Le drosophile se saoule quand il prend un râteau

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La recherche sur la dépendance à l'alcool se penche sérieusement sur le mâle drosophile. En effet, éconduit sexuellement, il a un faible taux de neuropeptide F et se saoulera en compensation. Au contraire, après accouplement, il présente des taux plus élevés et ne se dirigera pas vers l'alcool.

Un neurotransmetteur similaire, le neuropeptide Y (NPY), est présent chez les humains. Nous savons déjà que les NPY sont réduits chez les personnes dépressives et que le taux augmente après prise d'anti-dépresseurs. La dépression prédispose les personnes à la consommation d'alcool ou de drogues. Voilà pourquoi l'étude des drosophiles pourrait aider à trouver des traitements à la dépendance.


Tous les commentaires (55)

Il serait intéressant de savoir si les autres espèces qui se saoul (chevreuils, écureuil...) le font aussi par déprime ou par pur hasard.

a écrit : Le mental y joue pour beaucoup.

Il faut bien comprendre un truc (z'avez le droit de pas être d'accord avec ce que je vais écrire comme pavé mais en tant qu'alcoolodépendant, c'est très compliqué en vrai, j'en témoigne)

Le monde adulte moderne m'a toujours débecté
depuis aussi loin que je m'en souvienne, mais on ne peut rien faire contre les années. On grandis, on évolue, Peter Pan est une douce fable (désolé pour les mioches).
L'alcool m'aide à retrouver ce petit coté gamin, jouer, ne se soucier de rien, mais ne vous méprenez pas, je gère ma vie, c'est pas très propre, mais ca roule ^^ mais en vrai, l'alcool me détruit autant qu'il m'aide à supporter l'insupportable, et il faut bien se dire que la plupart des alcoolodépendants fonctionnent ainsi, on ne cherche pas a se démonter le citron, on cherche juste a pas péter un fusible. A accepter les choses, c'est pas pire que de prendre des médocs surpuissants! (j'ai essayé, bof...)

Pour l'anecdote, je rejoins des commentaires plus haut, avant de pouvoir "guérrir" les pochetrons, il faudrait commencer à se demander pourquoi on en consomme, de l'alcool, moi on m'a sorti: il faut que tu change, que tu fasse un effort... pour t'intégrer... en gros, que j'accepte la connerie déchainée de ce monde, j'ai reffusé, parce que j'ai été jugé inapte alors que je fais chier personne!

Désolé ce sujet me touche vraiment parce que je suis concerné, je picole... ET? C'est pas bien. Il faut arrêter.

NON. J'aime ça. ;) Y'en a qui aiment les Bigmac, moi j'aime le rhum.
Mais tu bouzille ta vie?!
Et alors, je bouzille pas la tienne, lâche moi! ^^

Le vrai danger avec l'alcool, c'est ceux qui n'y connaissent rien, qui ne savent pas le gérer et qui font n'importequoi, c'est eux que les flics embarquent, c'est pas les alcooliques chroniques, nous on sait quand prendre le volant est un danger, qu'on ne cherche pas le conflit, qu'on veut juste relativiser, je picole depuis 20 ans et j'ai toujours mis un point d'honneur à me la murger APRES avoir fait le plein dans le frigo^^ Ai je besoin d'être soigné? ...

Pourquoi vouloir soigner des gens qui n'ont rien demandé??? J'en connais qui sont accros au café, et d'autres qui sont accro à leur conjoint, on les soigne pas, eux, parait même qu'il y en a qui sont accro au pognon... On les soigne comment, eux, en mettant des zéros sur des chèques de banque? ^^

Désolé pour le pavé, j'ai bu...
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Que ce soit ton problème uniquement, oui et non...
Car avec les années, quand le foie commence à lacher, ou que tu romps une varice œsophagienne, c'est la société (en tout cas en France) qui paye ton hospitalisation, tes soins, et même ton ALD. Et du coup ben moi je ne suis plus d'accord.
Idem pour les fumeurs d'ailleurs...

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android

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Oui la question économique se pose mais les spéculateurs en tout genre, les fraudeurs du fisc, les profiteurs, les gaspilleurs, les polueurs pèsent aussi.
Cependant j'ai le souvenir de fin de vies difficiles pour des personnes alcooliques...parceque tout ceci leur coûte cher...cher pour la boisson, cher pour la famille, cher pour la santé, cher pour la vie professionnelle et relationnelle...je donne pas de leçon chacun fait ce qu'il peut mais alcool est un démon mortifere qui s'attaque à la volonté. Volonté qui permettrait de lui échapper et/ou de se soigner. Du moins c'est comme cela que je vois les choses.

a écrit : Que ce soit ton problème uniquement, oui et non...
Car avec les années, quand le foie commence à lacher, ou que tu romps une varice œsophagienne, c'est la société (en tout cas en France) qui paye ton hospitalisation, tes soins, et même ton ALD. Et du coup ben moi je ne suis plus d'accord.
Idem pou
r les fumeurs d'ailleurs... Afficher tout
C'est un problème qui se défend, j'en suis conscient, cela dit, si je fais les calculs de ce que j'ai bu dans ma vie, j'en ai payé un sacré paquet, d'impôts, je ne m'attend pas à bénéficier d'une greffe de foie, mais j'ai quand même payé le droit à ce qu'on s'occupe un minimum de moi.

Ce qui serait bien, c'est que les surtaxes sur l'alcool et le tabac soient intégralement versées dans les caisses de la sécu, ca me paraitrait plus juste, pour les gens comme toi qui font attention et qui n'aiment pas payer pour les gens comme moi, ca serait plus équitable, parce que ca représenterait suffisamment d'argent pour le combler en quelques années, le trou, mais ce n'est pas moi qui vote les budgets, malheureusement. :(

a écrit : Le mental y joue pour beaucoup.

Il faut bien comprendre un truc (z'avez le droit de pas être d'accord avec ce que je vais écrire comme pavé mais en tant qu'alcoolodépendant, c'est très compliqué en vrai, j'en témoigne)

Le monde adulte moderne m'a toujours débecté
depuis aussi loin que je m'en souvienne, mais on ne peut rien faire contre les années. On grandis, on évolue, Peter Pan est une douce fable (désolé pour les mioches).
L'alcool m'aide à retrouver ce petit coté gamin, jouer, ne se soucier de rien, mais ne vous méprenez pas, je gère ma vie, c'est pas très propre, mais ca roule ^^ mais en vrai, l'alcool me détruit autant qu'il m'aide à supporter l'insupportable, et il faut bien se dire que la plupart des alcoolodépendants fonctionnent ainsi, on ne cherche pas a se démonter le citron, on cherche juste a pas péter un fusible. A accepter les choses, c'est pas pire que de prendre des médocs surpuissants! (j'ai essayé, bof...)

Pour l'anecdote, je rejoins des commentaires plus haut, avant de pouvoir "guérrir" les pochetrons, il faudrait commencer à se demander pourquoi on en consomme, de l'alcool, moi on m'a sorti: il faut que tu change, que tu fasse un effort... pour t'intégrer... en gros, que j'accepte la connerie déchainée de ce monde, j'ai reffusé, parce que j'ai été jugé inapte alors que je fais chier personne!

Désolé ce sujet me touche vraiment parce que je suis concerné, je picole... ET? C'est pas bien. Il faut arrêter.

NON. J'aime ça. ;) Y'en a qui aiment les Bigmac, moi j'aime le rhum.
Mais tu bouzille ta vie?!
Et alors, je bouzille pas la tienne, lâche moi! ^^

Le vrai danger avec l'alcool, c'est ceux qui n'y connaissent rien, qui ne savent pas le gérer et qui font n'importequoi, c'est eux que les flics embarquent, c'est pas les alcooliques chroniques, nous on sait quand prendre le volant est un danger, qu'on ne cherche pas le conflit, qu'on veut juste relativiser, je picole depuis 20 ans et j'ai toujours mis un point d'honneur à me la murger APRES avoir fait le plein dans le frigo^^ Ai je besoin d'être soigné? ...

Pourquoi vouloir soigner des gens qui n'ont rien demandé??? J'en connais qui sont accros au café, et d'autres qui sont accro à leur conjoint, on les soigne pas, eux, parait même qu'il y en a qui sont accro au pognon... On les soigne comment, eux, en mettant des zéros sur des chèques de banque? ^^

Désolé pour le pavé, j'ai bu...
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Je commente rarement mais ton commentaire m'a frappé, je ne connais que trop bien le sujet en étant de l'autre côté de la barrière. J'entends que tu veuilles qu'on te laisse tranquil avec ton "vice", on en a tous un. Le problème c'est lorsque cela touche ton entourage. J'ai des parents et grands parents alcooliques et crois moi ça n'a jamais été festif à la maison.
Alors faire ce qu'on veut, oui, mais dans la limite où cela n'affecte pas le comportement

a écrit : C'est un problème qui se défend, j'en suis conscient, cela dit, si je fais les calculs de ce que j'ai bu dans ma vie, j'en ai payé un sacré paquet, d'impôts, je ne m'attend pas à bénéficier d'une greffe de foie, mais j'ai quand même payé le droit à ce qu'on s'occupe un minimum de moi.

Ce qui serait bien, c'est que les surtaxes sur l'alcool et le tabac soient intégralement versées dans les caisses de la sécu, ca me paraitrait plus juste, pour les gens comme toi qui font attention et qui n'aiment pas payer pour les gens comme moi, ca serait plus équitable, parce que ca représenterait suffisamment d'argent pour le combler en quelques années, le trou, mais ce n'est pas moi qui vote les budgets, malheureusement. :(
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Il existe déjà une cotisation sécurité sociale (CSS) sur les boissons alcooliques (article L 245-9 du code de la sécurité sociale). Son montant est déterminé chaque année, ça tourne, pour les alcools, autour des 600€ par hectolitre d'alcool pur (hlap).
D'un point de vue fiscal, on appelle "alcool" toute boisson qui titre au dessus de 30% (de mémoire).
Autre point, essaye le desmodium, ça fera rien pour ta peau, ça ne changera rien à ton ivresse ni à ton envie de boire mais ça protègera ton foie. Je ne suis pas médecin mais je sais, d'expérience, que ça marche plutôt très bien.

a écrit : Je commente rarement mais ton commentaire m'a frappé, je ne connais que trop bien le sujet en étant de l'autre côté de la barrière. J'entends que tu veuilles qu'on te laisse tranquil avec ton "vice", on en a tous un. Le problème c'est lorsque cela touche ton entourage. J'ai des parents et grands parents alcooliques et crois moi ça n'a jamais été festif à la maison.
Alors faire ce qu'on veut, oui, mais dans la limite où cela n'affecte pas le comportement
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Oh j'en connais aussi des gens qui déraillent avec l'alcool, le truc, c'est de fuir ces gens.

Exemple: je suis bourré, je ne me sens pas de conduire, le pote me dit: : je gere.

DONC il prend le volant de MA bagnole, et il fait n'importequoi. Moi en tant que passager, j'attend qu'on rentre et je lui dis: plus JAMAIS tu met tes sales pattes sur le volant de ma bagnole.
-POURQUOI?
-parce que quand t'as bu, tu te crois dans un jeu vidéo.

Gérer l'alcool, c'est garder les yeux ouverts sur la réalité, les yeux OUVERTS!!,

Pour conclure, y'en a qui ont l'alcool mauvais, perso quand je bois, je suis chiant, la preuve ici, j'écris que quand j'ai bu, si j'ai pas bu, j'ai rien a écrire. J'ai juste envie de pleurer, c'est pour ça que je pense que j'ai pas besoin d'être soigné. ;)

La par exemple, j'ai les yeux qui se touchent, donc je vais rester assis, c'est mieux ^^ C'est une histoire de conscience, au pire je me casse la gueule en allant aux chiottes, mais pour celles et ceux qui n'ont pas l'habitude, ca peur poser de gros problèmes d'être dans cet état.

Je compare souvent l'alcool aux antidépresseurs, c'est dangereux, mais c'est un peu la même chose. On est fous, mais qu'es ce que ca fait du bien quand ca s'arrête un peu...

a écrit : Il existe déjà une cotisation sécurité sociale (CSS) sur les boissons alcooliques (article L 245-9 du code de la sécurité sociale). Son montant est déterminé chaque année, ça tourne, pour les alcools, autour des 600€ par hectolitre d'alcool pur (hlap).
D'un point de vue fiscal, on appelle "alcool&
quot; toute boisson qui titre au dessus de 30% (de mémoire).
Autre point, essaye le desmodium, ça fera rien pour ta peau, ça ne changera rien à ton ivresse ni à ton envie de boire mais ça protègera ton foie. Je ne suis pas médecin mais je sais, d'expérience, que ça marche plutôt très bien.
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Donc ca serait un truc en plus à payer que les 80% de taxes sur l'alcool?

Je dis ca parce qu'une bouteille de 1 litre de rhum, en comptant la TVA, ca couterait moins de 3€, le prix d'une bouteille de limonade en verre de luxe.

Mais ca en coute 15... alors qu'on me dise pas que les alcooliques coutent de l'argent à la société, on en rapporte, en vrai. Et pas qu'un peu. Sauf que ce fric est mal distribué. J(EXIGE qu'il soit versé dans les caisses de la sécurité sociale!!!

Comment peut-on remarquer qu’un moustique éconduit sexuellement se tourne vers l’alcool ?
Et qu’à l’inverse le devoir accompli il reste sobre!

J’essaie d’imaginer le chercheur en action …..

Une étude vient de sortir qui tendrait à prouver le peu d’efficacité des anti-dépresseurs.
Un marché colossal qui risque de s’effondrer.
Big Pharma en danger ? Non…

a écrit : Comment peut-on remarquer qu’un moustique éconduit sexuellement se tourne vers l’alcool ?
Et qu’à l’inverse le devoir accompli il reste sobre!

J’essaie d’imaginer le chercheur en action …..
Le sentiment du travail bien fait! Cela fait toute la différence meme pour les hommes.

a écrit : Comment peut-on remarquer qu’un moustique éconduit sexuellement se tourne vers l’alcool ?
Et qu’à l’inverse le devoir accompli il reste sobre!

J’essaie d’imaginer le chercheur en action …..
Un moustique n'est pas du tout un drosophile.
Tu confond...

Je profite de cette anecdote pour vous faire, à toutes et tous, mon mea-culpa.

Peut-être aurez-vous remarqué que je commente moins qu'avant. Car, tout comme @Nico, ça m'est plus difficile sans alcool. Soit je ne sais quoi dire, soit je n'ose pas, inhibé.

Avant avril, je consommais un demi-litre par soir de rhum blanc pur et les 3/4, voir plus, les week-ends, allant toujours en augmentation.
Depuis, la lecture de mon taux de ggt (643) m'a vraiment fait prendre conscience de mon état d'alcoolisme, je ne bois plus la semaine de travail (dimanche soir au jeudi soir inclus), juste le week-end où je dois encore apprendre à gérer les quantités absorbées. Cette lecture à été mon déclic.
Mes nuits redeviennent plus ... compliquées, car l'alcool m'aidait aussi à dormir.

C'est pourquoi je voudrais aujourd'hui m'excuser auprès de toute la communauté SCMB pour tous les commentaires débiles, insistant ou insultant que j'ai pu écrire toutes ces années, dont beaucoup que je découvrait le lendemain n'en n'ayant aucun souvenir. J'avais honte de certains mais pas assez pour arrêter de boire.

Mea-culpa à toutes et tous... ;)

a écrit : Je profite de cette anecdote pour vous faire, à toutes et tous, mon mea-culpa.

Peut-être aurez-vous remarqué que je commente moins qu'avant. Car, tout comme @Nico, ça m'est plus difficile sans alcool. Soit je ne sais quoi dire, soit je n'ose pas, inhibé.

Avant avril, je consomma
is un demi-litre par soir de rhum blanc pur et les 3/4, voir plus, les week-ends, allant toujours en augmentation.
Depuis, la lecture de mon taux de ggt (643) m'a vraiment fait prendre conscience de mon état d'alcoolisme, je ne bois plus la semaine de travail (dimanche soir au jeudi soir inclus), juste le week-end où je dois encore apprendre à gérer les quantités absorbées. Cette lecture à été mon déclic.
Mes nuits redeviennent plus ... compliquées, car l'alcool m'aidait aussi à dormir.

C'est pourquoi je voudrais aujourd'hui m'excuser auprès de toute la communauté SCMB pour tous les commentaires débiles, insistant ou insultant que j'ai pu écrire toutes ces années, dont beaucoup que je découvrait le lendemain n'en n'ayant aucun souvenir. J'avais honte de certains mais pas assez pour arrêter de boire.

Mea-culpa à toutes et tous... ;)
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Peut être que je vais te suivre dans cette noble démarche, qui sait (c'est mal barré^^)

Je déraille beaucoup moi aussi et souvent, le lendemain en me relisant... ouhlala! Comment est il possible que je ne soit point viré manu-millitari?

Tu buvais autant que je bois, mais de mes souvenirs, à part quelques prises de bec relativement maitrisées, tu n'a rien à te faire pardonner ici, disons que, des fois, c'est animé, mais y'a jamais rien eu de méchant, jamais d'insultes, on va dire que ca pouvait être assez énergique, mais sans plus. :)

Si tu veux la vérité, j'ai déjà totalement arrêté de boire pendant plusieurs mois, plusieurs fois, mais ca n'a pas marché, parce que, je pense, je vis seul, et j'aime ça, j'adore me réveiller et me dire que "tout va bien, les loyers sont payés, les factures, je ne dois rien à personne, pas de gosses à torcher^^ le compte en banque est positif, ca me donne pas ni l'envie ni le besoin de changer, quand j'arrête de boire, en vrai, je me fais iech comme c'est pas permis, même après que le délirium tremens soit passé...

On a tous une relation différente avec l'alcool, souvent c'est pour fuir quelquechose, perso quand je vois ce que j'étais avant de boire et ce que je suis avec l'alcool, ca m'a étrangement rendu plus stable, mais plus chiant aussi, j'admet ^^

En tout cas je suis vraiment ravi pour toi que tu sois arrivé à t'en débarrasser, de ce poison, et pour terminer, on ne s'excuse pas, on DEMANDE des excuses, à voir si elles sont accordées, où pas (j'tai déjà dit que je suis chiant? ;) ) et je pense que tout le monde ici te les accordera avec sincérité. En tout cas, moi, j'ai rien à signaler. Accordé. :)

Tiens bon!

Post scriptum: ce site est vraiment utile, il t'a donné la force d'arrêter la gnôle, il m'a donné la force d'essayer d'être un peu moins con... enfin, j'espère! C'est pas à moi de me juger! Ca serait pas objectif... ;)

a écrit : Je profite de cette anecdote pour vous faire, à toutes et tous, mon mea-culpa.

Peut-être aurez-vous remarqué que je commente moins qu'avant. Car, tout comme @Nico, ça m'est plus difficile sans alcool. Soit je ne sais quoi dire, soit je n'ose pas, inhibé.

Avant avril, je consomma
is un demi-litre par soir de rhum blanc pur et les 3/4, voir plus, les week-ends, allant toujours en augmentation.
Depuis, la lecture de mon taux de ggt (643) m'a vraiment fait prendre conscience de mon état d'alcoolisme, je ne bois plus la semaine de travail (dimanche soir au jeudi soir inclus), juste le week-end où je dois encore apprendre à gérer les quantités absorbées. Cette lecture à été mon déclic.
Mes nuits redeviennent plus ... compliquées, car l'alcool m'aidait aussi à dormir.

C'est pourquoi je voudrais aujourd'hui m'excuser auprès de toute la communauté SCMB pour tous les commentaires débiles, insistant ou insultant que j'ai pu écrire toutes ces années, dont beaucoup que je découvrait le lendemain n'en n'ayant aucun souvenir. J'avais honte de certains mais pas assez pour arrêter de boire.

Mea-culpa à toutes et tous... ;)
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C’est marrant, je ne suis jamais posé la question du nombre de personnes pouvant lire les commentaires. J’ai toujours eu l’impression qu’on était une dizaine à discuter tranquillement. C’est sûrement un défaut dans l’autre sens comme je l’ai déjà évoqué plusieurs fois. Si certains commentent trop alors d’autres n’osent pas. Je me force souvent à ne pas commenter (sûrement pas assez encore) et j’aime bien voir de nouveaux commentateurs. Ce serait aussi bien que je me remette à écrire des anecdotes , cela fait longtemps.

Tant qu’on parle d’alcool, perso je bois pour éteindre mon cerveau ou quand c’est la fête. Malheureusement j’ai gardé les niveaux de tolérance de mes années étudiantes : c’est à dire boire jusqu’à s’endormir sur ma chaise sans jamais vomir ni dérailler complètement. Ce sont des limites que j’aimerais beaucoup réapprendre mais c’est difficile quand on connaît son corps. Ce qui reste embêtant ce sont les pertes de mémoire et la fatigue du lendemain. Même les mois d’abstinence ne permettent pas de retrouver des limites correctes (M. Modération quoi). Bref c’est un poison légal bien trop peu mis en accusation.

a écrit : Peut être que je vais te suivre dans cette noble démarche, qui sait (c'est mal barré^^)

Je déraille beaucoup moi aussi et souvent, le lendemain en me relisant... ouhlala! Comment est il possible que je ne soit point viré manu-millitari?

Tu buvais autant que je bois, mais de mes souvenir
s, à part quelques prises de bec relativement maitrisées, tu n'a rien à te faire pardonner ici, disons que, des fois, c'est animé, mais y'a jamais rien eu de méchant, jamais d'insultes, on va dire que ca pouvait être assez énergique, mais sans plus. :)

Si tu veux la vérité, j'ai déjà totalement arrêté de boire pendant plusieurs mois, plusieurs fois, mais ca n'a pas marché, parce que, je pense, je vis seul, et j'aime ça, j'adore me réveiller et me dire que "tout va bien, les loyers sont payés, les factures, je ne dois rien à personne, pas de gosses à torcher^^ le compte en banque est positif, ca me donne pas ni l'envie ni le besoin de changer, quand j'arrête de boire, en vrai, je me fais iech comme c'est pas permis, même après que le délirium tremens soit passé...

On a tous une relation différente avec l'alcool, souvent c'est pour fuir quelquechose, perso quand je vois ce que j'étais avant de boire et ce que je suis avec l'alcool, ca m'a étrangement rendu plus stable, mais plus chiant aussi, j'admet ^^

En tout cas je suis vraiment ravi pour toi que tu sois arrivé à t'en débarrasser, de ce poison, et pour terminer, on ne s'excuse pas, on DEMANDE des excuses, à voir si elles sont accordées, où pas (j'tai déjà dit que je suis chiant? ;) ) et je pense que tout le monde ici te les accordera avec sincérité. En tout cas, moi, j'ai rien à signaler. Accordé. :)

Tiens bon!

Post scriptum: ce site est vraiment utile, il t'a donné la force d'arrêter la gnôle, il m'a donné la force d'essayer d'être un peu moins con... enfin, j'espère! C'est pas à moi de me juger! Ca serait pas objectif... ;)
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Sincèrement merci pour ton soutien @Nico. Mais tout n'est pas gagné, comme tu le sais.

En fait, ça ne fait qu'environ 1 an que je suis passé au rhum. Avant, je tournais exclusivement au whisky irlandais sec. Ça me rendait particulièrement con et m'énervait (idem avec rhum + Redbull). Alors que le rhum blanc pur me calme, me détend jusqu'à m'endormir, et ralenti mon cerveau qui à dû en prendre un sacré coup.

Tout comme toi, j'aime ça. Cette sensation d'ivresse ou tout se calme enfin, où tout devient serein. Jusqu'au moment où tu passes brutalement de l'ivresse modérée à la murge complète, sans t'en rendre compte.
C'est pourquoi je ne veux absolument pas arrêter définitivement l'alcool (ce qui, à mon sens, est une hérésie) mais reprendre le contrôle de ma consommation. Et c'est loin d'être gagné, mais je ne baisse pas les bras ... pour mieux lever le coude ^^

Post scriptum : ce n'est pas ce site qui m'a donné la force d'arrêter mais mes ggt qui crevaient le plafond. Tu aurais dû voir les yeux du médecin de la préventive :/

a écrit : C’est marrant, je ne suis jamais posé la question du nombre de personnes pouvant lire les commentaires. J’ai toujours eu l’impression qu’on était une dizaine à discuter tranquillement. C’est sûrement un défaut dans l’autre sens comme je l’ai déjà évoqué plusieurs fois. Si certains commentent trop alors d’autres n’osent pas. Je me force souvent à ne pas commenter (sûrement pas assez encore) et j’aime bien voir de nouveaux commentateurs. Ce serait aussi bien que je me remette à écrire des anecdotes , cela fait longtemps.

Tant qu’on parle d’alcool, perso je bois pour éteindre mon cerveau ou quand c’est la fête. Malheureusement j’ai gardé les niveaux de tolérance de mes années étudiantes : c’est à dire boire jusqu’à s’endormir sur ma chaise sans jamais vomir ni dérailler complètement. Ce sont des limites que j’aimerais beaucoup réapprendre mais c’est difficile quand on connaît son corps. Ce qui reste embêtant ce sont les pertes de mémoire et la fatigue du lendemain. Même les mois d’abstinence ne permettent pas de retrouver des limites correctes (M. Modération quoi). Bref c’est un poison légal bien trop peu mis en accusation.
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Ca a été critiqué, on monopolise, c'est vrai, mais... on mord pas!

--->AVIS AUX NOUVEAUX COMMENTATRICES.TEURS<---

2 fois sur 3 on regarde même pas à qui on répond. :) Y'a pas si longtemps, je me suis répondu à moi-même... c'est pour dire la misère! ^^

On a besoin de vous, sortez les crocs! :)

a écrit : C’est marrant, je ne suis jamais posé la question du nombre de personnes pouvant lire les commentaires. J’ai toujours eu l’impression qu’on était une dizaine à discuter tranquillement. C’est sûrement un défaut dans l’autre sens comme je l’ai déjà évoqué plusieurs fois. Si certains commentent trop alors d’autres n’osent pas. Je me force souvent à ne pas commenter (sûrement pas assez encore) et j’aime bien voir de nouveaux commentateurs. Ce serait aussi bien que je me remette à écrire des anecdotes , cela fait longtemps.

Tant qu’on parle d’alcool, perso je bois pour éteindre mon cerveau ou quand c’est la fête. Malheureusement j’ai gardé les niveaux de tolérance de mes années étudiantes : c’est à dire boire jusqu’à s’endormir sur ma chaise sans jamais vomir ni dérailler complètement. Ce sont des limites que j’aimerais beaucoup réapprendre mais c’est difficile quand on connaît son corps. Ce qui reste embêtant ce sont les pertes de mémoire et la fatigue du lendemain. Même les mois d’abstinence ne permettent pas de retrouver des limites correctes (M. Modération quoi). Bref c’est un poison légal bien trop peu mis en accusation.
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T'es années étudiantes ne sont peut-être pas très loin encore et, dans ce cas, tu as encore pas mal d'années devant toi pour reprendre le contrôle. De mon côté, je suis nettement plus proche de la retraite. Quoiqu'avec la retraite horizon, c'est pas gagné.

Mon problème est que j'ai un foie qui distille trop bien car je n'ai jamais, jamais, jamais connu la gueule de bois. Ça n'aide pas. Juste, comme toi, une légère fatigue au réveil et la promesse non tenue que je boirais le soir.

Tu as raison, l'alcool est une drogue dure malheureusement légale.