La pièce de théâtre la plus vue de Samuel Beckett dure 27 secondes

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Breath (souffle) de Samuel Beckett est une pièce de théâtre qui dure une trentaine de secondes ! Vue par 85 millions de personnes lors de 1314 représentations à Broadway, cela en fait la pièce de théâtre la plus vue de l'auteur.

Beckett a voulu mettre en avant le gâchis et le désordre de la vie dans une pièce sans texte ni acteur. Selon lui, la vie ne serait qu’un instant entre la naissance et la mort.


Tous les commentaires (34)

85 millions divisés par 1314. Environ 65000 ? Vous voyez l’erreur ?

a écrit : Oh allons allons. Il est plutôt bien ce lycée.

Il pratique pas la sélection des élèves à l’entrée comme certains dont je ne citerai pas les noms.

Il donne la chance à tout le monde et les activités extra-scolaires sont très bien.

Mais où enseignez vous madame ?
Question trop indiscrète mon cher.
J'ai quelques connaissances qui sont passées par le Mirail...disons que ce n'est pas le plus simple !

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a écrit : 85 millions divisés par 1314. Environ 65000 ? Vous voyez l’erreur ? Oui vu comme ça il faut un sacré théâtre. Il y a peut être une erreur dans la rédaction initiale (ce sont les mêmes chiffres dans les 2 sources qui en donnent). Il existe aussi un film. On peut se risquer à penser que 85 millions représente le nombre d'entrées théâtre + cinéma.

a écrit : Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien. Afficher tout Beckett, comme Ionesco d’ailleurs, ont toujours refusé qu’on les associât au « mouvement » du théâtre de l’absurde. Il est donc bien spécieux de sous-tendre que cet auteur a prôné quoi que ce soit parce que cela aurait été lié audit théâtre de l’absurde.

a écrit : Ahhhhh je ne veux pas entendre parler de cette pièce. Le traumatisme...
En 1ère S, je tombe sur un professeur de français assez lunaire, pendant que tout le monde étudiait la tragédie, la comédie, la tragi-comédie (avec des pièces intéressantes à étudier, qui captent l’attention), lui s’est mis en tête de nous f
aire étudier le théâtre de l’absurde. J’ai donc dû la lire mais l’étudier en prime ! Et quelle vacuité, je n’ai jamais accroché à ce registre là. :)
Il s’est bien rattrapé par la suite en nous faisant étudier « La peste », d’Albert Camus, heureusement !
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L’absurde n’a rien d’un « registre », c’est un mouvement. En outre, La Peste est un roman surréaliste qui représente l’absurdité de l’existence humaine :s

a écrit : Beckett, comme Ionesco d’ailleurs, ont toujours refusé qu’on les associât au « mouvement » du théâtre de l’absurde. Il est donc bien spécieux de sous-tendre que cet auteur a prôné quoi que ce soit parce que cela aurait été lié audit théâtre de l’absurde. Il faut dire ce qui est et c’est ce que j’ai fait ;).

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a écrit : Sans oublier "Fin de Partie", qui met en scène quatre personnages handicapés physiquement, situés dans une maison isolée dans un monde post-apocalyptique. Il ne se passe absolument rien pendant une heure et demi, et les personnages eux-mêmes s'adressent au public pour lui dire qu'ils s'ennuient ferme. Les littéraires de formation n'oublieront jamais Beckett...

Ionesco est, à mon goût, un peu plus abordable dans l'absurde.
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Je garde déjà un souvenir (presque un traumatisme) cuisant de Ionesco, alors je n'ose imaginer Beckett !

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Pour rester dans le sujet du théâtre de l'absurde, ça me rappelle la fois où j'ai été voir la "cantatrice chauve" de Ionesco au théâtre de la Huchette à Paris
Le titre n'ayant rien à voir avec le sujet de la pièce, j'ai attendu durant toute la représentation l'arrivée d'une cantatrice chauve mais point de diva,avec ou sans cheveux d'ailleurs.
Une anecdote était parue concernant ce théâtre qui joue cette même
pièce sans discontinuer depuis 1957.

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C'est le vrai problème du monde de l'art. Un artiste est une personne qui exprime sa pensée, son émotion et j'en passe. Sauf qu'à ce moment là, le dessin d'un enfant de 2 ans à toute sa place dans une galerie. La démarche étant la même. Donnez moi un pot de fleur vide sur un parking et je vous expliquerai comme le monde a délaissé son passé, sa nature propre. Ou que la vie s'aura retrouver son chemin malgré l'adversité auquelle elle fait fasse. Que le temps n'est que passé et futur dans un monde qui se croit important.... Je vous la fait simple, et vous l'aurez compris, l'art est très vite une fumisterie... Et la ligne séparatrice est invisible.

a écrit : Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie
et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)
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Je suis entièrement d'accord et trouve dommageable que beaucoup d'auteurs, de peintres ou de réalisateurs actuels fassent des œuvres dites"modernes" et ne pouvant être parfaitement compris que d'un tout petit nombre de personnes. Un parfait exemple serait le film "cinedoche new york" pourtant porté par de grandes stars mais partant dans tous les sens du début à la fin.

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a écrit : Il faut dire ce qui est et c’est ce que j’ai fait ;). S’il faut dire ce qui est et vous estimez l’avoir fait en ayant dit une chose dont il est prouvé qu’elle n’est pas vous versez dans... l’absurde ;)

a écrit : S’il faut dire ce qui est et vous estimez l’avoir fait en ayant dit une chose dont il est prouvé qu’elle n’est pas vous versez dans... l’absurde ;) J’ai dit que le mouvement prônait l’absurde, et non pas Beckett. Il est vrai que ça peut être spécieux pour certains mais ce que j’ai dit reste vrai :)

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a écrit : Merci pour ces lignes. De rien, tout le plaisir est pour moi :
Aimer, c'est bien,
Partager ce que l'on aime, c'est merveilleux !!!

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