Bien que cela soit contre-intuitif, le séchage du bois, qui consiste à éliminer une grande partie de l’eau et de la sève qu’il contient, peut être accéléré par immersion dans l’eau. L’eau dissout les matières solubles de la sève, qu’elle remplace graduellement, et elle s’élimine plus rapidement que la sève.
Le bois peut donc être immergé puis séché à l’air libre pour laisser l’eau s’évaporer. Ce procédé réduit le séchage à quelques mois contre plusieurs années quand il s’opère intégralement à l’air libre.
Commentaires préférés (3)
Je le savais : mon parrain était menuisier - pour vous situer l'époque, il était né dans les années 90
1890
Il a pris sa retraite à la fin des années 1950. Pour son atelier, il achetait des grumes qu'il choisissait en forêt, au début de l'hiver, après la coupe... et il les faisaient livrer chez un ami qui avait un moulin, et donc un bief, Il allait les chercher à la fin du printemps et les "égouttait" dans la cour de l'atelier.
Je n'avais pas le droit de jouer dans la cour quand il y avait les troncs
Ouah la claque, je viens de me ramasser plus de 60 ans dans la binette, merci la madeleine
Effectivement. D'ailleurs le meilleur moyen de faire sécher du bois de chauffage c'est de le laisser à l'air libre à l'extérieur pour qu'ils subissent les cycles de "rinçage" de la sève par l'eau de pluie, puis évaporation par vent et soleil, puis pluie, soleil, etc. C'est cette répétition de cycles la plus efficace. Il ne faut surtout pas couvrir ou abriter du bois qu'on veut faire sécher.
Le bois à mettre à l'abri c'est celui qu'on veut brûler ou travailler. Dans ce cas on le met à l'abri seulement quelques semaines avant.
C'est très réglementé aujourd'hui, avant, la nature était menaçante, aujourd'hui, elle est menacée.
On peut se prendre de sacrées prunes en cueillant des fleurs l'ors d'une randonnée maintenant, et je trouve ca normal.
Après, pour le bois flotté pour faire un petit feu de camp sur la plage, c'est souvent un avertissement, mais ferme! Ca m'est arrivé y'a 20 ans:
-Vous éteignez ça IMMEDIATEMENT et vous partez, on repasse dans un quart d'heure et si on vous vois, c'est direct au poste!
-Oui chef! (bon les mecs, on se casse fissa fissa)
La protection de la nature, c'est tolérance zéro pour les contrevenants aujourd'hui. Et tant mieux.
Tous les commentaires (41)
Et est-ce que ça a un impact sur la qualité et le travail du bois sur le long terme?
Je le savais : mon parrain était menuisier - pour vous situer l'époque, il était né dans les années 90
1890
Il a pris sa retraite à la fin des années 1950. Pour son atelier, il achetait des grumes qu'il choisissait en forêt, au début de l'hiver, après la coupe... et il les faisaient livrer chez un ami qui avait un moulin, et donc un bief, Il allait les chercher à la fin du printemps et les "égouttait" dans la cour de l'atelier.
Je n'avais pas le droit de jouer dans la cour quand il y avait les troncs
Ouah la claque, je viens de me ramasser plus de 60 ans dans la binette, merci la madeleine
Effectivement. D'ailleurs le meilleur moyen de faire sécher du bois de chauffage c'est de le laisser à l'air libre à l'extérieur pour qu'ils subissent les cycles de "rinçage" de la sève par l'eau de pluie, puis évaporation par vent et soleil, puis pluie, soleil, etc. C'est cette répétition de cycles la plus efficace. Il ne faut surtout pas couvrir ou abriter du bois qu'on veut faire sécher.
Le bois à mettre à l'abri c'est celui qu'on veut brûler ou travailler. Dans ce cas on le met à l'abri seulement quelques semaines avant.
Par contre ce que je sais, et je rejoins l'anecdote, c'est que le bois flotté séché, nom d'un chien, qu'es ce que ca brûle bien!
P.S j'ai en tête les milliers de grumes qu'on laisse souvent transporter par les fleuves directement dans la flotte et qui peuvent y rester assez longtemps, grumes qui servent à la construction, donc je suppose que, à défaut d'avoir des avantages, en tout cas ca n'a pas d'inconvénients.
Les "anciens" des siècles passés étaient beaucoup plus patients que nous, et le mobilier de qualité peut traverser les siècles. Le système qui permet de gagner du temps, aujourd'hui, c'est les copeaux de l'aggloméré. Ça ne bouge pas, mais ça ne supporte que très mal la quincaillerie (clous; vis etc...)
Il est illegal de ramasser du bois flotté apporté par la mer. Le bois flotté fait partie de la laisse de mer, et est indispensable à la micro faune sauvage de bord de mer pour se développer (et donc indispensable au reste de la chaîne alimentaire : oiseaux, et poissons en 1er lieu évidemment).
Et oui je sais malheureusement que "tout le monde" le fait, mais ce n'est pas une raison.
C'est très réglementé aujourd'hui, avant, la nature était menaçante, aujourd'hui, elle est menacée.
On peut se prendre de sacrées prunes en cueillant des fleurs l'ors d'une randonnée maintenant, et je trouve ca normal.
Après, pour le bois flotté pour faire un petit feu de camp sur la plage, c'est souvent un avertissement, mais ferme! Ca m'est arrivé y'a 20 ans:
-Vous éteignez ça IMMEDIATEMENT et vous partez, on repasse dans un quart d'heure et si on vous vois, c'est direct au poste!
-Oui chef! (bon les mecs, on se casse fissa fissa)
La protection de la nature, c'est tolérance zéro pour les contrevenants aujourd'hui. Et tant mieux.
Il aurait fallut finir l'anecdote à la première phrase, ça aurait été parfait ahahah
Le Yakisugi (1) est une technique Japonaise de préservation du bois sec.
L'usage de ce bois est principalement destiné à un usage extérieur, ou encore dans la construction de charpentes, car les termites n'attaquent habituellement pas le bois brûlé.
Les planches de bois sec, sont traditionnellement jointes par trois, grâce à du fil de fer, formant une structure triangulaire maintenue verticalement. Un feu sera allumé à la base, afin de provoquer une combustion superficielle (3 à 4 millimètres de profondeur du bois) durant à peu près une dizaine de minutes. Ensuite, le feu sera éteint par usage d'eau.
youtu.be/ShOAjNqW03s
(D'autres liens sur le Net)
Les planches superficiellement brûlées, peuvent êtres utilisées en brut, ou légèrement poncées et protégées à l'huile de lin chaude.
Les avantages sont certains:
- il n'est fait usage d'aucun produit hylophage, fongicide et insecticide pour protéger le bois.
Cette carbonisation extérieure le rend bien moins sensible aux UV.
La couche carbonisée, aura un effet ignifuge.
Cette technique Japonaise fut progressivement abandonnée il y a un siècle, à cause de la démocratisation de l'usage de la peinture, des fongicides, etc... mais connaît actuellement un regain dans la décoration extérieure et intérieure.
Noter que le bois traité Yakisugi est déconseillé pour la décoration de salles de bain, de par une humidité trop élevée.
Actuellement, la crémation du bois Yakisugi peut être obtenue par l'usage d'un chalumeau à gaz.
De même, il existe aussi des procédés industriels permettant une crémation contrôlée des planches, en fonction de l'essence de bois utilisée, ainsi que de la finition recherchée.
(1) "Yakisugi" tire son nom du "sugi", le Cèdre Japonais ayant fait récemment l'objet d'une anecdote à propos de ses rejets (arbres têtards).
mobile.secouchermoinsbete.fr/82162-au-japon-on-fait-pousser-des-arbres-sur-les-arbres
Le Yakisugi peut également être trouvé sous le nom de Shou Sugi Ban.
Les amendes varient selon ce qu'on ramasse.
Concernant le bois flotté, justement, je suis surpris de son imputrécibilité (ça se dit ? :) et de sa dureté. Beaucoup d'artistes font des merveilles avec.
www.leparisien.fr/environnement/sable-galets-bois-flotte-qu-avons-nous-le-droit-de-ramasser-a-la-plage-18-08-2019-8135241.php
Les méthodes industrielles ont complètement balayer se savoir.
Des fois j’achète du bois d’œuvre auprès de descendants d’anciens menuisiers et ébénistes ; quand ont arrive dans le stock ont voie la « patte » de ces gens qui ont peuplé l’artisanat.
Mercis de ton commentaire !
Et coûté beaucoup plus chère .
Le bois est alors en effet plus "propre, plus dense" et se travaille mieux.
D ailleurs pour éviter les fentes et qu'il ne s éclate au séchage, on conseil de mettre de la cire aux extrémités (ça sèche plus lentement) et surtout de laisser l écorce pour le protéger notamment des trop grand écart de température. Sauf le chêne mais je sais pas pourquoi. La partie la plus intéressante étant le duramen pour les poutres notamment (imputrescible) mais tous les bois en ont pas.
P'tite anecdote HS: on reconnaît une charpente en châtaigner d un autre bois car il y a jamais de toiles d araignées dans ce premier (elles aiment pas ce bois .. les archnophobe: c est un répulsif naturel )
En montage on évitera les charpentes en chêne : ça prévient pas quand ça lâche/craque... Alors que le sapin pliera, fera du bruit... Bref vous préviendra de sortir au plus vite.
Sources :pôpa était charpentier (nan il s appelait pas Joseph... Et tout ça je sais pas si c est vrai, on remet pas en cause son père quand on l'a vu porter une fois un tronc d arbre de 100kg...)
De par sa grande résistance mécanique à la compression, la flexion et aux chocs, l'anatomie particulière du bois de pin sylvestre "prévient" par des craquements, qu'il est sur le point de se briser, permettant d'évacuer la galerie avant son effondrement.
Pour le coup, je peux dire que ton HS aurait effectivement mérité d'être une anecdote en soi.