La maladie Gilles de la Tourette et ses curieux symptômes

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La coprolalie est un des symptômes célèbres de la maladie de Gilles de La Tourette, où le malade utilise des mots grossiers de manière involontaire. Ce n'est pas qu'un tic vocal : les patients sourds et muets utilisent également ces mots dans la langue des signes. Cela s'accompagne parfois de coprographie, où le malade écrit ou a une signature sous forme d'insulte.


Commentaires préférés (3)

Selon les sources, seuls 10% des malades de la Tourette auraient ce symptôme.

Intéressante cette anecdote! Ça ne doit pas être facile à vivre tout les jours..

Gilles Connard

a écrit : Où se situe la limite entre celui qui traite de c** ou dit m****, ce qui est considéré comme grossier mais normal, et la coprolalie? Et entre le goût pour les plaisanteries salaces et la maladie? La coprolalie est involontaire et hors contexte, tandis que la grossièreté est soit assumé, soit dit sur le coup dans un cas particulier (tu viens de te faire mal, on t'a renversé du café...).De plus, les mots ou phrases qui sont lâchés ne reflètent pas forcement la pensée de la personne qui le dit, contrairement a une personne grossière. Il existe une autre forme de coprolalie, ou la personne se répète mentalement des mots grossiers, perturbant la personne qui essaye de parler.


Tous les commentaires (42)

Selon les sources, seuls 10% des malades de la Tourette auraient ce symptôme.

Intéressante cette anecdote! Ça ne doit pas être facile à vivre tout les jours..

Gilles Connard

Est-ce que la signature de "M. Connard" (ou autres malchanceux du nom de famille) est considérée comme de la coprographie ?

Où se situe la limite entre celui qui traite de c** ou dit m****, ce qui est considéré comme grossier mais normal, et la coprolalie? Et entre le goût pour les plaisanteries salaces et la maladie?

a écrit : Où se situe la limite entre celui qui traite de c** ou dit m****, ce qui est considéré comme grossier mais normal, et la coprolalie? Et entre le goût pour les plaisanteries salaces et la maladie? La coprolalie est involontaire et hors contexte, tandis que la grossièreté est soit assumé, soit dit sur le coup dans un cas particulier (tu viens de te faire mal, on t'a renversé du café...).De plus, les mots ou phrases qui sont lâchés ne reflètent pas forcement la pensée de la personne qui le dit, contrairement a une personne grossière. Il existe une autre forme de coprolalie, ou la personne se répète mentalement des mots grossiers, perturbant la personne qui essaye de parler.

a écrit : Est-ce que la signature de "M. Connard" (ou autres malchanceux du nom de famille) est considérée comme de la coprographie ? Mais non! Fais ch*er! J'ai juste pas eu de chance à la naissance pu*ain ! T'es c*n ou quoi ?

a écrit : La coprolalie est involontaire et hors contexte, tandis que la grossièreté est soit assumé, soit dit sur le coup dans un cas particulier (tu viens de te faire mal, on t'a renversé du café...).De plus, les mots ou phrases qui sont lâchés ne reflètent pas forcement la pensée de la personne qui le dit, contrairement a une personne grossière. Il existe une autre forme de coprolalie, ou la personne se répète mentalement des mots grossiers, perturbant la personne qui essaye de parler. Afficher tout Oui ... mais l'Américain moyen prononce f*** conjugué sous diverses formes, très souvent, sans même sans rendre compte, jusqu'à plusieurs fois dans la même phrase, et a pour exemple le Président.
Sont-ils tous malades?

a écrit : Mais non! Fais ch*er! J'ai juste pas eu de chance à la naissance pu*ain ! T'es c*n ou quoi ? En parlant de "Fait chier !", j'adore la réplique de l'humoriste Paul Taylor, Anglais vivant en France qui trouvait très bizarre cette expression idiomatique typiquement française:

"Nous les Anglais, on n'est jamais énervé au point d'avoir envie de faire caca".

a écrit : En parlant de "Fait chier !", j'adore la réplique de l'humoriste Paul Taylor, Anglais vivant en France qui trouvait très bizarre cette expression idiomatique typiquement française:

"Nous les Anglais, on n'est jamais énervé au point d'avoir envie de faire caca".
Mais ils utilisent l'expression "pissed of" qui vient du verbe "to piss" : "Uriner" :D

Cette anecdote me fais penser a south park

a écrit : Mais ils utilisent l'expression "pissed of" qui vient du verbe "to piss" : "Uriner" :D Je pense que ca veut dire qque chose dans le genre "on m'a pissé dessus" (et donc par extention je suis enervé). Ou alors "on m'a pissé"?

Ça arrive que les patients atteints de cette maladie aient aussi des gestes involontaires. Donc mutilations ou gestes offensifs.

La chose que je ne comprends pas, c'est pourquoi le symptôme est l'utilisation de mots grossiers ? Pourquoi spécifiquement des mots grossiers ? Et pas autre chose ? Il y a un mécanisme particulier derrière ?

a écrit : Je pense que ca veut dire qque chose dans le genre "on m'a pissé dessus" (et donc par extention je suis enervé). Ou alors "on m'a pissé"? Non, ce serait "pissed on", qui existe.
Aux USA, "pissed off" signifie plutôt "ecœuré, ou irrité", en GB plutôt "saoul", mais il y a des échanges culturels. ;)
Tout ce que l'on sait, c'est que l'expression s'est répandue lors de la WWII, mais il n'y aucune explication satisfaisante.
"piss of" n'existe pas.

a écrit : La chose que je ne comprends pas, c'est pourquoi le symptôme est l'utilisation de mots grossiers ? Pourquoi spécifiquement des mots grossiers ? Et pas autre chose ? Il y a un mécanisme particulier derrière ? Je me pose la même question. C'est assez étrange que seuls les mots grossiers soient prononcés. À moins qu'il existe une maladie similaire où d'autres mots, non grossiers, le soient.

Et existe-t-il un moyen de détecter les imposteurs?

a écrit : Mais ils utilisent l'expression "pissed of" qui vient du verbe "to piss" : "Uriner" :D Ce qui est rigolo, c'est que le verbe anglais "to piss" vient du vieux français "pisser" que le français moderne a conservé dans sa forme originale.
Je crois que les Français ont une tendresse particulière pour les mots grossiers.

a écrit : La chose que je ne comprends pas, c'est pourquoi le symptôme est l'utilisation de mots grossiers ? Pourquoi spécifiquement des mots grossiers ? Et pas autre chose ? Il y a un mécanisme particulier derrière ? La source nous apprend que.. on n'en sait rien.

Pour ma part je me demande si c'est pas un moyen de soulager une tension, une anxiété.
J'avais lu qu'une étude avait démontré que prononcer des jurons quand on se faisait mal diminuait la sensation de douleur.

Souvenez vous cette scène grandiose dans le "Père Noël est une ordure":
[Thérèse ripe, le boitier se referme sur le doigt de Pierre]
Pierre : WAHHH WOOOOH Put**n de ta mère s*l*pe donnes moi ça !!!! Oh Put**n de ta mère s*l*pe OH OH !
Pierre : Excusez moi Thérèse, la douleur m'a fait dire des choses affreusement grossières que je ne pensais pas, cela va sans dire.
Thérèse : Oui, je l'entendais bien ainsi Pierre.
Pierre : Nan c'était dit sans méchanceté, je ne connais même pas votre mère.

a écrit : Oui ... mais l'Américain moyen prononce f*** conjugué sous diverses formes, très souvent, sans même sans rendre compte, jusqu'à plusieurs fois dans la même phrase, et a pour exemple le Président.
Sont-ils tous malades?
C'est un tic de langage. Comme les Français qui utilisent p*tain à toutes les sauces (en écrivant ce commentaire ça m'a aussi fait penser aux Toulousains qui mettent "con" à la fin de leurs phrases), ça ne relève pas d'une maladie, juste d'une façon de parler, même si elle est grossière. Je pense que l'environnement joue dans ce cas plus que quelconque maladie mentale

a écrit : Ce qui est rigolo, c'est que le verbe anglais "to piss" vient du vieux français "pisser" que le français moderne a conservé dans sa forme originale.
Je crois que les Français ont une tendresse particulière pour les mots grossiers.
J'étais très fier lorsque, dans le film Matrix Reloaded, Lambert Wilson, incarnant "le Mérovingien", illustre à merveille son goût pour les jurons français en en improvisant un avec toute sa classe !

Un passage à voir obligatoirement :)