L'expression "on n'est pas aux pièces" a été popularisée vers la fin du XIXe siècle. À cette époque, les ouvriers d'usine pouvaient être payés au nombre de pièces produites pendant la journée, ou bien à la semaine ou à la journée, avec un salaire fixe et donc souvent de meilleures conditions de travail. Ne pas être aux pièces signifiait donc ne pas avoir à accélérer la cadence pour gagner plus.
Commentaires préférés (3)
Un salaire fixé sur la quantité fait pousse a aller vite et la qualité n'est plus au rendez vous. Mais avec un salaire fixe, la productivité s'en ressent.
En espérant que cette anecdote ne donne pas de mauvaises idées "d'innovation sociale" à notre cher président. ^^
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Un salaire fixé sur la quantité fait pousse a aller vite et la qualité n'est plus au rendez vous. Mais avec un salaire fixe, la productivité s'en ressent.
En espérant que cette anecdote ne donne pas de mauvaises idées "d'innovation sociale" à notre cher président. ^^
Politisation is coming !
C'est toujours délicat ce genre de changement... Celui qui produit naturellement plus rapidement aura finalement le même salaire que l'escargot de l'usine qui mets 3 jours pour fabriquer une pièce. Cet escargot est bien entendu très bien entouré et indeboulonnable ! On est en France les gars oh !!
ça date de la fin du XIXe siècle, mais ça dure aujourd'hui : demandez, entre autre, aux "commerciaux"
même en dehors des commerciaux, il y a encore pas mal d'activités où le salaire est minimum, complété par des primes de résultat
Les gens se détruisant la santé et prenant d'énormes risques pour gagner quelques sous de plus.
Mouais c'était mieux avant.
RÉSUMÉ: ne pas être aux pièces veut simplement dire ne pas être payé à la tâche.
Je comfirme. Je suis moi même payé à la pièce et notre société a des problèmes de qualité dû au faite que les gens court comme des c... Et ce au détriment de la qualité. Cela pose d'allieurs problème à la direction car ils souhaiteraient pouvoir passer sur un salaire horaire mais sont tout à fait conscient que la rentabilité ne sera plus au rendez-vous. Personnellement, et ce pour ma santé, je préférai largement la deuxième option. Gros dilemme ^^
"Un bon ouvrier le restera toute sa vie"
C'est absolument impossible de glander, tu te fais virer rapidement.
Quand je bossais dans une boîte qui fabriquait des roulements à bille, des stats concernant le nombre de pièces produites sortaient 3 fois par jour (on était en 3×8)
Pas individuelles, mais par ligne de production.
Celui qui ne foutait rien de faisait virer.
Par ses collègues.
Et Il y avait bien des primes par équipe (ou pas)
En augmentant la vitesse de production, le risque de blessure est accrue.