La maladie Gilles de la Tourette et ses curieux symptômes

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La coprolalie est un des symptômes célèbres de la maladie de Gilles de La Tourette, où le malade utilise des mots grossiers de manière involontaire. Ce n'est pas qu'un tic vocal : les patients sourds et muets utilisent également ces mots dans la langue des signes. Cela s'accompagne parfois de coprographie, où le malade écrit ou a une signature sous forme d'insulte.


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a écrit : C'est un tic de langage. Comme les Français qui utilisent p*tain à toutes les sauces (en écrivant ce commentaire ça m'a aussi fait penser aux Toulousains qui mettent "con" à la fin de leurs phrases), ça ne relève pas d'une maladie, juste d'une façon de parler, même si elle est grossière. Je pense que l'environnement joue dans ce cas plus que quelconque maladie mentale Afficher tout C'est pas grossier, c'est de la ponctuation. Petite explication : putain remplace la virgule, con remplace le point et putain con remplace le point-virgule.

a écrit : C'est pas grossier, c'est de la ponctuation. Petite explication : putain remplace la virgule, con remplace le point et putain con remplace le point-virgule. Et pour le conditionnel on se touche les couilles ;)

a écrit : J'étais très fier lorsque, dans le film Matrix Reloaded, Lambert Wilson, incarnant "le Mérovingien", illustre à merveille son goût pour les jurons français en en improvisant un avec toute sa classe !

Un passage à voir obligatoirement :)
Oui je me rappelle :"Nom de Dieu de pu**n de bor*** de m**de" (même si rien a voir avec Tourette).

La femme du directeur de la prison est atteinte de ce syndrome dans le film "La ligne verte" (The Green Mile). Très beau film avec des acteurs attachants...

Et comment ça marche si on ne connaît pas de grossièreté du coup ? Je veux dire par là ce sont des symptômes qui apparaissent à un certain âge alors après l’apprentissage de gros mots ?

Et bien, on apprend énormément de choses avec cette application et ces anecdotes insolites et COMPLÈTEMENT CRÉTI- euhm veuillez m'excuser.

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Je parle un dialecte chinois de la ville de nankin, c'est amusant car amical bien qu'il est ponctué d'immondite grossière inimaginable. Ils ne sont pas malade je vous l'assure,et j'aime être l'un des seul étranger a réellement pouvoir le parler

Il existe plusieurs façon de soigner ce syndrome. Par exemple, la voie médicamenteuse et les rendez-vous régulier chez les psychologues sont des plus classiques. Cependant il existe une façon beaucoup moins connu : celle de s'implanter un électrode dans le cerveau, dans la zone touchée. Cela permet de réduire de façon drastique les problèmes liés à ce trouble.
L'opération ne dure quelques heures (4 en moyenne), cependant ce procédé est réservé uniquement aux personnes ayant déjà essayé les chemins classiques sans aucune réussite. Bien sûr, l'opération est réversible.

a écrit : Non, ce serait "pissed on", qui existe.
Aux USA, "pissed off" signifie plutôt "ecœuré, ou irrité", en GB plutôt "saoul", mais il y a des échanges culturels. ;)
Tout ce que l'on sait, c'est que l'expression s'est répandue lors de la WWII, mais il n'y aucune explication satisfaisante.
"piss of" n'existe pas.
I’m pissed = je suis bourré
I’m pissed off = je suis agacé
Piss off ! = vas te faire f.. (équivalent du fuck off, mais un tantinet plus « poli »)

a écrit : La source nous apprend que.. on n'en sait rien.

Pour ma part je me demande si c'est pas un moyen de soulager une tension, une anxiété.
J'avais lu qu'une étude avait démontré que prononcer des jurons quand on se faisait mal diminuait la sensation de douleur.

Souv
enez vous cette scène grandiose dans le "Père Noël est une ordure":
[Thérèse ripe, le boitier se referme sur le doigt de Pierre]
Pierre : WAHHH WOOOOH Put**n de ta mère s*l*pe donnes moi ça !!!! Oh Put**n de ta mère s*l*pe OH OH !
Pierre : Excusez moi Thérèse, la douleur m'a fait dire des choses affreusement grossières que je ne pensais pas, cela va sans dire.
Thérèse : Oui, je l'entendais bien ainsi Pierre.
Pierre : Nan c'était dit sans méchanceté, je ne connais même pas votre mère.
Afficher tout
L'étude dont tu parles à d'ailleurs fait l'objet d'un épisode de Mythbusters:

Des cobayes devaient garder une main le plus longtemps possible dans un récipient rempli d'eau glacée.
Leur résistance était nettement supérieure avec des jurons.

a écrit : Oui ... mais l'Américain moyen prononce f*** conjugué sous diverses formes, très souvent, sans même sans rendre compte, jusqu'à plusieurs fois dans la même phrase, et a pour exemple le Président.
Sont-ils tous malades?
non, ceux-ci sont victime de la schtroumphopylis, pendémie a haut taux de contagion chez nos compatriottes anglophones..
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Ils disent quoi si on ne leur à jamais appris de gros mot ? :/

Incroyable je connais des quartiers entier où ils sont touchés par cette maladie.

a écrit : Il existe plusieurs façon de soigner ce syndrome. Par exemple, la voie médicamenteuse et les rendez-vous régulier chez les psychologues sont des plus classiques. Cependant il existe une façon beaucoup moins connu : celle de s'implanter un électrode dans le cerveau, dans la zone touchée. Cela permet de réduire de façon drastique les problèmes liés à ce trouble.
L'opération ne dure quelques heures (4 en moyenne), cependant ce procédé est réservé uniquement aux personnes ayant déjà essayé les chemins classiques sans aucune réussite. Bien sûr, l'opération est réversible.
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Réversible... chez nous. La stimulation cérébrale profonde est effectivement de la psychochirurgie non destructive. Mais dans des pays moins développés où ils n'ont pas les moyens de se payer le matériel de stimulation, on pratique encore les opérations destructives.

a écrit : Réversible... chez nous. La stimulation cérébrale profonde est effectivement de la psychochirurgie non destructive. Mais dans des pays moins développés où ils n'ont pas les moyens de se payer le matériel de stimulation, on pratique encore les opérations destructives. Comment ça destructive?

a écrit : Ils disent quoi si on ne leur à jamais appris de gros mot ? :/ Moi je dirais que la vulgarité a ses raisons que la raison s'en bat les couilles.

Anecdote très bien expliquée et mise en scène dans la pièce de théâtre de Laurent Baffie intitulée « toc toc » que je recommande vivement !

a écrit : Moi je dirais que la vulgarité a ses raisons que la raison s'en bat les couilles. Haha joli ! :D