La schizophrénie est une maladie sur laquelle la culture du patient a une influence très forte. Ainsi, les patients américains entendent majoritairement des voix dures et menaçantes quand les patients d'Inde ou d'Afrique entendent des voix plutôt réconfortantes.
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Pour pouvoir parler avec un schizophrène des voix qu’il entend et éventuellement adopter des stratégies de contrôle, il faut déjà que le patient ait une bonne connaissance de sa maladie et un bon ressenti de ses symptômes (on appelle ça l’insight) et malheureusement, la schizophrenie rend celui qui en est atteint inconscient de ses troubles (anosognosie). Peu de schizophrènes ont suffisamment d’insight pour qu’on puisse aborder avec eux leur pathologie. Souvent c’est le niveau d’education qui sera un facteur favorisant.
Moi non plus je ne suis pas expert en psychiatrie. Je ne dis pas que ce qu’ont observé les chercheurs est faux. Je me questionne sur l’application aux soin psychiatrique.
P.S. Que la voix soit hostile ou amicale ne change rien au fait qu’il s’agisse d’un état pathologique.
On parle plus de persécutions, voix persécutrices ou sentiments de persécution, quand ce n'est pas un fonctionnement ou une structure complète.
Bien sûr que la culture du patient a une influence sur les voix. Si la capacité de langage est naturelle chez l'homme, la langue qu'il parle et sa façon la manier et de l'envisager est un pur produit culturel.
Je m’apprêtais à poster un commentaire cinglant sur cette maladie, mais le Seigneur m'a ordonné de n'en faire rien
Tout le monde ne répond pas au traitement de manière optimale mais si on pouvait les faire disparaître chez tout le monde on le ferait.
Mais c’est vrai qu’apprivoiser ses voix ça revient aussi à une certaine forme de contrôle.
Premièrement, les antipsychotiques ont des effets secondaires lourds qui font qu'on ne peux pas les augmenter indéfiniment. A cela s'ajoute que, chez le psychotique chronique, le délire peut s'enkyster avec le temps et il devient impossible de le faire totalement. Même si on doublait- triplait les doses, on a une sorte de seuil minimal de délire irréductible.
Deuxièmement, chez tous les patients, même répondeur aux traitements, la psychothérapie a un intérêt. Il y en a de nombreuses formes, et le choix repose sur de nombreux critères: la réponse au traitement, les compétences du thérapeute dans telle ou telle technique, les capacités d'élaboration du patient, etc. La technique de négociations avec les hallucinations peut donc avoir un intérêt. Par exemple, justement, chez un patient conservant une fond hallucinatoire malgré les traitements.
Les hallucinations des schizophrènes sont simplement leurs propres pensées qui empruntent un autre chemin que d'habitude. Il ne s'aperçoivent qu'ils sont les emetteurs
En cas de défaut, une pensée peut donc être mémorisée comme une phrase prononcée par une personne non identifiée.
Toutefois cette explication est partielle. Elle n'explique pourquoi certains patient entendent des voix connues (parents, voisins, etc). Elle n'explique pas non plus les hallucinations d'autres types tel que visuel (présent jusqu'à 30% des patients selon les études), cénesthésique, etc.
« […] les patients d'Inde ou d'Afrique entendent des voix plutôt réconfortantes. »
…Du moins tant qu'ils ne viennent pas en Europe, là où leur petit voix se mettent à leur hurler d'un ton autoritaire de suriner, découper, frapper ou violer sans trop de raison. Selon les juges c'est parce que leur cas psychiatrique n'a pas les codes culturels, ou quelque chose comme ça. Ce que m'ont confirmé Timothy, Pamela Mastropietro, les fillettes de Telford, de jeunes Allemandes de Cologne et des dizaines de milliers d'autres qui n'ont pas eu de chance.
Oui, je sais. On va me reprocher de faire un commentaire polémique et je fais peut-être subir les ires de certains mais si ça peut aider à ouvrir les yeux à d'autres, alors allez-y insultez-nous. Et puis j'écris cela sous la contrainte, c'est une idée de Matthieu. Pourtant Luc et Pierre l'ont prévenu que c'était une mauvaise idée mais depuis que Jésus nous a laissé, c'est le bordel dans ma tête !
Blague à part, merci à l'anonyme qui a proposé l'anecdote. C'est toujours intéressant de découvrir de nouveaux sujets à étudier.
♫ Il est plus fort que les médias c'est fixette maaan
♫ Il révèle ce qu'ils n'disent pas c'est fixette maaan
♫ Si vous ne tremblez pas devant ces étrangeeers
♫ Fixette man est là pour tous vous faire changeeer
Je préfère improviser une petite chanson plutôt que de vous donner le plaisir de l'insulte, môssieur de France :).
Et vous vous empressez de sortir votre petite phrase moralisatrice à la fin. Bien que les statistiques ethniques soient interdites chez nous, elles sont disponibles dans des États similaires au nôtre. Évidemment qu'il y a des Français blancs qui commettent des crimes, maintenant faites dont les comptes. Sur les milliers de faits divers (meurtres, viols, agressions, cambriolages, etc.) je ne vois pas beaucoup de chrétiens radicalisés ni de Thibaut ou d'Amélie.
C'est fatigant ces moraliseurs bien-pensants qui censurent tout ceux qui ne va pas dans leur sens idéologique. Je constate que parmi les clandestins il y a beaucoup de cas pathologiques et que les accueillir et les laisser errer librement n'est certainement le meilleur choix. Personnellement je serais pour qu'ils soient intégrés dans des centres spécialisés soit chez nous avec participation du pays d'origine soit directement dans le pays d'origine quand c'est possible.
Après il est vrai que, pour avoir visité un centre psychiatrique, j'y ai vu des gens me semblant parfois plus sains d'esprit que d'autres en liberté. On est jamais à l'abri de tomber sur un « déséquilibré », mais nier comme vous faites que l'immigration accroît la probabilité d'y être confronté, c'est irresponsable et criminel ! Vous ne réglez pas le problème, vous l'esquivez en espérant qu'il ne vous atteigne jamais.
Pour en revenir aux clandestins schizophrènes, il y a une multitude de raison : violences familiales, viols, exposition à des événements choquants durant l'enfance, etc. On voit beaucoup de cas de schizophrénie développés suite à l'un de ces éléments afin de refouler le vécu (on voit la même chose chez bon nombre de « célébrités »). Il peut aussi y avoir des facteurs génétiques ou d'arriération mentale. L'étendue des facteurs est tellement vaste !
Après, on peut être schizo et très bien s'en sortir comme le prouve cette petite liste : en.wikipedia.org/wiki/List_of_people_with_schizophrenia. C'est d'ailleurs peut-être d'ailleurs en partie grâce à cette petite voix qu'ils ont développé leurs talents. Y a-t-il quelqu'un assez informé sur la question pour répondre à cette supposition. Je vais faire quelques recherches.
PS : je viens de taper « link genius schizophrenia » dans la barre de recherche et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a de quoi lire ! Il semble qu'il y ait une corrélation entre troubles psychiques et créativité, mais qu'il faut toutefois nuancer compte tenu de sa faible proportion. Et d'après ce que j'ai lu on ne sait pas si c'est la trouble stimule l'imagination ou si c'est l'inverse. Bref, une réponse de Normand enrobée de longues phrases et de termes techniques !
Ensuite, il serait intéressant de savoir combien de cas de folies meurtrières tu as étudié pour en venir à la conclusion que les auteurs sont plus souvent immigrés. Les médias c'est pas des statisticiens dans la recherche. Sinon je te retourne alors que quand ma mère regardait Faites entrer l'accusé, c'était quasi exclusivement des blancs dont le récit était conté.
Enfin, pourquoi est-ce qu'il faudrait "faire passer une batterie de tests" aux seuls immigrés ? N'y a-t-il pas plus de personnes qui naissent sur le territoire français ? Eux ne devraient pas être soumis aux tests pour déceler des futurs psychopathes ?