Le caractère typographique "espace", séparant deux mots, est féminin : on met une espace entre deux mots, tandis que l'on laisse un espace entre le mur et un meuble.
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Le caractère typographique "espace", séparant deux mots, est féminin : on met une espace entre deux mots, tandis que l'on laisse un espace entre le mur et un meuble.
Tous les commentaires (69)
Et pour la voiture ?
Moi je préfère dire j’ai acheté un Espace, alors que ma femme dira , j’ai acheté une Espace…
Ça n’apporte rien a l’anecdote, mais pour les voitures, le genre est a définir clairement aussi ;-)
- un monospace > le nom au masculin
- une berline > le nom au féminin
Mais de nos jours, de plus en plus de marques suppriment purement et simplement le pronom dans leurs publicités (« Renault Captur est en promo », etc.).
Dans tous les cas, cela ne relève aucunement de la grammaire, puisqu’il s’agit de marques déposées.
L'écrit n'est apparu que beaucoup plus tard pour des raisons logistiques.
Je suis de ceux qui pensent que l'orthographe est parfois trop compliqué en français mais que ça ne dérange pas.
Pas parce que je n'ai jamais eu de problème mais parce que je pense que le problème ne vient pas de l'orthographe mais des humains, en l'occurence des français qui ont mis cette orthographe sur un piédestal.
Il n'y a qu'à voir dans les pays anglo-saxons ou en amérique latine ( je ne me prononcerai pas pour l'Espagne que je ne connais pas ) où l'orthographe non respectée n'est que rarement sources de remarques ou d exclusion sociale ( je parle dans la vie de tous les jours).
Au lieu de simplifier l'orthographe ( bien utile à l'écrit) , évoluons nos façons de la penser pour commencer.
JLSD et je suis à peu près sûr de l'avoir appris ici.
Pas encore retrouvé mais je cherche...
youtu.be/5YO7Vg1ByA8
J'ai eu un prof de conduite qui m'a expliqué qu'il fallait débrayer quand on prend un virage... ca n'a absolument rien à voir, mais je voulais partager un peu de stupidité moi aussi, excusez-moi ;)
C’est pour cela que certaines des considérations arbitraires contenues dans les commentaires ci-dessus m’incitent à penser qu’on préfère parfois hurler par principe plutôt que proposer une solution logique - ce que vous venez de faire, et je vous en remercie.
Par exemple, l’accord des adjectifs de couleur (et les adjectifs composés) qui est un casse tête.
Pourquoi dire : « je lui donne » quand on donne un objet à une femme ?
Pourquoi accorder grand au pluriel dans « des grands-mères » sans le mettre au féminin ?
Pourquoi dit-on « le héros » et « l’héroïne » ?
Etc…
Avoir accès à une information ne veut pas dire être en mesure de comprendre cette information. L'enseignement de masse n'a pas complètement effacé les inégalités sociales, loin s'en faut, et l'inégale maîtrise de la langue en est une preuve et l'une des nombreuses conséquences.
Dire (je simplifie votre propos) que "quand on veut, on peut", c'est nier la reproduction sociale et du même coup 120 ans de sociologie.
Imagine si les parents d'un enfant de 6 ans avaient le droit de dire que plus tard il n'aura pas besoin de calculs trop complexe ou qu'ils vont choisir l'option orthographe et grammaire facile, ça serait du joli ^^
J'adore tous ses commentaires, si riche voilà pourquoi je continue de venir par ici. J'en apprends autant dans les commentaires sinon plus que dans l'anecdote.
Dans le même genre il y a UNE aigle impériale pour le blason de Napoléon Ier et UN aigle royal survol le Macif pyrénéen.
Beaucoup de blocages peuvent être détournés par des explications simples et claires. Un travail sur la phonologie, avec la pose de bonnes bases, interroge langue écrite et permet aux enfants de prendre confiance et d'aborder la langue écrite avec plus de sérénité.
Au contraire plutôt que s'embrouiller, un travail structuré permet, à mon avis, de donner davantage de sens à la langue.
En tout cas, c'est de manière décompléxée que j'espère apprendre à lire et à écrire à mes jeunes élèves ;)
Bonne soirée.
"De nos jours, tout le monde peut lire un Bescherelle ou consulter un site référent. Et ainsi comprendre de lui-même. C’est surtout en cela qu’il n’y a plus de barrière"
Bonne soirée à vous.
Peu importe que le professeur soit intéressant et passionné, il ne pèsera jamais plus que quelques heures par semaine dans la vie de son élève. C'est l'environnement social et familial qui conditionne en premier lieu la maîtrise de la langue, ce n'est pas la volonté individuelle.
J'écoutais récemment Beigbeder qui racontait que ses parents écoutaient l'émission de radio "le masque et la plume" dans la voiture familiale, de retour de weekend en Normandie.
Dans d'autres familles, on écoute Hanouna à la TV en mangeant. Vous pensez vraiment que ces environnements sont équivalents et n'ont aucune influence sur la maîtrise de la langue ?
C'est un fait: notre langue est si complexe qu'elle constitue un marqueur social et peut être utilisée comme un outil de discrimination.
Vous citez en effet un passage qui explique la différence entre les siècles précédents et l’actuel. La fin du passage est éloquente : j’y appuie la notion de suppression de la barrière entre les « classes ». Cette barrière était l’accès aux connaissances. C’est l’essentiel de min propos : la suppression de la barrière de l’ACCÈS aux connaissances.
Que l’on PUISSE apprendre seul (possibilité qui peut difficilement être remise en cause pour une fraction de la population - mon cas, lors de mon enfance, qui n’est pas un dogme mais un exemple possible) n’en fait pas un canon d’apprentissage, ce que j’avais précédemment développé (relisez les commentaires précédents pour obtenir le contexte).
Il se trouve que j’enseigne moi-même. Je peux très difficilement mettre le principe d’enseignement de côté. ;)
Bonne soirée à vous.