Il y a une seule corde sur un bateau

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D'ailleurs et sauf erreur de ma part, le mot "corde" est tabou sur un bateau. Comme au théâtre.

a écrit : D'ailleurs et sauf erreur de ma part, le mot "corde" est tabou sur un bateau. Comme au théâtre. Oui, le mot " corde " à bord des navires rappelle également la corde des pendus. C'est pour cela que le noeud du pendu interdit à bord !! Tout comme les lapins à cause de leur faculté à tout ronger ... un bateau aurait sombré à cause d'eux... Du coup, encore aujourd'hui par superstition, sur les bateaux de la marine marchande il ne faut surtout pas prononcer ce mot ( qui peut être remplacer par pollop ou animal-à-grandes-oreilles). Une autre petite anecdote est que le pavillon noir avec la tête de mort (celui des pirates) s'il est hissé dans la mature d'un bateau, l'équipage ou le commandant risque une peine d'emprisonnement.

a écrit : Sauf erreur de ma part, l'euphonie est obligatoire en présence d'un hiatus ! Non ?
Donc => "Le reste c'est des cordages" me semble la bonne manière d'écrire cette phrase.
Écrit ainsi, il y a redondance entre "le reste" et "c'". La première formulation relève un peu du syllepse parce qu'on passe du singulier au pluriel, mais rien ne l'interdit et, surtout, rien n'interdit à l'auteur du commentaire d'accorder son sujet (Le reste) avec son verbe (est).

Je ne commente jamais la langue, sauf quand on s'enfarge (ouais, c'est un québécisme) dans les détails.


Tous les commentaires (22)

D'ailleurs et sauf erreur de ma part, le mot "corde" est tabou sur un bateau. Comme au théâtre.

« Le reste est des cordages [...] »

Twa pa parlé le Franse ?

a écrit : « Le reste est des cordages [...] »

Twa pa parlé le Franse ?
Je trouve cela français, peut être pas courant comme emploie mais français quand même.

a écrit : D'ailleurs et sauf erreur de ma part, le mot "corde" est tabou sur un bateau. Comme au théâtre. Oui, le mot " corde " à bord des navires rappelle également la corde des pendus. C'est pour cela que le noeud du pendu interdit à bord !! Tout comme les lapins à cause de leur faculté à tout ronger ... un bateau aurait sombré à cause d'eux... Du coup, encore aujourd'hui par superstition, sur les bateaux de la marine marchande il ne faut surtout pas prononcer ce mot ( qui peut être remplacer par pollop ou animal-à-grandes-oreilles). Une autre petite anecdote est que le pavillon noir avec la tête de mort (celui des pirates) s'il est hissé dans la mature d'un bateau, l'équipage ou le commandant risque une peine d'emprisonnement.

a écrit : Je trouve cela français, peut être pas courant comme emploie mais français quand même. Sauf erreur de ma part, l'euphonie est obligatoire en présence d'un hiatus ! Non ?
Donc => "Le reste c'est des cordages" me semble la bonne manière d'écrire cette phrase.

Il y a un oubli! !! La corde du pendu! !

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A mon avis, les noms de cordages les plus employés à bord d'un voilier sont : écoute (pour régler les voiles), drisse (pour hisser les voiles), bosse (pour réduire la surface des voiles) et aussière (pour amarrer le bateau) et il y a bien sûr "bout" comme indiqué dans l'anecdote, qui est un terme générique. Les haubans sont généralement des câbles métalliques et ne seraient pas appelés "corde" même à terre et ils se déclinent eux mêmes en plusieurs noms : galhaubans, bas-hauban, étai, pataras suivant leur usage...

a écrit : Sauf erreur de ma part, l'euphonie est obligatoire en présence d'un hiatus ! Non ?
Donc => "Le reste c'est des cordages" me semble la bonne manière d'écrire cette phrase.
Écrit ainsi, il y a redondance entre "le reste" et "c'". La première formulation relève un peu du syllepse parce qu'on passe du singulier au pluriel, mais rien ne l'interdit et, surtout, rien n'interdit à l'auteur du commentaire d'accorder son sujet (Le reste) avec son verbe (est).

Je ne commente jamais la langue, sauf quand on s'enfarge (ouais, c'est un québécisme) dans les détails.

Tiens, j'ai proposé cette anecdote hier et elle est publiée aujourd'hui sous le pseudo générique "invité".
J'ai déjà vu d'autres contributeurs soulignant ce genre de problème.
A moins qu'il y est eu une énorme coïncidence ...

a écrit : Oui, le mot " corde " à bord des navires rappelle également la corde des pendus. C'est pour cela que le noeud du pendu interdit à bord !! Tout comme les lapins à cause de leur faculté à tout ronger ... un bateau aurait sombré à cause d'eux... Du coup, encore aujourd'hui par superstition, sur les bateaux de la marine marchande il ne faut surtout pas prononcer ce mot ( qui peut être remplacer par pollop ou animal-à-grandes-oreilles). Une autre petite anecdote est que le pavillon noir avec la tête de mort (celui des pirates) s'il est hissé dans la mature d'un bateau, l'équipage ou le commandant risque une peine d'emprisonnement. Afficher tout À une époque lointaine, il me semble que la femme était interdite sur un navire. Superstition bien évidemment.
Est-ce toujours d'actualité ?

a écrit : Tiens, j'ai proposé cette anecdote hier et elle est publiée aujourd'hui sous le pseudo générique "invité".
J'ai déjà vu d'autres contributeurs soulignant ce genre de problème.
A moins qu'il y est eu une énorme coïncidence ...
Cette anecdote à été proposée il y a plusieurs jours et le temps de parution est variable, elle a mis 4 jours pour être parue. C'est pour cela que la tienne à été refusée hier.
Bonne soirée

a écrit : À une époque lointaine, il me semble que la femme était interdite sur un navire. Superstition bien évidemment.
Est-ce toujours d'actualité ?
Et bien non ! Étonnant non :-D
Et même soyons fous on va bientôt prendre des sorciers (médecins) féminins même dans les sous marins ...
certes les Marinettes sont moins nombreuses mais bien présentes même en version embarquées

a écrit : Oui, le mot " corde " à bord des navires rappelle également la corde des pendus. C'est pour cela que le noeud du pendu interdit à bord !! Tout comme les lapins à cause de leur faculté à tout ronger ... un bateau aurait sombré à cause d'eux... Du coup, encore aujourd'hui par superstition, sur les bateaux de la marine marchande il ne faut surtout pas prononcer ce mot ( qui peut être remplacer par pollop ou animal-à-grandes-oreilles). Une autre petite anecdote est que le pavillon noir avec la tête de mort (celui des pirates) s'il est hissé dans la mature d'un bateau, l'équipage ou le commandant risque une peine d'emprisonnement. Afficher tout Précision, l’animal a grandes oreilles, « les cordes », et le noeud de pendu sont tout aussi bannis dans la Marine nationale. Les marins anglais, nos fameux « meilleurs ennemis », nous répondent qu’il n’y avait que les français pour penser à emporter des lapins à bord... Sur que eux, à part le pudding ou le porridge... oupla je m’égare ;-)

En fait, il y a 2 cordes sur un navire de la Royale :
- la corde de la cloche
- la corde de réserve, si la première casse
:-)

a écrit : Je trouve cela français, peut être pas courant comme emploie mais français quand même. Le reste « sont » des cordages et non pas « est » des cordages !!
Et si vous relisez comme il faut, en écrivant : le reste « c’est » des cordages qui sont..(etc), la phrase n’est pas française non plus !!
Bref, ce n’est qu’une erreur et tout le monde a le droit à l’erreur ;-)

a écrit : Le reste « sont » des cordages et non pas « est » des cordages !!
Et si vous relisez comme il faut, en écrivant : le reste « c’est » des cordages qui sont..(etc), la phrase n’est pas française non plus !!
Bref, ce n’est qu’une erreur et tout le monde a le droit à l’erreur ;-)
Le reste est singulier, donc l'emploi du 'est' est correct.

a écrit : À une époque lointaine, il me semble que la femme était interdite sur un navire. Superstition bien évidemment.
Est-ce toujours d'actualité ?
Les* femmes please

Pour le théâtre, cela tient au fait que les charpentiers en charge des décors était souvent des charpentiers de marine. Ce sont eux qui ont transmis cette superstition !

a écrit : « Le reste est des cordages [...] »

Twa pa parlé le Franse ?
Oui pas compris non plus moi !

a écrit : Écrit ainsi, il y a redondance entre "le reste" et "c'". La première formulation relève un peu du syllepse parce qu'on passe du singulier au pluriel, mais rien ne l'interdit et, surtout, rien n'interdit à l'auteur du commentaire d'accorder son sujet (Le reste) avec son verbe (est).

Je ne commente jamais la langue, sauf quand on s'enfarge (ouais, c'est un québécisme) dans les détails.
Afficher tout
T'es relou