Le hackeur qui corrige les problèmes

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Tous les hackeurs ne sont pas malintentionnés. Ainsi, en 2018, un certain Alexey a piraté et patché plus de 100 000 routeurs du constructeur MikroTik installés chez des particuliers, corrigeant ainsi une faille de sécurité qui permettait à quelqu'un de malintentionné de faire miner de la cryptomonnaie.


Tous les commentaires (26)

Que signifie « faire miner » de la crypto monnaie svp ?

a écrit : Que signifie « faire miner » de la crypto monnaie svp ? en très très gros parce que j y connais rien lol,les cryptomonnaies style bitcoin soit tu les achètes soit tu les minent.
Un procédés informatique via des cartes graphiques qui te permet de choper des cryptomonnaies.
Comme tu irai miner du charbon

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android

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a écrit : Que signifie « faire miner » de la crypto monnaie svp ? Je vais essayer de vulgariser ça autant que possible, mais c'est pas facile, le sujet est assez technique. Il y aura donc pas mal de raccourcis et d’approximations :

En gros, un petit programme utilise la puissance de ta machine, pour « créer » une cryptomonnaie, comme le bitcoin, mais il peut s'agir d'une autre cryptomonnaie. Tu peux lancer ce programme par toi-même, dans une démarche volontaire, ou alors il fonctionne à ton insu, comme un virus (comme le cas mentionné dans l'anecdote).

Le terme « minage » traduit en fait le fait qu'un ordinateur effectue des calculs spécifiques pour « créer » cette cryptomonnaie. Ce genre de monnaie se repose en effet sur la « preuve de travail » pour fonctionner (le travail en question est celui de l'ordinateur). Ces calculs qui, en fait, garantissent la fiabilité des échanges de la cryptomonnaie en question. Pour simplifier, si tu effectue cette démarche volontairement, tu participes au fonctionnement de la monnaie, et en échange, on te donne un peu de cryptomonnaie.

Donc si quelqu'un arrive à faire tourner ce programme sur ta machine à ton insu, il se fait de l'argent sur ton dos, parce que c'est lui qui récupère la monnaie ainsi créée. Et l'opération rend ton matériel moins efficace, voire inopérant (puisque sa puissance est dédiée au minage), car le programme tourne généralement en permanence, tant que ta machine est allumée. Sur un seul ordinateur, il ne se fera pas beaucoup d'argent, le principe est donc d'infecter beaucoup de machines pour commencer à se faire pas mal d'argent.

a écrit : Je vais essayer de vulgariser ça autant que possible, mais c'est pas facile, le sujet est assez technique. Il y aura donc pas mal de raccourcis et d’approximations :

En gros, un petit programme utilise la puissance de ta machine, pour « créer » une cryptomonnaie, comme le bitcoin, mais il peut s'
agir d'une autre cryptomonnaie. Tu peux lancer ce programme par toi-même, dans une démarche volontaire, ou alors il fonctionne à ton insu, comme un virus (comme le cas mentionné dans l'anecdote).

Le terme « minage » traduit en fait le fait qu'un ordinateur effectue des calculs spécifiques pour « créer » cette cryptomonnaie. Ce genre de monnaie se repose en effet sur la « preuve de travail » pour fonctionner (le travail en question est celui de l'ordinateur). Ces calculs qui, en fait, garantissent la fiabilité des échanges de la cryptomonnaie en question. Pour simplifier, si tu effectue cette démarche volontairement, tu participes au fonctionnement de la monnaie, et en échange, on te donne un peu de cryptomonnaie.

Donc si quelqu'un arrive à faire tourner ce programme sur ta machine à ton insu, il se fait de l'argent sur ton dos, parce que c'est lui qui récupère la monnaie ainsi créée. Et l'opération rend ton matériel moins efficace, voire inopérant (puisque sa puissance est dédiée au minage), car le programme tourne généralement en permanence, tant que ta machine est allumée. Sur un seul ordinateur, il ne se fera pas beaucoup d'argent, le principe est donc d'infecter beaucoup de machines pour commencer à se faire pas mal d'argent.
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et n'oublions pas qu'un ordinateur infecté qui travaille a fond alors qu'il pourrait travailler à 50% de ses capacités quand on joue à Truchépaquoi, consomme plus d'électricité, électricité que le pirate ne paiera pas, ni la connexion internet, ni l'entretien de la machine.

C'est donc du vol, même si ca reste discret quand le virus ne pompe que la puissance de calcul inutilisée de l'ordinateur sans que ca se voie.

Contre exemple, le projet SETI, auquel on peut faire le don de sa puissance de calcul pour détecter des signaux radio intelligents dans le cosmos parmi la "friture", mais là, c'est volontaire, on télécharge le logiciel et on donne la puissance de calcul inutilisée de son ordinateur au projet. Ca fait un peu "pièces jaunes", mais 100 millions d'ordinateurs, ca dépasse largement en puissance les plus grands supercalculateurs de la planète. c'est beau :)

a écrit : Si effectivement dans votre esprit « hacker = vilain », il va falloir sérieusement vérifier quelques définitions, quelques articles du milieu du hacking, et méditer un peu là-dessus.

On distingue généralement (et de manière assez manichéenne) :
* les "white hats" (chapeaux blancs), géné
ralement vertueux (comme l'exemple mentionné dans l'anectode à priori),
* les "black hats", généralement malintentionnés,
* les greys hats (chapeaux gris), qui naviguent un peu entre les 2

Et dans le genre "ultra white hat ++", je vous recommande de vous pencher sur la vie d'Aaron Swartz : fr.wikipedia.org/wiki/Aaron_Swartz
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Toujours le blanc pour désigné le bon et le noir le mauvais tant que ce logiciel fonctionne le racisme a de bon jour devant lui

a écrit : Toujours le blanc pour désigné le bon et le noir le mauvais tant que ce logiciel fonctionne le racisme a de bon jour devant lui Moi j’en ai marre qu’on dise maladroit et gauche alors que je suis moi même gaucher. C’est de la discrimination !

J’espère sincèrement que ton commentaire était ironique...