier, hargneux, courageux".

A partir de ce roi, on essaye d'en faire un symbole officiel de la France, notre animal totem en somme. C'est à la Renaissance que les Valois vont réussir, le coq représentera la France à l'étranger et est son symbole. Sous le règne des Valois et des Bourbons, l'effigie du roi est souvent accompagnée du coq qui représente son royaume sur les pièces, gravures...
Louis XIV ira même jusqu'à inclure le coq dans l'ordre français (un style architectural oublié). On retrouve à Versailles et au Louvre une alternance entre coq et fleur de lys.

Sans compter que le coq chantant au lever du jour et au crépuscule a une forte dimension biblique - outre les divers citations - puisque le Christ est "l'alpha et l'omega : le commencement et la fin, celui qui est et qui sera". La France est donc celle qui commence, qui aura le dernier mot et qui perdura.

Enfin, le coq et la poule sont bien plus coriace qu'on ne le pense. Ce symbole n'est pas qu'une exagération des qualités du coq : www.youtube.com/watch?v=TBAUYs7-Z28
Sans compter, que si, une poule ça peut voler. Très mal, certes, mais ça vol. Et ça, la rose anglaise mise à part glander au soleil, elle ne pourra jamais le faire !

Donc si vous avez peur pour vos poules, prenez une race française rustique (comme la gauloise) et pas la peine de payer un poulailler ;)

Ce n'est pas la seule fois où une moquerie est récupérée : impressionnisme par exemple.
Un point positif, il nous change agréablement des Lion et aigles revendiqués par un maximum de pays, on peut y trouver aussi un peu d'auto dérision. Mais même à ce prix, je regrette le choix de l'animal, il est à peine mieux que le rat taupier nu...

a écrit : L’Empereur refuse en ces termes : « Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France. »
Napoléon aurait peut-être dû sortir un peu plus de son palais car un coq peut être très féroce.

Il sera surtout adopté comme animal totem après la révolution françai
se pour plusieurs raisons :
- sa crête rouge rappelle le bonnet phrygien des sans-culottes.
- il est fier, hargneux, courageux, viril (avec plusieurs poules) d'où le terme anglais cock qui désigne le coq et le pénis.

C'est semble t'il un rare point commun entre les révolutionnaires et l'Eglise qui utilisait la représentation du coq un peu partout (girouette). C'est l'animal à l'image de Jésus qui amène la lumière le matin et qui chasse les ténèbres.

Sa grande vanité et son orgueil font de cet animal un parfait représentant français que ce soit dans les défauts ou les qualités.
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Mon grand-père disait que si le coq est l'emblème des français, c'est parce qu'il chante, même quand il a les pieds dans la m..de ;)

Les autres pays ayant un coq comme emblème/symbole/totem:
- Le Pérou: Coq de roche péruvien,
- La Belgique: Coq hardi,
- Le Portugal: Coq de Barcelos.

a écrit : Mon grand-père disait que si le coq est l'emblème des français, c'est parce qu'il chante, même quand il a les pieds dans la m..de ;) Coluche aussi disait ça ^^

Le coq français face à un faucon ...
Il chante peut-être les pieds dans la bouse mais faut pas le faire chier.
Avis aux pays dont il est l'emblème !

www.videoman.gr/fr/187340

a écrit : L’anecdote est intéressante mais mérite d’être complétée car plusieurs époques se mélangent (la limitation de caractère a dû jouer).

1- Les romains, en l’occurrence Suetone (auteur), sont les premiers à remarquer le jeu de mot entre Gaule et Coq (Gallus en latin). Ce jeu de mot est ensuite oublié avec la c
hute de l’empire Romain.

2- Les Anglais et Allemands (ennemis de la France) se moquaient des français, au Moyen-Age, les comparant au coq (braillard, arrogant, etc…).
Par bravade les rois Philippe Auguste et Louis VII et les Français en général vont adopter ce symbole, arguant que l’animal est cité dans la Bible plusieurs fois, notamment lorsque Jesus s’adresse à Pierre: « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois».

Ces querelles franco-britanniques me rappellent la discussion attribuée au corsaire Robert Surcouf avec un officier Anglais:
L’officier anglais: « Vous, Français, vous vous battez pour l’argent, tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! »
Robert Surcouf: « C’est exact, Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas ».
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Propos apocryphes en ce qui concerne Surcouf. Il semblerait que ce soit ceux d’un des ses aïeuls (grand-père).

a écrit : Le coq français face à un faucon ...
Il chante peut-être les pieds dans la bouse mais faut pas le faire chier.
Avis aux pays dont il est l'emblème !

www.videoman.gr/fr/187340
Beau gosse! J'ai même eu peur pour le faucon a moment donné... Âmes sensibles vous pouvez cliquer, c'est impressionnant mais tout le monde va bien

a écrit : Coluche aussi disait ça ^^ Il l'a piqué à mon grand-père ^^

a écrit : Les anglais en tant que tel n'existaient pas à l'époque des Gaulois. À moins qu'on parle des pictes? c'était au 19ème siècle que le coq est devenu l'emblème de la France

a écrit : L’anecdote est intéressante mais mérite d’être complétée car plusieurs époques se mélangent (la limitation de caractère a dû jouer).

1- Les romains, en l’occurrence Suetone (auteur), sont les premiers à remarquer le jeu de mot entre Gaule et Coq (Gallus en latin). Ce jeu de mot est ensuite oublié avec la c
hute de l’empire Romain.

2- Les Anglais et Allemands (ennemis de la France) se moquaient des français, au Moyen-Age, les comparant au coq (braillard, arrogant, etc…).
Par bravade les rois Philippe Auguste et Louis VII et les Français en général vont adopter ce symbole, arguant que l’animal est cité dans la Bible plusieurs fois, notamment lorsque Jesus s’adresse à Pierre: « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois».

Ces querelles franco-britanniques me rappellent la discussion attribuée au corsaire Robert Surcouf avec un officier Anglais:
L’officier anglais: « Vous, Français, vous vous battez pour l’argent, tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! »
Robert Surcouf: « C’est exact, Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas ».
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C'est aussi celui qui nous les brise le matin !

N y aurait il pas dans une autre langue ancienne genre l' assyrien un mot qui voudrait dire en même temps .
Casse les couilles, français et coq ?

Il m'as toujours semblé qu'en vieux français coq se disait pou !? D'où l'expression : " être fier comme un pou " et le féminin : poule ?

a écrit : Propos apocryphes en ce qui concerne Surcouf. Il semblerait que ce soit ceux d’un des ses aïeuls (grand-père). D’où l’utilisation précautionneuse du verbe « attribuer à » ;)
A toujours utiliser pour les citations, car on ne sait jamais qui l’a dit en premier.

Ce n'est pas un hasard que le mot "coq" en français est "cock" en anglais. Ce dernier signifie le mot pénis en français.

a écrit : C'est aussi celui qui nous les brise le matin !

N y aurait il pas dans une autre langue ancienne genre l' assyrien un mot qui voudrait dire en même temps .
Casse les couilles, français et coq ?
"C'est aussi celui qui nous les brise le matin !"

D'où le coq au vin.

-Le premier qui gueule...
-Cloc?