Le tsunami est une vague portuaire

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C'est vrai pour toutes les vagues : la longueur des vagues est fonction de la profondeur,. C'est pourquoi les vagues déferlent sur le rivage : elle raccourcissent et deviennent plus hautes que larges et, du coup, le haut se brise quand la vague n'a plus une base assez large pour garder sa forme. Ça peut être surprenant et dangereux : quand le fond de la mer est en forte pente, les vagues se dressent d'un coup en arrivant près du bord et un baigneur peut se faire malmener s'il se trouve à cet endroit. Ce phénomène est également bien connu des surfeurs qui, au contraire, recherchent cette configuration.

Est appelé au Japon, "tsunami orphelin" quand ce phénomène naturel n'a pas été précédé d'un séisme ressenti par la population.

L'un d'eux fut celui qui déferla sur la Côte Est Japonaise, dans la nuit du 26 janvier 1700. Les vagues du tsunami prirent tout le monde par surprise, car l'épicentre du séisme se trouvait à des milliers de kilomètres de là, sur la bande côtière s'étalant depuis le Nord de la Californie (USA), jusqu'à l'île de Vancouver (Canada). En quelques heures, les vagues traverseront tout le Pacifique Nord, impactant l'Est du Japon déjà endormi.
Une étude effectuée sur la côte Ouest de l'Amérique du Nord, avait déjà apporté des indices d'un très puissant séisme (magnitude 9, à peu près) suivi d'un tsunami, ayant frappé ces côtes, de par la tradition orale Amérindienne. L'un d'eux était une étude sur des arbres couchés, dont la dendrochronologie avait apportée leur dernière année de croissance en 1699. C'est en effectuant une recherche sur les archives Japonaises relatives aux seismes, que cette date confirma les faits.

Plus proche de nous, il y eu également un tsunami orphelin au Japon, suite à ce qui a été le séisme le plus puissant enregistré de l'Histoire: le séisme de Valdivia, au Chili, le 22 mai 1960, d'une magnitude de 9,5. Ces vagues vont traverser tout l'Océan Pacifique en 22 heures, atteignant le Japon encore une fois pris au dépourvu. Des vagues de plus de 6 mètres vont provoquer des dégâts sur la Côte Est du Japon, et un bilan humain de 138 morts. C'est très principalement suite à cet épisode de tsunamis, que des villages Japonais de la Côte Est, commenceront à construire d'importantes digues destinés à se protéger. Néanmoins, le très violent séisme du 11 mars 2011, rappellera au Japon, que contenir les furies de l'Océan, n'est pas aussi aisé. Aucune de ces digues n'étaient suffisamment dimensionnée pour parer à toute épreuve.
C'est également le séisme de Valdivia, qui motivera la ONU à demander aux USA, que son PTWC développe en 1965, un Centre International d'alerte aux tsunamis, entre les pays bordant l'Océan Pacifique.
Le 26 décembre 2004, le PTWC enregistrera le puissant séisme venant d'avoir lieu dans l'Océan Indien, avec une probable conséquence de vagues de tsunamis touchant les pays riverains. Dans l'un d'eux (j'ignore concrètement lequel), l'arrivée d'un tsunami fut officieusement prise en compte...car ils pensaient que "tsunami" était une personne officielle d'importance. Au lendemain, ils avaient appris la véritable définition de "tsunami".
Depuis le séisme de 2004 et son tragique bilan de 235 000 morts, un système international d'alerte aux tsunamis, à été créé dans l'Océan Indien.

a écrit : Est appelé au Japon, "tsunami orphelin" quand ce phénomène naturel n'a pas été précédé d'un séisme ressenti par la population.

L'un d'eux fut celui qui déferla sur la Côte Est Japonaise, dans la nuit du 26 janvier 1700. Les vagues du tsunami prirent tout le monde par surpris
e, car l'épicentre du séisme se trouvait à des milliers de kilomètres de là, sur la bande côtière s'étalant depuis le Nord de la Californie (USA), jusqu'à l'île de Vancouver (Canada). En quelques heures, les vagues traverseront tout le Pacifique Nord, impactant l'Est du Japon déjà endormi.
Une étude effectuée sur la côte Ouest de l'Amérique du Nord, avait déjà apporté des indices d'un très puissant séisme (magnitude 9, à peu près) suivi d'un tsunami, ayant frappé ces côtes, de par la tradition orale Amérindienne. L'un d'eux était une étude sur des arbres couchés, dont la dendrochronologie avait apportée leur dernière année de croissance en 1699. C'est en effectuant une recherche sur les archives Japonaises relatives aux seismes, que cette date confirma les faits.

Plus proche de nous, il y eu également un tsunami orphelin au Japon, suite à ce qui a été le séisme le plus puissant enregistré de l'Histoire: le séisme de Valdivia, au Chili, le 22 mai 1960, d'une magnitude de 9,5. Ces vagues vont traverser tout l'Océan Pacifique en 22 heures, atteignant le Japon encore une fois pris au dépourvu. Des vagues de plus de 6 mètres vont provoquer des dégâts sur la Côte Est du Japon, et un bilan humain de 138 morts. C'est très principalement suite à cet épisode de tsunamis, que des villages Japonais de la Côte Est, commenceront à construire d'importantes digues destinés à se protéger. Néanmoins, le très violent séisme du 11 mars 2011, rappellera au Japon, que contenir les furies de l'Océan, n'est pas aussi aisé. Aucune de ces digues n'étaient suffisamment dimensionnée pour parer à toute épreuve.
C'est également le séisme de Valdivia, qui motivera la ONU à demander aux USA, que son PTWC développe en 1965, un Centre International d'alerte aux tsunamis, entre les pays bordant l'Océan Pacifique.
Le 26 décembre 2004, le PTWC enregistrera le puissant séisme venant d'avoir lieu dans l'Océan Indien, avec une probable conséquence de vagues de tsunamis touchant les pays riverains. Dans l'un d'eux (j'ignore concrètement lequel), l'arrivée d'un tsunami fut officieusement prise en compte...car ils pensaient que "tsunami" était une personne officielle d'importance. Au lendemain, ils avaient appris la véritable définition de "tsunami".
Depuis le séisme de 2004 et son tragique bilan de 235 000 morts, un système international d'alerte aux tsunamis, à été créé dans l'Océan Indien.
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Il faut signaler que les tsunamis ne sont pas comme les vagues de houle : quand tu dis "une vague de 6 m", il ne faut pas s'imaginer une houle de 6 m. Les vagues de houle déferlent et sont séparées par des creux, alors qu'une vague de tsunami de 6 m c'est comme si la mer avait monté de 6 m : elle rentre très loin dans les terres et il y a une énorme masse d'eau qui continue à pousser derrière pendant longtemps avant qu'il y ait un reflux. Les vagues de houle peuvent casser des infrastructures sur la côte par les chocs répétés, mais les digues peuvent y résister, alors que le tsunami exerce une énorme pression continue et pousse tout sur son passage comme un bulldozer.


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C'est vrai pour toutes les vagues : la longueur des vagues est fonction de la profondeur,. C'est pourquoi les vagues déferlent sur le rivage : elle raccourcissent et deviennent plus hautes que larges et, du coup, le haut se brise quand la vague n'a plus une base assez large pour garder sa forme. Ça peut être surprenant et dangereux : quand le fond de la mer est en forte pente, les vagues se dressent d'un coup en arrivant près du bord et un baigneur peut se faire malmener s'il se trouve à cet endroit. Ce phénomène est également bien connu des surfeurs qui, au contraire, recherchent cette configuration.

Est appelé au Japon, "tsunami orphelin" quand ce phénomène naturel n'a pas été précédé d'un séisme ressenti par la population.

L'un d'eux fut celui qui déferla sur la Côte Est Japonaise, dans la nuit du 26 janvier 1700. Les vagues du tsunami prirent tout le monde par surprise, car l'épicentre du séisme se trouvait à des milliers de kilomètres de là, sur la bande côtière s'étalant depuis le Nord de la Californie (USA), jusqu'à l'île de Vancouver (Canada). En quelques heures, les vagues traverseront tout le Pacifique Nord, impactant l'Est du Japon déjà endormi.
Une étude effectuée sur la côte Ouest de l'Amérique du Nord, avait déjà apporté des indices d'un très puissant séisme (magnitude 9, à peu près) suivi d'un tsunami, ayant frappé ces côtes, de par la tradition orale Amérindienne. L'un d'eux était une étude sur des arbres couchés, dont la dendrochronologie avait apportée leur dernière année de croissance en 1699. C'est en effectuant une recherche sur les archives Japonaises relatives aux seismes, que cette date confirma les faits.

Plus proche de nous, il y eu également un tsunami orphelin au Japon, suite à ce qui a été le séisme le plus puissant enregistré de l'Histoire: le séisme de Valdivia, au Chili, le 22 mai 1960, d'une magnitude de 9,5. Ces vagues vont traverser tout l'Océan Pacifique en 22 heures, atteignant le Japon encore une fois pris au dépourvu. Des vagues de plus de 6 mètres vont provoquer des dégâts sur la Côte Est du Japon, et un bilan humain de 138 morts. C'est très principalement suite à cet épisode de tsunamis, que des villages Japonais de la Côte Est, commenceront à construire d'importantes digues destinés à se protéger. Néanmoins, le très violent séisme du 11 mars 2011, rappellera au Japon, que contenir les furies de l'Océan, n'est pas aussi aisé. Aucune de ces digues n'étaient suffisamment dimensionnée pour parer à toute épreuve.
C'est également le séisme de Valdivia, qui motivera la ONU à demander aux USA, que son PTWC développe en 1965, un Centre International d'alerte aux tsunamis, entre les pays bordant l'Océan Pacifique.
Le 26 décembre 2004, le PTWC enregistrera le puissant séisme venant d'avoir lieu dans l'Océan Indien, avec une probable conséquence de vagues de tsunamis touchant les pays riverains. Dans l'un d'eux (j'ignore concrètement lequel), l'arrivée d'un tsunami fut officieusement prise en compte...car ils pensaient que "tsunami" était une personne officielle d'importance. Au lendemain, ils avaient appris la véritable définition de "tsunami".
Depuis le séisme de 2004 et son tragique bilan de 235 000 morts, un système international d'alerte aux tsunamis, à été créé dans l'Océan Indien.

a écrit : Est appelé au Japon, "tsunami orphelin" quand ce phénomène naturel n'a pas été précédé d'un séisme ressenti par la population.

L'un d'eux fut celui qui déferla sur la Côte Est Japonaise, dans la nuit du 26 janvier 1700. Les vagues du tsunami prirent tout le monde par surpris
e, car l'épicentre du séisme se trouvait à des milliers de kilomètres de là, sur la bande côtière s'étalant depuis le Nord de la Californie (USA), jusqu'à l'île de Vancouver (Canada). En quelques heures, les vagues traverseront tout le Pacifique Nord, impactant l'Est du Japon déjà endormi.
Une étude effectuée sur la côte Ouest de l'Amérique du Nord, avait déjà apporté des indices d'un très puissant séisme (magnitude 9, à peu près) suivi d'un tsunami, ayant frappé ces côtes, de par la tradition orale Amérindienne. L'un d'eux était une étude sur des arbres couchés, dont la dendrochronologie avait apportée leur dernière année de croissance en 1699. C'est en effectuant une recherche sur les archives Japonaises relatives aux seismes, que cette date confirma les faits.

Plus proche de nous, il y eu également un tsunami orphelin au Japon, suite à ce qui a été le séisme le plus puissant enregistré de l'Histoire: le séisme de Valdivia, au Chili, le 22 mai 1960, d'une magnitude de 9,5. Ces vagues vont traverser tout l'Océan Pacifique en 22 heures, atteignant le Japon encore une fois pris au dépourvu. Des vagues de plus de 6 mètres vont provoquer des dégâts sur la Côte Est du Japon, et un bilan humain de 138 morts. C'est très principalement suite à cet épisode de tsunamis, que des villages Japonais de la Côte Est, commenceront à construire d'importantes digues destinés à se protéger. Néanmoins, le très violent séisme du 11 mars 2011, rappellera au Japon, que contenir les furies de l'Océan, n'est pas aussi aisé. Aucune de ces digues n'étaient suffisamment dimensionnée pour parer à toute épreuve.
C'est également le séisme de Valdivia, qui motivera la ONU à demander aux USA, que son PTWC développe en 1965, un Centre International d'alerte aux tsunamis, entre les pays bordant l'Océan Pacifique.
Le 26 décembre 2004, le PTWC enregistrera le puissant séisme venant d'avoir lieu dans l'Océan Indien, avec une probable conséquence de vagues de tsunamis touchant les pays riverains. Dans l'un d'eux (j'ignore concrètement lequel), l'arrivée d'un tsunami fut officieusement prise en compte...car ils pensaient que "tsunami" était une personne officielle d'importance. Au lendemain, ils avaient appris la véritable définition de "tsunami".
Depuis le séisme de 2004 et son tragique bilan de 235 000 morts, un système international d'alerte aux tsunamis, à été créé dans l'Océan Indien.
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Ça donne une idée de l'énergie colossale dépensée lors d'un séisme !!! Sortir des vagues de plus de 6m de haut après avoir traversé un océan... Juste difficile à appréhender pour ma part !!! (Non, ce n'est pas transposable en terrains de foot :) ).

a écrit : Ça donne une idée de l'énergie colossale dépensée lors d'un séisme !!! Sortir des vagues de plus de 6m de haut après avoir traversé un océan... Juste difficile à appréhender pour ma part !!! (Non, ce n'est pas transposable en terrains de foot :) ). Mais c'est transposable en échelle "Hiroshima"

Un bon milliers, il me semble pour celui de 2004

a écrit : Est appelé au Japon, "tsunami orphelin" quand ce phénomène naturel n'a pas été précédé d'un séisme ressenti par la population.

L'un d'eux fut celui qui déferla sur la Côte Est Japonaise, dans la nuit du 26 janvier 1700. Les vagues du tsunami prirent tout le monde par surpris
e, car l'épicentre du séisme se trouvait à des milliers de kilomètres de là, sur la bande côtière s'étalant depuis le Nord de la Californie (USA), jusqu'à l'île de Vancouver (Canada). En quelques heures, les vagues traverseront tout le Pacifique Nord, impactant l'Est du Japon déjà endormi.
Une étude effectuée sur la côte Ouest de l'Amérique du Nord, avait déjà apporté des indices d'un très puissant séisme (magnitude 9, à peu près) suivi d'un tsunami, ayant frappé ces côtes, de par la tradition orale Amérindienne. L'un d'eux était une étude sur des arbres couchés, dont la dendrochronologie avait apportée leur dernière année de croissance en 1699. C'est en effectuant une recherche sur les archives Japonaises relatives aux seismes, que cette date confirma les faits.

Plus proche de nous, il y eu également un tsunami orphelin au Japon, suite à ce qui a été le séisme le plus puissant enregistré de l'Histoire: le séisme de Valdivia, au Chili, le 22 mai 1960, d'une magnitude de 9,5. Ces vagues vont traverser tout l'Océan Pacifique en 22 heures, atteignant le Japon encore une fois pris au dépourvu. Des vagues de plus de 6 mètres vont provoquer des dégâts sur la Côte Est du Japon, et un bilan humain de 138 morts. C'est très principalement suite à cet épisode de tsunamis, que des villages Japonais de la Côte Est, commenceront à construire d'importantes digues destinés à se protéger. Néanmoins, le très violent séisme du 11 mars 2011, rappellera au Japon, que contenir les furies de l'Océan, n'est pas aussi aisé. Aucune de ces digues n'étaient suffisamment dimensionnée pour parer à toute épreuve.
C'est également le séisme de Valdivia, qui motivera la ONU à demander aux USA, que son PTWC développe en 1965, un Centre International d'alerte aux tsunamis, entre les pays bordant l'Océan Pacifique.
Le 26 décembre 2004, le PTWC enregistrera le puissant séisme venant d'avoir lieu dans l'Océan Indien, avec une probable conséquence de vagues de tsunamis touchant les pays riverains. Dans l'un d'eux (j'ignore concrètement lequel), l'arrivée d'un tsunami fut officieusement prise en compte...car ils pensaient que "tsunami" était une personne officielle d'importance. Au lendemain, ils avaient appris la véritable définition de "tsunami".
Depuis le séisme de 2004 et son tragique bilan de 235 000 morts, un système international d'alerte aux tsunamis, à été créé dans l'Océan Indien.
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Il faut signaler que les tsunamis ne sont pas comme les vagues de houle : quand tu dis "une vague de 6 m", il ne faut pas s'imaginer une houle de 6 m. Les vagues de houle déferlent et sont séparées par des creux, alors qu'une vague de tsunami de 6 m c'est comme si la mer avait monté de 6 m : elle rentre très loin dans les terres et il y a une énorme masse d'eau qui continue à pousser derrière pendant longtemps avant qu'il y ait un reflux. Les vagues de houle peuvent casser des infrastructures sur la côte par les chocs répétés, mais les digues peuvent y résister, alors que le tsunami exerce une énorme pression continue et pousse tout sur son passage comme un bulldozer.

a écrit : Il faut signaler que les tsunamis ne sont pas comme les vagues de houle : quand tu dis "une vague de 6 m", il ne faut pas s'imaginer une houle de 6 m. Les vagues de houle déferlent et sont séparées par des creux, alors qu'une vague de tsunami de 6 m c'est comme si la mer avait monté de 6 m : elle rentre très loin dans les terres et il y a une énorme masse d'eau qui continue à pousser derrière pendant longtemps avant qu'il y ait un reflux. Les vagues de houle peuvent casser des infrastructures sur la côte par les chocs répétés, mais les digues peuvent y résister, alors que le tsunami exerce une énorme pression continue et pousse tout sur son passage comme un bulldozer. Afficher tout La pression est la même pour une vague de houle et une vague de tsunami, mais pour la vague de tsunami, la houle ne s'arrête pas. C'est la mer qui monte, une digue est conçue pour casser les vagues, mais si la hauteur d'eau générale monte, les vagues, la houle s'y additionnent et la digue sera submergée.

Je m'explique

Prenez un saladier rempli d'eau, jetez une bile au centre, ca fera une onde, des vagues.
Prenez ce même saladier et immergez y une bouteille d'un litre, tout le niveau de l'eau du saladier montera, c'est ça, un tsunami, et si en plus y'a une tempête (une dépression) c'est encore pire parce que la dépression de l'atmosphère aspire l'eau vers le haut comme quand on aspire de l'eau avec une pompe. C'est ce qui s'est passé avec Katrina. Les digues étaient suffisamment hautes, mais elles ont cédé sous la pression constante et pas a cause de la hauteur des vagues. C'est comme taper longtemps avec un petit marteau sur un gros caillou. A un moment, ca pète.

Attention, mélanger tsunami et dépression atmosphérique peut facilement amener des grosses confusions. Katrina comme tu le sais n’a pas de rapport avec un quelconque Tsunami.

a écrit : Attention, mélanger tsunami et dépression atmosphérique peut facilement amener des grosses confusions. Katrina comme tu le sais n’a pas de rapport avec un quelconque Tsunami. Il faudrait vraiment faire preuve de malchance pour être frappé par un tsunami en même temps qu'un cyclone !

a écrit : Attention, mélanger tsunami et dépression atmosphérique peut facilement amener des grosses confusions. Katrina comme tu le sais n’a pas de rapport avec un quelconque Tsunami. Où ais je dit le contraire? Relis bien ce que j'ai écrit et fais l'expérience telle que je l'ai décrite.

Un saladier et une bouteille de flotte, elle est pas chère l'expérience à faire. Presque gratuite.

a écrit : Il faudrait vraiment faire preuve de malchance pour être frappé par un tsunami en même temps qu'un cyclone ! Il faudrait vraiment jouer de malchance pour se prendre une météorite dans la tronche aussi... ^^

a écrit : Il faudrait vraiment faire preuve de malchance pour être frappé par un tsunami en même temps qu'un cyclone ! Séisme de Kantō, Sud de la Baie de Tokyo, Japon, 1er septembre 1923. Il est midi moins deux.
La Capitale Japonaise se prépare pour déjeuner. Les brasiers et les cuisinières à gaz sont allumés, quand un séisme de magnitude estiméeentre 7,9 et 8,3 se fait ressentir. Il en résultera le départ de 88 incendies, dont les flammes sont atisées par le vent d'un typhon se rapprochant des côtes Japonaises. A cette époque, les édifices sont encore très majoritairement en bois, en bambou et papier..
Utiliser de l'eau pour essayer d'éteindre les incendies ? Peine perdue. Le séisme a gravement endommagé le système de distribution d'eau potable. Il faudra deux jours pour le réparer d'urgence.
Ah, et un tsunami avec des vagues de 13 mètres de hauteur, frappa la côte.

Quand la malchance décide de frapper, elle ne fait pas dans la demi-mesure.

a écrit : Où ais je dit le contraire? Relis bien ce que j'ai écrit et fais l'expérience telle que je l'ai décrite.

Un saladier et une bouteille de flotte, elle est pas chère l'expérience à faire. Presque gratuite.
Qui a dit le contraire ? Relis bien ce que j’ai écrit. :-)
J’ai simplement dit que vouloir mettre les 2 notions dans le même message pouvait laisser entendre qu’il pouvait y avoir un lien entre cyclone et tsunami, si justement on ne lisait pas très précisément

a écrit : Séisme de Kantō, Sud de la Baie de Tokyo, Japon, 1er septembre 1923. Il est midi moins deux.
La Capitale Japonaise se prépare pour déjeuner. Les brasiers et les cuisinières à gaz sont allumés, quand un séisme de magnitude estiméeentre 7,9 et 8,3 se fait ressentir. Il en résultera le départ de 88 incendies, dont
les flammes sont atisées par le vent d'un typhon se rapprochant des côtes Japonaises. A cette époque, les édifices sont encore très majoritairement en bois, en bambou et papier..
Utiliser de l'eau pour essayer d'éteindre les incendies ? Peine perdue. Le séisme a gravement endommagé le système de distribution d'eau potable. Il faudra deux jours pour le réparer d'urgence.
Ah, et un tsunami avec des vagues de 13 mètres de hauteur, frappa la côte.

Quand la malchance décide de frapper, elle ne fait pas dans la demi-mesure.
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Mais heureusement le brasier a stoppé net l'invasion de sauterelles !

a écrit : Qui a dit le contraire ? Relis bien ce que j’ai écrit. :-)
J’ai simplement dit que vouloir mettre les 2 notions dans le même message pouvait laisser entendre qu’il pouvait y avoir un lien entre cyclone et tsunami, si justement on ne lisait pas très précisément
Va dire ça a Katrina quand tu te mange des vagues de 10 mètres . Y'a pas eu de tremblement de terre.

Un tsunami n'est pas forcément lié à un tremblement de terre, un tsunami, c'est un raz de marée et ca peut être lié à un cyclone, un effondrement sous-marin, où une vague scélérate, un tsunami, c'est une grosse vague qui dure et qui casse tout, qu'elle qu'en soit la cause.

a écrit : Va dire ça a Katrina quand tu te mange des vagues de 10 mètres . Y'a pas eu de tremblement de terre.

Un tsunami n'est pas forcément lié à un tremblement de terre, un tsunami, c'est un raz de marée et ca peut être lié à un cyclone, un effondrement sous-marin, où une vague scélérate, un tsunam
i, c'est une grosse vague qui dure et qui casse tout, qu'elle qu'en soit la cause. Afficher tout
Non. Un tsunami, par définition, est causé par un mouvement tectonique. Ce n'est pas le même phénomène qu'un raz-de-marée qui, comme son nom l'indique, est lié à la marée, ni que des vagues créées par le vent (dont les vagues scélérates). C'est une erreur de traduire tsunami par raz-de-marée, ou de l'employer à propos d'autres grosses vagues. Tsunami n'a pas de traduction en français et désigne une vague de très grande longueur d'onde, qui pousse pendant longtemps comme je l'ai expliqué, et qui a forcément une origine tectonique car le vent ou d'autres phénomènes ne peuvent pas créer une vague aussi longue. Si tu veux vraiment chercher une autre origine, il peut y avoir la chute d'une météorite, comme celle qui aurait provoqué l'extinction des dinosaures, mais pas les autres phénomènes que tu as cités.

a écrit : La pression est la même pour une vague de houle et une vague de tsunami, mais pour la vague de tsunami, la houle ne s'arrête pas. C'est la mer qui monte, une digue est conçue pour casser les vagues, mais si la hauteur d'eau générale monte, les vagues, la houle s'y additionnent et la digue sera submergée.

Je m'explique

Prenez un saladier rempli d'eau, jetez une bile au centre, ca fera une onde, des vagues.
Prenez ce même saladier et immergez y une bouteille d'un litre, tout le niveau de l'eau du saladier montera, c'est ça, un tsunami, et si en plus y'a une tempête (une dépression) c'est encore pire parce que la dépression de l'atmosphère aspire l'eau vers le haut comme quand on aspire de l'eau avec une pompe. C'est ce qui s'est passé avec Katrina. Les digues étaient suffisamment hautes, mais elles ont cédé sous la pression constante et pas a cause de la hauteur des vagues. C'est comme taper longtemps avec un petit marteau sur un gros caillou. A un moment, ca pète.
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Il y a quand même sacré différence entre la houle et un tsunami. Avec la houle, la mer ne se déplace pas. C'est une onde. Tandis qu'un tsunami, la mer entière se déplace avec sa masse. Comme tu l'expliques avec ton saladier.

a écrit : Est appelé au Japon, "tsunami orphelin" quand ce phénomène naturel n'a pas été précédé d'un séisme ressenti par la population.

L'un d'eux fut celui qui déferla sur la Côte Est Japonaise, dans la nuit du 26 janvier 1700. Les vagues du tsunami prirent tout le monde par surpris
e, car l'épicentre du séisme se trouvait à des milliers de kilomètres de là, sur la bande côtière s'étalant depuis le Nord de la Californie (USA), jusqu'à l'île de Vancouver (Canada). En quelques heures, les vagues traverseront tout le Pacifique Nord, impactant l'Est du Japon déjà endormi.
Une étude effectuée sur la côte Ouest de l'Amérique du Nord, avait déjà apporté des indices d'un très puissant séisme (magnitude 9, à peu près) suivi d'un tsunami, ayant frappé ces côtes, de par la tradition orale Amérindienne. L'un d'eux était une étude sur des arbres couchés, dont la dendrochronologie avait apportée leur dernière année de croissance en 1699. C'est en effectuant une recherche sur les archives Japonaises relatives aux seismes, que cette date confirma les faits.

Plus proche de nous, il y eu également un tsunami orphelin au Japon, suite à ce qui a été le séisme le plus puissant enregistré de l'Histoire: le séisme de Valdivia, au Chili, le 22 mai 1960, d'une magnitude de 9,5. Ces vagues vont traverser tout l'Océan Pacifique en 22 heures, atteignant le Japon encore une fois pris au dépourvu. Des vagues de plus de 6 mètres vont provoquer des dégâts sur la Côte Est du Japon, et un bilan humain de 138 morts. C'est très principalement suite à cet épisode de tsunamis, que des villages Japonais de la Côte Est, commenceront à construire d'importantes digues destinés à se protéger. Néanmoins, le très violent séisme du 11 mars 2011, rappellera au Japon, que contenir les furies de l'Océan, n'est pas aussi aisé. Aucune de ces digues n'étaient suffisamment dimensionnée pour parer à toute épreuve.
C'est également le séisme de Valdivia, qui motivera la ONU à demander aux USA, que son PTWC développe en 1965, un Centre International d'alerte aux tsunamis, entre les pays bordant l'Océan Pacifique.
Le 26 décembre 2004, le PTWC enregistrera le puissant séisme venant d'avoir lieu dans l'Océan Indien, avec une probable conséquence de vagues de tsunamis touchant les pays riverains. Dans l'un d'eux (j'ignore concrètement lequel), l'arrivée d'un tsunami fut officieusement prise en compte...car ils pensaient que "tsunami" était une personne officielle d'importance. Au lendemain, ils avaient appris la véritable définition de "tsunami".
Depuis le séisme de 2004 et son tragique bilan de 235 000 morts, un système international d'alerte aux tsunamis, à été créé dans l'Océan Indien.
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Merci Epoxy pour l'information complémentaire.
En effet ce tsunami de 1700 est tristement connu au Japon. Il résulte, comme tu le soulignes, d'un séisme qui a eu lieu sur les côtes californiennes. Le séisme porte le nom de : séisme de Cascadia.
Le tsunami qui en résulta dévasta les ports de Kuwagasaki, Tsugaruishi, Otsuchi, Nakaminato, Miho et de Tanabe. En plus de la dendrochronologie, dans tous ces ports des rapports écrits existent mentionnant le déferlement d'une énorme vague. Dans le Ouchike-ke Go-Yodome, une collection de livres de bords maritimes appartenant à la famille Ouchi, Sato Tsugio, un fonctionnaire de la province de Miho, une des villes touchées, fait mention de bateaux échoués sur les côtes et de cargaison de riz perdues le 28 janvier 1700. A l'époque Edo tout était écrit et enregistrés sur des livres de comptes, de bords et des carnets de note.
Pareil dans la ville de Tanabe, la bibliothèque Tanabi-Machi Daicho comprend tout les événements de la ville de Tanabe inscrits dans des registres. On fait mention dans ces registres d'une vague silencieuse (suzunumi) de 2 à 3 mètres qui a envahit les terres agricoles du village de Shinjo.

Grâce à la mémoire des hommes (écrite par les Japonais) et à la mémoire des plantes (la dendrochronologie des arbres couchés du côté américain), on a pu retracer par étape la chronologie de cet événement particulier.

a écrit : Non. Un tsunami, par définition, est causé par un mouvement tectonique. Ce n'est pas le même phénomène qu'un raz-de-marée qui, comme son nom l'indique, est lié à la marée, ni que des vagues créées par le vent (dont les vagues scélérates). C'est une erreur de traduire tsunami par raz-de-marée, ou de l'employer à propos d'autres grosses vagues. Tsunami n'a pas de traduction en français et désigne une vague de très grande longueur d'onde, qui pousse pendant longtemps comme je l'ai expliqué, et qui a forcément une origine tectonique car le vent ou d'autres phénomènes ne peuvent pas créer une vague aussi longue. Si tu veux vraiment chercher une autre origine, il peut y avoir la chute d'une météorite, comme celle qui aurait provoqué l'extinction des dinosaures, mais pas les autres phénomènes que tu as cités. Afficher tout Un raz de marée n'est pas lié à la marée.
Les deux phénomènes peuvent avoir une concomitance amplificatrice mais ne sont pas liés pour autant malgré le nom.

a écrit : Un raz de marée n'est pas lié à la marée.
Les deux phénomènes peuvent avoir une concomitance amplificatrice mais ne sont pas liés pour autant malgré le nom.
Le raz-de-marée est lié à la marée : ça peut être la marée provoquée par la lune (et même par la conjonction avec le soleil puisqu'il a d'autant plus de chances de se produire lors des marées de vives-eaux) : la mer envahit les terres à cause des grosses vagues provoquées par une tempête, d'autant plus quand la marée est haute. C'est ce qui s'est produit avec la tempête Xynthia.

Mais ce n'est pas forcément au moment de la marée haute car la tempête elle-même peut provoquer une marée qu'on appelle marée de tempête, et qui est une élévation locale du niveau de la mer provoquée par la dépression atmosphérique de la tempête (et notamment en cas de cyclone, comme le disait Nico). C'est ce qui est arrivé avec Katrina.

Dans les deux cas, il y a une élévation du niveau de la mer qu'on appelle marée, qui, combinée avec des grosses vagues, submerge la terre, et qui donne son nom au raz-de-marée.

La marée est une élévation du niveau de la mer mais n'est pas une onde comme le tsunami. C'est pourquoi j'expliquais que c'est impropre de parler de raz-de-marée à propos d'un tsunami, car le raz-de-marée est lié à l'élévation du niveau de la mer, c'est un phénomène de submersion local, et donc son nom est parfaitement approprié contrairement à ce que tu dis. Alors que le tsunami est une onde qui se propage sur de grandes distances, il n'y a pas de marée et donc il ne faut pas l'appeler raz-de-marée.

C'est quand même dommage de me contredire sans vérifier. Je ne te demande pas de me croire sur parole, mais tu aurais au moins pu avoir l'impression que je suis assez calé sur le sujet en lisant mes commentaires pour te dire que ça serait une bonne idée de vérifier si tu crois autre chose que ce que j'ai écrit ? Ou tout simplement de te dire que depuis le temps qu'on utilise ce mot raz-de-marée, il doit y avoir un lien avec la marée ?

C'est quand même dommage que tu te sentes obligé d'émettre une hypothèse en l'occurrence fausse sur ton interlocuteur.
Je ne doute pas que tu ais plus de connaissances physique sur le domaine mais si j'en réfère au dictionnaire. Larousse en l'occurrence

Raz de marée : énorme vague qui peut atteindre 20 à 30m de hauteur, provoquée par un tremblement de terre ou une éruption volcanique.

Marée : Mouvement oscillatoire du niveau de la mer, dû à l'attraction de la lune et du soleil

J'ai l'habitude de prendre le dictionnaire comme une source plutôt sure de le signification des mots. Et ces significations me semblent en contradiction avec ce que tu dis.