D'où vient le symbole infini ?

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Le symbole infini a été inventé par le mathématicien John Wallis en 1655. Ce symbole ressemble au lemniscate de Bernoulli qui est une courbe plane découverte en 1694. Wallis était aussi cryptologue, musicologue, philosophe, et précurseur de la phonétique et de l'éducation des sourds-muets.


Commentaires préférés (3)

C'est pas le lemniscate de Bernoulli qui ressemble au symbole infini chronologiquement parlant ?

a écrit : Rien à y perdre à être croyant? S'en remettre à dieu ou au destin pour trouver des excuses à notre condition où ce qu'ils nous arrivent sont souvent des symptômes de croyant qui m'exaspère. L'absolut responsabilité les amis! Ça c'est vraiment quelque chose en quoi croire qui peut nous emmener loin! :)

Concernant l'anedcote, j'imaginais naturellement que ce symbole étaient apparus en même temps que les chiffres que l'on utilise de nos jours, mais pas du tout!
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La problématique soulevée par Pascal est tout autre. Sa vision est tres rationnelle, voire presque utilitariste si on se permet l'anachronisme.
De fait, la question n'est pas de savoir si l'on est libre ou non de ses actions (je rappelle au passage que les monothéismes mettent en avant le libre arbitre humain) mais ce que l'on peut tirer comme bénéfices des états de croyant ou de non croyant (je ne suis pas sûr que la notion d'agnosticisme était développée à l'époque, si quelqu'un peut préciser...) et le croyant est gagnant sur tous les points. Pour faire tres simple : si Dieu existe alors le croyant s'est facilité l'accès au paradis, s'il n'existe pas alors il n'a rien perdu et aura su trouver dans sa foi une forme d'accomplissement, si ce n'est psychologique au moins moral.
Je trouve que le calcul felicitique permet de mieux comprendre cela c'est pour cette raison que je parlais d'utilitarisme.

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'être croyant, athée ou agnostique pour adhérer à ce propos. Objectivement il me semble vrai et argumenté je déplore qu'il soit balayé d'un revers de la main sans arguments fondés. Plus généralement, des personnes comme Pascal ont donné beaucoup dans leur travail et je suis toujours déçu quand on les attaque, comme ça, par principe, sans même connaître le propos ; se renseigner d'abord n'est il plus nécessaire?


PS : Je sais que je me suis écarté du sujet de l'anecdote mais je ne publie que peu de commentaires et là j'ai tiqué...petit disclaimer donc.

a écrit : La problématique soulevée par Pascal est tout autre. Sa vision est tres rationnelle, voire presque utilitariste si on se permet l'anachronisme.
De fait, la question n'est pas de savoir si l'on est libre ou non de ses actions (je rappelle au passage que les monothéismes mettent en avant le libre ar
bitre humain) mais ce que l'on peut tirer comme bénéfices des états de croyant ou de non croyant (je ne suis pas sûr que la notion d'agnosticisme était développée à l'époque, si quelqu'un peut préciser...) et le croyant est gagnant sur tous les points. Pour faire tres simple : si Dieu existe alors le croyant s'est facilité l'accès au paradis, s'il n'existe pas alors il n'a rien perdu et aura su trouver dans sa foi une forme d'accomplissement, si ce n'est psychologique au moins moral.
Je trouve que le calcul felicitique permet de mieux comprendre cela c'est pour cette raison que je parlais d'utilitarisme.

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'être croyant, athée ou agnostique pour adhérer à ce propos. Objectivement il me semble vrai et argumenté je déplore qu'il soit balayé d'un revers de la main sans arguments fondés. Plus généralement, des personnes comme Pascal ont donné beaucoup dans leur travail et je suis toujours déçu quand on les attaque, comme ça, par principe, sans même connaître le propos ; se renseigner d'abord n'est il plus nécessaire?


PS : Je sais que je me suis écarté du sujet de l'anecdote mais je ne publie que peu de commentaires et là j'ai tiqué...petit disclaimer donc.
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Je comprends bien la démarche de Pascal, mais pour moi, soit on croit, soit on ne croit pas.

Si je devais me contraindre à croire pour ces raisons alors que, de base, j'étais persuadé qu'aucun dieu existe, je le vivrai comme une forme de soumission par la peur.
La peur de ne pas accéder à un paradis auquel je ne croyais absolument pas à la base.

Pour moi, chacun est différent, chacun s'épanouit dans un milieu au sein duquel il se complet.
Personnellement, je sais que ça ne me rendrait pas heureux au final, et si je me suis gouré et que je ne vais pas au paradis, tant pis, j'aurais vécu comme je l'entendais, avec mes croyances propres !
Je trouve ça malsain de croire parce que c'est la solution ayant le plus "d'aspects positifs", la religion est quand même une chose très personnelle et basée sur des convictions, pas sur un rapport soumission/bonheur..

Donc non, je ne suis absolument pas d'accord avec Pascal. Le fait qu'il ait été un grand penseur ne veut pas dire qu'il ne peut pas être remis en question.

Inciter quelqu'un a le suivre dans sa foi ou son absence de foi n'a vraiment aucun sens.


Tous les commentaires (22)

C'est pas le lemniscate de Bernoulli qui ressemble au symbole infini chronologiquement parlant ?

a écrit : C'est pas le lemniscate de Bernoulli qui ressemble au symbole infini chronologiquement parlant ? Bien que le lemniscate ait existé avant le symbole "infini", le fait qu'il n'ait été découvert qu'après rend l'anecdote correcte. C'est une heureuse coïncidence. Cela m'ait personnellement arrivé avec le "Pari de Pascal". Etant croyante, j'expliquai à une amie non-croyante, lorsque j'étais ado, qu'on n'avait rien à perdre à croire. Je fus étonnée, plusieurs années plus tard, de découvrir que l'explication qui m'était naturellement venue à l'esprit quand j'avais 17 ans avait été développée par notre bon philosophe.

a écrit : Bien que le lemniscate ait existé avant le symbole "infini", le fait qu'il n'ait été découvert qu'après rend l'anecdote correcte. C'est une heureuse coïncidence. Cela m'ait personnellement arrivé avec le "Pari de Pascal". Etant croyante, j'expliquai à une amie non-croyante, lorsque j'étais ado, qu'on n'avait rien à perdre à croire. Je fus étonnée, plusieurs années plus tard, de découvrir que l'explication qui m'était naturellement venue à l'esprit quand j'avais 17 ans avait été développée par notre bon philosophe. Afficher tout Rien à y perdre à être croyant? S'en remettre à dieu ou au destin pour trouver des excuses à notre condition où ce qu'ils nous arrivent sont souvent des symptômes de croyant qui m'exaspère. L'absolut responsabilité les amis! Ça c'est vraiment quelque chose en quoi croire qui peut nous emmener loin! :)

Concernant l'anedcote, j'imaginais naturellement que ce symbole étaient apparus en même temps que les chiffres que l'on utilise de nos jours, mais pas du tout!

a écrit : Rien à y perdre à être croyant? S'en remettre à dieu ou au destin pour trouver des excuses à notre condition où ce qu'ils nous arrivent sont souvent des symptômes de croyant qui m'exaspère. L'absolut responsabilité les amis! Ça c'est vraiment quelque chose en quoi croire qui peut nous emmener loin! :)

Concernant l'anedcote, j'imaginais naturellement que ce symbole étaient apparus en même temps que les chiffres que l'on utilise de nos jours, mais pas du tout!
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La problématique soulevée par Pascal est tout autre. Sa vision est tres rationnelle, voire presque utilitariste si on se permet l'anachronisme.
De fait, la question n'est pas de savoir si l'on est libre ou non de ses actions (je rappelle au passage que les monothéismes mettent en avant le libre arbitre humain) mais ce que l'on peut tirer comme bénéfices des états de croyant ou de non croyant (je ne suis pas sûr que la notion d'agnosticisme était développée à l'époque, si quelqu'un peut préciser...) et le croyant est gagnant sur tous les points. Pour faire tres simple : si Dieu existe alors le croyant s'est facilité l'accès au paradis, s'il n'existe pas alors il n'a rien perdu et aura su trouver dans sa foi une forme d'accomplissement, si ce n'est psychologique au moins moral.
Je trouve que le calcul felicitique permet de mieux comprendre cela c'est pour cette raison que je parlais d'utilitarisme.

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'être croyant, athée ou agnostique pour adhérer à ce propos. Objectivement il me semble vrai et argumenté je déplore qu'il soit balayé d'un revers de la main sans arguments fondés. Plus généralement, des personnes comme Pascal ont donné beaucoup dans leur travail et je suis toujours déçu quand on les attaque, comme ça, par principe, sans même connaître le propos ; se renseigner d'abord n'est il plus nécessaire?


PS : Je sais que je me suis écarté du sujet de l'anecdote mais je ne publie que peu de commentaires et là j'ai tiqué...petit disclaimer donc.

a écrit : La problématique soulevée par Pascal est tout autre. Sa vision est tres rationnelle, voire presque utilitariste si on se permet l'anachronisme.
De fait, la question n'est pas de savoir si l'on est libre ou non de ses actions (je rappelle au passage que les monothéismes mettent en avant le libre ar
bitre humain) mais ce que l'on peut tirer comme bénéfices des états de croyant ou de non croyant (je ne suis pas sûr que la notion d'agnosticisme était développée à l'époque, si quelqu'un peut préciser...) et le croyant est gagnant sur tous les points. Pour faire tres simple : si Dieu existe alors le croyant s'est facilité l'accès au paradis, s'il n'existe pas alors il n'a rien perdu et aura su trouver dans sa foi une forme d'accomplissement, si ce n'est psychologique au moins moral.
Je trouve que le calcul felicitique permet de mieux comprendre cela c'est pour cette raison que je parlais d'utilitarisme.

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'être croyant, athée ou agnostique pour adhérer à ce propos. Objectivement il me semble vrai et argumenté je déplore qu'il soit balayé d'un revers de la main sans arguments fondés. Plus généralement, des personnes comme Pascal ont donné beaucoup dans leur travail et je suis toujours déçu quand on les attaque, comme ça, par principe, sans même connaître le propos ; se renseigner d'abord n'est il plus nécessaire?


PS : Je sais que je me suis écarté du sujet de l'anecdote mais je ne publie que peu de commentaires et là j'ai tiqué...petit disclaimer donc.
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Je comprends bien la démarche de Pascal, mais pour moi, soit on croit, soit on ne croit pas.

Si je devais me contraindre à croire pour ces raisons alors que, de base, j'étais persuadé qu'aucun dieu existe, je le vivrai comme une forme de soumission par la peur.
La peur de ne pas accéder à un paradis auquel je ne croyais absolument pas à la base.

Pour moi, chacun est différent, chacun s'épanouit dans un milieu au sein duquel il se complet.
Personnellement, je sais que ça ne me rendrait pas heureux au final, et si je me suis gouré et que je ne vais pas au paradis, tant pis, j'aurais vécu comme je l'entendais, avec mes croyances propres !
Je trouve ça malsain de croire parce que c'est la solution ayant le plus "d'aspects positifs", la religion est quand même une chose très personnelle et basée sur des convictions, pas sur un rapport soumission/bonheur..

Donc non, je ne suis absolument pas d'accord avec Pascal. Le fait qu'il ait été un grand penseur ne veut pas dire qu'il ne peut pas être remis en question.

Inciter quelqu'un a le suivre dans sa foi ou son absence de foi n'a vraiment aucun sens.

a écrit : Je comprends bien la démarche de Pascal, mais pour moi, soit on croit, soit on ne croit pas.

Si je devais me contraindre à croire pour ces raisons alors que, de base, j'étais persuadé qu'aucun dieu existe, je le vivrai comme une forme de soumission par la peur.
La peur de ne pas accéder à
un paradis auquel je ne croyais absolument pas à la base.

Pour moi, chacun est différent, chacun s'épanouit dans un milieu au sein duquel il se complet.
Personnellement, je sais que ça ne me rendrait pas heureux au final, et si je me suis gouré et que je ne vais pas au paradis, tant pis, j'aurais vécu comme je l'entendais, avec mes croyances propres !
Je trouve ça malsain de croire parce que c'est la solution ayant le plus "d'aspects positifs", la religion est quand même une chose très personnelle et basée sur des convictions, pas sur un rapport soumission/bonheur..

Donc non, je ne suis absolument pas d'accord avec Pascal. Le fait qu'il ait été un grand penseur ne veut pas dire qu'il ne peut pas être remis en question.

Inciter quelqu'un a le suivre dans sa foi ou son absence de foi n'a vraiment aucun sens.
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Tant qu'on est pas obligé de croire, on a rien à perdre à croire, c'est, je pense, mieux formulé ainsi. :)

Pour l'anecdote, je ne savais pas que le symbole de l'infini était utilisé en maths, mais faut dire que je suis nul de chez nul dans ce domaine^^. Ca ramène a une autre anecdote sur le = d'ailleurs. Des symboles destinés à simplifier les calculs.

a écrit : Je comprends bien la démarche de Pascal, mais pour moi, soit on croit, soit on ne croit pas.

Si je devais me contraindre à croire pour ces raisons alors que, de base, j'étais persuadé qu'aucun dieu existe, je le vivrai comme une forme de soumission par la peur.
La peur de ne pas accéder à
un paradis auquel je ne croyais absolument pas à la base.

Pour moi, chacun est différent, chacun s'épanouit dans un milieu au sein duquel il se complet.
Personnellement, je sais que ça ne me rendrait pas heureux au final, et si je me suis gouré et que je ne vais pas au paradis, tant pis, j'aurais vécu comme je l'entendais, avec mes croyances propres !
Je trouve ça malsain de croire parce que c'est la solution ayant le plus "d'aspects positifs", la religion est quand même une chose très personnelle et basée sur des convictions, pas sur un rapport soumission/bonheur..

Donc non, je ne suis absolument pas d'accord avec Pascal. Le fait qu'il ait été un grand penseur ne veut pas dire qu'il ne peut pas être remis en question.

Inciter quelqu'un a le suivre dans sa foi ou son absence de foi n'a vraiment aucun sens.
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Je pense que tu prends le problème par le mauvais bout. Si quelqu'un a décidé de croire en Dieu, ça ne devrait pas être par peur, mais par conviction. On ne devient pas croyant par peur d'aller en enfer mais par envie d'aller au paradis, et parce que la religion apporte des réponses et un apaisement pour certains.
Si tu decide de ne pas tuer ta voisine qui te tape sur les nerfs, ce ne sera pas par peur de la justice, mais parce que ôter la vie de quelqu'un va à l'encontre de tes convictions.
Comme tu l'a dit chacun est différent et vit comme il l'entends, mais je voulais juste souligner ce point.

a écrit : Je pense que tu prends le problème par le mauvais bout. Si quelqu'un a décidé de croire en Dieu, ça ne devrait pas être par peur, mais par conviction. On ne devient pas croyant par peur d'aller en enfer mais par envie d'aller au paradis, et parce que la religion apporte des réponses et un apaisement pour certains.
Si tu decide de ne pas tuer ta voisine qui te tape sur les nerfs, ce ne sera pas par peur de la justice, mais parce que ôter la vie de quelqu'un va à l'encontre de tes convictions.
Comme tu l'a dit chacun est différent et vit comme il l'entends, mais je voulais juste souligner ce point.
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Moi, ce qui m'empêche de tuer mon voisin, c'est plus le risque d'aller en prison (Bon d'accord je suis athée et je déconne, j'ai des voisins adorables).
Il arrive fréquemment que des personnes athées se rapprochent de la religion lorsqu'elles se trouvent dans des situations compliquées et plus souvent encore lorsqu'elles sentent la mort approcher.
Voltaire en est un exemple célèbre. Il portait même paraît-il une ceinture de silice pour expier ses péchés.

Amen : beaucoup d' athées ET de croyants n'ont pas compris que le but n'est pas de marquer des points/payer son tiquet pour le paradis. Le but c'est de vivre avec le respect de son prochain (règle d'Or ) et le respect pour Celui qui a créé la grosse boîte dans laquelle on existe....

a écrit : Bien que le lemniscate ait existé avant le symbole "infini", le fait qu'il n'ait été découvert qu'après rend l'anecdote correcte. C'est une heureuse coïncidence. Cela m'ait personnellement arrivé avec le "Pari de Pascal". Etant croyante, j'expliquai à une amie non-croyante, lorsque j'étais ado, qu'on n'avait rien à perdre à croire. Je fus étonnée, plusieurs années plus tard, de découvrir que l'explication qui m'était naturellement venue à l'esprit quand j'avais 17 ans avait été développée par notre bon philosophe. Afficher tout Il est aussi cocasse de constater qu'il existe une "réponse" antérieure au pari de Pascal sur l'existence de Dieu et qu'elle est l'œuvre de l'empereur romain Marc Aurèle (121-180) :
"Vivez une bonne vie. S’il y a des dieux et qu’ils sont justes, alors ils ne se soucieront pas de savoir à quel point vous avez été dévots, mais ils vous jugeront sur la base des vertus par lesquelles vous avez vécu.
S’il y a des dieux mais qu’ils sont injustes, alors vous ne devriez pas les vénérer.
S’il n’y a pas de dieux, alors vous ne serez pas là, mais vous aurez vécu une vie noble qui continuera d’exister dans la mémoire de ceux que vous avez aimés. Je n’ai pas peur."
Diderot soulignait lui que le pari de Pascal n'avait de sens que dans l'existence d'un seul Dieu, pour Pascal le Dieu catholique : « Pascal a dit: " Si votre religion est fausse, vous ne risquez rien à la croire vraie ; si elle est vraie, vous risquez tout à la croire fausse". Mais comment parier s'il existe plusieurs dieux, hypothèse qui ne peut pas non plus être écartée dans le cadre d'un pari. Il semble à première vue rationnel de croire en tous les dieux. Mais cela est impossible car de nombreuses religions exigent justement de ne pas croire en d'autres dieux.

Le symbole « périodique » peut il être associé à celui de l’infini ?

a écrit : Ou plus simplement, c'est un 8 renversé... Qui a inventé le 8 sous la forme qu'on utilise alors

a écrit : La problématique soulevée par Pascal est tout autre. Sa vision est tres rationnelle, voire presque utilitariste si on se permet l'anachronisme.
De fait, la question n'est pas de savoir si l'on est libre ou non de ses actions (je rappelle au passage que les monothéismes mettent en avant le libre ar
bitre humain) mais ce que l'on peut tirer comme bénéfices des états de croyant ou de non croyant (je ne suis pas sûr que la notion d'agnosticisme était développée à l'époque, si quelqu'un peut préciser...) et le croyant est gagnant sur tous les points. Pour faire tres simple : si Dieu existe alors le croyant s'est facilité l'accès au paradis, s'il n'existe pas alors il n'a rien perdu et aura su trouver dans sa foi une forme d'accomplissement, si ce n'est psychologique au moins moral.
Je trouve que le calcul felicitique permet de mieux comprendre cela c'est pour cette raison que je parlais d'utilitarisme.

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'être croyant, athée ou agnostique pour adhérer à ce propos. Objectivement il me semble vrai et argumenté je déplore qu'il soit balayé d'un revers de la main sans arguments fondés. Plus généralement, des personnes comme Pascal ont donné beaucoup dans leur travail et je suis toujours déçu quand on les attaque, comme ça, par principe, sans même connaître le propos ; se renseigner d'abord n'est il plus nécessaire?


PS : Je sais que je me suis écarté du sujet de l'anecdote mais je ne publie que peu de commentaires et là j'ai tiqué...petit disclaimer donc.
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Le problème, c'est qu'il y a des dizaines de religions, et à l'intérieur de celles-ci, des dizaines de courants radicalement opposés. Alors que faire ? Vouer sa vie à un courant d'une religion, en ayant quasi aucune chance que ce soit le "vrai" (si il y en a un de vrai...). Le fait d'exclure les autres religions de l'équation est un signe que cet "argument" n'est qu'une tentative de rationalisation d'une foi qu'on possède déjà.

Moi je préfère rechercher la vérité par la raison, plutôt que d'essayer de me convaincre que la foi de mes parents est la bonne. La science et la logique ont fait tant de bien à l'Humanité ces derniers siècles, alors que se contraindre à penser dans le cadre de contes à l'éthique périmée écrits il y 3000 ans en empêche beaucoup d'avancer d'un point de vue moral (l'Église considère toujours la femme responsable de tous les péchés du monde, et les homosexuels comme contre-nature...). Je préfère choisir ma morale que de récupérer celle de textes interprétables de 1000 façons différentes, qui entrainent si facilement la manipulation d'esprits faibles pour les pousser au meurtre.

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a écrit : Le problème, c'est qu'il y a des dizaines de religions, et à l'intérieur de celles-ci, des dizaines de courants radicalement opposés. Alors que faire ? Vouer sa vie à un courant d'une religion, en ayant quasi aucune chance que ce soit le "vrai" (si il y en a un de vrai...). Le fait d'exclure les autres religions de l'équation est un signe que cet "argument" n'est qu'une tentative de rationalisation d'une foi qu'on possède déjà.

Moi je préfère rechercher la vérité par la raison, plutôt que d'essayer de me convaincre que la foi de mes parents est la bonne. La science et la logique ont fait tant de bien à l'Humanité ces derniers siècles, alors que se contraindre à penser dans le cadre de contes à l'éthique périmée écrits il y 3000 ans en empêche beaucoup d'avancer d'un point de vue moral (l'Église considère toujours la femme responsable de tous les péchés du monde, et les homosexuels comme contre-nature...). Je préfère choisir ma morale que de récupérer celle de textes interprétables de 1000 façons différentes, qui entrainent si facilement la manipulation d'esprits faibles pour les pousser au meurtre.
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Je ne suis pas d'accord avec vous : c'est à mon avis une erreur d'opposer des prétendus malheurs liés à la religion et des prétendus bienfaits liés à la logique.

Je pense que les deux sont bons, mais, comme pour toute chose, uniquement dans la modération : le rationalisme absolu s'appelle du cynisme (au sens moderne) qui réduit l'homme à une valeur comptable, sacrifiable, consommable, etc. Je note d'ailleurs que les plus grands pourfendeurs de la religion sont également ceux qui se lamentent de voir que les grandes entreprises accordent si peu de valeur à l'être humain et à l'environnement : mais si l'Homme n'est pas créé par un être supérieur qui juge les actes envers son prochain, s'il n'y a aucun risque d'un enfer si on se comporte en gredin, alors pourquoi se priver ? Pour la morale ? S'il n'y a pas de Dieu, on peut revenir à la morale selon Calliclès : elle est une arme utilisée par la masse des faibles pour se protéger des forts, et les forts n'ont donc aucune raison de la respecter.

Ensuite, sur les différents courants, n'oubliez pas qu'ils ne s'opposent pas tous. Par exemple, dans le christianisme, les deux courants catholiques et orthodoxes ne se nient pas mutuellement : ils se considèrent comme schismatiques, ce qui signifient qu'ils se refusent mutuellement l'autorité. Mais sur le dogme, les principes, ils sont globalement d'accord. Pareil, les courants "locaux" (par exemple, les Coptes, les Maronites, les Melkites...) ne sont pas des Églises absolument indépendantes, ils se rattachent à des autorités supérieures : par exemple, il me semble que les Maronites sont rattachés au patriarcat latin d'Antioche... et sont donc des catholiques à part entière, mais non-Romains (ils ont leur propre rite, accepté et reconnu par le Vatican) : on peut donc dire que, globalement, il y a un vaste consensus de toutes les églises orthodoxes et catholiques, ce qui diminue grandement les "mille interprétations" dont tu parlais. Pour l'islam, c'est certes autre chose, puisque ses différents courants ne s'apprécient guère...

Et concernant la femme, c'est un raccourci assez sévère... Il est vrai que la femme est responsable du péché originel, mais l'homme n'est pas innocent, puisqu'il l'a suivie. Sa punition est d'enfanter dans la douleur. Mais elle n'est pas responsable de TOUS les péchés, loin de là : c'est le Diable le responsable des péchés, les hommes sont uniquement coupables de lui céder et de renoncer aux enseignements du Créateur. Et enfin, si le Diable est souvent représenté par une femme, ce n'est pas parce que la femme est maléfique, non, c'est parce le Mal est séduisant, beau, et semble innocent, rassurant... comme une femme !

Tout ça pour finir tatouer sur une pimbêche

a écrit : Amen : beaucoup d' athées ET de croyants n'ont pas compris que le but n'est pas de marquer des points/payer son tiquet pour le paradis. Le but c'est de vivre avec le respect de son prochain (règle d'Or ) et le respect pour Celui qui a créé la grosse boîte dans laquelle on existe.... Très bien dit;)

a écrit : Bien que le lemniscate ait existé avant le symbole "infini", le fait qu'il n'ait été découvert qu'après rend l'anecdote correcte. C'est une heureuse coïncidence. Cela m'ait personnellement arrivé avec le "Pari de Pascal". Etant croyante, j'expliquai à une amie non-croyante, lorsque j'étais ado, qu'on n'avait rien à perdre à croire. Je fus étonnée, plusieurs années plus tard, de découvrir que l'explication qui m'était naturellement venue à l'esprit quand j'avais 17 ans avait été développée par notre bon philosophe. Afficher tout Sérendipité ;)

Pour moi, c’est qu’un 8 qui pique un somme.