Pourquoi parle-t-on de boeuf-carottes ?

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Les bœuf-carottes est le surnom de la police des polices, dont le nom officiel est l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). Ce service doit son surnom à sa réputation de cuisiner ou faire mijoter longuement les personnes interrogées par leurs services, à l'image de la spécialité culinaire.


Tous les commentaires (23)

a écrit : J'allais le dire. Je pense directement à lui quand on parle de bœuf carottes Pareil, direct !

a écrit : Il se passe quoi si le bœuf-carottes n'est pas cuit ? Ou dis plus sérieusement, qui contrôle la police des polices ? Qu'est-ce qui garantit qu'elle-même respecte les règles ? Administrativement, elle dépend de la Direction Générale de la Police Nationale.
En théorie, puisqu'une des ses missions est de contrôler l'action des policiers rien n'interdit que membre de l'IGPN se voit confier une enquête sur les agissements d'un de ses collègues.
Tous les membres étant des officiers de police judiciaire, ils sont également soumis au contrôle du procureur.

a écrit : Les commissions parlementaires.
Mais qui contrôle les commissions parlementaires ? Et qui contrôlerait ceux qui contrôleraient les commissions parlementaires ?
On peut aller très loin comme ça.

Comme souvent dès qu'un organisme publique a vocation à rendre des décisions ou des sanction
s, on a toutes les personnes contre ces décisions qui vont accuser de corruption, d'intervention politique, de partisanisme etc. Bref toutes les personnes qui se sentent lésées, à tort ou à raison.
Et il y a tous les organismes qui se sont investis d'une missions comme Amnesty International ou d'autres ONG qui vont naturellement prendre une position claire et non nuancée même si ils ont un doute car ils ne peuvent pas se permettre de décevoir leur base et de reculer d'un pouce sur leur principe, même par accident. (Si Amnesty dit "vu les faits on peut pas prouver que le policier a volontairement cassé le bras du mec" (j'invente hein) et que tadaaaa un nouvel élément prouve que "bah si on peut en fait" Amnesty perdra toute crédibilité et sera accusé de complaisance.
{Et Amnesty a bien raison de faire ça, ils servent de garde fou, ils ne peuvent pas prendre de risque sur leur mission, le revers c'est que ça alimente la défiance.}
Et bien sûr il y a les politiciens qui dès qu'il y a matière à critiquer la gestion du pouvoir en place, le font sans vergogne car il faut qu'ils satisfassent un positionnement clair pour exister politiquement et médiatiquement.
Et puis il y a les médias non partisans qui vont mettre des titres putacliques pour attirer le lecteur, et il y a également les médias partisans qui ne sont pas du tout partial et vont traiter l'information à grand coup de vocabulaire et formules stimulant notre inconscient (comme "gorilles de la république" pour désigner les policiers) parce que, et bien... ils sont partisans tout simplement.
Tout ça alimente un climat de défiance qui n'est pas justifié à chaque fois.

Il y a des erreurs voir des dérives, c'est certains, mais pas à chaque fois, et ce n'est pas généralisée.
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Pas correct: ce ne sont pas des commissions parlementaires qui contrôlent l’IGPN, mais la Direction Générale de la Police Nationale la Police s’autocontrôle, ditiation anormale mais réelle...