Certains virus sont incomplets et ont besoin d’un autre virus pour se multiplier. Ils sont appelés virus « défectifs satellites ». Ainsi le virus de l’hépatite Delta est toujours diagnostiqué chez l’Homme en présence de l’hépatite B. Il utilise une protéine du virus B pour proliférer.
Commentaires préférés (3)
La presence concomitante de l'hépatite B et D accentue la toxicité de cette infection en augmentant le taux de nécrose fulminante à 20%.
Il n'existe pas de vaccin contre l'hépatite D à proprement parler, puisqu'il est inclus dans celui de l'hépatite B.
Les virus sont un sacré concept.
Ils ne sont pas vivant, au sens biologique du terme. Ils sont une frontière entre de la matière inerte simplement toxique et des êtres vivants.
Un peu comme des « grains de sables » complexe qui en usant les rouages d’une machine génèrent d’autres grains de sables. ( c’est d’ailleurs exactement ça, les virus )
Et on pourrait se demander si ce « virus » là pourrait être considéré comme un seul « individu ».
Ou si, au contraire, il s’agirait d’un morceau d’individu, nécessairement associé à un autre morceaux pour être considéré comme « entité » à part entière.
Comme un individu constitué de plusieurs morceaux pas forcément rattaché.
Je suis peut-être pas clair ^^
Mais je me demande si notre besoin de considérer les individus comme « attachés » n’est pas une erreur conceptuelle pour appréhender certains phénomènes.
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La presence concomitante de l'hépatite B et D accentue la toxicité de cette infection en augmentant le taux de nécrose fulminante à 20%.
Il n'existe pas de vaccin contre l'hépatite D à proprement parler, puisqu'il est inclus dans celui de l'hépatite B.
Pas encore de commentaires ? Alors je peux tenter une mauvaise blague.
Je ne crois pas que cette anecdote va devenir virale.
Voilà.
En présence du peuple, les virus macroniene peut se multiplier et proliférer avec les euros que le peuple leurs synthetise..
Les virus sont un sacré concept.
Ils ne sont pas vivant, au sens biologique du terme. Ils sont une frontière entre de la matière inerte simplement toxique et des êtres vivants.
Un peu comme des « grains de sables » complexe qui en usant les rouages d’une machine génèrent d’autres grains de sables. ( c’est d’ailleurs exactement ça, les virus )
Et on pourrait se demander si ce « virus » là pourrait être considéré comme un seul « individu ».
Ou si, au contraire, il s’agirait d’un morceau d’individu, nécessairement associé à un autre morceaux pour être considéré comme « entité » à part entière.
Comme un individu constitué de plusieurs morceaux pas forcément rattaché.
Je suis peut-être pas clair ^^
Mais je me demande si notre besoin de considérer les individus comme « attachés » n’est pas une erreur conceptuelle pour appréhender certains phénomènes.
(j'expliquerai pas plus, on est pas la pour ça :), et j'aime les queues de poissons)
Les virus sont plus proches des parasites que des bactéries, en terme fonctionnel. Ils utilisent l'hôte pour se reproduire. Pire que ça, c'est l'hôte qui les produit. Car pour cerner ce qu'est un virus, il faut changer de référentiel. L'hôte, c'est à dire l'homme, l'insecte, ou je sais qu'elle autre animal, va intégrer le code génétique du virus dans sa machinerie à produire des protéines. Et les protéines produites seront tout simplement celles nécessaires à la construction de plusieurs nouveaux virus... le processus de réplication est lancé. Le code générique est encapsulée de manière à pouvoir voyager à travers les cellules, et à transiter hors de l'individu pour conquérir d'autres individus. Mais nul volonté de nuire de la part du virus, il est inerte, il n'est que pioché par hasard par les cellules inconscientes d'organismes tout aussi inconscients...
Le code génétique est la "clé de décryptage" de l'ARN pour la traduction par les ribosomes, permettant la synthèse des protéines. On confond souvent le code génétique avec les gènes, mais ce béer pas du tout la même chose.
Une pensée à Mr Smith !
Je trouve l’article « virus » sur Wikipedia plus parlant.
En ce qui concerne le caractère vivant ou pas:
« Le débat sur la nature des virus (vivants ou pas) repose sur des notions complexes[6],[7],[8] et reste aujourd'hui ouvert. Selon de nombreuses définitions[9] du vivant (entité matérielle réalisant les fonctions de relation, nutrition, reproduction), les virus ne seraient pas des êtres vivants. Cependant en élargissant la définition du vivant à une entité qui diminue le niveau d'entropie et se reproduit en commettant des erreurs, les virus pourraient être considérés comme des êtres vivants.
D'ailleurs, les virus informatiques c'est pareil, ils n'existeraient pas s'il n'y avait pas d'ordinateurs! ^^
Si on prend l'exemple des colonies d'insectes, les individus seuls sont bien entendu des êtres vivants. Toutefois, sans la colonie, ils ne sont pas grand chose. Le fonctionnement d'une colonie de fourmi dépasse conceptuellement largement les capacités d'une seul fourmi multiplié par leur nombre. Est-ce que la colonie toute entière peut être considérée comme "une entité vivante" ?
Une fourmilière est considérée comme un super-organisme, mais des sociétés de virus, j'en ai jamais entendu parler.
Les fourmis n'ont pas besoin d'hôtes, elles ont juste besoin de bouffe, contrairement aux virus.
Il m’a fallu atteindre la moitié de l’anecdote pour me rendre compte qu’on ne parlait pas d’informatique...
Mais même avec ta définition, un virus ne se reproduit pas.
Il est entièrement reproduit par un autre individu. Qui le copie et assemble les éléments pour reproduire l’original. S’il n’y avait pas ces usines à recopier dans nos cellules, les virus ne se reproduiraient pas, ils n’ont aucun moyen de le faire. Ça n’est même pas la mécanique propre du virus qui permet la reproduction de la molécule.
Même un cristal avec ta définition serait plus vivant qu’un virus.
Car c’est sa disposition même qui permet la reproduction du schéma cristallin.