Des lémuriens qui utilisent des médicaments

Proposé par
le
dans

Pour se débarrasser de vers parasites, les lémuriens à front roux (Eulemur rufifrons) sont capables de s'auto-médicamenter : ils enduisent certaines parties de leurs corps avec les sécrétions toxiques de mille-pattes géants, ce qui a pour effet de tuer les parasites. Occasionnellement, ils mangent aussi le mille-pattes, afin de traiter leur système digestif.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Du coup le terme "toxique" n'a pas lieu d'être ici, à l'est peut être pour nous, égoïstes et égocentriques humain, mais pas pour eux, et encore moins dans ce cas :/ Beh si, certains médicaments sont toxiques, faut juste bien les doser, le but étant ici de tuer le parasite avant de tuer l'hôte. ;)

Certains oiseaux vont jusqu'à se poser au milieu d'un tas de fourmis pour se faire tirer de l'acide formique dessus pour tuer les parasites qui squattent leur plumage, et l'acide formique, beh, c'est acide. ^^

a écrit : Beh si, certains médicaments sont toxiques, faut juste bien les doser, le but étant ici de tuer le parasite avant de tuer l'hôte. ;)

Certains oiseaux vont jusqu'à se poser au milieu d'un tas de fourmis pour se faire tirer de l'acide formique dessus pour tuer les parasites qui squattent
leur plumage, et l'acide formique, beh, c'est acide. ^^ Afficher tout
"Tout est poison, rien n'est poison : c'est la dose qui fait le poison." Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim (mieux connu sous le nom de Paracelse, mais ça claque quand même un nom comme ça!).

La zoopharmacognosie, est une récente branche des Sciences, étudiant le comportement animalier, dans la faculté de savoir faire usage de l'auto-médication.
À ce titre, cette dernière peut être tout autant prophylactique (préventive) comme curative.
Animaux (cas décrit dans l'anecdote), végétaux, terre, minéraux -et même le charbon de bois ! - sont les médicaments utilisés dans la pharmacopée animale.

Un primate autre que le lémurien -le chimpanzé-, ferait même usage d'un éventail de 150 plantes diverses pour rester en bonne santé ou se soigner.

Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que dans les populations humaines locales, un tiers de ces plantes, sont également utilisées à but thérapeutique.
De là à se demander si les humains n'auraient pas copié par observation, les comportements médicamentaux des chimpanzés... Voire même si ce savoir se serait transmis sur les millions d'années de l'évolution de l'humain.

Alors, s'agit-il d'un comportement inné ou acquis ? Ben... On n'en sait rien, pour le moment.

Toujours est-il que les chimpanzés de Gombe, en Tanzanie, font usage des feuilles velues de l'Aspilia Mossambicensis, à mode de vermifuge.
Ces feuilles ne font pas partie de leur diète journalière. Elles ne leur apportent pas assez de nutriments. Elles sont néanmoins consommées entières et pliées, afin de passer tout le transit digestif et intestinal... Et emporter avec elles, tous les vers parasitaires qui ont été accrochés, tel s'il s'agissait d'une bande Velcro.

C'est en Ouganda, que Sabrina Krief, observe des chimpanzés.
Un jour, elle ne quitte pas des yeux, un chimpanzé manifestement malade, pour apprendre qu'il se met à consommer des feuilles de Trichilia Rubescens, une plante qui ne fait pas partie de son alimentation.
La plante, ultérieurement analysée à l'ICNS de Gyf-Sur-Yvette, révélera la présence de deux limonoïdes, aux propriétés antipaludéennes importantes.
Mais ce n'est pas tout ! Car pour compléter son traitement, le chimpanzé ingurgitera également de la terre rouge, qui va extraire en profondeur, au lieu où un arbre aura été déraciné.
Or, cette terre rouge est riche en kaolinite... Qui, expérience scientifique in vitro à l'appui, démontre multiplier l'effet curatif de ces molécules antipaludéennes.
(La kaolinite est une argile)

Voici l'un des articles consultés, pour écrire ce commentaire.
N'hésitez pas à lire au bas de l'article, bien d'autres cas anecdotiques de zoopharmacognosie.
www.lepoint.fr/societe/le-chimpanze-pharmacien-10-06-2010-1201207_23.php

La page Wikipédia en cite d'autres.
.fr.m.wikipedia.org/wiki/Zoopharmacognosie


Tous les commentaires (33)

Est-ce une habitude innée ou acquise ?

Du coup le terme "toxique" n'a pas lieu d'être ici, à l'est peut être pour nous, égoïstes et égocentriques humain, mais pas pour eux, et encore moins dans ce cas :/

a écrit : Du coup le terme "toxique" n'a pas lieu d'être ici, à l'est peut être pour nous, égoïstes et égocentriques humain, mais pas pour eux, et encore moins dans ce cas :/ Toxique pour les parasites plutôt ici.

a écrit : Du coup le terme "toxique" n'a pas lieu d'être ici, à l'est peut être pour nous, égoïstes et égocentriques humain, mais pas pour eux, et encore moins dans ce cas :/ Beh si, certains médicaments sont toxiques, faut juste bien les doser, le but étant ici de tuer le parasite avant de tuer l'hôte. ;)

Certains oiseaux vont jusqu'à se poser au milieu d'un tas de fourmis pour se faire tirer de l'acide formique dessus pour tuer les parasites qui squattent leur plumage, et l'acide formique, beh, c'est acide. ^^

a écrit : Beh si, certains médicaments sont toxiques, faut juste bien les doser, le but étant ici de tuer le parasite avant de tuer l'hôte. ;)

Certains oiseaux vont jusqu'à se poser au milieu d'un tas de fourmis pour se faire tirer de l'acide formique dessus pour tuer les parasites qui squattent
leur plumage, et l'acide formique, beh, c'est acide. ^^ Afficher tout
"Tout est poison, rien n'est poison : c'est la dose qui fait le poison." Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim (mieux connu sous le nom de Paracelse, mais ça claque quand même un nom comme ça!).

Pour les vers parasites, ok. Mais contre les vers des sables, on fait quoi ?

a écrit : Pour les vers parasites, ok. Mais contre les vers des sables, on fait quoi ? On bétonne. ;)

La zoopharmacognosie, est une récente branche des Sciences, étudiant le comportement animalier, dans la faculté de savoir faire usage de l'auto-médication.
À ce titre, cette dernière peut être tout autant prophylactique (préventive) comme curative.
Animaux (cas décrit dans l'anecdote), végétaux, terre, minéraux -et même le charbon de bois ! - sont les médicaments utilisés dans la pharmacopée animale.

Un primate autre que le lémurien -le chimpanzé-, ferait même usage d'un éventail de 150 plantes diverses pour rester en bonne santé ou se soigner.

Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que dans les populations humaines locales, un tiers de ces plantes, sont également utilisées à but thérapeutique.
De là à se demander si les humains n'auraient pas copié par observation, les comportements médicamentaux des chimpanzés... Voire même si ce savoir se serait transmis sur les millions d'années de l'évolution de l'humain.

Alors, s'agit-il d'un comportement inné ou acquis ? Ben... On n'en sait rien, pour le moment.

Toujours est-il que les chimpanzés de Gombe, en Tanzanie, font usage des feuilles velues de l'Aspilia Mossambicensis, à mode de vermifuge.
Ces feuilles ne font pas partie de leur diète journalière. Elles ne leur apportent pas assez de nutriments. Elles sont néanmoins consommées entières et pliées, afin de passer tout le transit digestif et intestinal... Et emporter avec elles, tous les vers parasitaires qui ont été accrochés, tel s'il s'agissait d'une bande Velcro.

C'est en Ouganda, que Sabrina Krief, observe des chimpanzés.
Un jour, elle ne quitte pas des yeux, un chimpanzé manifestement malade, pour apprendre qu'il se met à consommer des feuilles de Trichilia Rubescens, une plante qui ne fait pas partie de son alimentation.
La plante, ultérieurement analysée à l'ICNS de Gyf-Sur-Yvette, révélera la présence de deux limonoïdes, aux propriétés antipaludéennes importantes.
Mais ce n'est pas tout ! Car pour compléter son traitement, le chimpanzé ingurgitera également de la terre rouge, qui va extraire en profondeur, au lieu où un arbre aura été déraciné.
Or, cette terre rouge est riche en kaolinite... Qui, expérience scientifique in vitro à l'appui, démontre multiplier l'effet curatif de ces molécules antipaludéennes.
(La kaolinite est une argile)

Voici l'un des articles consultés, pour écrire ce commentaire.
N'hésitez pas à lire au bas de l'article, bien d'autres cas anecdotiques de zoopharmacognosie.
www.lepoint.fr/societe/le-chimpanze-pharmacien-10-06-2010-1201207_23.php

La page Wikipédia en cite d'autres.
.fr.m.wikipedia.org/wiki/Zoopharmacognosie

a écrit : La zoopharmacognosie, est une récente branche des Sciences, étudiant le comportement animalier, dans la faculté de savoir faire usage de l'auto-médication.
À ce titre, cette dernière peut être tout autant prophylactique (préventive) comme curative.
Animaux (cas décrit dans l'anecdote), végétau
x, terre, minéraux -et même le charbon de bois ! - sont les médicaments utilisés dans la pharmacopée animale.

Un primate autre que le lémurien -le chimpanzé-, ferait même usage d'un éventail de 150 plantes diverses pour rester en bonne santé ou se soigner.

Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que dans les populations humaines locales, un tiers de ces plantes, sont également utilisées à but thérapeutique.
De là à se demander si les humains n'auraient pas copié par observation, les comportements médicamentaux des chimpanzés... Voire même si ce savoir se serait transmis sur les millions d'années de l'évolution de l'humain.

Alors, s'agit-il d'un comportement inné ou acquis ? Ben... On n'en sait rien, pour le moment.

Toujours est-il que les chimpanzés de Gombe, en Tanzanie, font usage des feuilles velues de l'Aspilia Mossambicensis, à mode de vermifuge.
Ces feuilles ne font pas partie de leur diète journalière. Elles ne leur apportent pas assez de nutriments. Elles sont néanmoins consommées entières et pliées, afin de passer tout le transit digestif et intestinal... Et emporter avec elles, tous les vers parasitaires qui ont été accrochés, tel s'il s'agissait d'une bande Velcro.

C'est en Ouganda, que Sabrina Krief, observe des chimpanzés.
Un jour, elle ne quitte pas des yeux, un chimpanzé manifestement malade, pour apprendre qu'il se met à consommer des feuilles de Trichilia Rubescens, une plante qui ne fait pas partie de son alimentation.
La plante, ultérieurement analysée à l'ICNS de Gyf-Sur-Yvette, révélera la présence de deux limonoïdes, aux propriétés antipaludéennes importantes.
Mais ce n'est pas tout ! Car pour compléter son traitement, le chimpanzé ingurgitera également de la terre rouge, qui va extraire en profondeur, au lieu où un arbre aura été déraciné.
Or, cette terre rouge est riche en kaolinite... Qui, expérience scientifique in vitro à l'appui, démontre multiplier l'effet curatif de ces molécules antipaludéennes.
(La kaolinite est une argile)

Voici l'un des articles consultés, pour écrire ce commentaire.
N'hésitez pas à lire au bas de l'article, bien d'autres cas anecdotiques de zoopharmacognosie.
www.lepoint.fr/societe/le-chimpanze-pharmacien-10-06-2010-1201207_23.php

La page Wikipédia en cite d'autres.
.fr.m.wikipedia.org/wiki/Zoopharmacognosie
Afficher tout
Ca me fais penser à un épisode de Malcolm, où Francis prend en charge un groupe de fillettes scout

-Et comment vous pouvez êtres sures que cette soupe n'est pas toxique?
-Beh parce qu'on a cueilli les trucs que mangeaient les lapins! (il est con où il le fait exprès?)

Inné où acquis, je ne sais pas! ^^

a écrit : La zoopharmacognosie, est une récente branche des Sciences, étudiant le comportement animalier, dans la faculté de savoir faire usage de l'auto-médication.
À ce titre, cette dernière peut être tout autant prophylactique (préventive) comme curative.
Animaux (cas décrit dans l'anecdote), végétau
x, terre, minéraux -et même le charbon de bois ! - sont les médicaments utilisés dans la pharmacopée animale.

Un primate autre que le lémurien -le chimpanzé-, ferait même usage d'un éventail de 150 plantes diverses pour rester en bonne santé ou se soigner.

Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que dans les populations humaines locales, un tiers de ces plantes, sont également utilisées à but thérapeutique.
De là à se demander si les humains n'auraient pas copié par observation, les comportements médicamentaux des chimpanzés... Voire même si ce savoir se serait transmis sur les millions d'années de l'évolution de l'humain.

Alors, s'agit-il d'un comportement inné ou acquis ? Ben... On n'en sait rien, pour le moment.

Toujours est-il que les chimpanzés de Gombe, en Tanzanie, font usage des feuilles velues de l'Aspilia Mossambicensis, à mode de vermifuge.
Ces feuilles ne font pas partie de leur diète journalière. Elles ne leur apportent pas assez de nutriments. Elles sont néanmoins consommées entières et pliées, afin de passer tout le transit digestif et intestinal... Et emporter avec elles, tous les vers parasitaires qui ont été accrochés, tel s'il s'agissait d'une bande Velcro.

C'est en Ouganda, que Sabrina Krief, observe des chimpanzés.
Un jour, elle ne quitte pas des yeux, un chimpanzé manifestement malade, pour apprendre qu'il se met à consommer des feuilles de Trichilia Rubescens, une plante qui ne fait pas partie de son alimentation.
La plante, ultérieurement analysée à l'ICNS de Gyf-Sur-Yvette, révélera la présence de deux limonoïdes, aux propriétés antipaludéennes importantes.
Mais ce n'est pas tout ! Car pour compléter son traitement, le chimpanzé ingurgitera également de la terre rouge, qui va extraire en profondeur, au lieu où un arbre aura été déraciné.
Or, cette terre rouge est riche en kaolinite... Qui, expérience scientifique in vitro à l'appui, démontre multiplier l'effet curatif de ces molécules antipaludéennes.
(La kaolinite est une argile)

Voici l'un des articles consultés, pour écrire ce commentaire.
N'hésitez pas à lire au bas de l'article, bien d'autres cas anecdotiques de zoopharmacognosie.
www.lepoint.fr/societe/le-chimpanze-pharmacien-10-06-2010-1201207_23.php

La page Wikipédia en cite d'autres.
.fr.m.wikipedia.org/wiki/Zoopharmacognosie
Afficher tout
Moins exotique, les chiens se purgent (ou souffrent d'indigestion, ou d'autres pathologies) en mangeant de l'herbe !

Ils en servent aussi pour se « défoncer ». Ils les lèchent pour devenir stone

a écrit : Moins exotique, les chiens se purgent (ou souffrent d'indigestion, ou d'autres pathologies) en mangeant de l'herbe ! Tout comme les chats d'ailleurs.

a écrit : La zoopharmacognosie, est une récente branche des Sciences, étudiant le comportement animalier, dans la faculté de savoir faire usage de l'auto-médication.
À ce titre, cette dernière peut être tout autant prophylactique (préventive) comme curative.
Animaux (cas décrit dans l'anecdote), végétau
x, terre, minéraux -et même le charbon de bois ! - sont les médicaments utilisés dans la pharmacopée animale.

Un primate autre que le lémurien -le chimpanzé-, ferait même usage d'un éventail de 150 plantes diverses pour rester en bonne santé ou se soigner.

Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que dans les populations humaines locales, un tiers de ces plantes, sont également utilisées à but thérapeutique.
De là à se demander si les humains n'auraient pas copié par observation, les comportements médicamentaux des chimpanzés... Voire même si ce savoir se serait transmis sur les millions d'années de l'évolution de l'humain.

Alors, s'agit-il d'un comportement inné ou acquis ? Ben... On n'en sait rien, pour le moment.

Toujours est-il que les chimpanzés de Gombe, en Tanzanie, font usage des feuilles velues de l'Aspilia Mossambicensis, à mode de vermifuge.
Ces feuilles ne font pas partie de leur diète journalière. Elles ne leur apportent pas assez de nutriments. Elles sont néanmoins consommées entières et pliées, afin de passer tout le transit digestif et intestinal... Et emporter avec elles, tous les vers parasitaires qui ont été accrochés, tel s'il s'agissait d'une bande Velcro.

C'est en Ouganda, que Sabrina Krief, observe des chimpanzés.
Un jour, elle ne quitte pas des yeux, un chimpanzé manifestement malade, pour apprendre qu'il se met à consommer des feuilles de Trichilia Rubescens, une plante qui ne fait pas partie de son alimentation.
La plante, ultérieurement analysée à l'ICNS de Gyf-Sur-Yvette, révélera la présence de deux limonoïdes, aux propriétés antipaludéennes importantes.
Mais ce n'est pas tout ! Car pour compléter son traitement, le chimpanzé ingurgitera également de la terre rouge, qui va extraire en profondeur, au lieu où un arbre aura été déraciné.
Or, cette terre rouge est riche en kaolinite... Qui, expérience scientifique in vitro à l'appui, démontre multiplier l'effet curatif de ces molécules antipaludéennes.
(La kaolinite est une argile)

Voici l'un des articles consultés, pour écrire ce commentaire.
N'hésitez pas à lire au bas de l'article, bien d'autres cas anecdotiques de zoopharmacognosie.
www.lepoint.fr/societe/le-chimpanze-pharmacien-10-06-2010-1201207_23.php

La page Wikipédia en cite d'autres.
.fr.m.wikipedia.org/wiki/Zoopharmacognosie
Afficher tout
Ce que j'en retiens c'est que: soit on a perdu les 2/3 d'un savoir millénaire en route, concentrés qu'on était sur des futilités, soit que les chimpanzés ont eu le temps de tripler leur savoir utile depuis qu'on a pris la direction de ce qu'ils ne possèdent pas, et qui sert plus à éradiquer notre espèce qu'à la sauver... c'est sûr, ils n'ont pas inventé le nucléaire, les centres commerciaux et le travail des enfants qui fait une économie compétitive, mais quelle pharmacopée... dire qu'on se croit plus évolués... perso j'ai souvent le doute. Je crois fermement que si on était si intelligents ont serait capables de survivre dans notre environnement, sans impression de besoin vital de le réduire à un carré de pelouse impeccablement tondue. Quelle idiotie d'éradiquer tout ce qui dépasse alors même que c'est ce qui pourrait nous sauver la vie... je me dispute souvent avec ma mère au sujet de son jardin et de ses "mauvaises herbes" que je refuse d'arracher. Elle les regarde presque avec dégoût parce que ça dépasse de ses jolies dalles, mais, ce sont les mêmes excellentes plantes que l'ont retrouve dans tous les herbiers thérapeutiques, et que les anciens chouchoutaient dans leur jardin des simples... en plus je les trouve tellement plus belles que des géraniums ^^ on trouve de tout dans nos régions, et les simples poussent partout, on peut trouver de quoi améliorer sa circulation sa tension sa digestion ou de quoi cicatriser plus vite, des antiparasitaires des antifongiques et antibiotiques, des anti-inflammatoires et tout le reste absolument n'importe où, jusque sur les bords de trottoirs... je prétends pas que toutes les maladies graves peuvent être soignées avec une "salade de mauvaises herbes", mais j'affirme avec conviction que si on vivait plus sainement ça nous laisserait le temps de découvrir tous les trésors cachés dans les molécules des plantes avant de les faire disparaître totalement, et que de surcroît on en aurait moins besoin...
Je cherche à apprendre à mieux connaître les plantes médicinales en Paca, mais avec les livres c'est pas si évident d'être sûre, et même les anciens de villages ne savent plus de nos jours... s'il y a sur scmb un chimpanzé bien éduqué qui veut bien me transmettre son précieux savoir je suis preneuse !

a écrit : Ce que j'en retiens c'est que: soit on a perdu les 2/3 d'un savoir millénaire en route, concentrés qu'on était sur des futilités, soit que les chimpanzés ont eu le temps de tripler leur savoir utile depuis qu'on a pris la direction de ce qu'ils ne possèdent pas, et qui sert plus à éradiquer notre espèce qu'à la sauver... c'est sûr, ils n'ont pas inventé le nucléaire, les centres commerciaux et le travail des enfants qui fait une économie compétitive, mais quelle pharmacopée... dire qu'on se croit plus évolués... perso j'ai souvent le doute. Je crois fermement que si on était si intelligents ont serait capables de survivre dans notre environnement, sans impression de besoin vital de le réduire à un carré de pelouse impeccablement tondue. Quelle idiotie d'éradiquer tout ce qui dépasse alors même que c'est ce qui pourrait nous sauver la vie... je me dispute souvent avec ma mère au sujet de son jardin et de ses "mauvaises herbes" que je refuse d'arracher. Elle les regarde presque avec dégoût parce que ça dépasse de ses jolies dalles, mais, ce sont les mêmes excellentes plantes que l'ont retrouve dans tous les herbiers thérapeutiques, et que les anciens chouchoutaient dans leur jardin des simples... en plus je les trouve tellement plus belles que des géraniums ^^ on trouve de tout dans nos régions, et les simples poussent partout, on peut trouver de quoi améliorer sa circulation sa tension sa digestion ou de quoi cicatriser plus vite, des antiparasitaires des antifongiques et antibiotiques, des anti-inflammatoires et tout le reste absolument n'importe où, jusque sur les bords de trottoirs... je prétends pas que toutes les maladies graves peuvent être soignées avec une "salade de mauvaises herbes", mais j'affirme avec conviction que si on vivait plus sainement ça nous laisserait le temps de découvrir tous les trésors cachés dans les molécules des plantes avant de les faire disparaître totalement, et que de surcroît on en aurait moins besoin...
Je cherche à apprendre à mieux connaître les plantes médicinales en Paca, mais avec les livres c'est pas si évident d'être sûre, et même les anciens de villages ne savent plus de nos jours... s'il y a sur scmb un chimpanzé bien éduqué qui veut bien me transmettre son précieux savoir je suis preneuse !
Afficher tout
Il ne faut pas oublié que nombre de médicaments et principes actifs sont découverts dans des plantes, des animaux et justement liés à leur observation. Ou alors basé sur le savoir d'anciennes tribus vivant dans la jungle par exemple qui se sont passé le savoir des plantes de génération en génération (les scientifiques ou industriels ne leur versent d'ailleurs pas de contrepartie ... j'avais vu un documentaire la dessus et la personne détentrice de ce savoir, en polynésie de mémoire, essayait de le garder et transmettre sans se faire piller ...).

Je trouve juste un peu simplificateur cette tendance à opposer le développement de médicaments et la guérison par les plantes ... c'est oublié en partie d'où ils viennent.

a écrit : Ce que j'en retiens c'est que: soit on a perdu les 2/3 d'un savoir millénaire en route, concentrés qu'on était sur des futilités, soit que les chimpanzés ont eu le temps de tripler leur savoir utile depuis qu'on a pris la direction de ce qu'ils ne possèdent pas, et qui sert plus à éradiquer notre espèce qu'à la sauver... c'est sûr, ils n'ont pas inventé le nucléaire, les centres commerciaux et le travail des enfants qui fait une économie compétitive, mais quelle pharmacopée... dire qu'on se croit plus évolués... perso j'ai souvent le doute. Je crois fermement que si on était si intelligents ont serait capables de survivre dans notre environnement, sans impression de besoin vital de le réduire à un carré de pelouse impeccablement tondue. Quelle idiotie d'éradiquer tout ce qui dépasse alors même que c'est ce qui pourrait nous sauver la vie... je me dispute souvent avec ma mère au sujet de son jardin et de ses "mauvaises herbes" que je refuse d'arracher. Elle les regarde presque avec dégoût parce que ça dépasse de ses jolies dalles, mais, ce sont les mêmes excellentes plantes que l'ont retrouve dans tous les herbiers thérapeutiques, et que les anciens chouchoutaient dans leur jardin des simples... en plus je les trouve tellement plus belles que des géraniums ^^ on trouve de tout dans nos régions, et les simples poussent partout, on peut trouver de quoi améliorer sa circulation sa tension sa digestion ou de quoi cicatriser plus vite, des antiparasitaires des antifongiques et antibiotiques, des anti-inflammatoires et tout le reste absolument n'importe où, jusque sur les bords de trottoirs... je prétends pas que toutes les maladies graves peuvent être soignées avec une "salade de mauvaises herbes", mais j'affirme avec conviction que si on vivait plus sainement ça nous laisserait le temps de découvrir tous les trésors cachés dans les molécules des plantes avant de les faire disparaître totalement, et que de surcroît on en aurait moins besoin...
Je cherche à apprendre à mieux connaître les plantes médicinales en Paca, mais avec les livres c'est pas si évident d'être sûre, et même les anciens de villages ne savent plus de nos jours... s'il y a sur scmb un chimpanzé bien éduqué qui veut bien me transmettre son précieux savoir je suis preneuse !
Afficher tout
Tu n'est pas seule hein, je ne prétend pas m'intéresser à ce sujet mais quand j'ai mal aux dents, je préfère gober un doliprane ^^

Sinon, le miel pour cicatriser et pour soigner l'exéma, le son de blé quand on a mal au bide, les plantes, je ne les connais pas mais un pote s'est plus où moins spécialisé dans les huiles essentielles, un vrai apothicaire et il arrive à soulager pas mal de trucs.

Au delà de ça, je te rejoins sur les jardins, bon, quand on en a un petit, faut comprendre qu'on puisse avoir envie d'en profiter, de marcher pied nus sur une belle pelouse c'est très agréable, perso je fais tondre juste autour de la baraque avec INTERDICCTION FORMELLE d'aller plus loin parce qu'il y a du thym, du romarin a gogo et des champignons en saison, plein d'animaux sympa à observer, des fleurs, des abeilles, des insectes chelous ^^ mais bon l'endroit que je loue est un peu sauvage d'origine et isolé, autant qu'il le reste.
Mon proprio voulait tout trancher au début mais il a changé d'avis quand je lui ai offert des bouquets garnis délicieux et que je lui ai expliqué d'où ils venaient.^^

Bref, chacun son truc.

a écrit : Ce que j'en retiens c'est que: soit on a perdu les 2/3 d'un savoir millénaire en route, concentrés qu'on était sur des futilités, soit que les chimpanzés ont eu le temps de tripler leur savoir utile depuis qu'on a pris la direction de ce qu'ils ne possèdent pas, et qui sert plus à éradiquer notre espèce qu'à la sauver... c'est sûr, ils n'ont pas inventé le nucléaire, les centres commerciaux et le travail des enfants qui fait une économie compétitive, mais quelle pharmacopée... dire qu'on se croit plus évolués... perso j'ai souvent le doute. Je crois fermement que si on était si intelligents ont serait capables de survivre dans notre environnement, sans impression de besoin vital de le réduire à un carré de pelouse impeccablement tondue. Quelle idiotie d'éradiquer tout ce qui dépasse alors même que c'est ce qui pourrait nous sauver la vie... je me dispute souvent avec ma mère au sujet de son jardin et de ses "mauvaises herbes" que je refuse d'arracher. Elle les regarde presque avec dégoût parce que ça dépasse de ses jolies dalles, mais, ce sont les mêmes excellentes plantes que l'ont retrouve dans tous les herbiers thérapeutiques, et que les anciens chouchoutaient dans leur jardin des simples... en plus je les trouve tellement plus belles que des géraniums ^^ on trouve de tout dans nos régions, et les simples poussent partout, on peut trouver de quoi améliorer sa circulation sa tension sa digestion ou de quoi cicatriser plus vite, des antiparasitaires des antifongiques et antibiotiques, des anti-inflammatoires et tout le reste absolument n'importe où, jusque sur les bords de trottoirs... je prétends pas que toutes les maladies graves peuvent être soignées avec une "salade de mauvaises herbes", mais j'affirme avec conviction que si on vivait plus sainement ça nous laisserait le temps de découvrir tous les trésors cachés dans les molécules des plantes avant de les faire disparaître totalement, et que de surcroît on en aurait moins besoin...
Je cherche à apprendre à mieux connaître les plantes médicinales en Paca, mais avec les livres c'est pas si évident d'être sûre, et même les anciens de villages ne savent plus de nos jours... s'il y a sur scmb un chimpanzé bien éduqué qui veut bien me transmettre son précieux savoir je suis preneuse !
Afficher tout
Tu as l appli planet identification plante,picturethis ou encore plantsnap (la première est payante mais pas mal)
Ça te donnera pas leur effets (quoique si, notamment leur nocivité^^) mais si tu combines tes vieux livres (et enrichi les fiches pour les autres) ça peut t éviter de te tromper sur l'identification.
Désolé c est quasi mon seul savoir sur les plantes (sauf la nocivité de certaines ou le côté joyeux d autres). Va y pas trop fort sur la datura ^^

a écrit : Tu as l appli planet identification plante,picturethis ou encore plantsnap (la première est payante mais pas mal)
Ça te donnera pas leur effets (quoique si, notamment leur nocivité^^) mais si tu combines tes vieux livres (et enrichi les fiches pour les autres) ça peut t éviter de te tromper sur l'identificat
ion.
Désolé c est quasi mon seul savoir sur les plantes (sauf la nocivité de certaines ou le côté joyeux d autres). Va y pas trop fort sur la datura ^^
Afficher tout
C'est quand même pas évident quand ce n'est pas une personne qui te guide, j'ai un très bon bouquin qui recense les champignons avec de magnifiques illustrations et détails en texte, beeeh... je préfère aller demander conseil au pharmacien dès que j'ai le plus microscopique doute. :)

Un accident est si vite arrivé... La différence entre le laurier rose et le laurier sauce ... c'est un Darwin Awards! ^^

-Mais ils étaient de quelle couleur ces champignons???
-Qu'es ce que ca peut vous faire, vu que vous avez pas aimé?
-Mais bon dieu c'est pour savoir si en plus d'avoir la chiasse on ca tous crever dans la demi-heure!
-J'ai pas eu le temps d'enlever mon armure...
-OH Passez nous les détails s'il vous plait!

a écrit : Il ne faut pas oublié que nombre de médicaments et principes actifs sont découverts dans des plantes, des animaux et justement liés à leur observation. Ou alors basé sur le savoir d'anciennes tribus vivant dans la jungle par exemple qui se sont passé le savoir des plantes de génération en génération (les scientifiques ou industriels ne leur versent d'ailleurs pas de contrepartie ... j'avais vu un documentaire la dessus et la personne détentrice de ce savoir, en polynésie de mémoire, essayait de le garder et transmettre sans se faire piller ...).

Je trouve juste un peu simplificateur cette tendance à opposer le développement de médicaments et la guérison par les plantes ... c'est oublié en partie d'où ils viennent.
Afficher tout
C'est pour ça que je parle de se laisser le temps de découvrir leurs molécules... du coup je comprends même pas ton commentaire en fait, je parle de faire meilleur usage des plantes et de l'environnement qui les produit, je parle aussi des molécules qui peuvent être isolées à partir des plantes pour soigner les maladies plus graves, en quoi est-ce que je les oppose? Et surtout à quel moment j'ai oublié que les plantes sont la source de la solution? Au moment où je fais leur apologie ou au moment où j'exprime le désir de les connaître mieux?

a écrit : Tu as l appli planet identification plante,picturethis ou encore plantsnap (la première est payante mais pas mal)
Ça te donnera pas leur effets (quoique si, notamment leur nocivité^^) mais si tu combines tes vieux livres (et enrichi les fiches pour les autres) ça peut t éviter de te tromper sur l'identificat
ion.
Désolé c est quasi mon seul savoir sur les plantes (sauf la nocivité de certaines ou le côté joyeux d autres). Va y pas trop fort sur la datura ^^
Afficher tout
Ca a l'air sympathique mais je ne confierais pas ma vie et encore moins celle de mes proches a une appli... les petits vieux de mon village ont perdu beaucoup de savoir en route, mais quand ils m'ont appris à reconnaître quelque chose c'est du sûr, et j'ai du mal à croire qu'une bête appli téléphone soit précise à ce point. Une ombre qui cache un détail, un rai de lumière qui affine une tige sur la photo, et paf c'est le drame... y a des machins toxiques quand même là dehors ! Ce sont souvent les mêmes qui sont intéressantes en labo mais dans ma cuisine ou ma tisane je préfère profiter en toute quietude... je me limite donc au savoir qu'on m'a transmis. Après tout c'est comme ça que les primates que nous sommes survivent depuis la nuit des temps, c'est plutôt rassurant !