Quand 2 voiliers se croisent, c'est priorité de l'amure

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Selon le Règlement International Pour Prévenir les Abordages en Mer, lorsque deux bateaux à voile (et les utilisant) se croisent, il n'existe pas de priorité à droite mais une priorité de l'amure, c'est-à-dire la position du bateau par rapport au vent. Un navire qui reçoit le vent sur son tribord est prioritaire et lorsque deux bateaux sont tribord amure, le bateau prioritaire est celui dit "sous le vent", c'est-à-dire le plus éloigné dans la direction du vent.


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De manière générale, le bateau rattrapé est prioritaire sur le bateau rattrapeur (un peu comme au ski, celui en bas de la pente est prioritaire par rapport à celui qui descend).

Entre deux bateaux à moteur, il y a priorité à tribord équivalente à une priorité à droite élargie.

En mer, le bateau à voile a généralement priorité sur le bateau à moteur sauf si ce dernier n'est pas maître de sa direction (avarie, navire de pêche avec filet à l'eau, navire dont le tirant d'eau l'empêche de tourner facilement, bateau à moteur d'un gros gabarit par rapport au voilier). Il a donc priorité sur le bateau à moteur de même gabarit. On ne peut pas demander à un bateau de croisière de laisser passer un petit F40.
Dans un chenal étroit, c'est l'inverse, le voilier doit céder le passage au bateau à moteur car on considère que les manœuvres sont difficiles.

Ah ah , au début j'ai compris armure et je me demandais ou elle se trouvait et après j'ai compris que c'était amure et je suis toujours perdu

a écrit : Ah ah , au début j'ai compris armure et je me demandais ou elle se trouvait et après j'ai compris que c'était amure et je suis toujours perdu L'amure c'est le coin de la grand'voile qui est en bas du côté du mât. Et tribord c'est le côté droit du bateau lorsqu'on regarde vers l'avant du bateau. Donc tribord amure ça veut dire que l'amure est à droite du reste de la voile quand tu regardes vers l'avant et donc que le vent gonfle la voile en venant de droite (toujours en regardant vers l'avant du bateau). Bâbord c'est l'autre côté du bateau et donc bâbord amure c'est quand le vent vient de l'autre côté.


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De manière générale, le bateau rattrapé est prioritaire sur le bateau rattrapeur (un peu comme au ski, celui en bas de la pente est prioritaire par rapport à celui qui descend).

Entre deux bateaux à moteur, il y a priorité à tribord équivalente à une priorité à droite élargie.

En mer, le bateau à voile a généralement priorité sur le bateau à moteur sauf si ce dernier n'est pas maître de sa direction (avarie, navire de pêche avec filet à l'eau, navire dont le tirant d'eau l'empêche de tourner facilement, bateau à moteur d'un gros gabarit par rapport au voilier). Il a donc priorité sur le bateau à moteur de même gabarit. On ne peut pas demander à un bateau de croisière de laisser passer un petit F40.
Dans un chenal étroit, c'est l'inverse, le voilier doit céder le passage au bateau à moteur car on considère que les manœuvres sont difficiles.

Ah ah , au début j'ai compris armure et je me demandais ou elle se trouvait et après j'ai compris que c'était amure et je suis toujours perdu

a écrit : Ah ah , au début j'ai compris armure et je me demandais ou elle se trouvait et après j'ai compris que c'était amure et je suis toujours perdu C'est le genre d'anecdote où un mot te marque plus que l'anecdote elle même ...

Il faudrait dire "lorsque deux deux bateaux sont sur la même amure, le bateau prioritaire est celui sous le vent", plutôt que "lorsque deux bateaux sont tribord amure...", car c'est vrai des deux côtés : pour deux bateaux bâbord amure aussi, celui qui est sous le vent est prioritaire sur celui qui est à son vent. En pratique, quand on est tribord amure et au près serré, on est prioritaire sur tous les autres voiliers, et quand on est bâbord amure et au près serré, on est prioritaire sur les bateaux sur la même amure et on doit s'écarter de tous les bateaux qui sont sur l'autre amure. Et moins on serre le vent et moins on est prioritaire. Et dans tous les cas le voilier est prioritaire sur les navires à moteur de moins de 50 m qui font route (pas ceux qui sont au mouillage ou en pêche) et doit s'écarter des autres (plus de 50 mètres, en pêche, au mouillage, handicapé par une avarie ou son tirant d'eau, etc. Tout ceci étant indiqué par des signaux en hauteur sur le navire : deux feux blancs superposés la nuit, ou un panier de pêche visite la journée, par exemple). Et quand on n'est pas prioritaire et qu'on est sur une route de collision, on doit non seulement s'écarter mais le faire assez tôt et changer de route franchement pour que l'autre navire comprenne bien la manoeuvre...

a écrit : Il faudrait dire "lorsque deux deux bateaux sont sur la même amure, le bateau prioritaire est celui sous le vent", plutôt que "lorsque deux bateaux sont tribord amure...", car c'est vrai des deux côtés : pour deux bateaux bâbord amure aussi, celui qui est sous le vent est prioritaire sur celui qui est à son vent. En pratique, quand on est tribord amure et au près serré, on est prioritaire sur tous les autres voiliers, et quand on est bâbord amure et au près serré, on est prioritaire sur les bateaux sur la même amure et on doit s'écarter de tous les bateaux qui sont sur l'autre amure. Et moins on serre le vent et moins on est prioritaire. Et dans tous les cas le voilier est prioritaire sur les navires à moteur de moins de 50 m qui font route (pas ceux qui sont au mouillage ou en pêche) et doit s'écarter des autres (plus de 50 mètres, en pêche, au mouillage, handicapé par une avarie ou son tirant d'eau, etc. Tout ceci étant indiqué par des signaux en hauteur sur le navire : deux feux blancs superposés la nuit, ou un panier de pêche visite la journée, par exemple). Et quand on n'est pas prioritaire et qu'on est sur une route de collision, on doit non seulement s'écarter mais le faire assez tôt et changer de route franchement pour que l'autre navire comprenne bien la manoeuvre... Afficher tout J'avais séparé en deux paragraphes (règle sur l'amure et règle "sous le vent") que la modération a regroupé en un seul.

Il faut également annoncer ses changements de cap par signaux sonores lorsqu'on croise la route d'un autre bateau. On a n'a pas de clignotants sur un bateau alors on utilise son sifflet (le "klaxon" du bateau étant historiquement un sifflet à vapeur).

Et deux bateaux qui se croisent sur un lac en pente c'est celui qui monte qui est prioritaire. Sauf si celui qui descend tracte un skieur nautique.

a écrit : Ah ah , au début j'ai compris armure et je me demandais ou elle se trouvait et après j'ai compris que c'était amure et je suis toujours perdu L'amure c'est le coin de la grand'voile qui est en bas du côté du mât. Et tribord c'est le côté droit du bateau lorsqu'on regarde vers l'avant du bateau. Donc tribord amure ça veut dire que l'amure est à droite du reste de la voile quand tu regardes vers l'avant et donc que le vent gonfle la voile en venant de droite (toujours en regardant vers l'avant du bateau). Bâbord c'est l'autre côté du bateau et donc bâbord amure c'est quand le vent vient de l'autre côté.

a écrit : J'avais séparé en deux paragraphes (règle sur l'amure et règle "sous le vent") que la modération a regroupé en un seul.

Il faut également annoncer ses changements de cap par signaux sonores lorsqu'on croise la route d'un autre bateau. On a n'a pas de clignotants sur un b
ateau alors on utilise son sifflet (le "klaxon" du bateau étant historiquement un sifflet à vapeur). Afficher tout
Ce n'était pas une critique, seulement un complément. En revanche je n'ai jamais entendu parler des signaux sonores (sauf en cas de brume), ça ne doit pas s'appliquer aux voiliers, je pense qu'un voilier doit seulement veiller à faire une manoeuvre qui ne soit pas équivoque, lorsqu'il n'est pas prioritaire.

Une personne qui a de l’humour sur un bateau à voile peut t’on dire qu’il est trimarans ?

a écrit : Ce n'était pas une critique, seulement un complément. En revanche je n'ai jamais entendu parler des signaux sonores (sauf en cas de brume), ça ne doit pas s'appliquer aux voiliers, je pense qu'un voilier doit seulement veiller à faire une manoeuvre qui ne soit pas équivoque, lorsqu'il n'est pas prioritaire. Oui oui uniquement moteur et brume. Les voiliers sont plus libres ;)

Surtout que la plupart des voiliers n’on même pas au minimum le permis côtier... c’est dommage je trouve

a écrit : Une personne qui a de l’humour sur un bateau à voile peut t’on dire qu’il est trimarans ? Le problème c'est qu'il existe des trimarans à moteur... Mais j'aime bien cet humour

a écrit : Surtout que la plupart des voiliers n’on même pas au minimum le permis côtier... c’est dommage je trouve Tu veux parler des personnes dessus j'imagine pas du voilier en lui même :)

Je ne trouve pas cela pire que les voitures sans permis que l'on peut conduire sans avoir le code de la route.

a écrit : Tu veux parler des personnes dessus j'imagine pas du voilier en lui même :)

Je ne trouve pas cela pire que les voitures sans permis que l'on peut conduire sans avoir le code de la route.
Le gros avantage des voiliers habitables c'est que la formule qui permet de déterminer que leur moteur (celui qu'on utilise pour les manoeuves au port ou quand il n'y a pas de vent) n'est pas le mode de propulsion principal et donc qu'il peuvent être utilisés sans permis, tient compte de la dimension du bateau (en pratique elle dépend seulement de la surface des voiles (au près : sans compter le spinnaker) et de la masse du bateau), si bien qu'on peut y installer des moteurs très puissants et notamment sur les grands voiliers et qu'il n'y a toujours pas besoin de permis ! C'est comme ça que j'avais pu louer (et naviguer avec) un ketch de 14 m de long qui avait un moteur énorme sans avoir besoin d'aucun permis, et ça a fait râler mon cousin qui venait de rater son permis-bateau et n'avait toujours pas le droit de conduire son petit jet-ski !

Bon alors je ne veux pas chipoter mais en mer on ne parle jamais de "priorités" mais toujours de "privilèges". Un navire est privilégié par rapport à un autre. Sachant qu'au moment où une situation devient critique quand bien même vous êtes privilégié, les règles de barre impose que vous manœuvriez afin d'éviter la collision. Ça peut paraître évident mais dans le cas d'un procès maritime, il est très rare de voir les tords attribués à un seul navire (notamment à cause de cette obligation de manœuvre).

a écrit : Bon alors je ne veux pas chipoter mais en mer on ne parle jamais de "priorités" mais toujours de "privilèges". Un navire est privilégié par rapport à un autre. Sachant qu'au moment où une situation devient critique quand bien même vous êtes privilégié, les règles de barre impose que vous manœuvriez afin d'éviter la collision. Ça peut paraître évident mais dans le cas d'un procès maritime, il est très rare de voir les tords attribués à un seul navire (notamment à cause de cette obligation de manœuvre). Afficher tout Le but de l'anecdote est de faire connaître un minimum les règles de navigation en faisant un parallèle avec ce que les gens connaissent principalement à savoir le code de la route.

Si on commence à parler d'amure, de guindant, de bôme, de drisse, de génoit, de tourmentin, de privilège, etc... on va perdre tout le monde. Bon je taquine, tu as tout à fait raison et effectivement tous les bateaux doivent manœuvrer pour éviter la collision.

"TRIBORD" Qu'on gueule en régate
Ce qui donne des situations cocasses lors des départs de régate car un seul bateau prioritaire peut faire virer de bord le reste de la flotte !

À noter que ce ne sont pas des priorités mes des privilèges car il est du devoir de tout les bateaux d’éviter l’abordage ( qu’on ai ou pas le privilège)