Le bivouac est un terme d'origine militaire

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Plutôt de l’allemand, biwacht voulant dire "garde" et dont la prononciation se rapproche du terme bivac qui a dérivé par la suite en bivouac.
Le terme peut également provenir du néerlandais bijwacht

A savoir que le terme "bivoie" semblait déjà exister en français au XVIIe et désignait la garde extraordinaire d'un camp. Ce terme a très bien pu passer dans le langage allemand pour revenir ensuite en français avec bivac.

Le terme est quasiment le même dans toutes les langues d'ailleurs.

Dans le même genre, le mot « barda » est un terme d'argot militaire. Le terme provient de l'arabe et désigne le bât, couverture qui était posée sur le dos d'un cheval pour adoucir le poids de la charge qu'il porte.
Les militaires français adopteront le terme lors de la conquête de l'Algérie (débutée en 1830). Le terme changera de sens pour désigner l'ensemble de l'équipement militaire qu'ils transportent.

a écrit : Dans le même genre, le mot « barda » est un terme d'argot militaire. Le terme provient de l'arabe et désigne le bât, couverture qui était posée sur le dos d'un cheval pour adoucir le poids de la charge qu'il porte.
Les militaires français adopteront le terme lors de la conquête de l'Alg
érie (débutée en 1830). Le terme changera de sens pour désigner l'ensemble de l'équipement militaire qu'ils transportent. Afficher tout
Et que font les soldats quand ils quittent le bivouac avec leur barda ? Ils crapahutent ! Et voici un troisième mot d'argot militaire, il vient de crapaud pour se moquer de la démarche des soldats.


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Plutôt de l’allemand, biwacht voulant dire "garde" et dont la prononciation se rapproche du terme bivac qui a dérivé par la suite en bivouac.
Le terme peut également provenir du néerlandais bijwacht

A savoir que le terme "bivoie" semblait déjà exister en français au XVIIe et désignait la garde extraordinaire d'un camp. Ce terme a très bien pu passer dans le langage allemand pour revenir ensuite en français avec bivac.

Le terme est quasiment le même dans toutes les langues d'ailleurs.

Dans le même genre, le mot « barda » est un terme d'argot militaire. Le terme provient de l'arabe et désigne le bât, couverture qui était posée sur le dos d'un cheval pour adoucir le poids de la charge qu'il porte.
Les militaires français adopteront le terme lors de la conquête de l'Algérie (débutée en 1830). Le terme changera de sens pour désigner l'ensemble de l'équipement militaire qu'ils transportent.

a écrit : Dans le même genre, le mot « barda » est un terme d'argot militaire. Le terme provient de l'arabe et désigne le bât, couverture qui était posée sur le dos d'un cheval pour adoucir le poids de la charge qu'il porte.
Les militaires français adopteront le terme lors de la conquête de l'Alg
érie (débutée en 1830). Le terme changera de sens pour désigner l'ensemble de l'équipement militaire qu'ils transportent. Afficher tout
Et que font les soldats quand ils quittent le bivouac avec leur barda ? Ils crapahutent ! Et voici un troisième mot d'argot militaire, il vient de crapaud pour se moquer de la démarche des soldats.

a écrit : Plutôt de l’allemand, biwacht voulant dire "garde" et dont la prononciation se rapproche du terme bivac qui a dérivé par la suite en bivouac.
Le terme peut également provenir du néerlandais bijwacht

A savoir que le terme "bivoie" semblait déjà exister en français au XVIIe et dés
ignait la garde extraordinaire d'un camp. Ce terme a très bien pu passer dans le langage allemand pour revenir ensuite en français avec bivac.

Le terme est quasiment le même dans toutes les langues d'ailleurs.
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En néerlandais, surveiller = bewachten.