Vous êtes-vous déjà demandé si répondre "sur place" ou "à emporter" a une influence sur le prix de la nourriture ? La réponse est oui, car cela change le taux de TVA applicable : taux normal sur place (10%) et taux réduit (5,5%) pour la version à emporter. Cependant, la différence est rarement répercutée sur le prix final par le restaurateur.
Le restaurateur fait alors une marge plus importante si le client choisit à emporter.
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Ce n’est pas tout à fait vrai…cela l’était avant, mais ne l’est plus.
Aujourd’hui, et pour faire simple, la TVA s’applique à 5,5% sur les produits alimentaires vendus dans des emballages permettant la conservation sans altération du produit, et 10% si la consommation doit être immédiate. Peut importe que la consommation se fasse sur place ou à l’extérieur…
Il y a bien sûr quelques exceptions à ce principe, mais qui n’apportent rien à cette anecdote.
Un menu Big mac aura donc de la TVA à 10% quelque soit le lieu de consommation (vérifiez sur les tickets de caisse!). En effet, j’vous avez déjà essayé de consommer un Big Mac 2 jours après son achat? Je vous le déconseille…!
Pourtant la boîte de mon bigmac est la même sur place ou à emporter, celle de mes potatoes aussi et pareil pour ma boisson
Tout ce qu'il ya c'est un support boisson et un sac en carton qui doivent pas être si cher au vu des quantités qu'ils doivent acheter (je dirais 0.50€ max par client et encore je suis sur que je suis large )
Édit
Après une recherche rapide sur internet le porte Goblet et le sac vaudrait 0.47€ par client (et ça c'est sans le prix que peut avoir un groupe ou des professionnels)
Comme quoi a 10€ le menu ils perdent pas d'argent sauf si tout le monde fait une commande solo et encore c'est même pas dit
Depuis 40 ans, a été privilégié le revenu de l'électeur par ces 11 systèmes de Droits... Au détriment de celui qui crée les emplois: les entreprises.
Ce ne sont pas les entreprises qui doivent se mettre au diapason des travailleurs, mais le contraire.
Il est fini le temps - ça, c'est mon prof de Français qui le disait... à la fin des années 70 - où tout le monde pouvait prétendre à un "emploi pour la vie, dans la commune". Les temps ont bien changé : mobilité et formation professionnelle continue, sont (entre autres), des priorités à avoir bien présentes, pour avoir un Revenu issu de la chose la plus importante dans une vie d'actif: un emploi.
Il y a actuellement des centaines de milliers d'emploi qui ne sont pas pourvus en France... Alors que les chômeurs sont par millions.
N'y a t'il pas un problème de fond dans le pays ?...
Un extrême certes: l'Agriculture est désespérée pour rencontrer des personnes, pour récolter les fruits et légumes (ou encore faire les vendanges), vu que les Roumains, Bulgares et Portugais ne viennent pas, raison COVID.
Ce n'est certes pas commode de travailler sous la canicule, la pluie ou dans le froid... Mais ne sommes-nous pas, justement, trop... Commode, dans nos exigences ?...
@Lflfelf, si, ca pourrit la bouffe de macdo, pas très vite, mais ca pourrit. Par contre, réchauffer un burger au micro-ondes, certains s'y prêtent de manière relativement acceptablement comestible et d'autres moins, voir pas du tout à moins d'aimer le caoutchouc^^
Toutefois ce n'est pas du tout la seule raison et pas non plus la raison majoritaire.
- les entreprises ne trouvent pas de personnes qualifiées pour les postes demandés;
- des secteurs dits "aspirateurs" qui recrutent la majorité des jeunes sortis de formation et d'école sans en "laisser" aux autres (notamment l'informatique et les médias);
- des formations techniques sous-cotées depuis des années et délaissées par les jeunes et l'éducation nationale (et pourtant un couvreur, un carrossier ou un plombier aujourd'hui qui se met à son compte peut gagner bien plus que certains CSP+);
- des métiers difficiles (infirmières, agriculteurs, agent d'entretien, etc.) qui sont très faiblement rémunérés aujourd'hui et qui pourtant sont indispensables (certains les applaudissaient même à 20h tous les soirs ... ça leur faisait une belle jambe tiens, des applaudissements, ça ne remplit pas le frigo).
Pour moi, il faudrait :
- que les entreprises prennent des risques, embaucher un jeune sans compétence, ce n’est pas grave. Un jeune, c'est motivé pour apprendre. (l'entreprise qui veut un junior de moins de 30 ans avec 15 ans d'expérience sur un truc qui a 5 ans d'existence, ça va 5 min....)
- que les formations techniques soient revalorisées avec un budget plus conséquent
- que les métiers considérés comme essentiels soient mieux rémunérés;
- éventuellement que les conditions d'accès au chômage soient plus encadrées, mais je ne crois vraiment pas que ce soit le coeur du problème.
Enfin, il faudrait dire à nos ados que non, "influenceur" n'est pas un vrai métier.
Cette question peut parfois être déconcertante en anglais, on peut vous demander par exemple "To take or to have ?" ce qui peut sembler la même chose. Mais d'une manière générale, "To have" c'est forcément sur place (le "in" est sous-entendu), donc si vous voulez qu'on vous mette votre repas dans un sachet plutôt que sur un plateau, il faut répondre par l'autre proposition. Donc si on vous demande "To take or to have ?" ou "To have or to go ?" ou simplement "To have ?", il faut répondre "To take", ou "To go" ou "No (to take out)" ! Mais ils se peut aussi que vous ayez de la chance et qu'on vous demande "To take away ?" comme vous avez appris à l'école ! (mais dans ce cas, c'est si vous voulez manger sur place qu'il faut savoir répondre "No, to have" !).
Je raconte un peu ma vie, j'ai quitté quelques boulots parce que je considérais les conditions inacceptables (je vous passe les détails) et à chaque fois, on me disais: T'as pas le droit de faire ça (de les planter)
Ben... si, regardez, je me casse. Démerdez vous, trouvez un autre pigeon.
Le must (pour rester dans la restauration) c'est le parton qui est venu -->chez moi<--, et qui m'a dit:
-Tu viens travailler (ce n'était pas une question)
-Non.
-Pourquoi?
-Parce que j'ai pas envie, à moins que vous me payez immédiatement mes heures supplémentaires?
-Je te les payerai...
-C'est ça, ben en attendant, vous ferez la plonge vous-même.
(MOUAHAHAH)
Voila à quoi beaucoup sont confrontés, comment voulez vous qu'on réagisse? Au bout d'un moment, y'en a marre de tout accepter et de fermer sa gueule! Si on me payais toutes ces foutues heures supplémentaires depuis 20 ans que je suis sur le marché, je pourrais presque me payer une Zoé neuve! ^^ grrrr
désolé pour le H.S
Tu le dis toi-même : "j'ai des potes qui... 6 mois boulot, 6 mois chômage", alors qu'ils travaillent dans un secteur "aspirateur".
Fais-moi rigoler...
Ça c'est un des nombreux exemples pernicieux du système de "surprotection" à la Française.
Le système des Allocations familiales est également montré du doigt (je sais, le sujet est sensible )
Il y a un pays de l'OCDE qui l'a supprimé, avec un préavis de trois ans.
Non seulement son taux de natalité n'a pas chuté... Mais son "pôle emploi" a vu arriver tout un cortège de personnes qui "vivotaient" d'allocs et de petits boulots au black.
Vu que leurs revenus aller chuter drastiquement... Ils sont venus demander de la formation professionnelle ou de l'emploi ne demandant pas, ou peu de qualification professionnelle.
Je te félicite pour toutes les connaissances que tu décris dans ton commentaire.
Je réitère ma demande (joke). Tu ne veux vraiment pas présenter ta candidature de président ?
Je ne suis pas le seul à la réclamer...
(Et basta de l'excuse "je ne suis pas domicilié en France" )
La surprotection sociale comme tu le décris nous protège aussi de la « surpauvreté » si je peux me permettre. Cette situation existe au USA et la sous protection sociale est également catastrophique et coûte très cher.
C’est toujours compliqué le social. Regarde la Finlande qui gagne de l’argent en relogeant gratuitement tous les sans papiers depuis quelques années.
Bref c’est un problème très complexe. Après réduire les charges patronales pourrait être une aide à l’embauche si tant est que les entreprises embauchent vraiment au lieu d’augmenter leurs marges. Regarde le sujet de l’anecdote et la TVA, c’est pareil, les entreprises s’aligneront toujours sur le prix le plus rentables.
Il y n’y a que deux taux de TVA applicable en restauration:
- 10% pour la vente de nourriture et boissons non alcoolisées sur place et à emporter.
- 20% sur les boissons alcoolisées.
Cette anecdote n'est plus à jour, elle est confirmée seulement par la première source qui date de 2008 !!! La deuxième source qui est à jour ne confirme pas cette anecdote.
Le taux de TVA ne dépend pas si on mange sur place ou si on emporte mais seulement du type de nourriture qui est destiné à être consommé immédiatement ou plus tard. Un sandwich (ou un burger) sera toujours vendu avec une TVA à 10%, que ce soit sur place ou à emporter, alors qu'une barquette de raviolis vendue par un traiteur (sans les couverts pour la manger tout de suite) sera vendue avec une TVA réduite à 5.5%, comme une boite de conserve de ravioli qu'on aurait achetée au supermarché.
De même un verre de Coca sera vendu avec une TVA à 10% car c'est pour consommer tout de suite mais une bouteille de Coca sera vendue avec une TVA à 5.5% même si on s'assoit pour la boire tout de suite, car on n'est pas obligé de l'ouvrir et la boire tout de suite. Sauf si le commerçant la vend avec un sandwich et n'applique pas différents taux de TVA sur le même ticket, dans ce cas c'est le taux le plus élevé (10%) qui sera appliqué au sandwich et à la bouteille de Coca.
Les boissons alcoolisées ont un taux de TVA de 20% et si le commerçant ne ventille pas les montants pour leur appliquer différents taux de TVA, il devra appliquer une TVA de 20% à la bière et au sandwich qu'il vend en même temps (mais si sa caisse enregistreuse est capable d'appliquer différents taux de TVA, il peut appliquer 20% à la bière et 10% au sandwich).
En effet ça faisait une différence dans le temps, et c'est pourquoi l'un des commentateurs se souvient qu'on pouvait payer moins cher en déclarant que c'était à emporter, même si on mangeait en douce sur place ensuite. Mais ce n'est plus valable et cette anecdote est devenue fausse depuis que la règle a changé.
Déjà, ces deux pays n'utilisent pas les mêmes critères de définition.
Bref, je crois que le mieux à faire, vue la complexité du sujet, c'est que nous en restions là.
Ah pardon. "Influencer" n'est pas un métier d'avenir. Je te le confirme.
Ceci va pour mon neveu...
Quant à joueur de football professionnel ou chanteur de Rap...
Beaucoup de prétendants et très peu d'élus.
Ce n'est pas de la passion qu'il faut, mais un "don", pour être au Zénith.
Au fait, tu connais le principe (ou le jeu) de l'ultimatum ???
Dans le service depuis trente ans, j'en ai fait des clients et je peux te dire une chose commune à tous leurs employés que j'ai croisé (et continue de croiser), c'est qu'à force de leur bouffer le gras, ils n'ont plus envie de s'investir dans un poste qu'ils peuvent perdre du jour au lendemain parce que leur boîte n'est "pas assez rentable"...
Le rsi n'a donc aucun lien avec la tva et n'est pas une taxe. La baisse de la tva devait permettre des embauches, des augmentations de salaires et des investissements mais les embauches n'ont pas vraiment eu lieu...