Le verglas d'été est un danger peu connu des conducteurs et pratiquement invisible. En période de sécheresse, un mélange de poussière, de carburant ou de gomme de pneus crée sur les routes une fine couche uniforme. Dès les premières pluies, l'eau s'y mêle et rend les routes très glissantes. Ce phénomène ne dure que quelques heures après le passage de la pluie, mais provoque néanmoins de nombreux accidents.
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Je n avais jamais entendu parler de verglas d été (malgré la logique du terme employé), l auto école, les conducteurs expérimentés et les anciens m ont eux parlé de verglas noir. Ce qui semble être la même chose
Étant conducteur de train je peux vous assurer que, dès lors où il se met à pleuvoir, les première et fine goute de pluie venant se mélanger à toute les impuretés et saletés présente sur le rail vont rendre toute adhérence quasi impossible le temps d'un passage au moins.
Cela se ressent surtout sur les routes régulièrement embouteillées, sur les rond-points, et en ville avant les feux rouge. Ici, dans le sud, ça n'est pas du tout méconnu, après une longue période sans pluie, si il fait une pluie légère, on sait que les rond-points sont des patinoires. Les motards serrent les fesses en les passant. Par contre, en cas d'orage et de fortes pluies, cela ne dure que quelques minutes.
J'en profite pour vous alerter au problème des mini gommes qui se détachent des pneus en roulant, elles représenteraient jusqu'à 10% des déchets plastiques qui souillent la planète.
"On estime que 2 millions de tonnes de particules finissent dans la nature chaque année aux États Unis."
Des particules qui, malheureusement, finissent par être manger par des animaux marins.
Source: Onearth (traduit par courrier international)
Ce phénomène à un corollaire en matière d'environnement, le premier flot d'orage. Une route qui n'a pas connu de pluies pendant une longue période cumule des polluants divers (poussières, huiles et divers hydrocarbures), qui lorsqu'ils sont rincés par la premiere grosse pluie venue, terminent la plupart du temps leurs parcours en milieu naturel, a savoir fossés, cours d'eau, étangs, rivières... Si le milieu récepteur est suffisamment volumineux, cela peut être absorbé par le milieu, si ce n'est pas le cas, le milieu aquatique étouffe, il n'y a plus suffisamment d'oxygène, et la faune meurt. Cela se voit parfois à l'oeil nu, les petits cours d'eau ont tendance à mousser, buller.