La lapine peut manger ses petits

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a écrit : Apprendre à s'ennuyer à la maison (ou dans une salle d'attente) oui mais à l'école non. Pour moi justement les enfants ne doivent pas s'ennuyer à l'école.

Pour ma part, j'ai cherché à comprendre pourquoi un de mes enfants (le plus jeune) n'allait pas bien.
C'ét
ait en pleine pandémie l'école avait repris, il était coupé de ses amis.
Je pensais que le problème venait de là et nous l'avons emmener voir une psy pour qu'il puisse s'exprimer.

C'est elle qui a proposé de le dépister après quelques séances et il s'avère être hpi.

Personnellement je m'en moque qu'il soit hpi ou non. Cela ne change en rien ma façon d'être avec lui.
Par contre cela a permis de comprendre certaine chose et de l'aider au mieux.

C'est comme mon aîné qui est multi dys. Le savoir permet de comprendre et d'adapter certaines choses pour qu'il progresse et continue à apprendre...etc.
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C'est quoi un enfant multi dys ?

Ce que j'observe (notamment avec les enfants diagnostiqués autour de moi), c'est que la capacité d'adaptation à la vie en société est tout aussi importante que leur capacité d'apprentissage pour réussir leur vie. J'ai peur que les mettre dans une prison dorée : "tu es HPI" donc "pas comme les autres" me semble dangereux dans le sens où jamais ils ne se forceront et apprendront à s'adapter aux autres. Mes neveux sont HPI et ils sont insupportables avec les autres enfants (hautains, asociales, méprisants, etc.. et foncièrement très intelligents aussi). Comme ils sont HPI, il n'ont pas à s'adapter, ils sont "simplement comme ça et ce n'est pas de leur faute". Je ne partage pas du tout cette vision.

Or la vie en société ne fonctionne que si tout le monde bénéficie d'une capacité d'adaptation suffisante et ceux qui réussissent le mieux ne sont pas les plus forts, ni les plus intelligents mais les mieux adaptés à leur environnement. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la Nature ^^.

Je ne remet pas du tout en question le fait de vouloir le bonheur de son enfant mais les approches actuelles ne me semblent pas les meilleures.

a écrit : Je vais jeter un pavé dans la mare car je trouve ces notions de HPE, HPI manquent de rigueur scientifique dans leur définition et leur appréciation très subjective. Il y a sûrement des élèves doués et d’autres moins doués mais cela dépend des domaines.

N’est-ce pas normal de s’ennuyer à l’école ? N’est
ce pas une qualité d’appendre à s’ennuyer justement ? Doit on forcément pousser les enfants à leur extrême d’apprentissage ? (quand on est doué, souvent on est faignant et on a n’a pas envie de faire plus). Mettre les enfants dans des cases prédéfinis par des adultes, n’est-ce pas oublier qu’ils doivent aussi apprendre à s’adapter aux autres ? Les affubler de sigle à tout va n’est ce pas aussi forcer leur individualisme au mépris de l’adaptation et de l’empathie ? Afficher tout
Bah en fait, je me suis toujours franchement bien ennuyée en cours. J'ai souffert d'être constamment la meilleure de la classe, même sans effort. Et au bout d'un moment je ne me suis contentée que du strict minimum. Je ne me suis mise à travailler qu'en Master 2 de maths fondamentales...après avoir passé quasiment 5 ans à je jouer qu'à la belote et au tarot à la fac au lieu d'aller en cours....
Et maintenant je le regrette tellement ! Si seulement quelqu'un avait pu me pousser à en faire plus, si quelqu'un m'avait donné envie de réussir plutôt que de papillonner...je ne serais certainement pas que prof aujourd'hui.
Donc pour mes 3 enfants, qui sont très probablement HPI tous les 3, je me battrai pour qu'ils ne finissent pas "que" prof. Je ferai en sorte qu'ils s'enrichissent en cours, qu'ils ne se contentent pas que d'un 16 s'ils peuvent avoir 20 sans trop de difficultés.
Mettre des enfants dans des cases, c'est pas génial, mais se baser sur un potentiel plus ou moins grand pour en demander davantage ou pas...c'est normal selon moi.

Autre exemple : un de mes élèves, disons qu'il était mon double mais en version masculine. Il était le meilleur de sa classe, sans rien faire. J'ai refusé en tant que prof principale de lui mettre les félicitations. Avec le proviseur nous nous sommes un peu fâchés en plein conseil de classe...parce qu'il ne comprenait pas mon veto. Finalement il a mis les félicitations "dans mon dos", sous prétexte que ça lui fermerait des portes s'il n'avait pas les félicitations. Cet élève a été en classe prépa sur mes conseils (il ne connaissait pas du tout ça, c'est le premier à avoir son bac dans la famille...)...et finalement va passer son agrégation de maths l'an prochain.
Il a passé sa scolarité à s'ennuyer, et finalement il veut quand même être prof ! En étant honnête, il m'a clairement dit qu'il n'a jamais mérité les félicitations (moi non plus d'ailleurs), mais plutôt une bonne claque pour le forcer à travailler dans les matières qu'il aimait moins.

A l'école, il faut se baser sur le potentiel des élèves. On voit bien que certains ne font rien alors qu'ils pourraient faire plus...on voit bien que d'autres ont déjà la pédale enfoncée à fond. Bizarrement c'est quand même pas mal lié au QI.

a écrit : Bah en fait, je me suis toujours franchement bien ennuyée en cours. J'ai souffert d'être constamment la meilleure de la classe, même sans effort. Et au bout d'un moment je ne me suis contentée que du strict minimum. Je ne me suis mise à travailler qu'en Master 2 de maths fondamentales...après avoir passé quasiment 5 ans à je jouer qu'à la belote et au tarot à la fac au lieu d'aller en cours....
Et maintenant je le regrette tellement ! Si seulement quelqu'un avait pu me pousser à en faire plus, si quelqu'un m'avait donné envie de réussir plutôt que de papillonner...je ne serais certainement pas que prof aujourd'hui.
Donc pour mes 3 enfants, qui sont très probablement HPI tous les 3, je me battrai pour qu'ils ne finissent pas "que" prof. Je ferai en sorte qu'ils s'enrichissent en cours, qu'ils ne se contentent pas que d'un 16 s'ils peuvent avoir 20 sans trop de difficultés.
Mettre des enfants dans des cases, c'est pas génial, mais se baser sur un potentiel plus ou moins grand pour en demander davantage ou pas...c'est normal selon moi.

Autre exemple : un de mes élèves, disons qu'il était mon double mais en version masculine. Il était le meilleur de sa classe, sans rien faire. J'ai refusé en tant que prof principale de lui mettre les félicitations. Avec le proviseur nous nous sommes un peu fâchés en plein conseil de classe...parce qu'il ne comprenait pas mon veto. Finalement il a mis les félicitations "dans mon dos", sous prétexte que ça lui fermerait des portes s'il n'avait pas les félicitations. Cet élève a été en classe prépa sur mes conseils (il ne connaissait pas du tout ça, c'est le premier à avoir son bac dans la famille...)...et finalement va passer son agrégation de maths l'an prochain.
Il a passé sa scolarité à s'ennuyer, et finalement il veut quand même être prof ! En étant honnête, il m'a clairement dit qu'il n'a jamais mérité les félicitations (moi non plus d'ailleurs), mais plutôt une bonne claque pour le forcer à travailler dans les matières qu'il aimait moins.

A l'école, il faut se baser sur le potentiel des élèves. On voit bien que certains ne font rien alors qu'ils pourraient faire plus...on voit bien que d'autres ont déjà la pédale enfoncée à fond. Bizarrement c'est quand même pas mal lié au QI.
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Je comprend ton point de vue mais cela dépend des gens. Personnellement, je n'ai jamais travaillé et je ne voulais surtout pas. Je tournais autour de 15, 16 au lycée puis 10, 12 en prépa sans travailler et cela me convenait tout à fait. Mes parents ont d'ailleurs très vite compris que si on me forçait, je ne faisais plus rien donc ma mère n'a plus jamais ouvert mon sac à partir du CP, se contentant de vérifier que les bulletins étaient bons. Avoir des facilités, je considère ça comme une chance et je suis extrêmement faignant. D'ailleurs, en mathématiques, il faut être faignant pour aller vite à la solution. Et je ne m'ennuyais pas spécialement à l'école vu que j'emmenais des bouquins ou des trucs à faire.

Attention à ne pas forcer les enfants qui ne veulent pas en faire plus. Pouvoir faire plus ne veut pas dire qu'il faut absolument en faire plus. Le bonheur ce n'est pas forcément finir président ou au MIT, cela peut aussi être avoir beaucoup de temps libre (pour lire et continuer d'apprendre) et être prof ^^.

a écrit : C'est quoi un enfant multi dys ?

Ce que j'observe (notamment avec les enfants diagnostiqués autour de moi), c'est que la capacité d'adaptation à la vie en société est tout aussi importante que leur capacité d'apprentissage pour réussir leur vie. J'ai peur que les mettre dans
une prison dorée : "tu es HPI" donc "pas comme les autres" me semble dangereux dans le sens où jamais ils ne se forceront et apprendront à s'adapter aux autres. Mes neveux sont HPI et ils sont insupportables avec les autres enfants (hautains, asociales, méprisants, etc.. et foncièrement très intelligents aussi). Comme ils sont HPI, il n'ont pas à s'adapter, ils sont "simplement comme ça et ce n'est pas de leur faute". Je ne partage pas du tout cette vision.

Or la vie en société ne fonctionne que si tout le monde bénéficie d'une capacité d'adaptation suffisante et ceux qui réussissent le mieux ne sont pas les plus forts, ni les plus intelligents mais les mieux adaptés à leur environnement. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la Nature ^^.

Je ne remet pas du tout en question le fait de vouloir le bonheur de son enfant mais les approches actuelles ne me semblent pas les meilleures.
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Mon aîné est dysorthographique, dysgraphique et dyslexique d'où l'abréviation multi dys.
Désolé pour l'abréviation.

ce n'est pas parce-que tu es hpi ou hpe que tu dois être insupportable, méconnaître les règles de base de la vie en société et/ou prendre les autres de haut.
Mes enfants savent qu'ils ont un particularité, nous leur avons expliqué et nous avons aussi beaucoup insisté sur le fait que ce n'est pas parce-qu'ils ont telle ou telle particularité qu'ils sont meilleurs que les autres ou qu'ils réussiront.

Dans ton exemple, malheureusement, les enfants n'y sont pour rien. Ce sont les parents qui mettent leurs enfants sur un piédestal. Et ça, effectivement c'est ennuyeux pour le futur des enfants.

a écrit : Mon aîné est dysorthographique, dysgraphique et dyslexique d'où l'abréviation multi dys.
Désolé pour l'abréviation.

ce n'est pas parce-que tu es hpi ou hpe que tu dois être insupportable, méconnaître les règles de base de la vie en société et/ou prendre les autres de haut.
Mes enfants savent qu'ils ont un particularité, nous leur avons expliqué et nous avons aussi beaucoup insisté sur le fait que ce n'est pas parce-qu'ils ont telle ou telle particularité qu'ils sont meilleurs que les autres ou qu'ils réussiront.

Dans ton exemple, malheureusement, les enfants n'y sont pour rien. Ce sont les parents qui mettent leurs enfants sur un piédestal. Et ça, effectivement c'est ennuyeux pour le futur des enfants.
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Merci pour l'explication, je ne connaissais pas l'abréviation.
Est-ce que tous les enfants n'ont pas d'une certaine manière un peu de "dys" en eux ?
On s'est tous déjà trompé en inversant les lettres, en faisant des fautes d'orthographes, en mélangeant les sons.

Et tout un chacun, on trouvait des méthodes pour résoudre ces soucis. Certains apprennent par cœur une "photographie" des mots, certains se relisent 4 ou 5 fois, certains travaillent par syllabe, certains lisent beaucoup pour imprimer les mots dans leur tête, etc. etc.
Mon beau-frère a été diagnostiqué jeune dysorthographique et dysgraphique. Du coup, il a abandonné l'idée d'être bon en orthographe vu que ce n'était pas de sa faute et qu'il n'y pouvait rien.

C'est peut-être une impression totalement erronée car je ne suis pas psychologue mais j'ai l'impression que si on teste tous les enfants, on pourrait trouver une catégorie à chacun. Ce n'est donc plus une particularité mais un état de fait : les enfants ont tous des problématiques d'apprentissage et il faut les résoudre.

a écrit : Merci pour l'explication, je ne connaissais pas l'abréviation.
Est-ce que tous les enfants n'ont pas d'une certaine manière un peu de "dys" en eux ?
On s'est tous déjà trompé en inversant les lettres, en faisant des fautes d'orthographes, en mélangeant les sons. />
Et tout un chacun, on trouvait des méthodes pour résoudre ces soucis. Certains apprennent par cœur une "photographie" des mots, certains se relisent 4 ou 5 fois, certains travaillent par syllabe, certains lisent beaucoup pour imprimer les mots dans leur tête, etc. etc.
Mon beau-frère a été diagnostiqué jeune dysorthographique et dysgraphique. Du coup, il a abandonné l'idée d'être bon en orthographe vu que ce n'était pas de sa faute et qu'il n'y pouvait rien.

C'est peut-être une impression totalement erronée car je ne suis pas psychologue mais j'ai l'impression que si on teste tous les enfants, on pourrait trouver une catégorie à chacun. Ce n'est donc plus une particularité mais un état de fait : les enfants ont tous des problématiques d'apprentissage et il faut les résoudre.
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Il me semble que beaucoup d'enfants sont concernés en maternelle et CP.
Mais cela passe en général tout seul.

Quand ça continue, il faut prendre en charge l'enfant pour l'aider (orthophonie, orthopsie, par exemple), et justement éviter l'échec scolaire.

Car tu as justement beaucoup d'enfants dys en échec parce-qu'ils ne sont pas correctement pris en charge, que les parents et les enseignants leur tombent dessus...etc...

Un enfant dysgraphique peut s'améliorer mais écrira souvent lentement et mal toute sa vie.
Le savoir c'est permettre aux prof et aux parents de s'intéresser plutôt au fond qu'à la forme et aussi faire en sorte que l'enfant s'améliore le plus possible.

Un dysorthographique va avoir besoin de plus de temps pour se relire car il fera naturellement plus de fautes.

Les diagnostiquer cela permet justement de les comprendre, les accompagner et trouver avec eux des moyens de s'améliorer.

Cela permet aussi de demander le fameux 1/3 temps qui sera souvent nécessaire à ce type de personne pour justement avoir le temps d'écrire (puisque plus lent), de se relire....

a écrit : Il me semble que beaucoup d'enfants sont concernés en maternelle et CP.
Mais cela passe en général tout seul.

Quand ça continue, il faut prendre en charge l'enfant pour l'aider (orthophonie, orthopsie, par exemple), et justement éviter l'échec scolaire.

Car tu as just
ement beaucoup d'enfants dys en échec parce-qu'ils ne sont pas correctement pris en charge, que les parents et les enseignants leur tombent dessus...etc...

Un enfant dysgraphique peut s'améliorer mais écrira souvent lentement et mal toute sa vie.
Le savoir c'est permettre aux prof et aux parents de s'intéresser plutôt au fond qu'à la forme et aussi faire en sorte que l'enfant s'améliore le plus possible.

Un dysorthographique va avoir besoin de plus de temps pour se relire car il fera naturellement plus de fautes.

Les diagnostiquer cela permet justement de les comprendre, les accompagner et trouver avec eux des moyens de s'améliorer.

Cela permet aussi de demander le fameux 1/3 temps qui sera souvent nécessaire à ce type de personne pour justement avoir le temps d'écrire (puisque plus lent), de se relire....
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Dans ce cas là je comprend mieux, si le problème persiste il faut accompagner l'enfant.
Et effectivement le 1/3 temps est me semble t'il une bonne solution.

a écrit : Je vais jeter un pavé dans la mare car je trouve ces notions de HPE, HPI manquent de rigueur scientifique dans leur définition et leur appréciation très subjective. Il y a sûrement des élèves doués et d’autres moins doués mais cela dépend des domaines.

N’est-ce pas normal de s’ennuyer à l’école ? N’est
ce pas une qualité d’appendre à s’ennuyer justement ? Doit on forcément pousser les enfants à leur extrême d’apprentissage ? (quand on est doué, souvent on est faignant et on a n’a pas envie de faire plus). Mettre les enfants dans des cases prédéfinis par des adultes, n’est-ce pas oublier qu’ils doivent aussi apprendre à s’adapter aux autres ? Les affubler de sigle à tout va n’est ce pas aussi forcer leur individualisme au mépris de l’adaptation et de l’empathie ? Afficher tout
Pour info, une des caractéristiques des HPI/HPE, c'est l'empathie...
youtu.be/J1WkmKG77eU

Si vous pouviez infirmer/confirmer mon avis sur la chose. Il me semble qu'il y a une différence entre les HPI/HPE et les EIP.
Les EIP concernent plutôt l'école, où les enfants intellectuellement précoces appréhendent des concepts habituellement appréhendés par des enfants plus âgés.
Les HPI/HPE sont plutôt des personnes qui "savent" exploiter plus que la normale leurs capacités intellectuelles et émotionnelles, ce qui les rend quelques fois inadaptés à notre société.

a écrit : Si vous pouviez infirmer/confirmer mon avis sur la chose. Il me semble qu'il y a une différence entre les HPI/HPE et les EIP.
Les EIP concernent plutôt l'école, où les enfants intellectuellement précoces appréhendent des concepts habituellement appréhendés par des enfants plus âgés.
Les HPI/HPE so
nt plutôt des personnes qui "savent" exploiter plus que la normale leurs capacités intellectuelles et émotionnelles, ce qui les rend quelques fois inadaptés à notre société. Afficher tout
Un hpi est une personne enfant ou adulte avec un haut potentiel.
Un EIP désigne en particulier un enfant.

Le problème de l'abréviation EIP est qu'elle contient le terme précoce qui n'est pas forcément approprié.

On utilise aussi le terme zèbre

Avant on utilisait le terme surdoué qui, pour moi, ne veut rien dire et est surtout faux.

Les personnes HPE sont le plus souvent hypersensibles émotionnellement, avec une gamme d'émotions ressenties plus variées et plus intenses que la moyenne ; elles sont pourtant en mesure de les vivre sans être envahies et en en tirant le meilleur pour leur vie sociale.

a écrit : Pour info, une des caractéristiques des HPI/HPE, c'est l'empathie...
youtu.be/J1WkmKG77eU
Ecoute le discours à 26 minutes 30.

@SpeedRod : pour moi le terme "haut potentiel" est tout aussi étrange que "surdoué". Outre le fait que ça me fasse penser à une tension électrique, j'ai l'impression que l'utilisation de ce terme permet de galvauder les parents. Je crois qu'une autre expression aurait été plus simple pour tout le monde.

a écrit : Ecoute le discours à 26 minutes 30.

@SpeedRod : pour moi le terme "haut potentiel" est tout aussi étrange que "surdoué". Outre le fait que ça me fasse penser à une tension électrique, j'ai l'impression que l'utilisation de ce terme permet de galvauder les parents. Je croi
s qu'une autre expression aurait été plus simple pour tout le monde. Afficher tout
Certains utilisent le terme de sur-efficients, en lieu et place.

a écrit : Ecoute le discours à 26 minutes 30.

@SpeedRod : pour moi le terme "haut potentiel" est tout aussi étrange que "surdoué". Outre le fait que ça me fasse penser à une tension électrique, j'ai l'impression que l'utilisation de ce terme permet de galvauder les parents. Je croi
s qu'une autre expression aurait été plus simple pour tout le monde. Afficher tout
Je te rejoins.
Je crois que beaucoup de parents cherche à avoir leur hpi à la maison, que ça les enorgueilli.
Perso, c'est juste un terme décrivant un de mes enfants et permettant éventuellement d'adapter certaines façons de faire etc.

Et si nous n'avions pas ressenti un mal être chez lui (qui était en partie due à la séparation d'avec ses copains à l'école à cause du covid) nous n'aurions jamais consulté et de fait nous n'aurions jamais eu l'idée de faire un test.

En bref, pour nous, c'est un enfant comme les autres. ;-)
Il a le droit de se faire gronder quand il n'est pas poli, il a le droit d'aider à mettre et débarrasser la table... aucun passe droit ;-)

Pour avoir croisé pas mal de jeunes (100 par an pendant 10 ans), en fait il y a énormément de différences entre un précoce et un haut potentiel. D'ailleurs mon fils est précoce et haut potentiel...il est aussi en avance physiquement d'ailleurs (il ressemble à un enfant de 6 ans, il parle comme un enfant de 6 ans, il a les connaissances d'un enfant de 6 ans, mais il n'a que 3 ans...il est hypersensible et fait des crises de frustrations car quand il ne sait pas faire ça l'énerve).

J'ai parlé de l'exemple de mon élève HPI. Il est brillant quasiment partout, très empathique, très émotif.

J'en avais une qui était précoce : elle a eu son bac à 15 ans. Mais elle travaillait énormément. Elle apprenait tout par cœur, elle faisait tous les exercices... Et elle avait "du plomb dans la tête", elle était très mûre. Elle a eu 20,5 au bac. Mais elle n'était pas haut potentiel. Pas plus que ça.
Son petit ami était HPI. Il ne travaillait pas plus que ça. Ça m'énervait parce qu'il avait des résultats équivalent aux siens...mais sans faire grand chose.

J'en avais une qui était HPI. Une littéraire qui avait pris la spécialité maths. Elle lisait pendant mes cours de maths. Mais elle avait 19 à chaque fois. Je lui demandais à quoi je lui servais...elle m'avait répondu que comme ça elle savait où le cours en était. Et elle écoutait d'une oreille, pour piocher des conseils de rédaction quand elle pensait en avoir besoin.


Et je suis totalement d'accord avec Tybs : les meilleurs en maths sont les plus faignants. Mon père est un exemple de fainéantise extrême...et en maths il est brillant. Il trouve toujours le moyen le plus rapide et efficace pour prouver quelque chose.
Moi je suis bizarre parce que je déteste apprendre des théorèmes etc, donc j'étais du genre, quand j'étais apprenante, à reprouver les théorèmes à chaque fois. Une fois j'avais écrit sur une copie "on a ces propriétés, et il doit bien y avoir un théorème qui permette d'arriver à cette conclusion, mais je ne me souviens plus du nom". J'avais eu les 3 quarts des points.

Je crois que ce qui est problématique c'est de voir encore des profs qui considèrent que tous les élèves doivent apprendre comme ci ou comme ça. Et pas autrement. Ou d'avoir des instits comme celle de mon fils qui sort "non mais je ne peux pas m'occuper individuellement des enfants. Lui a besoin de plus, mais je ne peux pas en donner plus. Il aura autant que les autres." ce qui signifie aussi que ceux qui ont besoin d'aller plus lentement...sont traînés à la même vitesse que la moyenne. Ou alors qu'on va à la même vitesse que le plus lent...ce qui fait que tous les autres s'ennuient.

a écrit : Pour avoir croisé pas mal de jeunes (100 par an pendant 10 ans), en fait il y a énormément de différences entre un précoce et un haut potentiel. D'ailleurs mon fils est précoce et haut potentiel...il est aussi en avance physiquement d'ailleurs (il ressemble à un enfant de 6 ans, il parle comme un enfant de 6 ans, il a les connaissances d'un enfant de 6 ans, mais il n'a que 3 ans...il est hypersensible et fait des crises de frustrations car quand il ne sait pas faire ça l'énerve).

J'ai parlé de l'exemple de mon élève HPI. Il est brillant quasiment partout, très empathique, très émotif.

J'en avais une qui était précoce : elle a eu son bac à 15 ans. Mais elle travaillait énormément. Elle apprenait tout par cœur, elle faisait tous les exercices... Et elle avait "du plomb dans la tête", elle était très mûre. Elle a eu 20,5 au bac. Mais elle n'était pas haut potentiel. Pas plus que ça.
Son petit ami était HPI. Il ne travaillait pas plus que ça. Ça m'énervait parce qu'il avait des résultats équivalent aux siens...mais sans faire grand chose.

J'en avais une qui était HPI. Une littéraire qui avait pris la spécialité maths. Elle lisait pendant mes cours de maths. Mais elle avait 19 à chaque fois. Je lui demandais à quoi je lui servais...elle m'avait répondu que comme ça elle savait où le cours en était. Et elle écoutait d'une oreille, pour piocher des conseils de rédaction quand elle pensait en avoir besoin.


Et je suis totalement d'accord avec Tybs : les meilleurs en maths sont les plus faignants. Mon père est un exemple de fainéantise extrême...et en maths il est brillant. Il trouve toujours le moyen le plus rapide et efficace pour prouver quelque chose.
Moi je suis bizarre parce que je déteste apprendre des théorèmes etc, donc j'étais du genre, quand j'étais apprenante, à reprouver les théorèmes à chaque fois. Une fois j'avais écrit sur une copie "on a ces propriétés, et il doit bien y avoir un théorème qui permette d'arriver à cette conclusion, mais je ne me souviens plus du nom". J'avais eu les 3 quarts des points.

Je crois que ce qui est problématique c'est de voir encore des profs qui considèrent que tous les élèves doivent apprendre comme ci ou comme ça. Et pas autrement. Ou d'avoir des instits comme celle de mon fils qui sort "non mais je ne peux pas m'occuper individuellement des enfants. Lui a besoin de plus, mais je ne peux pas en donner plus. Il aura autant que les autres." ce qui signifie aussi que ceux qui ont besoin d'aller plus lentement...sont traînés à la même vitesse que la moyenne. Ou alors qu'on va à la même vitesse que le plus lent...ce qui fait que tous les autres s'ennuient.
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A la place de "fainéant", je préfère le terme de "PME" ( "Partisan du Moindre Effort")... ;)

a écrit : A la place de "fainéant", je préfère le terme de "PME" ( "Partisan du Moindre Effort")... ;) Ça me va aussi. Mais bon, quand je commence l'année scolaire en disant que les maths c'est fait pour les fainéants...ça choque les parents...je tenterai l'an prochain le coup du partisan du moindre effort.