Le tambo art : quand on dessine avec la nature

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Le tambo art est une forme d'art agricole et poétique, apparu dans les années 90 au Japon. Il consiste à "dessiner" dans les rizières, à l'aide de plants de riz de formes et de couleurs différentes. Il a connu un vif succès, et s'est rapidement exporté dans d'autres pays asiatiques, et même en France.


Commentaires préférés (3)

C'est plus original que d'aplatir le blé en cercles et d'accuser les extraterrestres...

Tout est parti un peu par hasard d'un petit village de 10.000 habitants (Inakadate) perdu au Nord du Japon qui cherchait à redévelopper son économie et son tourisme.
Au début des années 90, le village organisait des événements où on pouvait voir des mises en terre du riz planté à la main pour faire découvrir leur savoir-faire rizicole ancestral.
Pour célébrer cet événement, la mairie a aménagé un champ de riz derrière l'hôtel de ville, représentant le dessin du mont Iwak : le tambo art était né.
Depuis, les techniques de dessins se sont beaucoup améliorées. En 2003, une réalisation de la Joconde donnait l'impression qu'elle était enceinte !
Pour prendre en compte la perspective, les dessins sont réalisés par ordinateur puis reportés sur le terrain à l'aide d'outils d'arpentages.
creapills.com/riziere-japon-inakadate-mona-lisa-joconde-20220801

a écrit : Avec quel logiciel peut-on prendre en compte les perspectives selon le point de vue des dessins ? Je pense que ça se passe en trois étapes :
- transformation de l'image source en utilisant une palette de quelques couleurs (riz rouge, riz vert, riz jaune, etc.). Il existe des algorithmes pour ça dans photoshop ou gimp (permettant le "dithering" notamment. Une technique pour augmenter le nombre de couleurs perçues en mettant côte à côte les couleurs disponibles).
- déformation trapézoïdale pour "aplanir" l'image et lui donner une perspective. Là aussi des algos existent dans la plupart des logiciels.
- report des pixels dans le champs : une image numérique peut être vu comme une grille où on attribut une couleur à chaque case de la grille. On fait pareil dans le champs : on quadrille le champs avec le même nombre de cases que l'image numérique, et on sème chaque variété de riz dans les cases en fonction de la couleur requise.

C'est en tout cas comme ça que je ferai si on me demandait ce genre de tâche ;)


Tous les commentaires (9)

C'est quand même plus sympa (et plus joli) que les cercles de culture qui, en plus de n'avoir aucun sens, bouzillent les cultures.

C'est plus original que d'aplatir le blé en cercles et d'accuser les extraterrestres...

Tout est parti un peu par hasard d'un petit village de 10.000 habitants (Inakadate) perdu au Nord du Japon qui cherchait à redévelopper son économie et son tourisme.
Au début des années 90, le village organisait des événements où on pouvait voir des mises en terre du riz planté à la main pour faire découvrir leur savoir-faire rizicole ancestral.
Pour célébrer cet événement, la mairie a aménagé un champ de riz derrière l'hôtel de ville, représentant le dessin du mont Iwak : le tambo art était né.
Depuis, les techniques de dessins se sont beaucoup améliorées. En 2003, une réalisation de la Joconde donnait l'impression qu'elle était enceinte !
Pour prendre en compte la perspective, les dessins sont réalisés par ordinateur puis reportés sur le terrain à l'aide d'outils d'arpentages.
creapills.com/riziere-japon-inakadate-mona-lisa-joconde-20220801

a écrit : Tout est parti un peu par hasard d'un petit village de 10.000 habitants (Inakadate) perdu au Nord du Japon qui cherchait à redévelopper son économie et son tourisme.
Au début des années 90, le village organisait des événements où on pouvait voir des mises en terre du riz planté à la main pour faire découvr
ir leur savoir-faire rizicole ancestral.
Pour célébrer cet événement, la mairie a aménagé un champ de riz derrière l'hôtel de ville, représentant le dessin du mont Iwak : le tambo art était né.
Depuis, les techniques de dessins se sont beaucoup améliorées. En 2003, une réalisation de la Joconde donnait l'impression qu'elle était enceinte !
Pour prendre en compte la perspective, les dessins sont réalisés par ordinateur puis reportés sur le terrain à l'aide d'outils d'arpentages.
creapills.com/riziere-japon-inakadate-mona-lisa-joconde-20220801
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Avec quel logiciel peut-on prendre en compte les perspectives selon le point de vue des dessins ?

a écrit : Avec quel logiciel peut-on prendre en compte les perspectives selon le point de vue des dessins ? Il y a des dizaines de logiciels permettant de dessiner en perspective à commencer par Photoshop.
Ici, la question est duale car on part d'une photo que l'on souhaiterait incorporer dans l'environnement.
Je ne peux malheureusement pas te répondre car je n'en utilise pas...

a écrit : Il y a des dizaines de logiciels permettant de dessiner en perspective à commencer par Photoshop.
Ici, la question est duale car on part d'une photo que l'on souhaiterait incorporer dans l'environnement.
Je ne peux malheureusement pas te répondre car je n'en utilise pas...
Autant pour créer une anamorphose dans un couloir pour donner l'impression qu'un dessin flotte au-dessus du sol, c'est assez facile à peindre avec un projecteur, mais sur de telles surfaces qu'une rizière.... :/

a écrit : Avec quel logiciel peut-on prendre en compte les perspectives selon le point de vue des dessins ? Je pense que ça se passe en trois étapes :
- transformation de l'image source en utilisant une palette de quelques couleurs (riz rouge, riz vert, riz jaune, etc.). Il existe des algorithmes pour ça dans photoshop ou gimp (permettant le "dithering" notamment. Une technique pour augmenter le nombre de couleurs perçues en mettant côte à côte les couleurs disponibles).
- déformation trapézoïdale pour "aplanir" l'image et lui donner une perspective. Là aussi des algos existent dans la plupart des logiciels.
- report des pixels dans le champs : une image numérique peut être vu comme une grille où on attribut une couleur à chaque case de la grille. On fait pareil dans le champs : on quadrille le champs avec le même nombre de cases que l'image numérique, et on sème chaque variété de riz dans les cases en fonction de la couleur requise.

C'est en tout cas comme ça que je ferai si on me demandait ce genre de tâche ;)

a écrit : Je pense que ça se passe en trois étapes :
- transformation de l'image source en utilisant une palette de quelques couleurs (riz rouge, riz vert, riz jaune, etc.). Il existe des algorithmes pour ça dans photoshop ou gimp (permettant le "dithering" notamment. Une technique pour augmenter le nombre
de couleurs perçues en mettant côte à côte les couleurs disponibles).
- déformation trapézoïdale pour "aplanir" l'image et lui donner une perspective. Là aussi des algos existent dans la plupart des logiciels.
- report des pixels dans le champs : une image numérique peut être vu comme une grille où on attribut une couleur à chaque case de la grille. On fait pareil dans le champs : on quadrille le champs avec le même nombre de cases que l'image numérique, et on sème chaque variété de riz dans les cases en fonction de la couleur requise.

C'est en tout cas comme ça que je ferai si on me demandait ce genre de tâche ;)
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"moi c'est ce que je ferai" (ref a Terminator 2)

Tu as l'air bien calé, au moins autant que cet agriculteur! :) "respect"

A quoi bon si le tour de France n'y passe pas?? ;)