Vers des datacenters sous-marins ?

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La prochaine génération de datacenter pourrait être le datacenter sous-marin. C’est ce qu’a testé Microsoft pendant deux ans et les bénéfices sont multiples : gain de place terrestre, utilisation d’énergie marine renouvelable pour l’alimentation et refroidissement disponible avec les basses températures marines.


Commentaires préférés (3)

Réchauffer les océans par en dessous, c'est une excellente idée. ^^

Ce qu'on constate surtout aujourd'hui, c'est que les exigences de température pour les salles serveurs dans les bâtiments sont complètement surévaluées et basées sur des notes techniques ayant plus de 15 ans.

Aujourd'hui, je constate souvent (lors des audits) des salles serveurs climatisé à 19°C avec free-chilling nocturne. Les équipements peuvent largement supporter jusqu'à 27°C sans perdre en durée de vie ni performance. On pourrait donc largement fonctionner en free-chilling permanent sauf maximum deux mois dans l'année.

Pour les data-center, j'imagine qu'il faut climatiser un peu plus alors pourquoi pas les mettre sous l'eau. Le surcoût lié à la maintenance et l'étanchéité est-il couvert par les économies générées sur la climatisation ? J'ai un peu de mal à le croire.

Je vois déjà les commentaires aigris

A contrario je trouve que c'est une idée géniale.
Aujourd'hui refroidir un data center représente une énergie énorme. Un énergie qu'il faut produire. Donc si on réfléchit un peu on produit de la chaleur (dans la majorité des cas), qu'on convertit en énergie mécanique, qu'on convertit en énergie électrique, qu'on convertit en énergie mécanique qui sert à faire du froid. C'est une aberration.
En plus de ça, on peut exploiter les sources d'énergies locales pour alimenter les serveurs (mouvement des vagues, éolien offshore, hydrolien).
On est plus proche du consommateur --> gain de souveraineté sur les serveurs, gain d'énergie pour se connecter au serveur, gain de rapidité pour la connexion.
Là on utilise directement la nature pour faire ça. C'est comme faire un four solaire. La philosophie derrière l'idée est quand même plus élégante.

Après il faut regarder l'impact local. Et les premiers résultats sont très encourageants :
-"le bruit des crevettes couvre le bruit produit par les serveurs"
-Le dégagement thermique est pratiquement imperceptible
-L'usure est bien moins élevé, de l'ordre de 12 fois (ça s'explique car les serveurs sont plongés dans de l'azote qui est un bien meilleur conducteur thermique que l'oxygène, donc il n'y a pas d'oxydation des composants). Cela implique de moins changer les composants --> meilleur rentabilité environnementale des serveurs.

Ah oui et c'est Naval group qui le fabrique, cocorico !


Tous les commentaires (28)

On va installer des chauffages pour les poissons?
Par contre, à la moindre fuite, je suis pas sûr qu'ils aiment le coup de jus.

Mais bon, si ça peut rendre l'eau baignable dans le Finistère ou la manche en terme de température, ça va attirer les touristes.

Réchauffer les océans par en dessous, c'est une excellente idée. ^^

Ce qui est surtout recherché dans l'implantation d'un datacenter est le meilleur moyen de refroidissement en recherchant aussi la facilité de maintenance. La dissipation de la chaleur dégagée est très énergivore. Que ce soit sous l'eau ou aux pôles, la température du milieu permet un refroidissement à moindre coût. Par contre la maintenance est moins aisée que sur terre.

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Ce qu'on constate surtout aujourd'hui, c'est que les exigences de température pour les salles serveurs dans les bâtiments sont complètement surévaluées et basées sur des notes techniques ayant plus de 15 ans.

Aujourd'hui, je constate souvent (lors des audits) des salles serveurs climatisé à 19°C avec free-chilling nocturne. Les équipements peuvent largement supporter jusqu'à 27°C sans perdre en durée de vie ni performance. On pourrait donc largement fonctionner en free-chilling permanent sauf maximum deux mois dans l'année.

Pour les data-center, j'imagine qu'il faut climatiser un peu plus alors pourquoi pas les mettre sous l'eau. Le surcoût lié à la maintenance et l'étanchéité est-il couvert par les économies générées sur la climatisation ? J'ai un peu de mal à le croire.

Je vois déjà les commentaires aigris

A contrario je trouve que c'est une idée géniale.
Aujourd'hui refroidir un data center représente une énergie énorme. Un énergie qu'il faut produire. Donc si on réfléchit un peu on produit de la chaleur (dans la majorité des cas), qu'on convertit en énergie mécanique, qu'on convertit en énergie électrique, qu'on convertit en énergie mécanique qui sert à faire du froid. C'est une aberration.
En plus de ça, on peut exploiter les sources d'énergies locales pour alimenter les serveurs (mouvement des vagues, éolien offshore, hydrolien).
On est plus proche du consommateur --> gain de souveraineté sur les serveurs, gain d'énergie pour se connecter au serveur, gain de rapidité pour la connexion.
Là on utilise directement la nature pour faire ça. C'est comme faire un four solaire. La philosophie derrière l'idée est quand même plus élégante.

Après il faut regarder l'impact local. Et les premiers résultats sont très encourageants :
-"le bruit des crevettes couvre le bruit produit par les serveurs"
-Le dégagement thermique est pratiquement imperceptible
-L'usure est bien moins élevé, de l'ordre de 12 fois (ça s'explique car les serveurs sont plongés dans de l'azote qui est un bien meilleur conducteur thermique que l'oxygène, donc il n'y a pas d'oxydation des composants). Cela implique de moins changer les composants --> meilleur rentabilité environnementale des serveurs.

Ah oui et c'est Naval group qui le fabrique, cocorico !

a écrit : Je vois déjà les commentaires aigris

A contrario je trouve que c'est une idée géniale.
Aujourd'hui refroidir un data center représente une énergie énorme. Un énergie qu'il faut produire. Donc si on réfléchit un peu on produit de la chaleur (dans la majorité des cas), qu'on conv
ertit en énergie mécanique, qu'on convertit en énergie électrique, qu'on convertit en énergie mécanique qui sert à faire du froid. C'est une aberration.
En plus de ça, on peut exploiter les sources d'énergies locales pour alimenter les serveurs (mouvement des vagues, éolien offshore, hydrolien).
On est plus proche du consommateur --> gain de souveraineté sur les serveurs, gain d'énergie pour se connecter au serveur, gain de rapidité pour la connexion.
Là on utilise directement la nature pour faire ça. C'est comme faire un four solaire. La philosophie derrière l'idée est quand même plus élégante.

Après il faut regarder l'impact local. Et les premiers résultats sont très encourageants :
-"le bruit des crevettes couvre le bruit produit par les serveurs"
-Le dégagement thermique est pratiquement imperceptible
-L'usure est bien moins élevé, de l'ordre de 12 fois (ça s'explique car les serveurs sont plongés dans de l'azote qui est un bien meilleur conducteur thermique que l'oxygène, donc il n'y a pas d'oxydation des composants). Cela implique de moins changer les composants --> meilleur rentabilité environnementale des serveurs.

Ah oui et c'est Naval group qui le fabrique, cocorico !
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Merci pour le super complétement à l'annectode !

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Il n’y avait pas pour projet de chauffer l’eau de bassins publiques? Récupérer cette chaleur pour une utilisation humaine ne serait pas plus logique que de chauffer l’océan?

Je n'y connais absolument rien en technologie informatique et j'entends le gain environnemental par ce type d'appareil en ce qui concerne l'alimentation et le refroidissement. Je ne veux pas paraitre aigri, éventuellement naïf dans mon questionnement : quel risque de pollution existe t-il ? Sachant l'importance des écosystèmes pour la vie en général ce type de structure ne risque t-il pas d'engendrer des modifications ? Même si je sais qu'il y a d'autres sources de pollutions, sonores ou autre dans les océans. La 1ère source évoque ces questions mais n'y répond pas vraiment (microsoft n'aborde pas ce sujet). Si quelqu'un peut m'éclairer sans m'allumer … :)

a écrit : Je vois déjà les commentaires aigris

A contrario je trouve que c'est une idée géniale.
Aujourd'hui refroidir un data center représente une énergie énorme. Un énergie qu'il faut produire. Donc si on réfléchit un peu on produit de la chaleur (dans la majorité des cas), qu'on conv
ertit en énergie mécanique, qu'on convertit en énergie électrique, qu'on convertit en énergie mécanique qui sert à faire du froid. C'est une aberration.
En plus de ça, on peut exploiter les sources d'énergies locales pour alimenter les serveurs (mouvement des vagues, éolien offshore, hydrolien).
On est plus proche du consommateur --> gain de souveraineté sur les serveurs, gain d'énergie pour se connecter au serveur, gain de rapidité pour la connexion.
Là on utilise directement la nature pour faire ça. C'est comme faire un four solaire. La philosophie derrière l'idée est quand même plus élégante.

Après il faut regarder l'impact local. Et les premiers résultats sont très encourageants :
-"le bruit des crevettes couvre le bruit produit par les serveurs"
-Le dégagement thermique est pratiquement imperceptible
-L'usure est bien moins élevé, de l'ordre de 12 fois (ça s'explique car les serveurs sont plongés dans de l'azote qui est un bien meilleur conducteur thermique que l'oxygène, donc il n'y a pas d'oxydation des composants). Cela implique de moins changer les composants --> meilleur rentabilité environnementale des serveurs.

Ah oui et c'est Naval group qui le fabrique, cocorico !
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Comme précisé dans un autre commentaire, c'est encore plus intelligent d'utiliser les calories produits pour un usage "humain" autre que simplement chauffer l'océan.

La piscine de la Butte-aux-Cailles, à Paris, par exemple est équipé d'un data center en sous-sol qui chauffe les bassins. En vulgarisant on parle de chaudière numérique (même si je n'aime pas trop l'expression). Et c'est encore une entreprise française qui le fait : Stimergy. Donc cocorico deux fois.

stimergy.com/

En plus ce genre de système permettrait entre autre de nous "forcer" à garder nos serveurs chez nous et à arrêter de délocaliser à foison.

a écrit : Comme précisé dans un autre commentaire, c'est encore plus intelligent d'utiliser les calories produits pour un usage "humain" autre que simplement chauffer l'océan.

La piscine de la Butte-aux-Cailles, à Paris, par exemple est équipé d'un data center en sous-sol qui chauffe l
es bassins. En vulgarisant on parle de chaudière numérique (même si je n'aime pas trop l'expression). Et c'est encore une entreprise française qui le fait : Stimergy. Donc cocorico deux fois.

stimergy.com/

En plus ce genre de système permettrait entre autre de nous "forcer" à garder nos serveurs chez nous et à arrêter de délocaliser à foison.
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Effectivement cette autre technologie est géniale également.
Mais comme chaque technologie elle a quelques limites. Pour les réseaux de chaleurs urbains ça ne marche pas trop car les réseaux urbains sont planifiés sur un demi siècle et les data center sur quelques années seulement donc la productions de chaleur n'est pas sécurisée et le coup pour raccorder est trop important pour les commanditaires de data center.

Ce qui est pas mal du tout sinon, comme tu dis, c'est la récupération de la chaleur pour chauffer un seul bâtiment ou bien une piscine. Mais il faut savoir qu'il reste 60% du chauffage à faire après coup (les datacenter chauffent à 50° max) et que ça prend beaucoup de places (40% d'économie c'est déjà énorme). De la place qui ne sera pas utilisée par des habitations qui prendront donc la place des terres arables (aujourd'hui l'impact est minimes mais les entreprises prévoient déjà ça dans leurs projections).
J'ai pas assez insisté là dessus mais un des grooos avantages des datacenter sous marin est qu'on utilise un espace qui ne sert à rien d'autre sans le perturber.

Un autre problème est la sécurisation des données, c'est quelque chose dont on parle de plus en plus, à raison, et à part comme dans le cas d'une récupération d'un ancien bunker comme dans le 15ème, c'est assez difficile à gérer.

Le sujet est assez complexe et très intéressant. Il faut savoir que la tendance technologique va vers des datacenter qui chauffent de moins en moins, les pouvoirs publiques et entreprises sont donc malheureusement assez frileuses pour investir long terme là dessus.

Je te laisse un lien vers un article très intéressant sur le sujet, il fait 141 pages mais il est assez complet et récent qui plus est : hal.archives-ouvertes.fr/hal-02133607/document

Edit : j'adore les commentaires sur SCMB ça permet d'explorer en profondeurs des sujets, c'est génial !

a écrit : Effectivement cette autre technologie est géniale également.
Mais comme chaque technologie elle a quelques limites. Pour les réseaux de chaleurs urbains ça ne marche pas trop car les réseaux urbains sont planifiés sur un demi siècle et les data center sur quelques années seulement donc la productions de chaleur n
'est pas sécurisée et le coup pour raccorder est trop important pour les commanditaires de data center.

Ce qui est pas mal du tout sinon, comme tu dis, c'est la récupération de la chaleur pour chauffer un seul bâtiment ou bien une piscine. Mais il faut savoir qu'il reste 60% du chauffage à faire après coup (les datacenter chauffent à 50° max) et que ça prend beaucoup de places (40% d'économie c'est déjà énorme). De la place qui ne sera pas utilisée par des habitations qui prendront donc la place des terres arables (aujourd'hui l'impact est minimes mais les entreprises prévoient déjà ça dans leurs projections).
J'ai pas assez insisté là dessus mais un des grooos avantages des datacenter sous marin est qu'on utilise un espace qui ne sert à rien d'autre sans le perturber.

Un autre problème est la sécurisation des données, c'est quelque chose dont on parle de plus en plus, à raison, et à part comme dans le cas d'une récupération d'un ancien bunker comme dans le 15ème, c'est assez difficile à gérer.

Le sujet est assez complexe et très intéressant. Il faut savoir que la tendance technologique va vers des datacenter qui chauffent de moins en moins, les pouvoirs publiques et entreprises sont donc malheureusement assez frileuses pour investir long terme là dessus.

Je te laisse un lien vers un article très intéressant sur le sujet, il fait 141 pages mais il est assez complet et récent qui plus est : hal.archives-ouvertes.fr/hal-02133607/document

Edit : j'adore les commentaires sur SCMB ça permet d'explorer en profondeurs des sujets, c'est génial !
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Mon disque dur perso m'a lâché en plein confinement, j'ai perdu toute ma vidéothèque... et j'en suis pas mort.

Les databank? Honnêtement, j'en ai rien à foutre, on contrôle même plus nos infos là dessus, la vraie question, c'est: a qui ca sert?

J'ai encore plein d'archives et de jeux et de films sur disque, et là, pas besoin de refroidissement. Le Cloud, c'est l'avenir, veuillez y déposer volontairement vos données personnelles. Elles ne s'effaceront jamais, même si vous en faites la demande

GENIAL!

Non mais franchement, ca sert a quoi cette merde? Ficher les internautes où nous rendre service.

Les données personnelles valent de l'or, et si on les met à disposition des autres, ils peuvent en faire ce qu'ils veulent. Je préfère encore perdre un D.D et tout ce qu'il y a dessus de temps en temps, mais je suis un dinosaure de 41 ans! ^^

a écrit : Je vois déjà les commentaires aigris

A contrario je trouve que c'est une idée géniale.
Aujourd'hui refroidir un data center représente une énergie énorme. Un énergie qu'il faut produire. Donc si on réfléchit un peu on produit de la chaleur (dans la majorité des cas), qu'on conv
ertit en énergie mécanique, qu'on convertit en énergie électrique, qu'on convertit en énergie mécanique qui sert à faire du froid. C'est une aberration.
En plus de ça, on peut exploiter les sources d'énergies locales pour alimenter les serveurs (mouvement des vagues, éolien offshore, hydrolien).
On est plus proche du consommateur --> gain de souveraineté sur les serveurs, gain d'énergie pour se connecter au serveur, gain de rapidité pour la connexion.
Là on utilise directement la nature pour faire ça. C'est comme faire un four solaire. La philosophie derrière l'idée est quand même plus élégante.

Après il faut regarder l'impact local. Et les premiers résultats sont très encourageants :
-"le bruit des crevettes couvre le bruit produit par les serveurs"
-Le dégagement thermique est pratiquement imperceptible
-L'usure est bien moins élevé, de l'ordre de 12 fois (ça s'explique car les serveurs sont plongés dans de l'azote qui est un bien meilleur conducteur thermique que l'oxygène, donc il n'y a pas d'oxydation des composants). Cela implique de moins changer les composants --> meilleur rentabilité environnementale des serveurs.

Ah oui et c'est Naval group qui le fabrique, cocorico !
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J’aime bien le passage sur les conversions d’énergie.
C’est pire pour le nucléaire : chaleur vers électricité : rendement 66%, effet Joule 10%, électricité vers chaleur : 66 % :
Rendement final : 25 % : hérésie thermodynamique !

Le développement de ces datacenter se fait en collaboration avec Naval Group (ex. DCNS). C'est l'entreprise française qui fabrique entre autre les sous marins pour l'armée et c'est ce savoir faire qui est utilisé pour concevoir la nouvelle génération de data center.

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a écrit : Il n’y avait pas pour projet de chauffer l’eau de bassins publiques? Récupérer cette chaleur pour une utilisation humaine ne serait pas plus logique que de chauffer l’océan? Si je ne me trompe pas, c'est le cas par exemple pour chauffer le bassin extérieur de la piscine de la Butte aux Caille (Paris)

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C'est dommage que l'anecdote ne mentionne pas la réduction du taux d'erreur en étant dans l'océan.
On parle de 1/8e du taux d'erreur comparé aux datacenters terrestres, grâce à un contrôle plus précis et surtout à un environnement plus stable. (Oxidation des composants en autre comme mentionné dans un commentaire plus haut)
C'est tout simplement énorme !

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a écrit : J’aime bien le passage sur les conversions d’énergie.
C’est pire pour le nucléaire : chaleur vers électricité : rendement 66%, effet Joule 10%, électricité vers chaleur : 66 % :
Rendement final : 25 % : hérésie thermodynamique !
Avez-vous trouvé mieux ?

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a écrit : Avez-vous trouvé mieux ? Chaleur solaire? Récupération des calories par la géothermie ? Combustion de bois ?
On s'éloigne du sujet initial mais il y a bien plein de solutions avec de meilleurs rendements

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a écrit : Avez-vous trouvé mieux ? Ca dépend de ce que l'on veut faire de l'énergie. Pour chauffer ses fesses, le nucléaire c'est pas terrible, mais pour faire rouler des bagnoles, c'est assez efficace.

le solaire, pour faire marcher internet, faire rouler des trains et allumer la lumière, moi je valide. :)

a écrit : Je vois déjà les commentaires aigris

A contrario je trouve que c'est une idée géniale.
Aujourd'hui refroidir un data center représente une énergie énorme. Un énergie qu'il faut produire. Donc si on réfléchit un peu on produit de la chaleur (dans la majorité des cas), qu'on conv
ertit en énergie mécanique, qu'on convertit en énergie électrique, qu'on convertit en énergie mécanique qui sert à faire du froid. C'est une aberration.
En plus de ça, on peut exploiter les sources d'énergies locales pour alimenter les serveurs (mouvement des vagues, éolien offshore, hydrolien).
On est plus proche du consommateur --> gain de souveraineté sur les serveurs, gain d'énergie pour se connecter au serveur, gain de rapidité pour la connexion.
Là on utilise directement la nature pour faire ça. C'est comme faire un four solaire. La philosophie derrière l'idée est quand même plus élégante.

Après il faut regarder l'impact local. Et les premiers résultats sont très encourageants :
-"le bruit des crevettes couvre le bruit produit par les serveurs"
-Le dégagement thermique est pratiquement imperceptible
-L'usure est bien moins élevé, de l'ordre de 12 fois (ça s'explique car les serveurs sont plongés dans de l'azote qui est un bien meilleur conducteur thermique que l'oxygène, donc il n'y a pas d'oxydation des composants). Cela implique de moins changer les composants --> meilleur rentabilité environnementale des serveurs.

Ah oui et c'est Naval group qui le fabrique, cocorico !
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Effectivement plus la chaîne de transformaron d'énergie est directe, moins il ya de perte d'énergie. Pour les résultats environnementaux, sont-ils fiables (viennent-ils d'une vraie étude indépendante, ou s'agit il d'un argument commercial ?)

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a écrit : Mon disque dur perso m'a lâché en plein confinement, j'ai perdu toute ma vidéothèque... et j'en suis pas mort.

Les databank? Honnêtement, j'en ai rien à foutre, on contrôle même plus nos infos là dessus, la vraie question, c'est: a qui ca sert?

J'ai encore plein
d'archives et de jeux et de films sur disque, et là, pas besoin de refroidissement. Le Cloud, c'est l'avenir, veuillez y déposer volontairement vos données personnelles. Elles ne s'effaceront jamais, même si vous en faites la demande

GENIAL!

Non mais franchement, ca sert a quoi cette merde? Ficher les internautes où nous rendre service.

Les données personnelles valent de l'or, et si on les met à disposition des autres, ils peuvent en faire ce qu'ils veulent. Je préfère encore perdre un D.D et tout ce qu'il y a dessus de temps en temps, mais je suis un dinosaure de 41 ans! ^^
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Il faut bien héberger les sites et leurs données. Je doute que les serveurs de SCMB soient dans la cave de Philippe. Et encore je ne pense pas que scmb soient le site le plus demandeur en espace de stockage.
D'ailleurs ce serait intéressant d'avoir des estimations de ce que représente un site internet physiquement. Du genre : SCMB son stockage et ses besoins en puissance de calcul tiennent dans un volume équivalent à un lave linge et il consomme tant de W/h pour son fonctionnement.