Dispositif méconnu en France, il existe environ 10 000 familles d'accueil pour personnes âgées et adultes en situation de handicap. Le principe est le même que pour les enfants, mais adapté aux besoins des personnes fragiles (coordination des soins, chambre individuelle, vie de famille). Pour exercer leur métier, les familles d'accueil (accueillants familiaux) sont agréées par les conseils départementaux pour une période de 5 ans.
Elles accueillent de 1 à 3 personne chez elles, en échange d'une rémunération. Il s'agit donc d'un véritable métier, plus qu'une simple colocation intergénérationnelle !
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Des personnes handicapés (maintenant dans un institut spécialisé) m'ont parlés qu'ils ont été abusés sexuellement dans leur enfance (dans des familles d'accueil). Les familles se gardent l'argent sans subvenir aux besoins du placé (vêtement, bien être...). Des vrais malheureux c'est gens là. Bien sûr, il y a de bonne famille aussi.
Commentaire de comptoir.
Ma maman fait ce métier depuis plus 10 ans et c'est dur parfois trés éprouvant quand la personne accueillie pose problème, mais quand tout ce passe bien c'est tellement enrichissant pour tout le monde et même pour le petit enfants.
Ma mère pratique ce métier et c’est pas facile tout les jours mais elle est épanouît dans son travail et les 3 personnes âgées qui habitent chez nous ont aussi l’air de l’être.
Rappelons d'abord qu'en France, ce sont les départements et non l'État qui sont en charge de l'aide en faveur du handicap.
- le département peut verser une aide destinée à financer l'assistance humaine apportée à un handicapé (la PCH): soit directement à la personne employée, soit à la personne handicapée qui paiera ensuite la personne employée.
- Mais la PCH ne peut être reversée à un parent, à un enfant ou à un conjoint, sauf si la personne a besoin d'une aide totale et d'une présence constante ( en gros, c'est tout ou rien. Seuls las cas très lourds sont considérés).
L'aidant familial peut alors bénéficier d'un dédommagement, 5,70 € de l'heure limité à 1197 € maxi (80% du SMIC) par mois si il a réduit son activité professionnelle, 3,80€ de l'heure limité à 997 € par mois si il ne bossait pas avant de s'occuper de son proche handicapé.
Et attention, je parle ici de montants maximaux. La MDPH estime le nombre d'heures par mois nécessaires à l'aide, et on est souvent loin du max.
Je ne sais pas si ta mère avait un emploi auparavant ni quel a été le montant de sa perte financière en arrêtant de travailler. Mais je pense que les indemnités devraient fonctionner comme un système assurantiel (comme le chômage) et couvrir une partie de ce que tu perds en cessant de travailler.
Les EHPAD et les accueillants familiaux, ça coûte un bras, et pourtant eux bénéficient indirectement d'aides publiques (celles que perçoivent les handicapés) beaucoup plus importantes.
Jusqu'à 7 personnes pour les LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) qui gardent un cadre familial.