L'oiseau dont l'apparence suit les saisons

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Le lagopède alpin ou perdrix des neiges est un oiseau d'altitude qui a la particularité de changer totalement son plumage entre l'été, l'automne et l'hiver. Cet oiseau des montagnes ne migre pas, il mue par mimétisme (homochromie) afin de se camoufler des prédateurs, passant du brun l'été, au gris l'automne et enfin au blanc l'hiver.

Son plumage épais jusqu'au bout des pattes le protège du grand froid et ses griffes doublant de longueur l'hiver venu lui permettent de se déplacer aisément dans la neige.


Commentaires préférés (3)

La particularité, c'est le changement de couleur par le changement de plumage qui s'opère chez beaucoup d'espèces d'oiseaux une fois par an et généralement avant la migration.

Comme dit dans la vidéo, c'est une relique de l'âge glaciaire.
Ce n'est pas le seul oiseau à utiliser le mimétisme.

Le milan de Cayenne juvénile porte les mêmes couleurs que les super-prédateurs rapaces de sa région (aigle couronné, harpe et j'ai oublié).
Le pygargue vocifère juvénile imite le plumage du balbuzard pêcheur.
Le Ibijau lui imite les branches des arbres. Idem pour les petit-ducs
Quant au tichodrome echelette, lui il imite carrément les pierres.

a écrit : La particularité, c'est le changement de couleur par le changement de plumage qui s'opère chez beaucoup d'espèces d'oiseaux une fois par an et généralement avant la migration. A ma connaissance, il est impossible chez les oiseaux, qu'il y ait un changement de la couleur de leur plume, tant durant la croissance de celles-ci, comme une fois arrivées à maturité.

Chez le lagopède, il y a trois mues. Deux partielles et une totale.
La totale, appelée "mue postnuptiale", a lieu de fin Juillet à Septembre, où toutes les plumes sont successivement remplacées, avec de subtils changements dans la répartition des couleurs.
S'en suivra une mue suivante (la mue prétutélaire), uniquement partielle, en Octobre-Novembre, où les plumes marrons, grises et rouges de sa tête, son dos, ses flancs et dessus des ailes, sont remplacées par une poussée de plumes blanches, afin de mieux se préparer au camouflage hivernal. Vont également croître des plumes blanches sur les pattes, les recouvrant intégralement. Ces plumes permettent au lagopède, d'avoir une meilleure accroche dans la neige et de mieux se protéger du froid.

Une troisième mue, elle aussi partielle, s'effectue entre Avril et Juin. C'est la mue préuptiale. Les plumes blanches des parties citées ci dessus sont remplacées par celles de ses couleurs d'été et les plumes des pattes tombent. Seules les plumes du ventre et du dessous des ailes (de couleur blanche) restent en place d'une année sur l'autre. Si j'ai bien compris ce que décrit un lien, les plumes blanches hivernales arrivées "en fin de vie" entrent dans la confection du nid destiné à couver les œufs et perdreaux.

Ces mues sont motivées par des changements hormonaux, eux mêmes induits par deux paramètres: des modifications de température moyenne au cours d'une année, ainsi que par la lumière naturelle. C'est le photopériodisme.

Il est grandement à se demander comment le Dérèglement Climatique Anthropique, va modifier le changement paysagistique hivernal des Alpes et des Pyrénées, et si le lagopède en tant qu'espèce, va pouvoir s'adapter... ou disparaître.


Tous les commentaires (18)

La particularité, c'est le changement de couleur par le changement de plumage qui s'opère chez beaucoup d'espèces d'oiseaux une fois par an et généralement avant la migration.

a écrit : La particularité, c'est le changement de couleur par le changement de plumage qui s'opère chez beaucoup d'espèces d'oiseaux une fois par an et généralement avant la migration. J'imagine que tu voulais dire "pas le changement de plumage" ? Les correcteurs automatique !

Comme dit dans la vidéo, c'est une relique de l'âge glaciaire.
Ce n'est pas le seul oiseau à utiliser le mimétisme.

Le milan de Cayenne juvénile porte les mêmes couleurs que les super-prédateurs rapaces de sa région (aigle couronné, harpe et j'ai oublié).
Le pygargue vocifère juvénile imite le plumage du balbuzard pêcheur.
Le Ibijau lui imite les branches des arbres. Idem pour les petit-ducs
Quant au tichodrome echelette, lui il imite carrément les pierres.

La formulation laisse entendre que cet oiseau mue pour se camoufler contrairement aux oiseaux qui résolvent ce problème en migrant ? Est-ce que cela sous-entend que la migration est justifiée également par des raisons de camouflage/couleur/prédateur ? J'ai toujours imaginé que la raison principale était la température

Il y a aussi le lièvre variable qui a le même habitat et change totalement de couleur entre l'été et l'hiver pour se camoufler dans la neige. Ce sont les deux exemples les plus connus, ça m'étonne qu'on n'en ait pas parlé dans l'anecdote ni dans les commentaires : quand on connaît ce phénomène, on ne peut pas penser à l'un sans penser à l'autre.

Ces animaux sont en diminution (pas encore en voie d'extinction, mais leur population diminue), sans doute car ils sont au contraire très visibles quand il y n'y a plus de neige ou leur habitat diminue s'ils doivent se réfugier dans des parties de la montagne qui restent enneigées pendant la saison où ils sont blancs et qui sont de plus en plus rares....

a écrit : J'imagine que tu voulais dire "pas le changement de plumage" ? Les correcteurs automatique ! Oui, merci pour la correction.

On pourrait également parler du canard qui change de plumage (été/hiver) non pas pour se camoufler mais au contraire pour draguer les demoiselles.

a écrit : La formulation laisse entendre que cet oiseau mue pour se camoufler contrairement aux oiseaux qui résolvent ce problème en migrant ? Est-ce que cela sous-entend que la migration est justifiée également par des raisons de camouflage/couleur/prédateur ? J'ai toujours imaginé que la raison principale était la température Les espèces qui muent (beaucoup sont décrites ici), sont celles qui restent sur place, justement pour des raisons de camouflage... Celles qui migrent, c'est valable pour toutes les espèces qui migrent (sur terre et en mer), le font pour trouver de la nourriture ;) alors c'est indirectement lié à la température, bien sûr, mais celle-ci n'est pas la raison.

a écrit : La particularité, c'est le changement de couleur par le changement de plumage qui s'opère chez beaucoup d'espèces d'oiseaux une fois par an et généralement avant la migration. A ma connaissance, il est impossible chez les oiseaux, qu'il y ait un changement de la couleur de leur plume, tant durant la croissance de celles-ci, comme une fois arrivées à maturité.

Chez le lagopède, il y a trois mues. Deux partielles et une totale.
La totale, appelée "mue postnuptiale", a lieu de fin Juillet à Septembre, où toutes les plumes sont successivement remplacées, avec de subtils changements dans la répartition des couleurs.
S'en suivra une mue suivante (la mue prétutélaire), uniquement partielle, en Octobre-Novembre, où les plumes marrons, grises et rouges de sa tête, son dos, ses flancs et dessus des ailes, sont remplacées par une poussée de plumes blanches, afin de mieux se préparer au camouflage hivernal. Vont également croître des plumes blanches sur les pattes, les recouvrant intégralement. Ces plumes permettent au lagopède, d'avoir une meilleure accroche dans la neige et de mieux se protéger du froid.

Une troisième mue, elle aussi partielle, s'effectue entre Avril et Juin. C'est la mue préuptiale. Les plumes blanches des parties citées ci dessus sont remplacées par celles de ses couleurs d'été et les plumes des pattes tombent. Seules les plumes du ventre et du dessous des ailes (de couleur blanche) restent en place d'une année sur l'autre. Si j'ai bien compris ce que décrit un lien, les plumes blanches hivernales arrivées "en fin de vie" entrent dans la confection du nid destiné à couver les œufs et perdreaux.

Ces mues sont motivées par des changements hormonaux, eux mêmes induits par deux paramètres: des modifications de température moyenne au cours d'une année, ainsi que par la lumière naturelle. C'est le photopériodisme.

Il est grandement à se demander comment le Dérèglement Climatique Anthropique, va modifier le changement paysagistique hivernal des Alpes et des Pyrénées, et si le lagopède en tant qu'espèce, va pouvoir s'adapter... ou disparaître.

a écrit : La formulation laisse entendre que cet oiseau mue pour se camoufler contrairement aux oiseaux qui résolvent ce problème en migrant ? Est-ce que cela sous-entend que la migration est justifiée également par des raisons de camouflage/couleur/prédateur ? J'ai toujours imaginé que la raison principale était la température Dans les sources ils disent qu'ils se déplacent sur la montagne pour toujours se trouver dans une zone où il ne fait pas plus de 10-12 degrés, sinon, ils risquent l'hyperthermie. Ainsi il se trouvera en altitude en été et plus bas en hiver.
Ils muent donc pour se camoufler.

a écrit : A ma connaissance, il est impossible chez les oiseaux, qu'il y ait un changement de la couleur de leur plume, tant durant la croissance de celles-ci, comme une fois arrivées à maturité.

Chez le lagopède, il y a trois mues. Deux partielles et une totale.
La totale, appelée "mue postnupti
ale", a lieu de fin Juillet à Septembre, où toutes les plumes sont successivement remplacées, avec de subtils changements dans la répartition des couleurs.
S'en suivra une mue suivante (la mue prétutélaire), uniquement partielle, en Octobre-Novembre, où les plumes marrons, grises et rouges de sa tête, son dos, ses flancs et dessus des ailes, sont remplacées par une poussée de plumes blanches, afin de mieux se préparer au camouflage hivernal. Vont également croître des plumes blanches sur les pattes, les recouvrant intégralement. Ces plumes permettent au lagopède, d'avoir une meilleure accroche dans la neige et de mieux se protéger du froid.

Une troisième mue, elle aussi partielle, s'effectue entre Avril et Juin. C'est la mue préuptiale. Les plumes blanches des parties citées ci dessus sont remplacées par celles de ses couleurs d'été et les plumes des pattes tombent. Seules les plumes du ventre et du dessous des ailes (de couleur blanche) restent en place d'une année sur l'autre. Si j'ai bien compris ce que décrit un lien, les plumes blanches hivernales arrivées "en fin de vie" entrent dans la confection du nid destiné à couver les œufs et perdreaux.

Ces mues sont motivées par des changements hormonaux, eux mêmes induits par deux paramètres: des modifications de température moyenne au cours d'une année, ainsi que par la lumière naturelle. C'est le photopériodisme.

Il est grandement à se demander comment le Dérèglement Climatique Anthropique, va modifier le changement paysagistique hivernal des Alpes et des Pyrénées, et si le lagopède en tant qu'espèce, va pouvoir s'adapter... ou disparaître.
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En effet la lumière naturelle joue un rôle important, comme l'avait compris cette Américaine à propos des ours.

Elle demande à son mari : "Comment crois-tu que les ours savent que c'est le moment d'entrer en hibernation ?",
le mari répond : "C'est sûrement lié à la baisse de la température."
et elle lui répond : "Tu ne crois pas que c'est le passage à l'heure d'hiver ? On remarque qu'il fait nuit beaucoup plus tôt, tout d'un coup !".

a écrit : Il y a aussi le lièvre variable qui a le même habitat et change totalement de couleur entre l'été et l'hiver pour se camoufler dans la neige. Ce sont les deux exemples les plus connus, ça m'étonne qu'on n'en ait pas parlé dans l'anecdote ni dans les commentaires : quand on connaît ce phénomène, on ne peut pas penser à l'un sans penser à l'autre.

Ces animaux sont en diminution (pas encore en voie d'extinction, mais leur population diminue), sans doute car ils sont au contraire très visibles quand il y n'y a plus de neige ou leur habitat diminue s'ils doivent se réfugier dans des parties de la montagne qui restent enneigées pendant la saison où ils sont blancs et qui sont de plus en plus rares....
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Le renard arctic aussi non ?

a écrit : Le renard arctic aussi non ? C'est juste mais je pensais à notre faune locale (pour la grande majorité des lecteurs qui résident ou ont des attaches en France) : la perdrix des neiges et le lièvre variable sont les deux animaux qui changent de couleur dans les Alpes, on peut les voir en randonnée (ou sur les posters "la faune de nos montagnes"). Le renard polaire, comme son nom l'indique, est un peu plus exotique : il faut déjà être un explorateur pour espérer en apercevoir un...

a écrit : C'est juste mais je pensais à notre faune locale (pour la grande majorité des lecteurs qui résident ou ont des attaches en France) : la perdrix des neiges et le lièvre variable sont les deux animaux qui changent de couleur dans les Alpes, on peut les voir en randonnée (ou sur les posters "la faune de nos montagnes"). Le renard polaire, comme son nom l'indique, est un peu plus exotique : il faut déjà être un explorateur pour espérer en apercevoir un... Afficher tout En France il y'a aussi l'hermine et la belette.

a écrit : En France il y'a aussi l'hermine et la belette. J'ai vérifié dans les pages Wikipedia et il en ressort que la belette ne mue pas ou très peu, et il y a bien l'hermine qui fait une mue qui "comme celle du Lièvre variable ou du Lagopède alpin, lui confère un pelage hivernal blanc". Cette partie que je cite entre guillemets vient de la page Wikipedia de l'hermine, et montre bien, comme je le disais que quand on pense à un animal qui devient blanc l'hiver, on pense forcément à ces deux là. La page Wikipedia du lièvre variable et celle du lagopède ne mentionnent pas l'hermine alors que celle de l'hermine les mentionne tous les deux ! Je ne sais pas pourquoi ils viennent systématiquement à l'esprit quand on parle de mue hivernale, alors que l'hermine est également concernée et très connue aussi, ne serait-ce que parce que son pelage d'hiver ornait les vêtements des rois et orne toujours la robe de juges, mais c'est un fait et c'est ce que je voulais signaler. Merci de m'avoir rappelé de rajouter l'hermine à la liste des animaux auxquels on pense à propos de mue hivernale !

a écrit : J'ai vérifié dans les pages Wikipedia et il en ressort que la belette ne mue pas ou très peu, et il y a bien l'hermine qui fait une mue qui "comme celle du Lièvre variable ou du Lagopède alpin, lui confère un pelage hivernal blanc". Cette partie que je cite entre guillemets vient de la page Wikipedia de l'hermine, et montre bien, comme je le disais que quand on pense à un animal qui devient blanc l'hiver, on pense forcément à ces deux là. La page Wikipedia du lièvre variable et celle du lagopède ne mentionnent pas l'hermine alors que celle de l'hermine les mentionne tous les deux ! Je ne sais pas pourquoi ils viennent systématiquement à l'esprit quand on parle de mue hivernale, alors que l'hermine est également concernée et très connue aussi, ne serait-ce que parce que son pelage d'hiver ornait les vêtements des rois et orne toujours la robe de juges, mais c'est un fait et c'est ce que je voulais signaler. Merci de m'avoir rappelé de rajouter l'hermine à la liste des animaux auxquels on pense à propos de mue hivernale ! Afficher tout Oui pourtant la "blanche hermine" n'est pas inconnue dans notre folklore, en tous cas moins que le lagopede.

a écrit : A ma connaissance, il est impossible chez les oiseaux, qu'il y ait un changement de la couleur de leur plume, tant durant la croissance de celles-ci, comme une fois arrivées à maturité.

Chez le lagopède, il y a trois mues. Deux partielles et une totale.
La totale, appelée "mue postnupti
ale", a lieu de fin Juillet à Septembre, où toutes les plumes sont successivement remplacées, avec de subtils changements dans la répartition des couleurs.
S'en suivra une mue suivante (la mue prétutélaire), uniquement partielle, en Octobre-Novembre, où les plumes marrons, grises et rouges de sa tête, son dos, ses flancs et dessus des ailes, sont remplacées par une poussée de plumes blanches, afin de mieux se préparer au camouflage hivernal. Vont également croître des plumes blanches sur les pattes, les recouvrant intégralement. Ces plumes permettent au lagopède, d'avoir une meilleure accroche dans la neige et de mieux se protéger du froid.

Une troisième mue, elle aussi partielle, s'effectue entre Avril et Juin. C'est la mue préuptiale. Les plumes blanches des parties citées ci dessus sont remplacées par celles de ses couleurs d'été et les plumes des pattes tombent. Seules les plumes du ventre et du dessous des ailes (de couleur blanche) restent en place d'une année sur l'autre. Si j'ai bien compris ce que décrit un lien, les plumes blanches hivernales arrivées "en fin de vie" entrent dans la confection du nid destiné à couver les œufs et perdreaux.

Ces mues sont motivées par des changements hormonaux, eux mêmes induits par deux paramètres: des modifications de température moyenne au cours d'une année, ainsi que par la lumière naturelle. C'est le photopériodisme.

Il est grandement à se demander comment le Dérèglement Climatique Anthropique, va modifier le changement paysagistique hivernal des Alpes et des Pyrénées, et si le lagopède en tant qu'espèce, va pouvoir s'adapter... ou disparaître.
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C'est exactement ça, a un élément près : les mues ne sont pas une science exacte, c'est à une vache près, comme dirait un grand scientifique des dates.

Les mues peuvent durer plus ou moins longtemps en fonction de l'individu. Certains lagopèdes auront donc moins de blanc sur le ventre, voir presque plus, d'autre bien plus.

Pour le sort du lagopède, si en France des questions se posent, dans le reste du monde il a encore de beaux jours devant lui : on le retrouve en Scandinavie, Russie, Arctique … Bref des zones vastes et qui resteront suffisamment froide. Mais il est sûr et certains que son aire de répartition va diminuer.

a écrit : Oui pourtant la "blanche hermine" n'est pas inconnue dans notre folklore, en tous cas moins que le lagopede. J'ai peut-être trouvé l'explication pourquoi le lagopède alpin m'a fait penser au lièvre variable et pas à l'hermine alors qu'ils peuplent tous les trois non montagnes en France et partagent cette caractéristique d'être marron l'été et blancs l'hiver !

Il n'y a pas qu'à moi que le lagopède fait penser à un lièvre, c'est même ce qui lui a donné son nom : les lièvres sont des lagomorphes, c'est le nom de leur ordre dans la classification des animaux et ça vient de lagos qui veut dire lièvre en grec. Et donc les lièvres, mais aussi les lapins, et les picas, sont des lagomorphes car ils ont la forme du lièvre. Et le lagopède porte ce nom car il a les pieds du lièvre : ses pattes, lorsqu'elles sont recouvertes de plumes, avec son plumage d'hiver, ressemblent à celle du lièvre ! Donc quand on voit ses pattes ou même simplement quand on entend son nom, on pense forcément à un lièvre !

Et, du coup, à cause de cette etymologie, ils sont côte à côte dans l'ordre alphabétique et sur le poster "la faune de nos montagnes" qui a marqué mon enfance, ainsi que celle, apparemment, du rédacteur de l'article sur l'hermine dans Wikipedia ! Il le semble, après réflexion que l'hermine figurait aussi sur ce poster, mais pas juste à côté des autres car ce poster devait être organisé par ordre alphabétique !

Et donc que ce soit la sonorité de son nom ou sa place sur les posters de la faune, tout dans le lagopède ramène au lièvre !