Un pataquès, avant de signifier une situation complexe et ayant pris de l'ampleur, a pour définition première une faute de liaison ou une erreur grossière de langage. Ainsi, « Donne-moi-z’en ! » ou "Viens-t-en !" sont de véritables pataquès !
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Un pataquès, avant de signifier une situation complexe et ayant pris de l'ampleur, a pour définition première une faute de liaison ou une erreur grossière de langage. Ainsi, « Donne-moi-z’en ! » ou "Viens-t-en !" sont de véritables pataquès !
Commentaires préférés (3)
Vivant avec une Grenobloise, je le savais déja car c'est un pataquès vivant :
*pointant la télécommande*
"donnes zy moi que j'te dis"
et j'en passe
Ceci est complètement et absolument scandaleux de justesse. Signé, un grenoblois !!!
On m'a toujours raconté cette histoire pour expliquer l'origine du mot pataquès, personne ne sait si elle est véridique mais on peut la retrouver dans la seconde source:
« Un jeune homme était au spectacle dans un théâtre, à côté de deux dames richement parées mais dont la conversation montrait bien le peu d'éducation qu'elles avaient reçue. Tout à coup, le jeune homme trouve sous sa main un éventail. "Madame, dit-il à la première, cet éventail est-il à vous ? - Il n'est point-z-à moi. - Est-il à vous, reprend-il en le présentant à l'autre ? - Il n'est pas-t-à moi. - Il n'est point-z-à vous, il n'est pas-t-à vous, dit le jeune homme, ma foi, je ne sais pas-t-à qu'est-ce ! ».
Cette raillerie du jeune homme aurait vite couru dans les cercles de l'époque et serait restée.
Tous les commentaires (32)
Vivant avec une Grenobloise, je le savais déja car c'est un pataquès vivant :
*pointant la télécommande*
"donnes zy moi que j'te dis"
et j'en passe
Merci SCMB! Maintenant chaque fois qu’un grammar nazi me dira de faire attention à mon écriture, je pourrais lui dire qu’on va pas en faire tout un pataquès!
"Agglutination de "pas ta-qu’est-ce", sous sa première forme « (je ne sais) pas ta qui est-ce ».
JMCMB.
Quelqu'un sait si le fait de former un mot à partir d'une phrase a un nom ?
Cela me fait penser à la formation du mot vasistas.
Ceci est complètement et absolument scandaleux de justesse. Signé, un grenoblois !!!
signé, zun grenoblois*
On m'a toujours raconté cette histoire pour expliquer l'origine du mot pataquès, personne ne sait si elle est véridique mais on peut la retrouver dans la seconde source:
« Un jeune homme était au spectacle dans un théâtre, à côté de deux dames richement parées mais dont la conversation montrait bien le peu d'éducation qu'elles avaient reçue. Tout à coup, le jeune homme trouve sous sa main un éventail. "Madame, dit-il à la première, cet éventail est-il à vous ? - Il n'est point-z-à moi. - Est-il à vous, reprend-il en le présentant à l'autre ? - Il n'est pas-t-à moi. - Il n'est point-z-à vous, il n'est pas-t-à vous, dit le jeune homme, ma foi, je ne sais pas-t-à qu'est-ce ! ».
Cette raillerie du jeune homme aurait vite couru dans les cercles de l'époque et serait restée.
Histoire qui a aussi donné naissance à un roman fort connu:
"Les liaisons dangereuses".
C'est ce qu'on appelle faire des liaisons mal-t-à propos... ;-)
le pire dans cette histoire, c'est qu'en français c'est juste! ^^
Je la ressortirai celle là, merci pvdu ;)
Un mot valise est constitué de deux mots pour en créer un troisième lié aussi bien grammaticalement que semantiquement. (exemple : franglais ou "folcoche" => folle- cochonne dans Vipère au poing). Mais je sais pas si on peut parler de mot valise dans le cas d'une phrase.
La 2e source signale deux pataquès qui sont devenus la norme : "entre quatre-z-yeux" et "va-t-en guerre" !
La première source indique que cette anecdote est inventée... Mais comme on dit en italien : se non è vero, è ben trovato !
Du coup, le "mets voir la radio" de mon père, c'est un pataquès ?
Le littré aurait donc tort. Je suis outré.
Non c'est une façon de parler, il est originaire d'une région avec une langue locale ? Lorrraine ?
"donne voir" "montre voir" je le dis aussi par exemple
Je sais pas trop pourquoi mais je croyais un peu (pas a 100%) que ça avait un lien avec : en faire des tonnes et des caisses et pas qu’une seule. « pas qu’une caisse » « pataquès ». C’est tiré par les cheveux mais cela me semblait logique donc j’ai jamais poussé plus loin la réflexion. Je me sens moins bête.
À ne pas confondre avec l'expression "deux caisses et un petit fût" qui, elle, est une contrepèterie...
Mais qu'est ce que t'y dit ? Faut pas y faire..... Crois y pas. Bonjour le voisin, je suis savoyarde !!!
Serions-nous liés intellectuellement ? J'avais la même théorie jusqu'à maintenant ! Je me sens moins seule ;)
Ah ouais... moi qui pensais que ça venait d'un p'tit mec mal dessaoulé croyant avoir retrouvé sa bagnole, et qui aurait dit : "eh la vieille,
pousse toi-z-y c'est pas ta caisse"... Ou alors de la pâte de bois dont étaient faites les caisses de poissons sur le port de Marseille, où une marchande entretenait une liaison avec un marin qui avait une dent en or - une interjection de surprise : "Peuchère, z'êtes pas mal comme marin vous, pâte à caisse" ! ... Ou alors du Corse "patecas" (pastèques), que ces fichus bobos du continent n'arrivaient jamais à prononcer. Ils disaient "elles ont pas de goût , elles valent pas vingt z'euros vos patacès"... Bref, je suis toujours fasciné par les tentatives d'explications des mots dont on ne connait pas l'origine arf