Si vous stockez vos médicaments dans une armoire à pharmacie dans votre salle de bain, c'est le pire lieu pour le faire. En effet, les conditions de chaleur et d'humidité de cette pièce ne sont pas du tout favorables à la conservation dans de bonnes conditions des médicaments.
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À force de ne rencontrer que des petites grippes, des rhumes, des bobos divers et variés mais pas graves, certains doc tombent vite dans le train train de la bobologie... et ne savent plus faire de diagnostique différencié etc.
Quand on voit une récente étude au sujet des docteurs "soudoyés" par les labos et qui soignent mal leurs patients... parfois je me dis qu'une petite automédication peut faire moins mal qu'un docteur incompétent et fatigué...surchargé.
Bref, pour les "petites" maladies et petits bobos, je ne vois pas le problème de demander à un pharmacien ou de faire de l'automédication...ou alors une consultation en ligne comme l'a suggéré Tybs...
Sans compter que stocker des pansements dans un endroit où à chaque chasse d'eau il y a des micro projection d'urine est autres c'est pas très hygiénique
Tu es comme Omar, "tu m'a tuer"
Si c’est si simple que ça de diagnostiquer une angine, pourquoi on utilise un test de diagnostic rapide pour mettre en avant les angines à streptocoque ? Pourquoi s’emmerder a inspecter la gorge d’un patient ? (Qu’on me fasse pas croire que c’est facile de s’auto inspecter les amygdales)
Et puis c’est quoi le traitement d’une « angine » ? Encore faut il préciser de quelle angine on parle.
Si on ne traite pas correctement les angines bactériennes, les patient risquent de développer un rhumatisme articulaire aiguë qui peut entre plein d’autre atteintes, atteindre le cœur et laisser des séquelles à vie.
Le coup du « je sais très bien » « ça se ressemble donc je peux mettre les mêmes médicaments » ça fonctionnera 80% du temps. Mais c’est pas du 100%. Chacun fait comme il veut. Après il faut assumer si ça dérape derrière et pas rejeter la faute sur les autres.
C’est dingue non ?
Il y a certaine pathologie qu’on a pas l’habitude de voire qui ont des présentations cliniques bien particulières. Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à prendre le temps de vérifier dans l’ouvrage de référence qu’on adopte la bonne prise en charge. Ce n’est pas comme si un lambda savait à quelle page ouvrir le livre ou quels mots taper dans sa barre de recherche.
Il existe plein de sites internet/appli qui sont des aides précieuses à la prescription. Que ce soit pour les recommandations en terme d’antibiotique, d’interactions médicamenteuses ou le calcul de score c’est vraiment un plus dans la pratique.
Je me demande juste si c’est inhérent aux professions libérales de médecine (dont tu sembles faire partie), mais je sens toujours, que ce soit dans les débats, les médias ou diverses polémiques une certaine susceptibilité très vive dans le corps médical.
Je me demandais justement à quoi c’est dû.
C’est peut-être lié au statut de profession libérale qui vous confère le rôle de sachants et dès que les « non-sachants » interfèrent parfois avec raison, vous perdez du pouvoir et donc de la crédibilité (on retrouve ce principe avec les avocats et leur immense peur d’être remplacé par des algorithmes plus efficaces qu’eux).
C’est peut-être lié au statut de soignant, de « sauveurs » de vie, qui vous semble bafoué dès que l’on remet la profession en question et les compétences en doute. C’est un peu comme critiquer le comportement d’un pompier, c’est mal vu dans notre société.
C’est peut-être lié à la démocratisation de l’information, d’internet et finalement de plus en plus de monde peuvent s’autodiagnostiquer avec les mêmes applications utilisées par le corps médical sans avoir d’expérience ou d’œil avisé (je ne dis pas que c’est bien, je dis que c’est possible). Vous croyez une nouvelle fois perdre en pouvoir de décision, car le patient s’est déjà fait sa propre idée et il est parfois difficile de le faire changer d’avis ou lui donner un avis plus éclairé.
Venant du milieu scientifique et travaillant dans l’industrie, j’ai l’impression générale qu’il est bien plus facile de critiquer les ingénieurs, les architectes, les industriels, etc. dont les actions de tous les jours peuvent absolument tuer des gens en cas d’incompétence et qu’il est beaucoup plus difficile de critiquer le médecin ou le chirurgien dont l’action (ou parfois l’incompétence) peut mener également à des pathologies voire la mort. La sacro-sainte profession médicale semble intouchable et dès lors qu’elle est critiquée est piqué au vif.
Avant google il y avait le vidal et comme beaucoup de professions, les réponses ne sont pas nécessairement « connues par cœur » et supposent des recherches.
Google est aussi une source d informations très utiles lorsqu il est bien utilisé.
De même que des logiciels existent pour déterminer quelle combinaison de médicaments est la plus adaptée à un cocktail de symptômes.
Bref, sans poursuivre la tirade à la bergerac, j ai plutôt trouvé son commentaire très drôle et même si je comprend le sens de ton commentaire j ai l’impression que t es plus senti agressé que lui ;)
Il y’a une différence entre rechercher des symptômes sur Google pour voir des exemples de diagnostics sur des forums peu fiables et utiliser un logiciel ou une application dédiée voire utiliser le site Vidal. Je suis un peu de l’avis d’Agathe, certains médecins font beaucoup de bobologie et ne savent plus vraiment faire de diagnostics différenciés.
Je ne comprends pas le sens de votre précédent commentaire. En quoi je suis piqué à vif ? J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui êtes agacé par le statut des médecins. Comme pour tout, il y a des bons médecins et des moins bons. Mais à mon avis ce n’est pas le fait de s’aider d’internet qui conditionne le degré de compétence d’un médecin.
Pour le reste j’ai pris l’exemple concret de l’angine afin de démontrer pourquoi l’automédication, même dans des cas semblant simples, peut s’avérer dangereuse. Une inspection de la gorge et l’emploi éventuel d’un test de diagnostique rapide sont indispensable pour bien traiter une angine. La plupart des angines vont guérir d’elles même, mais dans de rares cas, l’infection entraîne une réaction immunitaire qui peut entre autre dégrader le cœur. Le risque est extrêmement faible mais le traitement est tellement simple qu’il serait dommage de passer à côté.
Après quand il y a un manque de médecin, les gens font comme ils peuvent. On est souvent éloigné de l’idéal théorique. Mais on ne peut pas ignorer les faits pour autant.
Mon fils ne sait pas encore utiliser sa fourchette...pourtant c'est bien utile une fourchette !
Quant à l'angine (ou tout autre maladie bénigne habituelle)... c'est certain qu'en 2 jours d'automédications en attendant de pouvoir voir un doc, c'est super grave ! Pfff. Si cela ne passe pas avec 1 ou 2 jours de traitement... on consulte... et voilà ! Mais si on peut décharger un peu le doc, je ne vois pas le problème.
En réalité, je trouve que la plupart des médecins sont réticents aux changements et notamment aux différentes solutions évoquées pour améliorer la prise en charge médicale.
Ils existent différentes solutions telle que :
- donner plus de pouvoir au pharmacien en permettant le diagnostics de petite maladies et la délivrance de médicament sous ordonnance;
- donner plus de pouvoir aux infirmières dans les hôpitaux en permettant l’évaluation de santé d’un malade plus régulièrement et pas forcement uniquement en présence d’un médecin;
- mettre en place des consultations virtuelles permettant un diagnostic rapide à distance pour les déserts médicaux.
Etc.
Ces solutions me semblent à chaque fois remise en cause par les médecins alors qu’elles ne semblent pas farfelues et qu’elles pourraient à terme dégager du temps aux médecins pour les patients les plus graves.
C’est drôle que vous parliez de la fameuse angine car ma compagne a eu des complications liée à plusieurs mauvais diagnostics d’angines et toujours à cause de médecins qui ne regardaient pas attentivement les symptômes. C’est l’infirmière des urgences qui a établi la première le diagnostic réel de l’infection.
Ou bien vous pouvez lire mon message et comprendre quel est le risque. Je ne vais pas me répéter une troisième fois.
Bien l’analogie avec la fourchette. Vous avez compris ou je voulais en venir !
En vrai c’est même de l’enfoncage de porte ouvertes à ce niveau :
-Les pharmaciens peuvent désormais vacciner.
-Une infirmière n’a pas besoin d’un médecin pour évaluer un patient, je ne sais pas d’où vous sortez ça.
-La telemedicine est une alternative clairement envisagée par rapport à l’obligation d’installation. On le fait déjà en radiologie.
En discutant autour de moi, je ne trouve aucun médecin qui balayerait automatiquement ces trois arguments. Ils ne seront pas forcément d’accord avec tout, mais faut arrêter d’entretenir ce fantasme du médecin dans sa tour d’ivoire qui méprise ceux n’ayant pas ses connaissances. En tout cas on ne peut pas en faire une généralité.
On est loin d'un immense progrès non plus... cela fait longtemps que je me vaccine tout seul.
"-Une infirmière n’a pas besoin d’un médecin pour évaluer un patient, je ne sais pas d’où vous sortez ça."
Impossible de sortir d'un hôpital sans l'avis du médecin qui passe 1 fois tous les deux jours entre 14h et 14h10 dans la chambre. Malheur à vous si vous êtes au toilette à ce moment là.
"-La telemedicine est une alternative clairement envisagée par rapport à l’obligation d’installation."
Envisagé clairement par le ministère de la santé et descendu en bloc par les médecins sur les plateaux de télévision (qui ne représente pas la majorité, je vous l'accorde).
Mais vous avez raison sur un point, j'ai fait un peu trop d’hôpital et j'ai du développer une certaine haine envers la profession et notamment à cause du manque total d'empathie ou d'approche psychologique vécue auprès de certains médecins. C'est donc un débat totalement biaisé par mon expérience personnelle et qui ne mènera à rien pour vous comme pour moi.
Je continuerais à attendre d'être au bord de la mort pour me déplacer chez le médecin.
Cette anecdote est fausse : la salle de bain n'est pas LE pire lieu pour conserver des médicaments, il y a beaucoup de lieux qui seraient nettement pires, la fosse à purin par exemple !
- Garder un patient hospitalisé longtemps, en plus d’être mal vécu par le patient, ce n’est pas rentable. Ce n’est pas parce que vous étiez aux toilettes pendant la visite du médecin que vous n’êtes pas sorti. Si vous étiez sortant, le médecin aurait trouvé le temps de vous voir afin de libérer votre lit au plus vite. La raison échappe souvent au patient. Pour lui le risque encouru à sortir précocement est toujours négligeable sauf qu’il est bien réel. Rien n’empêche le patient de sortir contre l’avis médical. Bien souvent d’ailleurs, il se plaint mais il reste.
- Je n’ai pas eu l’occasion d’assister à des débats sur la télé médecine à la télévision. En revanche sur internet et au travail oui. En réponse aux déserts medicaux s’oppose deux camps : ceux plutôt en faveur de la télé médecine et ceux plutôt en faveur d’une obligation d’exercer en désert en début de carrière (à la manière des profs). Dans les deux cas il y a des choses à redire. Et à choisir entre deux maux je choisi la télé médecine mais il faut bien avoir à l’esprit que ce n’est qu’une solution pansement à une situation qui dégénère depuis longtemps. C’est compliqué de faire de la médecine de qualité sans pouvoir toucher son patient mais il faut vivre avec son temps et je suis persuadé que la technologie nous permettra de dépasser l’obstacle de la proximité physique.
Pour votre traumatisme de l’hôpital. J’en suis bien triste. C’est rarement un endroit joyeux et certains soignant peuvent manquer de tact. Mais ce n’est pas une raison pour généraliser. Ce que VOUS, VOUS êtes capable de comprendre et de faire, je ne parierais pas que c’est le cas de la majorité du RESTE de la population. En général c’est avec des patient éclairés qu’on peut mettre en place des stratégies d’auto médication. Mais il y a beaucoup de patients qui ne comprennent rien à rien en la matière (je ne leurs jette pas la pierre, c’est juste comme ça) avec lesquels on doit prendre beaucoup de temps pour expliquer les choses pour un résultat assez médiocre. Ces patients là sont ceux qui pourraient courir un danger quand ils croient reconnaître une maladie qu’ils auraient déjà eu et qui prennent des médicaments dont ils croient connaître les effets et l’indication.