Les abattoirs ambulants seraient mieux pour les animaux

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Il existe dans certains pays comme la Suède des abattoirs ambulants. Il s'agit de camions qui permettent d'abattre les animaux directement dans leur ferme. L'animal meurt ainsi là où il a vécu, moins stressé, satisfaisant ainsi une préoccupation éthique croissante dans le monde de l'élevage, en sus d'améliorer la qualité de la viande.

Cette pratique existante dans des pays comme la Suède, l'Allemagne, ou certains états nord-américains, n'est toutefois pas autorisée en France.


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a écrit : Le jour où quelqu'un m'expliquera, sans faire d'anthropocentrisme, comment distinguer les êtres vivant qu'on peut consommer et ceux auxquels on ne doit pas toucher, j'accorderai un peu d'attention à ce phénomène de mode qu'est l'antispecisme.
Le végétarisme, c'est con
sidérer que tous les animaux ont une compréhension et une approche de notre environnement similaire à la notre. Et que les végétaux non.
C'est considérer que la seule chose justifiant d'être tué ou non c'est de posséder un système nerveux.
C'est primaire et arbitraire. Parle-t-on de massacre quand on abat un champ de maïs ? Pourtant c'est affreuuuux, tous ces plants de maïs qui n'ont jamais donnés leur accord pour être réduit en esclavage.
On peut respecter les animaux mais considérer que leur degré de conscience les préserve de tous ces questionnement "éthique" que seuls les hommes se posent.
Le sens de la vie c'est la réplication de l'adn. Et si Darwin a vu juste, il n'y a pas qu'une unique façon de faire. Au même titre il n'y a pas qu'une seule façon de considérer la vie. Il en découle une multitude de façon de hiérarchiser les êtres vivants.
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En fait, sur la base d'une réflexion morale dans laquelle si tu peux te passer de ne pas tuer un individu pour le consommer, tu te dois alors de lui épargner la vie.

Il n'y a pas de classification qui peut permettre de savoir quel animal on aurait le droit de tuer/manger et lequel on n'aurait pas le droit.

Ça serait aussi idiot que de demander de classifier quel personne du peuple noir on peut soumettre en esclavagisme et lequel on ne peut pas (racisme). Tu penses par exemple qu'on peut esclavagiser un Congolais mais pas un Togolais par exemple ?

Imagine maintenant la même pensée avec le sexisme. Avec quelle femme on peut avoir un comportement machiste et avec laquelle on ne peut pas ?
Tu penses par exemple qu'on peut être macho avec une Bulgare ou une blonde mais pas avec une Allemagne voir une brune ?

Et bien l'anti-spécisme c'est pareil. On se doit d'avoir une considération morale équivalente. Et juste pour préciser, ce n'est pas une mode. Arrêtez de toujours sortir ce foutu mot qui ne veut rien dire. Est-ce que l'anti-racisme, l'anti-sexisme ou l'anti-homophobie sont des modes ?

Quand à la mort des végétaux, c'est quand que tu as eu une affection aussi grande pour le règne végétale ? A moins que les gens développent subitement une compassion dès qu'on leur parle de véganisme...triste et ridicule.
Si vraiment les champs de maïs qu'on cultive te désolent, tu penses qu'il faut cultiver combien d'hectares et donc de tuer combien de blés pour en faire des aliments à destination des animaux d'élevage ? Même avec cet absurde exemple, si vraiment tu pleures les végétaux que l'on "tue", arrête de manger des animaux, tu épargneras plus de vie végétale.

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android

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a écrit : Exactement. C'est ce qu'on appelle un biais de confusion. Le même qui pourrait amener à conclure que le café est responsable du cancer du poumon car les fumeurs boivent davantage de café. Sauf qu'il existe une étude sur près de 77000 personnes où tous les facteurs confondants ont été triés.

Les fumeurs avec les fumeurs, les sortifs avec les sportifs etc. Et les resultats donnent le même résultat : globalement les végétaliens sont en meilleur santé que les végétariens, qui eux sont en meilleur santé que les semi-végétariens et à leur tour sont en meilleur santé que les omnivores.

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android

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a écrit : En fait, sur la base d'une réflexion morale dans laquelle si tu peux te passer de ne pas tuer un individu pour le consommer, tu te dois alors de lui épargner la vie.

Il n'y a pas de classification qui peut permettre de savoir quel animal on aurait le droit de tuer/manger et lequel on n'aura
it pas le droit.

Ça serait aussi idiot que de demander de classifier quel personne du peuple noir on peut soumettre en esclavagisme et lequel on ne peut pas (racisme). Tu penses par exemple qu'on peut esclavagiser un Congolais mais pas un Togolais par exemple ?

Imagine maintenant la même pensée avec le sexisme. Avec quelle femme on peut avoir un comportement machiste et avec laquelle on ne peut pas ?
Tu penses par exemple qu'on peut être macho avec une Bulgare ou une blonde mais pas avec une Allemagne voir une brune ?

Et bien l'anti-spécisme c'est pareil. On se doit d'avoir une considération morale équivalente. Et juste pour préciser, ce n'est pas une mode. Arrêtez de toujours sortir ce foutu mot qui ne veut rien dire. Est-ce que l'anti-racisme, l'anti-sexisme ou l'anti-homophobie sont des modes ?

Quand à la mort des végétaux, c'est quand que tu as eu une affection aussi grande pour le règne végétale ? A moins que les gens développent subitement une compassion dès qu'on leur parle de véganisme...triste et ridicule.
Si vraiment les champs de maïs qu'on cultive te désolent, tu penses qu'il faut cultiver combien d'hectares et donc de tuer combien de blés pour en faire des aliments à destination des animaux d'élevage ? Même avec cet absurde exemple, si vraiment tu pleures les végétaux que l'on "tue", arrête de manger des animaux, tu épargneras plus de vie végétale.
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Je te parle pas d'animal mais d'être vivant. C'est marrant parce que tu dis que tu trouves ça stupide de hiérarchiser alors que toi tu le fais.
Selon toi la vie végétale ne mérite pas autant de compassion que la vie animale.
Tout ce magnifique pavé pour ne pas répondre à ma question. À savoir :
Pourquoi les animaux méritent un tel traitement de faveur ?

Sinon, si tu veux savoir, j'ai autant d'intérêt pour l'arbre au fond de mon jardin, que pour le chien du voisin, les insectes, les bactéries et les virus. Mais ça sera toujours un peu moins se l'intérêt que je porte à ma propre espèce.
Quand je vois le néant argumentaire auquel on fait face quand on essaye de comprendre pourquoi d'un côté un vegan est capable de t'expliquer que l'homme n'est en rien supérieur au reste des animaux alors que de l'autre il n'a absolument aucun problème à admettre que l'animal est supérieur au végétal. Pour moi c'est deux poids deux mesures.

Quant à l'argument "il faut 100 maïs pour nourrir un bœuf" ça revient à dire qu'il vaudrait mieux sacrifier 10 poulets plutôt qu'une vache. J'imagine que tu comprends bien que ça n'a aucun sens...

a écrit : Sauf qu'il existe une étude sur près de 77000 personnes où tous les facteurs confondants ont été triés.

Les fumeurs avec les fumeurs, les sortifs avec les sportifs etc. Et les resultats donnent le même résultat : globalement les végétaliens sont en meilleur santé que les végétariens, qui eux sont en
meilleur santé que les semi-végétariens et à leur tour sont en meilleur santé que les omnivores. Afficher tout
Je veux bien te croire. Tu peux nous fournir un lien vers cette étude ?

Moi aussi j'aimerais bien voir la source de ta recherche

Cela me fait penser à la vidéo des Parasites : la boucherie ethique
Je vous laisse y réfléchir (attention à l"ethnocentrisme)

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a écrit : Le "où" fait partie du "comment" ! Par exemple, si on les tue sur place, il n'y a pas besoin de les séparer de leurs petits ! La plupart des animaux d'élevage y sont très sensibles et sont bien moins stressés si ils ont leur progéniture à leurs côtés ! Ça aussi c'est important ! Et le transport des animaux, parqués dans des camions sur des kilomètres d'autoroute !

Le problème avec le bien être animal n'est pas de savoir où et comment il est tué mais pourquoi il est tué, sachant qu'on peut lui épargner la vie et consommer autrement.

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a écrit : Le problème avec le bien être animal n'est pas de savoir où et comment il est tué mais pourquoi il est tué, sachant qu'on peut lui épargner la vie et consommer autrement. Moi j’attends toujours ton étude. Et ta réaction à mon commentaire encore avant.
Mais je suis plus à deux ans près.