Le drosophile se saoule quand il prend un râteau

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La recherche sur la dépendance à l'alcool se penche sérieusement sur le mâle drosophile. En effet, éconduit sexuellement, il a un faible taux de neuropeptide F et se saoulera en compensation. Au contraire, après accouplement, il présente des taux plus élevés et ne se dirigera pas vers l'alcool.

Un neurotransmetteur similaire, le neuropeptide Y (NPY), est présent chez les humains. Nous savons déjà que les NPY sont réduits chez les personnes dépressives et que le taux augmente après prise d'anti-dépresseurs. La dépression prédispose les personnes à la consommation d'alcool ou de drogues. Voilà pourquoi l'étude des drosophiles pourrait aider à trouver des traitements à la dépendance.


Commentaires préférés (3)

Elle est pointue, cette anecdote !

À savoir que le traitement des addictions est un sujet bien plus complexe qu'il n'y parait, car beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour les expliquer.
Il faut déjà savoir que les médecins présents en CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) sont généralement des Psychiatres. Les addictilns sont en effets bien souvent des comorbidités psychologique ou psychiatrique : on consomme souvent pour apaiser des difficultés psychiques ou pour s'automédiquer, même si on en est pas conscient.
On recherche également lors des entretiens à connaître les antécédents psychiatriques et addictologiques de la personne et de sa famille. La connaissance du parcours de vie du "patient" est aussi très importante pour l'Accompagnement dans le seuvrage, ou l'orientation vers d'autres professionnels de santé (psychologue, infirmière-ier, hépathologue, infectiologue, psychiatre référent, généraliste, etc.).
Bref, on n'est généralement pas dépendant à une substance pour la seule raison qu'elle est addictive, et la question du seuvrage ne peut être posée sans un ou plusieurs suivis annexes, en raison des causes et conséquences des consommations.

Donc, si je comprends bien, le drosophile nous apprend que l’accouplement est la solution à l’alcoolisme et la dépression…


Tous les commentaires (55)

Elle est pointue, cette anecdote !

À savoir que le traitement des addictions est un sujet bien plus complexe qu'il n'y parait, car beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour les expliquer.
Il faut déjà savoir que les médecins présents en CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) sont généralement des Psychiatres. Les addictilns sont en effets bien souvent des comorbidités psychologique ou psychiatrique : on consomme souvent pour apaiser des difficultés psychiques ou pour s'automédiquer, même si on en est pas conscient.
On recherche également lors des entretiens à connaître les antécédents psychiatriques et addictologiques de la personne et de sa famille. La connaissance du parcours de vie du "patient" est aussi très importante pour l'Accompagnement dans le seuvrage, ou l'orientation vers d'autres professionnels de santé (psychologue, infirmière-ier, hépathologue, infectiologue, psychiatre référent, généraliste, etc.).
Bref, on n'est généralement pas dépendant à une substance pour la seule raison qu'elle est addictive, et la question du seuvrage ne peut être posée sans un ou plusieurs suivis annexes, en raison des causes et conséquences des consommations.

Donc, si je comprends bien, le drosophile nous apprend que l’accouplement est la solution à l’alcoolisme et la dépression…

Mais il se saoule à quoi, le drosophile ?

a écrit : Mais il se saoule à quoi, le drosophile ? Le drosophile...
C'est la mouche du fruit, également appelée "mouche du vinaigre"
C'est d'ailleurs près d'un fruit mur ou en processus de putréfaction, que tu le trouveras.
Or, à ce stade de maturité, il y a de l'alcool naturellement produit.

Quant au vinaigre, il est fabriqué à partir d'alcool... de fruit.

Les fruits murs ou en processus de décomposition/fermentation, n'attirent pas uniquement les drosophiles, mais également les singes...
youtu.be/MBSO0wlU6u0

a écrit : À savoir que le traitement des addictions est un sujet bien plus complexe qu'il n'y parait, car beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour les expliquer.
Il faut déjà savoir que les médecins présents en CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) sont généra
lement des Psychiatres. Les addictilns sont en effets bien souvent des comorbidités psychologique ou psychiatrique : on consomme souvent pour apaiser des difficultés psychiques ou pour s'automédiquer, même si on en est pas conscient.
On recherche également lors des entretiens à connaître les antécédents psychiatriques et addictologiques de la personne et de sa famille. La connaissance du parcours de vie du "patient" est aussi très importante pour l'Accompagnement dans le seuvrage, ou l'orientation vers d'autres professionnels de santé (psychologue, infirmière-ier, hépathologue, infectiologue, psychiatre référent, généraliste, etc.).
Bref, on n'est généralement pas dépendant à une substance pour la seule raison qu'elle est addictive, et la question du seuvrage ne peut être posée sans un ou plusieurs suivis annexes, en raison des causes et conséquences des consommations.
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Tout à fait d'accord avec toi, on peut aussi être addict aux effets du produit plus que le produit lui même.

Certains sont addicts au sport alors que ce n'est pas un "produit" contenant des substances addictives. Par contre, la production de certaines hormones et les effets induits peuvent être addictifs.
Certains sont addicts à l'alcool ou à certaines drogues, non pas uniquement à cause des substances ingérées mais car ces produits permettent d'éteindre ou de ralentir un cerveau qui pense trop, qui réfléchit trop ou qui souffre. C'est l'effet recherché qui est addictif plus que le besoin physiologique (même s'il existe en parallèle parfois).

On est rarement addict uniquement à cause d'un produit. Généralement, on cherche une échappatoire à un problème et un produit nous en offre une. Difficile ensuite de résoudre l'addiction sans résoudre le problème de base. Bien entendu, je ne nie pas que certaine substances sont fortement addictives (chimiquement parlant) dès la 1ère fois mais ce n'est pas la majorité.

Il y a une méprise dans la formulation de l'anecdote, le neuropeptide Y (NPY) n'est pas un neurotransmetteur mais une hormone. Hormone qu'on peut d'ailleurs se procurer sur internet (c'est excessivement cher), comme la somatropine (hormone de croissance) ou la testostérone.

Autre chose à savoir si l'on veut traiter l'alcoolodépendance avec cette hormone, elle est le principal stimulateur de l’appétit chez l'homme. Bref, elle fait grossir, tout comme les anti-dépresseurs (qui augment la sécrétion de NPY).

tout çà pour découvrir l'évidence : la frustration sexuelle engendre la dépression, qui à son tour engendre des processus compensatoires comme l'alcool ou la bouffe !

a écrit : Il y a une méprise dans la formulation de l'anecdote, le neuropeptide Y (NPY) n'est pas un neurotransmetteur mais une hormone. Hormone qu'on peut d'ailleurs se procurer sur internet (c'est excessivement cher), comme la somatropine (hormone de croissance) ou la testostérone.

Autre
chose à savoir si l'on veut traiter l'alcoolodépendance avec cette hormone, elle est le principal stimulateur de l’appétit chez l'homme. Bref, elle fait grossir, tout comme les anti-dépresseurs (qui augment la sécrétion de NPY). Afficher tout
Ce n'est pas incompatible.
Le neuropeptide Y est une hormone par constitution (molécule sécrétée par une glande endocrine) mais un neurotransmetteur par fonction (permet la communication de certains neurones entre eux).

www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-neurologiques/neurotransmission/neurotransmission

C'est comme la tomate, c'est à la fois un fruit et un légume car ce sont deux sujets différents ^^.

a écrit : Ce n'est pas incompatible.
Le neuropeptide Y est une hormone par constitution (molécule sécrétée par une glande endocrine) mais un neurotransmetteur par fonction (permet la communication de certains neurones entre eux).

www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-neurologiques/neurotran
smission/neurotransmission

C'est comme la tomate, c'est à la fois un fruit et un légume car ce sont deux sujets différents ^^.
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Oui, absolument, my mistake.
J'ai confondu neurotransmetteurs et récepteurs.

N'empêche qu'on sait synthétiser cette hormone, qu'elle fait grossir et qu'elle est impliquée dans l'obésité.

a écrit : Oui, absolument, my mistake.
J'ai confondu neurotransmetteurs et récepteurs.

N'empêche qu'on sait synthétiser cette hormone, qu'elle fait grossir et qu'elle est impliquée dans l'obésité.
Boire ou grossir, il faut choisir ?

a écrit : Donc, si je comprends bien, le drosophile nous apprend que l’accouplement est la solution à l’alcoolisme et la dépression… On ne le savais pas déjà ?

a écrit : Boire ou grossir, il faut choisir ? Il faudrait peser le pour et les contre pour chaque patient. J'imagine que chaque patient réagit différemment.
Comme pour le baclofène (autre molécule utilisée contre l’alcoolodépendance), certains le supportent très bien et d'autres sont assommés avec de toutes petites doses.

Quand on veux faire une anecdote il faut simplifié la chose pour mieux faire comprendre au autre et non rajouté des terme qu'on connais pas car au final plein non rien vraiment compris par commence par le sujet pris pour l'expérience que l'alcoolisme

a écrit : Boire ou grossir, il faut choisir ? Il y en as il peuvent boire ou mangé et il grossissent à peine moi par exemple je bois beaucoup de soda et mange pas équilibré et je prend que de la masse musculaire donc il y as pas vraiment de choix à faire par rapport à si t corps juste l'envie ou non de le faire

a écrit : Il y en as il peuvent boire ou mangé et il grossissent à peine moi par exemple je bois beaucoup de soda et mange pas équilibré et je prend que de la masse musculaire donc il y as pas vraiment de choix à faire par rapport à si t corps juste l'envie ou non de le faire Cela dépend souvent de l’âge et ce genre d’habitude peut très vite devenir problématique passé la trentaine ou la quarantaine ;).
J’ai connu des copains minces depuis la naissance grossir d’un coup en gardant les mêmes habitudes alimentaires.

a écrit : Le drosophile...
C'est la mouche du fruit, également appelée "mouche du vinaigre"
C'est d'ailleurs près d'un fruit mur ou en processus de putréfaction, que tu le trouveras.
Or, à ce stade de maturité, il y a de l'alcool naturellement produit.

Quant
au vinaigre, il est fabriqué à partir d'alcool... de fruit.

Les fruits murs ou en processus de décomposition/fermentation, n'attirent pas uniquement les drosophiles, mais également les singes...
youtu.be/MBSO0wlU6u0
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…et les poules que, mon frère et moi regardions descendre le talus en roulant lorsque nous étions enfants. Ça nous faisait beaucoup rire!

a écrit : Cela dépend souvent de l’âge et ce genre d’habitude peut très vite devenir problématique passé la trentaine ou la quarantaine ;).
J’ai connu des copains minces depuis la naissance grossir d’un coup en gardant les mêmes habitudes alimentaires.
Le mental y joue pour beaucoup.

Il faut bien comprendre un truc (z'avez le droit de pas être d'accord avec ce que je vais écrire comme pavé mais en tant qu'alcoolodépendant, c'est très compliqué en vrai, j'en témoigne)

Le monde adulte moderne m'a toujours débecté depuis aussi loin que je m'en souvienne, mais on ne peut rien faire contre les années. On grandis, on évolue, Peter Pan est une douce fable (désolé pour les mioches).
L'alcool m'aide à retrouver ce petit coté gamin, jouer, ne se soucier de rien, mais ne vous méprenez pas, je gère ma vie, c'est pas très propre, mais ca roule ^^ mais en vrai, l'alcool me détruit autant qu'il m'aide à supporter l'insupportable, et il faut bien se dire que la plupart des alcoolodépendants fonctionnent ainsi, on ne cherche pas a se démonter le citron, on cherche juste a pas péter un fusible. A accepter les choses, c'est pas pire que de prendre des médocs surpuissants! (j'ai essayé, bof...)

Pour l'anecdote, je rejoins des commentaires plus haut, avant de pouvoir "guérrir" les pochetrons, il faudrait commencer à se demander pourquoi on en consomme, de l'alcool, moi on m'a sorti: il faut que tu change, que tu fasse un effort... pour t'intégrer... en gros, que j'accepte la connerie déchainée de ce monde, j'ai reffusé, parce que j'ai été jugé inapte alors que je fais chier personne!

Désolé ce sujet me touche vraiment parce que je suis concerné, je picole... ET? C'est pas bien. Il faut arrêter.

NON. J'aime ça. ;) Y'en a qui aiment les Bigmac, moi j'aime le rhum.
Mais tu bouzille ta vie?!
Et alors, je bouzille pas la tienne, lâche moi! ^^

Le vrai danger avec l'alcool, c'est ceux qui n'y connaissent rien, qui ne savent pas le gérer et qui font n'importequoi, c'est eux que les flics embarquent, c'est pas les alcooliques chroniques, nous on sait quand prendre le volant est un danger, qu'on ne cherche pas le conflit, qu'on veut juste relativiser, je picole depuis 20 ans et j'ai toujours mis un point d'honneur à me la murger APRES avoir fait le plein dans le frigo^^ Ai je besoin d'être soigné? ...

Pourquoi vouloir soigner des gens qui n'ont rien demandé??? J'en connais qui sont accros au café, et d'autres qui sont accro à leur conjoint, on les soigne pas, eux, parait même qu'il y en a qui sont accro au pognon... On les soigne comment, eux, en mettant des zéros sur des chèques de banque? ^^

Désolé pour le pavé, j'ai bu...

a écrit : Le mental y joue pour beaucoup.

Il faut bien comprendre un truc (z'avez le droit de pas être d'accord avec ce que je vais écrire comme pavé mais en tant qu'alcoolodépendant, c'est très compliqué en vrai, j'en témoigne)

Le monde adulte moderne m'a toujours débecté
depuis aussi loin que je m'en souvienne, mais on ne peut rien faire contre les années. On grandis, on évolue, Peter Pan est une douce fable (désolé pour les mioches).
L'alcool m'aide à retrouver ce petit coté gamin, jouer, ne se soucier de rien, mais ne vous méprenez pas, je gère ma vie, c'est pas très propre, mais ca roule ^^ mais en vrai, l'alcool me détruit autant qu'il m'aide à supporter l'insupportable, et il faut bien se dire que la plupart des alcoolodépendants fonctionnent ainsi, on ne cherche pas a se démonter le citron, on cherche juste a pas péter un fusible. A accepter les choses, c'est pas pire que de prendre des médocs surpuissants! (j'ai essayé, bof...)

Pour l'anecdote, je rejoins des commentaires plus haut, avant de pouvoir "guérrir" les pochetrons, il faudrait commencer à se demander pourquoi on en consomme, de l'alcool, moi on m'a sorti: il faut que tu change, que tu fasse un effort... pour t'intégrer... en gros, que j'accepte la connerie déchainée de ce monde, j'ai reffusé, parce que j'ai été jugé inapte alors que je fais chier personne!

Désolé ce sujet me touche vraiment parce que je suis concerné, je picole... ET? C'est pas bien. Il faut arrêter.

NON. J'aime ça. ;) Y'en a qui aiment les Bigmac, moi j'aime le rhum.
Mais tu bouzille ta vie?!
Et alors, je bouzille pas la tienne, lâche moi! ^^

Le vrai danger avec l'alcool, c'est ceux qui n'y connaissent rien, qui ne savent pas le gérer et qui font n'importequoi, c'est eux que les flics embarquent, c'est pas les alcooliques chroniques, nous on sait quand prendre le volant est un danger, qu'on ne cherche pas le conflit, qu'on veut juste relativiser, je picole depuis 20 ans et j'ai toujours mis un point d'honneur à me la murger APRES avoir fait le plein dans le frigo^^ Ai je besoin d'être soigné? ...

Pourquoi vouloir soigner des gens qui n'ont rien demandé??? J'en connais qui sont accros au café, et d'autres qui sont accro à leur conjoint, on les soigne pas, eux, parait même qu'il y en a qui sont accro au pognon... On les soigne comment, eux, en mettant des zéros sur des chèques de banque? ^^

Désolé pour le pavé, j'ai bu...
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Ce qui est certain c’est qu’il faut surtout soigner ceux qui le veulent. Je suis tout à fait pour laisser libre les personnes qui s’autodétruisent volontairement et consciemment. L’autodestruction est un comportement humain bien plus courant qu’on ne croit. Il prend simplement plusieurs formes.
De toute façon je ne suis pas certain qu’il soit possible de soigner quelqu’un qui ne le veut pas profondément.

a écrit : Ce qui est certain c’est qu’il faut surtout soigner ceux qui le veulent. Je suis tout à fait pour laisser libre les personnes qui s’autodétruisent volontairement et consciemment. L’autodestruction est un comportement humain bien plus courant qu’on ne croit. Il prend simplement plusieurs formes.
De toute façon j
e ne suis pas certain qu’il soit possible de soigner quelqu’un qui ne le veut pas profondément. Afficher tout
C'est impossible de soigner quelqu'un qui ne le veut pas, on peut pas soigner un pilote de F1 contre son envie d'aller vite, si on lui enlève sa voiture, il va mordre son toubib... ^^

Après, il reste l'hôpital psychiatrique, mais quand il y a des barreaux aux fenêtres, c'est parce que les patients mordent...